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                 Le Département 
				de la Meurthe - Henri Lepage - 1843 
				
				BARBAS (BARBAY, BARBAIX, BARBACUM), village de l'ancien 
				duché de Lorraine, dans un vallon, sur le ruisseau du Vacon, à 
				60 kilom. S.-E.-E. de Nancy, 30 E. de Lunéville, chef-lieu de l'arrond., 
				30. S. de Blâmont, chef-lieu du canton. Pop. : 337 hab., 34 
				élect. cens., 10 cons. mun., 75 feux. Nombre d'enfants: 50 en 
				hiver, 20 en etc. Surf, terril. : 360 hect. en terres lab., 120 
				en près, 5 en vignes, 55 en bois. L'hectare semé en blé peut 
				rapporter 8 hectol., en orge 10, en seigle 8, en avoine 10 ; 
				planté en vignes 30. On s'y adonne principalement à la culture 
				du blé et à l'élève des chevaux. Lettres par Saint-Nicolas. 
				Anc. pop. : 1710, 27 hab., 14 gar.; 1802, 263 hab., 60 feux; 
				1822, 313 hab., 63 feux. - Anc.div.: 1594,prév. de Blâmont, 
				bail. de Lunéville; 1751, bail. de Blâmont, gén. de Nancy, maît. 
				de Lunéville, cout. de Blâmont ; 1790, canton et dist. de 
				Blâmont. - Spir. : Doy. de Salm, dio. de Toul ; 1778, év. de 
				Nancy. 
				Le village de Barbas date au moins, d'après des titres certains, 
				du Xe siècle : Berthold, évêque de Toul, qui siégea de 993 à 
				1020, ayant rétabli l'abbaye de Saint-Sauveur en Vosges, donna à 
				l'abbé de ce monastère autorité sur les villages de Domèvre, 
				Barbay, Barbezieux, Harboué, Cirey et Blémerey; dans la donation 
				faite à l'abbaye de Haute-Seille par Henri, comte de Salm, en 
				1186, on voit figurer le nom d'un seigneur voué de ce village.(Balduinus 
				proepositus de Barbès), et en 1245, un autre évêque de Toul 
				reconnut que l'abbé de Domèvre avait juridiction quasi - 
				épiscopale sur les villages de Barbay, Harboué, etc. Cette 
				commune faisait partie du domaine des comtes de Vaudémont, et 
				c'est sans doute à ces seigneurs qu'il faut attribuer la 
				construction d'an château qui fut, dit-on, ruiné par les 
				Suédois. En 1710, il y avait un fief dans ce lieu. La maison de 
				Barbas portait de gueules, à trois jemelles d'argent, l'écu 
				bordé de même. 
				 
				[...] 
				BARBEZIEUX. Nom donné à quelques maisons isolées, situées au 
				bord de la route, sur le territoire de Barbas. Ainsi qu'on vient 
				de le voir, Barbezieux était autrefois une localité de quelque 
				importance, et qui remonte, aussi bien que le village dont elle 
				dépend aujourd'hui, a une époque assez reculée. Elle aura sans 
				doute été renversée pendant l'invasion des Suédois dont le 
				passage est encore marqué sur notre sol par tant de ruines et de 
				débris. 
				Les communes de 
				la Meurthe - Henri Lepage - 1853 
				BARBAS. Par lettres 
				datées du lundi après la Sainte-Agathe (février) 1337, Henri, 
				sire -de Blâmont, donne, en récompense de services, à François 
				de Herbéviller, chevalier, 10 livrées de terres sur les rentes 
				de Deneuvre et de Barbaix, en accroissement de fief. (T. C. 
				Deneuvre.) 
				En 1373, Jean Viriot, curé de Repaix, vend à Jean de la Chambre, 
				écuyer, moyennant six petits florins de bon or, une pièce de pré 
				au finage de Barbaix, lieudit la Foire, etc. En 1452, Jean de 
				Bonviller, abbé de Saint-Sauveur, vend à Ferry, seigneur de 
				Blâmont, les grosses dîmes de Deneuvre et Barbaix. (T. C. 
				Blâmont.) 
				Par lettres du 8 mai 1491, Henri de la Mothe, écuyer, promet de 
				racheter dans six ans l'engagement qu'Henri, sire de Blâmont, a 
				fait au chapitre de cette ville, pour 42 florins d'or, de ce 
				qu'il a en la ville de Blâmont, à Barbay, etc. (T. C. Blâmont 
				fiefs). 
				Le 28 juin 1730, les gens des comptes de Lorraine ascensent à 
				Nicole Monjean, veuve de Henri de Fontalard, le ruisseau qui 
				coule sur le bau de Barbas, à charge par elle d'en payer un cens 
				annuel de dix livres. (T. C. Blâmont l.). On lit dans les 
				comptes du receveur du domaine de Blâmont, à la date de 1593 : «  
				Les habitants de Barbay viennent plaider par devant le prévôt de 
				Blâmont et payent chacun an rentes en deniers 4 sols fors et 4 
				resaux par moitié blé et avoine de chacune charrue; la vache qui 
				fait profit 2 blancs, et la menue bête un denier fort; et 
				quiconque ne fait labourage doit par chacun an un sol fort. 
				Doivent par chacun an sur certaines hayes, au jour du nouvel an, 
				un denier fort ; doivent la graisse à la Saint-Georges, la 
				seille deux fois l'année au blé et à l'avoine, hormis ceux qui 
				ont leurs femmes en couches pendant le mois de juillet, qui en 
				sont francs, ensemble des faucheurs et faneurs pour les breuils 
				de S. A. sis au comté dudit Blâmont, et chacun laboureur dudit 
				lieu doit par chacun an trois journées de charrues pour aider à 
				labourer les terres de S. A.; doivent la taille au jour 
				Saint-Remy, au bon plaisir de S. A.; doivent aussi de leurs 
				enfants pour guetter au château dudit Blâmont, si donc ils ne 
				sont clercs ou de métiers. Les habitants dudit lieu doivent par 
				chacun an, au jour du nouvel an, chacun conduit un denier fort à 
				cause d'affouage. Doivent encore rentes en deniers et en grains. 
				Les nouveaux entrants doivent dix francs à S. A. et à la commune 
				dudit lieu par moitié. 
				«  Doivent les laboureurs de Barbas, avec ceux des autres 
				villages du comté de Blâmont, selon que les officiers du domaine 
				trouvent raisonnable, charroyer par corvées tout les bois, 
				pierre, chaux, sable et autres matériaux nécessaires, non 
				seulement pour l'entretenement des château, greniers, moulins, 
				halles, moitresse et autres usines princières et ce qui en 
				dépend dans le temps qui leur est prescrit par les officiers, 
				mais aussi pour la construction de neuves usines, s'il arrivait 
				qu'il fût nécessaire d'en avoir, moyennant les miches comme à 
				ceux de Blâmont. Et ceux qui ne font point de labourage doivent 
				faire par corvée les menus ouvrages à faire auxdites réfections 
				et constructions des usines, moyennant les miches à ^proportion 
				qu'ils travaillent. 
				«  Sont tous les habitants de Barbas obligés de venir moudre tous 
				leurs grains, fouler leur chanvre et piller leur orge, fèves, 
				millet, etc., aux moulins bannaux et battant de Blâmont, à peine 
				de cent francs d'amende et confiscation des grains, chars et 
				chevaux, et doivent payer, pour droit de mouture et foulage, 
				comme ceux de Blâmont. Doivent encore la moitié d'un guet qui se 
				pose sur une tour audit Blâmont pour prendre garde au feu et 
				autres choses contre ledit Blâmont. Doivent venir en armes 
				lorsque l'on fait justice audit Blâmont et en temps d'imminent 
				péril, y étant commandés par le prévôt de Blâmont, sans qu'on 
				leur doive pour ce aucune chose. Doivent encore les laboureurs 
				de Barbas fournir le charroi de tout ce qu'il faut, comme 
				pierres, bois, conroi, chaux, sable et tous autres pour 
				l'entretien de la loge et chaussée de l'étang de Vilvaucourt, 
				comme aussi du murot qui est au-dessus dudit étang. Ils sont 
				encore obligés de charroyer aussi par corvée tout l'alevin et 
				autres poissons nécessaires qui se prennent audit étang, pour 
				peupler les autres étangs du comté, moyennant six jeunes 
				poissons qu'on leur donne pour chaque voiture. Sont encore 
				obligés de mener à la loge dudit étang tout le bois qui se brûle 
				pendant la pêche, à charge d'avoir de chacune voiture deux 
				jeunes poissons. Et quand il est nécessaire d'avoir des 
				ouvriers, non seulement pour les réfections susdites, mais 
				encore pour vider les fosses d'icelui à la fin de chacune pèche 
				et accommoder des lieux propres pour mettre en réserve le 
				poisson pendant lesdites pèches, les manouvriers dudit Barbas 
				sont obligés d'y venir moyennant deux jeunes poissons à chacun 
				par jour. Sont de plus obligés lesdits laboureurs de Barbas de 
				ramener au château, ledit étang péché, tous les ustensiles, 
				comme bateaux, rets, filets, tonneaux et autres nécessaires à 
				ladite pèche, moyennant six jeunes poissons pour chacun char. 
				«  Outre lesquelles reconnaissances les habitants de Barbas ont 
				encore droit de mener leur bétail vainpâturer dans ledit étang 
				lorsqu'il est vidé, privativement des autres villages 
				circonvoisins, s'entend de trois années une, hormi les porcs qui 
				n'y doivent point aller en tout temps. » 
				On trouve, à peu de chose près, les mêmes redevances et les 
				mêmes droits pour les habitants des villages de Frémonville, 
				Autrepierre, Blémerey, Répaix, Domèvre, Amenoncourt, Chazelles, 
				Igney, Gondrexon, Halloville, Leintrey, Reillon, Domjevin et 
				Remoncourt. 
				Le village de Barbas avait eu beaucoup à souffrir pendant les 
				guerres du XVIIe siècle ; c'est ce qui est attesté par les 
				passages suivants de la déclaration faite, en 1700, par la 
				communauté de ce lieu : «  Les habitants possèdent un pâquis qui 
				de toute ancienneté leur servait pour le pâturage de leurs 
				bestiaux, situé au ban dudit Barbas, lequel, depuis les 
				guerres, est demeuré friche jusques à présent » 
				A la suite de l'énumération des biens de la communauté, on lit: 
				«  De tous lesquels biens, droits, bois et prés, les habitants 
				dudit Barbas n'en peuvent produire aucuns titres, pour avoir été 
				perdus, abandonnés ou brûlés, tant par la contagion qui a régné 
				au comté de Blâmont, environ l'an 1630, que par le brul total 
				qui a aussi réduit leur village tout en cendres, de même que 
				leur église, où étaient déposés leurs titres avec les archives 
				de la ville de Blâmont.. » En 1710, la communauté se composait 
				de 28 habitants. 
				Comme paroisse, le village de Barbas était exempt de la 
				juridiction épiscopale et dépendait entièrement, pour le 
				spirituel, de l'abbaye de Domèvre. La cure a été détachée de 
				celle de Cirey en 1708 (E. T.) 
				Barbas a été érigé en succursale, en 1802, avec Halloville pour 
				annexe. Cette dernière commune dépend maintenant d'Ancerviller. 
				Patron, saint Luc. 
				 
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				BLÉMEREY, petit village de l'ancien duché de Lorraine, sur 
				le Leintrey, à droite de la Vezouze, à 52 kilom. S.-E.-E. de 
				Nancy, 22 E. de Lunéville, chef-lieu de l'arrond., 9 S.-O.-O de 
				Blâmont, chef-lieu du canton. Pop.: 221 hab., 22 élect. cens., 
				10 cons. mun., 50 feux. Nombre d'enfants : 50 en hiver, 39 en 
				été. Surf, territ.: 382 hect.; 236 en terres lab., 103 en prés, 
				24 en bois, 2 en vignes. Ecart: la ferme de l'Etang. Lettres par 
				Blâmont. 
				Anc. pop.: 1710, 12 hab., 5 gar.; 1802, 183 hab., 33 feux ; 
				1822, 193 hab., 46 feux.- Anc. div.: 1594, prév. de Blâmont, 
				bail. de Lunéville ; 1751, bail. de Blâmont, maît. de Lunéville, 
				gén. de Nancy, cout. de Lorraine ; 1790. canton de Leintrey, 
				dist. de Blâmont. - Spir.: Érigé en cure du dio. de Metz, en 
				1751. 
				Ce village faisait anciennement partie du domaine des comtes de 
				Blâmont, et dès le XIIIe siècle, il existait déjà des seigneurs 
				de Blémerey. En 1276, Aymar de Blémerey, vassal de Henri, sire 
				de Blâmont, met en gage, entre les mains de son fils, tout ce 
				qu'il tenait en fief de Henri. Dans d'autres titres, des XIIIe 
				et XIVe siècles, les seigneurs de ce lieu se reconnaissent 
				toujours hommes-liges des sires de Blâmont. Il paraît néanmoins 
				que les abbés de St.-Remy de Lunéville étaient propriétaires de 
				l'étang de Blémerey, ainsi qu'on le voit par un acte daté de 
				1321. La nomination à la cure appartenait à l'abbaye de Domèvre. 
				MM. de Malvoisin et de Nettancourt en étaient seigneurs en 1711. 
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				BLÉMEREY. On lit 
				dans la Chronique de Richer, sous la date de 1010, que Bertholde, 
				évêque de Toul, en fondant l'abbaye de Saint-Sauveur, donne à 
				l'abbé de ce monastère le droit d'établir et de destituer les 
				marguilliers des églises de Saint-Sauveur, de Domèvre, de 
				Barbas, de Harboué, de Cirey, de Blémerey et de Bonmoutier. 
				Des lettres de Henri, sire de Blâmont, de l'an 1293, portent que 
				Beaudoin de Blemery etElize, sa femme, ont vendu à Perrin d'Averoncourt 
				66 journaux de terre au ban dudit Blemery pour 50 livres de 
				toulois. 
				Par lettres du mois de mai 1318, Jeoffroy de Dombray assigne les 
				villes de Herbéviller, Blémery, etc., pour être tenues par 
				Marguerite, femme de Henri de Blâmont, à cause de 150 livres de 
				terre à elle marquées par son contrat de mariage. (T. C. Blâmont 
				fiefs.) 
				Le lendemain de la fête Sainte-Catherine 1321, Jean, abbé de 
				Saint-Remy de Lunéville, et ses religieux, donnent des lettres 
				de Henri de Blâmont, sire dudit lieu, portant qu'il a payé 40 
				deniers de cens qu'il leur devait sur l'étang de Blémerey. (T. 
				C. Blâmont.) 
				Le 10 janvier 1394, Jean Wisse de Gerbéviller, bailli de 
				Lorraine, devient homme-lige de Henri de Blâmont pour le tiers 
				des villes de Blemerey et Leintrey, que ledit Henri lui avait 
				données. (T. C. Blâmont fiefs.) 
				Le 22 mai 1479, le même Jean Wisse de Gerbéviller reconnaît 
				avoir reçu de Ferry et Olry de Blâmont cent francs pour le 
				rachat de terres à Blémerey et Leintrey. (T. C. Blâmont 2.) 
				Par lettres patentes du 12 mai 1010, le duc Henri fait don de la 
				moitié de l'étang de Blumery à M. du Chastelet, maréchal de 
				Barrais, et lui permet de rebâtir un moulin sur la chaussée de 
				cet étang. (L. P. 1616.) 
				Eu 1594, un nommé Petit Noël, de Blémerey, fut brûlé comme 
				sorcier. 
				On lit dans les comptes du domaine de Blâmont : «  Est de 
				condition que les habitants du lieu de Blesmerey plaidant 
				pardevant le prévôt de Blâmont, payent par chacun an rentes en 
				deniers et en grains, savoir: de chacune charrée 4 sols forts et 
				4 resaux par moitié blé et avoine. Quiconque ne fait labourage 
				doit par chacun an un sol fort: doivent la seille deux fois 
				l'année au blé et à l'avoine au gagnage de S. A. sis audit 
				Blâmont, des faucheurs et faneurs pour les breuils d'icelle sis 
				au comté dudit Blâmont ; la taille Saint-Remy au bon plaisir de 
				S. A., graisse et couvrechef; doivent de leurs enfants pour 
				guetter au château dudit Blâmont, s'ils ne sont clercs ou de 
				métiers. Les nouveaux entrants audit Blesmerey doivent chacun 
				pour leur bienvenue dix fr. à S. A. et à la commune dudit lieu 
				pour moitié. » 
				Blémerey, qui avait été annexé à Saint-Martin, en 1807, a été 
				érigé, le 20 novembre 1816, en succursale, ayant Reillon pour 
				annexe. 
				Patron, saint Hilaire. 
				 
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				BURIVILLE (BURI-VILLA), petit village 
				de l'ancien évêché de Metz, à 49 kilom. S.-E.-E. de Nancy, 19 
				S.-E.-E. de Lunéville, chef-lieu de l'arrond., 13 S.-O. de 
				Blâmont, chef-lieu du canton. Annexe d'Ogéviller. Pop. : 191 
				hab., 19 élect., cens., 10 cons. mun., 45 feux. Nombre d'enfants 
				: 43 en hiver, 20 en été. Surf. territ.: 474 hect. en terres 
				lab., 30 en prés, 775 en bois. L'hectare semé en blé, orge et 
				seigle, peut rapporter 10 hectol., en avoine 12. On y élève des 
				vaches et des porcs. Lettres par Blâmont. 
				Anc. pop. : 1802, 101 hab., 24 feux ; 1822, 162 hab. 54 feux. - 
				Anc. div. : 1756, juridiction, subdélégation et gén. de Vic, 
				parlement de Metz ; 1790, canton de Bénaménil, dist. de 
				Lunéville. - Spir. : Ann. d'Hablainville, puis érigé en cure en 
				1727, doy. de Deneuvre, dio. de Toul. 
				Ce village faisait partie du domaine des évêques de Metz, 
				quoique dépendant du diocèse de Toul. Il fut donné, en 1111, à 
				l'abbaye de Senones par l'empereur Henri IV. En 1593, le 
				chapitre de Darney céda au duc de Lorraine son droit de vénerie 
				sur les habitants de ce lieu, pour avoir 500 jours de terreau 
				bois de Villemont et de Montureux-sur-Saône. 
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				BURIVILLE. On lit 
				dans la Chronique de l'abbaye de Moyenmoutier, sous la date de 
				1070, qu'un nommé Maffride, fils de Dietbert, de Buriville (de 
				Buri villa), donna à cette abbaye une partie de son alleu de ce 
				lieu, avec un serf et une servante; et que Conon, frère de 
				Maffride, voulant imiter l'exemple de celui-ci, fit une 
				semblable donation au même monastère. (H. L.) 
				En 1313, Henri de Blâmont, voulant prévenir les difficultés qui 
				pourraient, après sa mort, s'élever entre ses enfants, Henri et 
				Ernekin, au sujet des biens de Cunégonde, leur mère, donne à 
				Henri, son aîné, les château, ville, etc., de Blâmont, et à 
				Ernekin les château et bourg de Deneuvre, Fréménil, Buriville, 
				Herbéviller, et plusieurs autres terres. Par suite d'un autre 
				acte de partage fait, en 1351, entre Thibaut de Blâmont, Henri 
				de Faucogney et Jeanne de Blâmont, sa femme, il fut convenu que 
				ce dernier continuerait à posséder les fiefs de Buriville, 
				Reclonville et le château de Magnières. (T. C. Blâmont.) 
				Il paraît, néanmoins, que les évêques de Metz possédaient aussi 
				quelque chose à Buriville, car il y eut, du temps de l'évêque 
				Ademare (vers 1357), plusieurs reprises faites par divers 
				seigneurs pour les fiefs qu'ils tenaient de l'Evèché aux 
				villages de Guermange, Buriville, etc. (H. M.) 
				Buriville, qui avait été annexé à Reclonville en 1802, dépend 
				aujourd'hui de la paroisse d'Ogéviller. 
				Patron, saint Basle. 
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