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Les carnets de l'abbé Dedenon (12)
Additions à la biographie du général-comte Klein
 
L'abbé Dedenon a laissé dans ses carnets des notes manuscrites indiquant un compléments à apporter à son fascicule sur le général Klein.
Les copies de piètres qualité, ainsi que l'écriture parfois difficilement déchiffrable de l'abbé Dedenon, impliquent que la tentative de transcription ci-dessous contient sans doute des erreurs.

Les carnets de l'abbé Dedenon 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6  - 7 - 8 - 9 - Errata - 10 - Errata - 11 - Compléments - 12 - Comte Klein - 13 - Le collège - 14


Additions à la biographie du général-comte Klein

I. Ascendants dans la famille Klein

1° Jean Jacques, l'ancêtre, avocat au Parlement, originaire de Hesse, admodiateur de la commanderie de St Jean de Bassel (Berthelming) vers 1750, épouse marguerite Medicus (le curé d'Abreschviller, son frère, est témoin à ce mariage et au mariage de sa petite nièce, en 1783, avec Vaultrin. 3 enfants connus. 2. 3. 4.
2° Jean-Jacques, aîné, aussi avocat fait souche aux environs de Sarrebourg ou à Hesse même.
3° Jacques Louis, père du Général, avocat, né à St Jean de Bassel ou à Hesse, marié à Thérèse Mayeur. Nommé maître de la poste aux chevaux à Blâmont par le roi Stanislas, le 12 septembre 1761 (mention tirée des archives de Blâmont).
Enfants : voir la notice.
4° Marie Catherine, née à St Jean de Basel (acte [...] ; mariée en 1762 à Dominique Mayeur. Leur fille épousera en 1779, Léopold Armand Febvrel.

II. Ascendants dans la famille Mayeur

1° Dominique Mayeur s'implante à Blâmont vers 1735. Il était exempt de la maréchaussée. Il s'installe à l'auberge de la Clé d'Or, sur la grand route ; probablement à la place du Café Parisien où naître la futur général. - Il reprit de son gendre la Poste aux chevaux jusqu'au retour de ce dernier. - Il mourut à Blâmont vers 1773 et sa mort fit, sans doute, revenir son gendre.
Enfants 2.
2° Dominique Mayeur, fils du précédent fut avocat à Blâmont vers 1765, marié à Thérèse Miller, vers 1799, conseiller à l'Hôtel de Ville.
Enfants 3. 4.
3° Marie Thérèse épouse de Louis Klein.
4° Dominique qui épousera en 1762 Marie Catherine Klein.
Enfants. 5. 6.
5° Marie Catherine épouse Gilbert de Bergeret en 1787.
6° Thérèse, qui épousera Léopold Armand Febvrel en 1779.
 

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Famille d'Arberg

Deux fiefs de ce nom, l'un dérivant de l'autre, le premier en Suisse, l'autre en Autriche (généalogie relevé à Martigny-Colonet venant de la famille Husson. - P. Delaval, voir Bulletin Société héraldique de France - 1879 - p. 429 et 587).
1° Nicolas Antoine d'Arberg. fils de Maximilien Nicolas d'Arberg de Vallangin, du St Empire et de N. (voir : Georgel armoiries). - Celle ci [...] de Limmingen, dame d'Ahin, réside au château d'Ahin près de Beaufort (Namur). - On a d'elle un acte portant collation de la chapelle St Léonard au chapelain de Beaufort.
2° Maximilien Nicolas, baron d'Indrey, d'Esdes de Vallangin, vivant encore en en 1794. Sa mère fut Henriette du Han de Martigny. elle eut un frère Louis marié à la baronne de Voopernor et 3 soeurs, dont l'une mariée au comte de Choiseul (Meuse).
Cette Henriette du Han de Martigny était fille de Philippe Louis du Han, grand veneur de Lorraine, conseiller d'Etat, mort 1733 âgé de 71 ans (M.S.A.L. 1920 p. 79) et de Catherine Françoise de Roquefeuille d'Ogéviller. Elle naquit le 7 septembre 1708, et eut pour marraine Antoinette Thérèse de Bannerot veuve de Roquefeuille - fut chanoinesse de Nivelles (Belgique) (voir : Raadt III p. 284-287) puis se maria à Nicolas François Maximilien (n° 2 ci-dessus). Elle mourut en 1742 (voir Denis. arch. de Lunéville).
3° Catherine Françoise de Roquefeuille était fille de Jean François de Roquefeuille de Paydebor (voir ce nom) et de Antoinette Thérèse de Bannerot d'Herbéviller (voir ce nom)
Enfants. 2 ; 3.
3° Nicolas Antoine, comte d'Arberg, marié à Françoise Claudine de Stolberg-Gerdern de noblesse allemande. Dont il a 3 filles et un fils. 4.5.7
4° Henriette Marie Claude qui épousa le général Klein
5° N. qui épousa le général Mouton plus tard Comte de Lobau mort jeune laissant 3 fils
a) le marquis Turgot 2 enfants
b) le baron d'Ivry 3 filles
c) le marquis de Pange 4 enfants
6° Un fils mort préfet des bouches du Viser
7° une fille qui vécut à Bruxelles avec son père, pendant que sa mère était à la cour impériale à paris
 
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Biographie du comte d'Arberg - Nicolas Antoine

Extrait de l'Eventail, journal belge, n° 44 6 sept. 1929 (P. Delaval)
Gustave Adolphe de Stolberg, gouverneur de Nieuport, colonel d'un régiment de Vallons, au service de l'Autriche, beau-père d'Arberg, meurt le 3 septembre 1757, à Leuthem en Silésie, laisse une veuve, de Hornes, sans fortune et 3 filles qu'elle doit placer. L'une épousera Charles Edouard Stuart, prétendant d'Angleterre. La 2e, Françoise Claudine épouse à 20 ans, Nicolas Antoine, comte d'Arberg de Valangin, gentilhomme de vielle souche, âgé de 40 ans, vieux soldat autrichien de la guerre de 7 ans, portant le nom de son oncle, le colonel d'Arberg. La cérémonie nuptiale célébrée à Bruxelles, le 8 nov. 1774 en l'église St Jacques de Coudemberg, par un oncle Nicolas Antoine, le comte Charles d'Arberg, évêque d'Amizon.
Un peu plus tard, d'Arberg devient propriétaire de son régiment de St Ignon. Il est nommé chambellan de l'empereur Joseph II. Son épouse, dans l'ordre de la croix étoilée, est dame du palais à la cour. On le vit à Bruxelles, aux châteaux de Lachen, Tervueren et Mariemont. Elle et son mari viennent en France avec la cour d'Autriche et sont reçus par Louis XVI et Marie-Antoinette à Versailles et pat le prince de Condé à Chantilly. Ils sont au faîte des honneurs.
Peu après, ce bonheur s'écroule par suite de la révolution brabançonne après l'invasion des armées de la République.
Il est à Bruxelles avec ses dragons wallons, lors de l'insurrection qui éclate. Il essaye de rétablir l'ordre, il est atteint à bout portant par un coup de feu, mais ne meurt pas. Les Patriotes défont les Impériaux à Turnhout. D'Arberg les arrête mais ne les bat pas, il va à Gand, pour y rétablir l'ordre. Combat de 2 jours. Quand Bruxelles est pris, les Autrichiens se retirent. D'Arberg malheureux est disgracié par l'Empereur, impuissant comme lui à se résoudre à ses insuccès, meurt «  Votre Pays m'a tué, dit-il à un général Français. Gand a été mon agonie et Bruxelles ma mort. J'en meurs, il faudrait être de bois pour que cela ne fût pas ».
Quand Napoléon créa sa cour impériale en 1805, il fit venir de Bruxelles la comtesse d'Arberg et deux de ses filles, pour les attacher à la personne de l'Impératrice. Leur distinctions leur valut ce rang.
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Louise, celle de ses filles qui épousa Klein, avait été chanoinesse noble de St Wandrin à Mons.
Quand Napoléon répudia Joséphine pour épouser Marie-Louise d'Autriche, la comtesse d'Arberg, amère, resta à la Malmaison comme dame d'honneur de Joséphine ; à côté d'elle, des dames du palais : duchesse d'Elchingen, baronne de Colbert, Ctesse de Rémusat, Mme de Lalaing. Au milieu de cette cour, plutôt légère, Mme d'Arberg était plutôt revêche, prenant trop au cour son rôle de camarera major. - Cependant, plus positive que son mari, vaincu de la vie, elle évolua comme les idées ayant cour. La comtesse d'Arberg plaça 3 de ses enfants, la quatrième gardant son père à Bruxelles. - Le fils devint chambellan de napoléon, et finit en 1814 comme préfet des Bches du Viser.
La vieillesse de la comtesse d'Arberg mère fut pleine de malheurs. En 1813, mort de son mari, elle ne peut l'assister dans ses derniers moments. En 1814, mort de son fils Charles, préfet ; mort de sa fille la générale Mouton ; mort de l'impératrice Joséphine et fin de la Malmaison. Elle va vivre chez le général Mouton, Cte de Lobau qui sera lui-même exilé sous la Restauration et vivra en Belgique. On ignore sa fin. L'Evêque d'Amizon, transféré à Ypres, renonce à cette situation pour vivre retiré dans son château de Rochette, en parfait épicurien, grand amateur de chasses et de festins. Il meurt en 1809 nullement regretté. La demeure fut vendue à M. Grisart, c'est un des beaux sites de la vallée de la Vestre sur le territoire de Chauffontaine.
La comtesse Caroline Ferdinande, Mariée à Klein, était né en 1779. Elle vécut à paris avec le général Comte Klein. Son mariage, d'abord civil, put être régularisé à la mort d'Agathe Pierron, première femme de Klein (1820). Du second mariage naquit un fils qui prit le nom de Klein-Arberg. Il mourut vers 1860 sans postérité (option certaine de M. Blée bien informé) - M. Deleval lui attribue un fils dit Michel-Comte Klein - mort célibataire à Paris âgé de 23 ans - le 21 mai 1872. Mais celui-ci parait être un descendant d'un de ses parents.
Arberg en Autriche - armoiries d'après Goergel : de gueules au pal d'or, chargé de 3 chevrons de sable - casque couronné d'un cimier ; un buste de vieillard habillé de l'écu, coiffé d'un bonnet albanais, pareillement aux couleurs de l'écu.
 
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Mme d'Albany à Florence - D'après Chateaubriand : Mémoires d'Outre Tombe V. p. 47.

C'est la première des filles d'Arberg Nicolas Antoine qui épousa d'abord le prétendant d'Angleterre Charles Edouard Stuart. Ce n'est un mystère pour personne que cette première alliance ne la rendit pas heureuse - Elle contracta une seconde alliance avec le poète Alfiéri qui écrivait douze ans après ce mariage «  je sais que je l'aime toujours davantage à mesure que le temps détruit le seul charme qu'elle ne soit pas d'elle-même, l'éclat de sa passagère beauté. Mon coeur s'éteint et s'adoucit par elle et j'oserais dire la même chose du sien que je soutiens et fortifie. » D'Alfieri mourut vers 1803. Elle contracta une nouvelle alliance et dit-on, un mariage secret avec le peintre français Xavier Fabre, né à Montpellier en 1766, élève de David, prix de peinture à Florence. Celle-ci le fait son légataire universel. Il revient à Montpellier et y laisse un misée d'Art nommé Musée Fabre.
Chateaubriand décrit ainsi la Ctesse d'Albany à Florence : d'une taille épaisse, d'un visage sans expression, l'air commun. Lamartine dit de son côté : (elle a 57 ans) petite femme dont la taille un peu affaissée sous son poids avait perdu toute légèreté et toute élégance. Les traits de son visage, trop arrondis et trop obtus, ne conservaient aucune ligne pure de beauté idéale, mais ses yeux avaient une lumière, ses cheveux centrés une [...] sa bouche un accueil, sa physionomie une intelligence, et une grâce d'expression qui faisaient souvenir, même si elles ne faisaient plus admirer. la parole suave, ses manières sans apprêts, sa familiarité rassurante illuminaient tout de suite ceux qui l'approchaient à son niveau.

Faire-part du Décès du général Klein

Mme la comtesse Klein, Ctesse d'Arberg - M. le compte Klein d'Arberg, M. et Mme Moray - Mme Clémence Klein, Mme la maréchale comtesse de Lobau - M. le marquis et Mme la marquise de Turgot et leurs enfants. M. le baron et Mme la baronne d'Ivry et leurs enfants. Mme la duchesse d'Hijar. M. le Prince et Mme la Princesse Salm-Kyr bourg. M. le prince et Mme la princesse de Salm-Kyrbourg. M. le duc et Mme la duchesse de Berwick ont l'honneur de vous faire part

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de la perte douloureuse qu'ils viennent de faire, dans la personne de Louis Antoine Dominique Klein, lieutenant général en retraite, Pair de France, Gd Croix de l'ordre royal de la légion d'honneur, chevalier de l'ordre royal et militaire de St Louis, Gd Croix de l'ordre du lion de Bavière, etc.
Décédé en son hôtel, rue Tronchet n° 11, le 2 novembre 1845, dans sa 86ème année - et vous prient d'assister au convoi, service et enterrement qui se feront à l'Eglise de la Madeleine le mercredi 4 novembre à 10 heures. On se réunira à la maison mortuaire.

Le moniteur universel du 5 et 6 novembre rend compte des funérailles et des discours prononcés sur sa tombe (cimetière du P. Lachaise) Par le marquis de Turgot et à la chambre des pairs par M. Viennet.


Descendants du Général Klein.
De son premier mariage avec Marie Agathe Pierron sont nés deux fils
1° Marie Arsène Edouard né à Blâmont le 20 avril 1784, chef d'escadron dans un régiment de la garde impériale, très attaché à l'Empereur. Mis en demi-solde sous la Restauration - chevalier de la légion d'honneur et de l'ordre St louis épousa Eugénie de Chéret - vécut et mourut à Lunéville où il mourut en 1843. Enfants 3-4
2° Charles Joseph, né à Blâmont, le 17 avril1786 à Blâmont, fut soldat de l'Empire, engagé à 14 ans, mort à Maëstricht en 1800 sans postérité
3° Arsène, fille de 1, née à Lunéville en 1813 épousa Prosper Morey, architecte à Nancy - prix de Rome mort en 1886. Elle mourut en 1893 Enfant une fille.
4° Clémence, fille de 1, 1829-1906, mariée à M. Viollier dont naquit une fille qui n'eut pas de descendance

 

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Famille Morey

Proper Morey et Arsène Klein ont une fille qui fut mariée à Phulpin de Saint-Dié...

Famille Phulpin
dont naquit Mathilde Phulpin - qui épousa M. Octave Elie de Nancy.

Il y eut Louise Marie Klein - parente du général Klein descendant de Klein de Sarrebourg qui épousa Nicolas Etienne Benoit, bibliothécaire à Nancy.


Armoiries du Gral Klein

D'après de Courcelles : état actuel de la Pairie de France (1829) II p. 172 : de gueule au dextrochère, armé de toutes pièces et d'argent, tenant une épée de même en pal d'argent chargé de 3 chevrons, brochant sur le tout. Tenants : deux sauvages armés de massues. L'écu timbré d'un casque taré de front, grillé, orné de ses lambrequins et semé de la couronne de comte. Devise : Honor et Patria.

Liste alphabétique des Portraits Lorrains par Lieutaud (Bibl. de la Ville)

Klein 1° ovale mil. Bardien dirigé à Gauche
2° Ambroise Bardien présent. mil.
3° P. de Baisaert. mil. bil. de la ville
4° Dessin et gravure par Chrétien profil à droite dans un rond.
La bibl. possède deux portraits et une lettre autographe du Gal Klein. Notice sur le Gal Klein almanach de la noblesse 1848 (Bibl. ville). Portrait à l'huile chez M. de Grandmaison venant de son fils Klein-d'Arberg. Une bonne copie se trouve chez M. Elie à Nancy ; elle est reproduite dans la notice du pays lorrain septembre 1930.
Chez M. Octave Elie - très fin pastel représentant Arsène Edouard Klein de Lunéville.
Au cimetière de Lunéville mausolée de Klein, situé au milieu de [...] le mur. - Inscriptions : à la mémoire de marie Françoise Eugénie de Chéret, vicomtesse Klein 1794-1837.
De son époux : Marie Edouard Arsène, vicomte Klein, chef d'escadron retraité - officie de la légion d'honneur 1786-1843.
 

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En 1936, parut chez Calmann-Lévy éditeur à Paris le «  Journal d'amour d'une jeune allemande Louise de Hompesch (1797-1798) » avec introduction et notes de Jacques de Lacretelle. C'est un recueil de lettres conservées par la marquise Turgot, nièce du général Klein par sa mère, la maréchale Lobau née d'Arberg et trouvées au château de Hautheuil. L'auteur de ces lettres adressés est Mlle Louise de Hompesch née à Rosheim au bord de la Roër, près d'Aix la Chapelle. Elle y révèle l'amour profond qu'elle portait au général Klein dès qu'elle l'eut vu apparaître en 1796 et l'espoir de l'épouser qu'elle garde jusqu'en 1799. Savait-elle que le général était déjà marié ? peut-être ; ses sentiments ne lui faisaient pas scrupules de conclure une telle alliance.
Nous ne savions pas cette idylle en écrivant notre notice sur Klein et nous n'en sommes pas surpris. Cette union ne fut jamais qu'un projet vivement désiré de la jeune fille qui fut désabusée en 1799 et mourut en 1801. Son décès se trouve inscrit dans le registre du Chapitre de Neuss à la date du 4 juillet.
 
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