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Entrevue de Blâmont - Novembre 1573 (3)
(notes renumérotées)

(voir aussi Entrevue de Blâmont - Novembre 1573)



Henri de Valois et la Pologne en 1572.
Emmanuel H. de Noailles
Ed. Paris 1867

[...] CHAPITRE XXXVII
[...]
Sur cette nouvelle, Henri se montra moins disposé que jamais à aller en Pologne. Il craignait que, le roi venant à mourir, la couronne de France ne lui échappât. Il redoutait les intrigues du duc d'Alençon, la mauvaise volonté des Montmorency et la haine des huguenots. Dans son entourage, on lui conseillait de rompre avec la cour et de déclarer résolûment qu'il voulait rester. Il se rendit cependant avec sa mère à Vitry, où ils trouvèrent le roi, qui commençait à se remettre de sa mystérieuse maladie. Charles IX pressa de nouveau son frère de remplir ses engagements et de partir. Voyant que Henri hésitait encore, il entra dans une grande colère, «  jurant que s'il différoit à sortir de France par amour, il l'en feroit sortir par force (1). » Il fallut céder : «  Partez, mon fils ; vous n'y demeurerez guère, » dit Catherine à d'Anjou. Encore souffrant, Charles IX ne put accompagner Henri jusqu'aux frontières du royaume, comme il en avait eu le projet. Ce fut à Vitry que les deux frères se séparèrent pour ne plusse revoir (2).
Le roi de Pologne et Catherine se remirent en route, accompagnés du duc d'Alençon, du roi et de la reine de Navarre, des princes de Condé, des cardinaux de Guise et de Bourbon et des principaux seigneurs de la cour. A Nancy, le duc Charles de Lorraine les reçut avec une grande magnificence. La duchesse sa femme étant accouchée d'une fille, l'enfant eut pour parrains l'évêque de Posen et les autres ambassadeurs polonais. Henri vit alors pour la première fois Louise de Vaudémont. Ne songeant pas encore à l'épouser, il voulut la marier au jeune vicomte de Turenne (3). De Nancy, la cour se rendit à Blamont, petite ville sur la frontière du duché de Lorraine. C'est là que le roi de Pologne devait quitter sa mère.
Le séjour de Blamont est remarquable par une entrevue que Catherine et Henri eurent avec le comte Ludovic de Nassau et le duc Jean-Casimir, fils de l'électeur palatin. Elle avait été ménagée par les soins de Schomberg.
Violemment interrompues par le tragique événement du 24 août, les négociations entamées entre la cour du Louvre, les princes d'Allemagne et Guillaume d'Orange, dans le dessein d'abaisser la puissance de l'Espagne en soutenant la révolte des Pays-Bas, s'étaient, comme on l'a vu, renouées au printemps de l'année suivante (1573). L'élection du frère de Charles IX, dont le premier résultat avait été la paix de la Rochelle, semblait faire prendre un nouvel aspect aux affaires ; la cour avait donné sur la Saint-Barthélemy des explications dont on pouvait mettre en doute la sincérité, mais qui du moins sauvegardaient les principes, et déclaré solennellement «  que ce qui était advenu le 21 août n'avait point été exécuté pour cause aucune de religion ; » Coligny, avait été accusé d'une conspiration, c'est-à-dire d'un crime politique, et, dans ce pressant danger de l'État, sacrifié à la fureur du peuple ; ses amis espéraient obtenir que son procès fût révisé et sa mémoire réhabilitée : la Saint-Barthélemy n'eût plus été alors qu'un terrible et sanglant malentendu, dont la responsabilité pesait sur les conseillers coupables qui avaient égaré le jeune roi. Enfin le départ de Henri allait, selon toute probabilité, faire cesser le gouvernement de Catherine et rendre le pouvoir à Charles IX. Sous de tels auspices, un rapprochement sincère entre la cour de France, les Nassau et les princes d'Allemagne, ne paraissait pas impossible. Réaliser les grands projets de Coligny, était la plus glorieuse réhabilitation de sa mémoire.
C'est en juillet, sur la nouvelle de l'élection du duc d'Anjou, que Schomberg était reparti pour l'Allemagne. Comme dans son voyage précédent, il avait pour instruction de poursuivre le projet d'une alliance ou confédération entre la cour de France et les princes allemands et de tout préparer pour «  frapper le grand coup, » c'est-à-dire faire nommer le nouveau roi de Pologne roi des Romains. Il avait aussi des instructions spéciales de Henri, et devait proposer aux princes, en son nom, «  une ligue deffensive pour leurs communs Estats et le royaulme de Pollogne. »
Schomberg eut plusieurs entrevues avec le comte palatin et ses deux fils, Jean-Casimir et Christophe, avec le comte Ludovic et son jeune frère, Jean de Nassau, qui se trouvaient alors réunis à Francfort (août et septembre), Il espéra un moment décider le comte palatin lui-même à venir au-devant de Catherine et du roi de Pologne : «  J'emploierai le ciel et la terre, écrivait-il à la reine mère, pour les faire condescendre à venir trouver Vos Majestés. »
Dans une longue et curieuse lettre, adressée au maréchal de Retz, en date du 1er septembre, Schomberg donne tous les détails de ces négociations :
«  Le duc Jan Casimir, écrivait-il, m'a accordé de venir trouver Leurs Majestés, à la chairge que Leurs Majestés facent en sorte avecques Mr de Lorraine qu'il l’en prie, ou par homme exprès ou par lettres : et ce, affin qu'on ne repproche audict duc que luy s'est ingéré par importunité à vouloir voir et communiquer avec Leurs Majestés. Et si Leurs Majestés désirent aussi d'entrer en quelque aultre négociation avecques son père, qu'il y viendra pourveu d’ung plain pouvoir. Et en cas que Leurs Majestés ayent bien fort grande envie de communiquer en personne avecques son père, qu'il advisera avecques Leurs Majestés de la façon que cela se pourroit faire le plus commodément. De ma part, vous peux-je jurer ma part de paradis que le père et le fils et docteur Ohem et Zuleger (chefs du Conseil) en meurent d'envie ; et avons desjà discouru deux jours entiers de ce que se pourroit et debvroit traicter à l'entrevue de Leurs Majestés et dudict conte palatin, à sçavoir, la ligue (dont a esté question), et du moyen de mettre la couronne de l'Empire en la maison de France. Et ledict conte palatin dépescha le mesme jour que je partis par devers le landtgrave pour sçavoir si on le pourroit faire condescendre à vouloir entrer avecques luy en ligue avecques Leurs Majestés, s'asseurant bien, quand le commencement en seroit seulement faict par eulx, que les aultres y suivroient bien aysément et se multipliera le nombre de jour en jour. Le sommaire des articles que le conte palatin a envoyés au landtgrave est que les princes secourreront les roys de ce qui sera porté par la confédération contre ceulx qui assailleront l'Estat de Leurs Majestés, et que les roys feront de mesme à l'endroict des princes, soit qu'ils viennent à estre assaillis pour leurs Estats, ou leur religion. Ils se réservent qu'ils ne veulent prester secours contre les huguenots : aussi veulent-ils promettre de ne les animer contre Leurs Majestés. Je crois fermement que la présence de Leurs Majestés les fera encores passer oultre à ce poinct. Je me suis chargé d'advertir en toute diligence ledict seigneur conte palatin de l'intention de Leurs Majestés sur ce que dessus, affin que les choses se préparent en attendant et que ledict conte palatin vienne tout résolu de ce qu'on y aura à faire. J'ay tant faict qu'ils ne parlent plus de leur fondement de la conservation d’édict, mais ils ne promettront point de porter les armes contre les huguenots : de sorte que je cognois qu'ils seroient bien ayses et contens que la ligue fust défensive et spéciale contre le roy d'Espaigne ; qu'est à mon advis le seul moyen de mettre lesdicts princes à une telle subjection, qu'ils n'oseront de leur vie songer seulement à aggrandir d'advantaige la maison d'Austriche, à laquelle ils sont déjà après à faire perdre la plus belle fleur de leur chapeau, ayant suivy le conte palatin et son fils, et principallement docteur Ohem (qui nous faict vingt millions de bons offices), la voye que vous aviez monstrée au duc Jan Casimir : à sçavoir, que le sang de France ne désiroit pas ceste grandeur de l'Empire tant pour sa maison, que pour la faire sortir de la main de ceulx qui ne s'en sont servis qu'à la diminution de l'autorité et ruine mesme du corps du Saint-Empire. Et affin que les princes protestans cognoissent tant plus clairement et à veue d'aoel la droitte intention de Leurs Majestés, Leurs Majestés leur offroient en cas qu'ils vinssent à avoir volonté d'eslire ung d'entre eulx ) qu'ils ne différassent poinct pour les raisons qu'on pourroit mettre en avant qu’ung si pauvre Empereur n'auroit le moyen de maintenir les Estats en obéissance, et encore moins de défendre l’Empire contre les entreprises que pourroient faire les roys et potentats voysins sur les frontières d'iceluy : et qu'au cas que dessus, Leurs Majestés assisteroient ledict Empereur de tous les moyens et faveurs qu'ils en pourroient désirer, dont Leurs Majestés en rendroient suffisante asseurance quand cest affaire auroit à sortir son effect, et que l'Empereur qui seroit esleu, et lesdicts princes, promettroient la pareille assistance à Leurs Majestés. Vous sçavez, Monsieur, que cela leur a esté proposé pour leur monstrer au doigt qu'ils ne sont pas réduits à ceste extremité qu'ils n'ont moyen de faire maintenir le corps de l’Empire que par la puissance de la maison d'Austriche, et après aussy pour leur faire couler dans le cueur par ces offres icy quelque bonne opinion de nostre sincère volonté en leur endroit. Car cela donnera ung honeste prétexte à nos amys de nous pouvoir mettre sur les rangs, comme ils sont délibérés de faire, estans tout asseurés que les princes s'accorderont aussi peu de prendre ung d'entre eulx, comme les Poulonnois se sont peu accordés à prendre ung piast. Et affin qu'on puisse commencer par briguer pour nous, et pour le moins avoir les instruments tout prests pour édifier ung si beau et grand bastiment, quand le temps viendra à propos, ledict sieur conte palatin et son fils désirent estre résolus par moy, et ce le plus tost que faire se pourra, des conditions que le sang de France veult que ses amys proposent pour le faire parvenir et atteindre à ce que dessus. Car suivant ce que je leur en escriray, le conte palatin en communiquera avecques le landtgrave, et sentiront par ainsi quelle résolution ils en pourront prendre avec Leurs Majestés à l'entreveue du duc Jean Casimir ou du conte palatin avecques Leurs Majestés. Je les ay priés plus que Dieu de me spécifier ce qu'ils pourroient désirer de nous, mais il a esté impossible de rien tirer d'eulx, sinon que les quatre principaulx poincts sont la défense contre le Turcq, la conservation de leur autorité et liberté, le maintènement de leur religion et l'asseurance et sécurité qu'ils doibvent avoir de leur vouloir infalliblement garder le dernier poinct, qu'est celuy dont ils sont seulement en peine. Car je me fais fort dans ung jour vous faire convenir de touts les aultres, qui sont environ vingt-cinq ou trente, mais de si petite conséquence, que je suis tout asseuré que nulle difficulté ne s'en présentera de ceulx-là, quand celuy de la sécurité de leur religion sera vuidé et bien arresté. La paix faicte en France (de laquelle toutesfois on leur rapporte tous les jours de terribles nouvelles) nous sert infiniment. II fault battre le fer durant qu'il est chaud ; car si nous ne l'emportons (comme j'espère que nous ferons), je m'asseure pour le moins que nous fairons sortir ceste couronne d'entre les mains de ceulx qui en abusent au préjudice des affaires du sang de France. Dieu nous en donne la grâce, affin que nous sachions bien embrasser et dignement conserver l'heur qu'il nous présente devant les yeulx, comme je m'asseure que Leurs Majestés (suivant leur accoustumée sagesse) n'y oublieront rien (4). »
Malgré ses efforts, Schomberg ne put décider le comte palatin à se rencontrer avec Catherine et Henri ; le duc Jean-Casimir, son fils, et le comte Ludovic de Nassau vinrent seuls à Blamont. Il fut question, dans cette entrevue (5), de l'alliance projetée entre la France, la Pologne et les princes allemands, de la guerre des Pays-Bas et des préparatifs d'une expédition qui devait amener un résultat décisif (6). On fit au comte Ludovic de belles promesses pour l'avenir ; on lui assura pour le présent un subside d'argent considérable.
Une combinaison des plus singulières fut proposée par Catherine : c'était de mettre le roi de Pologne à la tête de la ligue ; le prince d'Orange lui eût cédé sa place, et Henri serait venu prendre en personne le commandement des forces confédérées aux Pays-Bas. Ce beau projet devait être mis à exécution le printemps suivant : Henri se fût embarqué à Dantzick, en emmenant avec lui tous les gentilshommes polonais désireux de se joindre à l'expédition (7). Catherine, qui ne pouvait empêcher le départ de son fils, voyait là un moyen de le ramener près d'elle et ne doutait pas que les états de Pologne ne consentissent à envoyer leur roi courir les aventures sur la mer du Nord : le vainqueur de Jarnac et de Montcontour fût ainsi devenu le libérateur des Pays-Bas ; l'ennemi de Coligny, l'exécuteur de ses desseins ; et le prince qu'on accusait avec sa mère d'avoir tramé la Saint-Barthélemy eût été chargé d'abattre la puissance espagnole et d'assurer le triomphe de la Réforme en Europe ! Jusqu'où n'allait pas l'imagination de la reine mère ! Quant au duc d'Anjou, en souscrivant à tout ce qu'on lui proposait, il avait principalement en vue d'empêcher que pendant son absence les princes allemands et le parti d'Orange ne s'unissent avec les huguenots. En partant pour la Pologne, il ne quittait pas des yeux le royaume de son frère, qu'il comptait devoir être bientôt le sien.
Le comte Ludovic s'éloigna de Blamont plein d'espoir. Il se mit immédiatement à lever des troupes et à préparer cette expédition qui devait avoir une si funeste issue et lui faire trouver la mort sur le champ de bataille de Mook, où périrent avec lui, enveloppés dans une même charge de cavalerie, son jeune frère, Henri de Nassau, et le second fils du palatin, le duc Christophe (14 avril 1574).
Henri partit pour la Pologne ; Catherine alla rejoindre Charles IX, qu'elle trouva à Reims, «  tout joyeux du partement de son frère (8). » «  Il avoit basti de grands projets, dit un historien du temps, pour amender beaucoup de fautes auxquelles l'ambition particulière d'aucuns, lesquels abusoient de la jeunesse et des bouillantes passions de ce prince, non l'amour de leur patrie, l'avoit naguères porté (9). »

(1) Mémoires de l'Estat, t. III, p. 12. - «  Reniant à sa mode, écrit d'Aubigné, il dit à son frère, devant la reine, qu'il falloit que l'un d'eux sortist du royaume. » - Voy. aussi de Thou, t. VII, liv. LVII, p. 15.
(2) «  Leur séparation et départ, écrit Cheverny dans ses mémoires, fut accompagné de larmes, plaintes et cris si hauts de la part du roy, disant adieu à son bon frère qu'il craignoit ne revoir jamais, que cela porta doute à quelques-uns s'il avoit autant de regrets dudit partement, veu les choses passées et l'envie conceue contre le roy de Pologne, comme il en faisoit démonstration . » Mémoires de Cheverny, p . 472 .
(3) Henri de la Tour d'Auvergne, duc de Bouillon.
(4) Voy. aux Documents, p. 505 : Lettre de Schomberg au maréchal de Rete.
(5) Voy. une lettre de Louis de Nassau, dans les Archives de la maison d'Orange, t. IV, p. 278.
(6) Guillaume d'Orange avait écrit à ses frères pour les presser de convenir des détails d'une campagne dont il leur envoyait le plan. Dès qu'on aurait pu rassembler en Allemagne des forces suffisantes, Louis devait attaquer Maestricht. Si la tentative échouait, il devait passer la Meuse près de Stochem, se diriger vers Gertruidenberg, ville appartenant au prince, et opérer sa jonction avec son frère dans les environs de Delft. Ils devaient alors se poster ensemble entre Harlem et Leyde. (Cette ville était assiégée par lesEspagnols depuis le 31 octobre 1573.) Dans ce cas, il était probable que les Espagnols seraient obligés de donner la bataille dans des conditions très-désavantageuses ou d'abandonner le pays. «  En un mot, disait le prince, étant cette entreprise diligentée et dressée avec bonne providence et discrétion, je tiens pour tout certain que ce serait le seul moyen pour en bref faire fin à cette guerre et chasser ces diables d'Espagnols, avant que le duc d'Albe soit près de dresser nouvelle armée, pour les secourir. » Histoire de la fondation de la république des Provinces-Unies, par Lothrop Motley, traduction nouvelle, t. III, p. 312.
(7). « ... En effet, Catherine aimoit éperdument Henri, et autant elle avoit eu d'empressement pour lui procurer un royaume étranger, autant elle avoit de regret de le voir partir pour s'y rendre ; à force de chercher des prétextes pour le retenir, elle se brouilla avec le roi, qui lui étoit d'ailleurs très-soumis : mais lorsqu'elle eut pénétré ses sentimens, et qu'elle vit qu'il n'yavoit plus moyen de reculer, elle changea de batterie et forma un nouveau plan, afin que, si elle ne pouvoit pas le garder en France, elle pût au moins l'arrêter dans quelque province qui n'en fût pas éloignée. Dans cette vue, elle chargea Schomberg de négocier avec le prince d'Orange, pour lui faire donner le commandement général des forces des confédérés en Flandre, où elle comptoit qu'il pourroit se rendre avec une flotte bien équipée : elle étoit persuadée que le roi de Danemark, qui s'intéressoit aux affaires du prince d'Orange, ne s'opposeroit point à son passage, et que les Polonois contri-bueroient volontiers à l'exécution de ce dessein. Schomberg, aussi habile à conduire une négociation qu'une armée, négocia si bien cette affaire à Metz avec les députés que le prince d'Orange y avoit envoyés, que les articles étoient tout dressés : mais ce qui arriva depuis dérangea entièrement ce projet. » De Thou, t. VII, p. 15.
(8) Mémoires de Henri de la Tour d'Auvergne, depuis duc de Bouillon p. 15. (Nouvelle collection des mémoires pour servir à l'histoire de France, t. II.)
(9) Inventaire de l'histoire de France, par Jean de Serre, t. I, p. 750.

 

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