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Août 1914 - Journal "La Croix"

Les évènements d'août 1914 ont déjà été relatés par de nombreux articles (Blâmont la Vaillante - Constant Hertz - 1920, Blâmont pendant la guerre (1914), Journal d'une petite Alsacienne - 16 août 1914, Les crimes allemands d'après des témoignages allemands - 1914, Communiqués Officiels depuis la déclaration de guerre - 1914, Les villes martyres de France et de Belgique (1914)), y compris dans la presse internationale (voir par exemple Août 1914 - Dans la presse de Singapour).
Voici donc un extrait de presse française de plus, issu du journal La croix.


La Croix - 24 août 1914

Leurs crimes
Les Allemands fusillent neuf Rédemptoristes

Les Rédemporistes de Reidisheim, faubourg de Mulhouse, ayant, après la première prise de cette ville par nos troupes, accueilli quelques soldats français, les Allemands, survenant, ont fusillé les soldats et les neuf Rédemptoristes présents. Barbares !

Une jeune femme de Château-Salins, évacuée avec son enfant quand les premiers soldats français arrivaient en Alsace, parvenait à Orléans ces jours derniers. La pauvre femme, qui a vu fusiller par les Allemands sept de ses voisins, a vécu des minutes d'épouvante telles qu'elle est, aujourd'hui, à demi-paralysée. Et pour ajouter à sa douleur, les barbares lui ont pris son mari qui combat, malgré lui, dans l'armée allemande.

A Blamont (Meurthe-et-Moselle), dont nous avons déjà parlé, les Allemands, obligés de se replier, emmenèrent douze otages, dont le curé, l'abbé Barbier, le buraliste, etc. Ils les conduisirent auparavant à la place où le pauvre M. Louis Foill venait d'être fusillé et, leur montrant la cervelle épandue sur les pavés sanglants, les menacèrent du même sort.
L'un des otages, M. Colin, professeur de sciences au lycée Louis-le-Grand, à Paris, fut emmené en chemise et pieds nus.
Indigné par les brutalités qu'il voyait commettre sur des enfants - sa propre fille reçu un coup de crosse en pleine figure - M. Colin, s'adressant à un jeune lieutenant, lui crie
«  Mais vous n'avez donc pas de mère ! »
Et l'officier de répondre «  Ma mère n'a pas fait de cochons comme toi ! »
Les otages emmenés jusqu'à Gogney, enfermés dans l'église de cette commune, de 6 heures du soir 7 heures du matin, ont pu retourner à Blâmont.
 

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