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Chanson de Lanfriede - 1361
 


Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France
1878

Notice sur le Sceau de Landfriede - M. Aug. Prost

APPENDICE.

Nous avons annoncé, à la fin de la seconde partie de la présente notice, la publication d'une ancienne chanson encore inédite sur la Landfriede. Voici ce document (1)

LA LANDEFRITE.

La Landefryte est criée,
Ly diable y ait part.
On en ferait bien telz estre
Qu'ameroit mieulx le hahay.

Cilz qui fist la Landefrite
Estoit bien des conpaignon;
II veulloit qu'es allyence
Heüst .l. point de raixons
C'on ne paiast deniers ne mailles,
Tant comme elle duray.
Maix ly bons bourgoy de Mes
Ne c'y acordèrent pais.

Cilz deniés ont déchasiés
Maistre Jehan de Falquemon;
Maix il jure per son airme
Qu'il troverait bien maisons
Se la Landefrite crolle;
Ne va grain nessa ne la
Teil paieroit son estat
Qui ne la ploigeroit pas.

Les jaulz ont une journée
Acordée près de Donnon,
Pour veir des aliences
Commant il se cheviront.
Warkekin et Kaldre
Durexelle lour acorda
Qu'il se tengne à montaigne
Tant qu'.I. autre tempz vendray.

Or ait bien pris ly diables
Cestuit sire de Blanmont
Qui c'est mis d'alience :
C'est malz pour les conpaignon
Armés, de bonne renommée.
Bien crois tous jour, amerait
Sy que, quant serait pasée,
S'il vuelt, il s'en aderat.

Explissit la Landefrite.


Il serait intéressant, mais il est difficile d'assigner une date certaine à cette pièce, et de décider quel est le traité de Landfriede qu'elle mentionne. Ce qu'elle dit de ce traité est tout à fait insuffisant pour en donner une idée exacte. La chanson relate en effet surtout, et cela est très naturel eu égard au caractère spécial d'un pareil document, des points de détail accessoires qui avaient pu frapper avant tout les contemporains et provoquer chez eux les observations et les sentiments qu'elle exprime. Mais ces particularités sont précisément de celles que l'histoire néglige et nous laisse ignorer. Voici du reste ce que dit la chanson, dans son refrain initial et dans les quatre huitains qui en
sont les couplets.

Refrain. - La Landfriede est criée. Le diable y ait sa part. On saura bien y faire entrer tel qui mieux aimerait guerroyer. C'est véritablement là une malédiction lancée contre l'institution de la Landfriede. Ce refrain, qui devait sans doute se répéter après chaque couplet, nous fournit d'ailleurs une intéressante indication c'est que la Landfriede, après avoir été convenue et arrêtée, était proclamée par un cri public.

1er couplet. Celui qui fit la Landfriede, bien porté pour les compagnons ses alliés, voulait qu'une des conditions de l'accord fût la suspension des paiements dus par eux, tant que durerait leur alliance; mais les bons bourgeois de Metz refusèrent d'y consentir. II s'agit vraisemblablement ici des paiements de dettes et surtout de cens à effectuer au profit des Messins, riches prêteurs dès cette époque, ainsi que des poursuites et saisies de gages pratiquées résolument, même à main armée, contre les débiteurs inexacts, par ces créanciers redoutés. Cette particularité rappelle que les exécutions de cette sorte étaient alors la source de fréquentes querelles entre les bourgeois de Metz et leurs voisins. Ces questions d'intérêt et leurs conséquences avaient été notamment les principales causes, à ce qu'il semble, de la guerre dite des quatre seigneurs, faite à la Cité en 1324 par l'archevêque de Trèves, le roi de Bohême, comte de Luxembourg, le duc de Lorraine et le comte de Bar, à en juger par les demandes des confédérés jointes aux réponses des Messins, qui précédèrent les hostilités, et par les articles de la paix qui y mit fin (2). Les deux derniers vers du premier couplet laissent sans solution certaine la question de savoir si les Messins étaient compris dans le traité de Landfriede qu'il mentionne, d'où ils auraient écarté l'étrange stipulation qu'on proposait d'y mettre à leur détriment; ou bien, s'ils étaient en dehors de cette Landfriede, dans les conditions de laquelle les alliés n'auraient pas osé introduire, avec l'obligation de la soutenir en commun, cette clause exorbitante, dommageable surtout aux intérêts des bourgeois de Metz qui ne pouvaient pas y consentir.

2e couplet. Ces paiements ou obligations ont causé la dépossession de maître Jehan de Falquemont; mais il jure par son âme qu'il saura bien ressaisir une maison si la Landfriede croule, c'est-à-dire quand elle cessera de faire obstacle à ses entreprises. En attendant, il court fort de çà de là, cherchant profit aux dépens de quiconque n'aurait pas juré la Landfriede. Ce huitain nous montre, dans le personnage qui en est l'objet, un individu probablement victime de ses créanciers, et dont la police de la Landfriede contient l'ardeur de vengeance et les convoitises. Le sens du mot déchasiés, au premier vers, ressort de sa corrélation avec le mot chasié, chazez, dont la signification est «  investi d'une maison ou d'un fief », suivant Du Cange (3). Au dernier vers du couplet, le mot ploiyeroit présente une variante du verbe pleiger, dont le sens propre est «  promettre ou s'engager comme caution (4) ».

3e couplet. La Compagnie des Jaulz, c'est-à-dire des Coqs (5), a tenu journée près du Donnon pour s'entendre sur la manière dont elle se tirerait d'affaire pendant la Landfriede. Avec Warkekin et Kaldre Durexelle, il a été décidé qu'elle se tiendrait à la montagne, jusqu'à ce que fussent venus d'autres temps. Cette compagnie semble être une de ces bandes de gens armés qui vendaient leurs services à qui les réclamait, pour des entreprises que la Landfriede rendait à ce moment inutiles ou au moins plus périlleuses. Ils se résignent à la retraite pour le temps qu'elle durera. Donnon ou Donon, lieu de leur assemblée, n'est pas le nom d'une localité habitée que nous connaissions mais c'est encore aujourd'hui celui d'un sommet des Vosges situé dans le voisinage de Blamont (6), et près duquel il est tout naturel que se réunisse une bande armée en relations, comme on le voit par le huitain suivant, avec un personnage qui occupait vraisemblablement cette dernière localité et lui empruntait son nom. La montagne où ils doivent se tenir pourrait être le Donon lui-même, ou une partie quelconque de la même chaîne, sinon quelque localité aujourd'hui inconnue, et désignée alors par cette dénomination.

4e couplet. - Le diable emporte le sire de Blamont, qui est entré dans la Landfriede, au grand dommage des Compagnons armés (les Jaulz ?). Mais on peut croire que, la Landfriede passée, il leur reviendra, et qu'il lui conviendra de réclamer encore leur aide. Le sire de Blamont est maudit pour s'être engagé dans la Landfriede. L'auteur de la chanson se montre sympathique pour les intérêts de la bande armée dont ce personnage utilisait, ce semble, auparavant le secours maintenant sans objet, mais qu'il pourrait bien, est-il dit à la fin, être dans le cas de rechercher quelque jour encore, quand la Landfriede aura cessé. Tel est, croyons-nous, le sens de la chanson. On demanderait volontiers aux noms d'individus qu'elle contient des indices pour en fixer la date. Malheureusement, Warkekin, Kaldre Durexelle et même Jehan de Falquemont sont des personnages tout à fait inconnus. Quant au sire de Blamont, l'absence de prénom ne permet guère de reconnaître quelle place on doit lui assigner dans la série de ceux qui ont porté ce titre. L'histoire de la famille de Blamont, investie d'un des principaux fiefs de l'évêché de Metz et en tirant son nom, est d'ailleurs très imparfaitement connue. Sa généalogie n'est même pas très bien fixée (7) Un point certain du moins, dans la discussion qui nous occupe, c'est la participation de ce sire de Blamont à la Landfriede en question, tandis que celle de Metz à la même Landfriede reste encore douteuse.
Nous sommes loin de connaître tous les traités de Landfriede auxquels un sire de Blamont aurait pu prendre part, c'est-à-dire tous ceux qui ont été conclus dans les régions dépendant de la Lorraine aussi bien que de l'évêché de Metz et pays voisins. Nous n'avons sur ce sujet que les textes fournis par les Bénédictins dans les preuves de leur histoire de Metz, par D. Calmet dans celles de son histoire de Lorraine, et par quelques autres sources d'information très peu abondantes. Nous avons indiqué, dans la notice qui précède, tous les traités de Landfriede connus, auxquels a souscrit la cité de Metz à partir de 1327. Aucun ne mentionne comme y ayant participé un sire de Blamont.
Les Landfriedes lorraines ou barrisiennes, que D. Calmet, d'un autre côté, nous fait connaître en dehors de celles-là, portent les dates de 1361 (8), 1387 (9), 1399 (10), 1435 (11), 1441 (12). D. Calmet signale en outre dans sa Notice de Lorraine, mais sans nous en donner le texte, une alliance conclue en 1406 entre le duc Charles et Henri, sire de Blamont, sous la condition de se prêter mutuel secours contre leurs ennemis (13). A cette époque le duc de Lorraine terminait une guerre avec Toul et en commençait une autre avec le duc d'Orléans dans le Luxembourg. L'alliance de 1406 n'a d'ailleurs pas du tout l'apparence d'une Landfriede. Parmi les autres traités, lesquels ont au contraire ce caractère, un seul mentionne la participation d'un sire de Blamont c'est celui de 1361, où Thiébault, sire de Blamont, est nommé avec 38 autres princes et seigneurs confédérés, à la tête desquels figurent l'évêque de Metz, le duc de Lorraine, le duc de Luxembourg, le duc de Bar et l'abbé de Gorze. Thiébault y est même désigné comme un des cinq commissaires chargés de la police de la Landfriede, et comme délégué à cet effet au nom de l'évêque de Metz. Cette Landfriede, datée de l'Annonciation Notre-Dame (25 mars) 1361 doit durer jusqu'au lendemain de Pâques 1362. Un des objets que s'y proposent spécialement les alliés est de se défendre les uns les autres contre les entreprises des bandes armées «  Se aucunes compaignies s'assembloient, y est-il dit, ou venoient pour meffaire à nous,... nous, au mandement et a dénonciation de nosdits commis ou de celuy de nous on pays ou terre douqueil lesdittes compaignies s'assembleroient ou vanroient, devrions contester à icelles compaignies si hativement comme nous pourrions, et les dechessier à petite force et à grande. » On peut rapprocher de cette indication un accord de la cité de Metz avec ses voisins en 1360, «  encontre ceuls des compaignes, soient Ynglois ou aultres (14) » et un second traité du même genre, sans date, mais de cette époque également, c'est-à-dire de la fin de 1361 ou de 1362, «  contre les «  gens c'on appelle compagne », entre l'évêque de Metz, les ducs de Lorraine, de Luxembourg, de Bar, l'évêque et la cité de Strasbourg, les villes et seigneurs d'Alsace, et tous ceulx, est-il ajouté, qui voudront en être (15). Ces documents montrent ce qu'étaient alors ces compagnies ou bandes de gens armés, contre lesquelles on prend spécialement des mesures de défense, dans le traité de Landfriede de 1364 notamment, où figure Thiébault, sire de Blamont, comme confédéré, bien plus à titre de commis pour l'évêque de Metz. Cette particularité présente un accord remarquable avec un des traits mis en relief par les deux couplets 3 et 4 de notre chanson.
Une difficulté dans ce rapprochement pourrait être que la cité de Metz n'est pas comprise parmi les adhérents à la Landfriede de 1364 Mais il ne résulte pas expressément de la chanson, comme nous l'avons fait remarquer, que la Cité fit partie de la Landfriede dont il est parlé dans ce document..
Dans la Landfriede de 1361, le texte en est sous nos yeux, il n'est pas non plus question de la suspension des paiements dont parle la chanson. Mais celle-ci ne dit pas que cette mesure ait été prise elle dit seulement qu'elle avait été proposée, et que les bourgeois de Metz avaient fait obstacle à son adoption.
Après ces explications on pourrait peut-être admettre comme probable, sinon comme positif, que la Landfriede mentionnée dans la chanson est celle de 1361, ce qui ferait remonter ce document à cette date même; et que le sire de Blamont qui s'y trouve nommé est Thiébault, un des personnages au reste le plus en vue de, cette famille. Les indications fort incomplètes qu'on a sur celle-ci la signalent comme une branche de la maison de Salm, qui aurait été mise au XIIe siècle en possession de Blamont, domaine situé au pied et à l'ouest des Vosges, soumis ensuite par elle, au une siècle, à la mouvance de l'évêché de Metz. La généalogie de la famille ne se fixe guère que vers cette dernière époque. Un siècle plus tard apparaît Thiébault, l'un des principaux fîévés de l'évêché.
C'est lui, à ce qu'il semble, qu'on voit en 1351 au service de la cité de Metz et à la tête de ses hommes d'armes dans une guerre avec les Lorrains (16); qu'on retrouve ensuite, en 1361 gouverneur du temporel de l'évêché de Metz, pour Adhémar de Monteil (17); et qui, à cette époque également, figure parmi les 39 adhérents à la Landfriede de 1361 En 1366, le duc Jean le nomme lieutenant général au duché de Lorraine (18). Il vivait encore, à ce qu'il semble, en 1371 La maison de Blamont ne devait plus fournir après lui que quatre générations, suivant les indications données par D. Calmet, jusqu'à Louis, mort sans enfants en 1503, et qui eut pour héritier son oncle Olry, évêque de Toul (19). Celui-ci fit cession des terres et seigneuries de Blamont au duc de Lorraine qui les reprit d'abord de l'évêque de Metz mais un peu plus tard cette mouvance échappait à l'évêché, et le duc de Lorraine faisait ultérieurement de l'empire lui-même, dit D. Calmet, ses reprises pour ces domaines. On nous pardonnera cette petite digression sur la maison de Blamont dont l'histoire est encore à faire. L'occasion se présentait tout naturellement d'y jeter un coup d'oeil à propos de Thiébault, sire de Blamont, et de la Landfriede de 1361 à laquelle il avait pris part.
Nous accordera-t-on, en raison des considérations qui précèdent, que cette Landfriede de 1361 pourrait bien être celle dont il est question dans la chanson du manuscrit d'Épinal, et que cette chanson, avec les curieuses particularités qu'elle renferme, appartiendrait par conséquent à la seconde moitié du XIVe siècle ? Cette conclusion la ferait très expressément rentrer dans le cadre de la présente étude.

(1) Nous devons le texte de la chanson de la Landfriede à M. Bonnardot, qui l'a emprunté à un manuscrit d'origine messine, conservé aujourd'hui à la bibliothèque d'Épinal, n° 189. Ce manuscrit, exécuté par diverses mains des XIVe et XVe siècles, a été décrit avec beaucoup de détails par M. Bonnardot dans le Bulletin de la Société des Anciens Textes, 1876, p. 64-132. C'est au folio 75 du manuscrit que se trouve la chanson que nous publions ici.
(2) Chronique de Praillon dans Huguenin, Les Chroniques de la ville de Metz, p. 39, 56 et 62. - Histoire de Metz, Preuves, t. IV, p. 13 et 19. La guerre de 1324 fait le sujet d'un poème du XIVe siècle qui a été publié par MM. de Bouteiller et Bonnardot en 1875.
(3) Du Cange, Glossaire, vr Casatus.
(4) Ibid., V Plegius.
(5) Le mot Jaulz existe encore dans le patois messin actuel avec la signification de coq.
(6) Le Donon s'élève au-dessus des sources de la Sarre, affluent de la Moselle, et de la Vezouze, petite rivière qui passe à Blamont avant de tomber dans la Meurthe. Le sommet de cette montagne, également accessible du côté de l'Alsace et du côté de la Lorraine, se termine par un plateau connu pour ses antiquités. On prétend qu'il y a existé autrefois des fortifications. Il est impossible d'y rien discerner de semblable aujourd'hui. Mais on y trouve des restes d'édifices très anciens qui au moyen âge pouvaient avoir encore de l'importance, et fournir dans ces conditions un poste avantageux avec une retraite commode, à des gens d'action obligés de prendre parfois des précautions pour leur sûreté. - Cf. Jollois, Antiquités du département des Vosges, 1843.
(7) Voir D. Calmet, Histoire de Lorraine, 1er édition, t. I, prélim., col. 215 et 2e édition, t. III, prélim., col. 90, t. VII, prélim., col. 251; Notice de Lorraine, t. I, col. 128.
(8) D. Calmet, Histoire de Lorraine, Preuves, 1re édit., t. II, col. 633.
(9) Ibid., 1re édit., t. II, col. 668.
(10) Ibid., 1re édit., t. II, col. 677.
(11) Ibid., 1re édit., t. III, col. 221 2e édit., t. VI, col. 153.
(12) Ibid., 1re édit., t. III, col. 656 2e édit., t. VI, col. 166.
(13) D. Calmet, Notice de Lorraine, t. I, p. 130.
(14) Histoire de Metz, Preuves, t. IV, p. 187.
(15) Ibid., t. IV, p. 196.
(16) Chronique de Praillon dans Huguenin, Les Chroniques de la ville de Metz, p. 91.
(17) D. Calmet, Histoire de Lorraine, 2e éd., t. VII, prélim., col. 254. Ailleurs D. Calmet. nomma Henri la sire de Blamont signalé par lui comme gouverneur du temporel et lieu-tenant général de l'évêché de Metz en 1366. Notice de Lorraine, t. I, col. 129.
(18) D. Calmet, Histoire de Lorraine, 2e éd., t. III, col. 96 Notice de Lorraine, t. I, p. 130.
(19) On comprend que Louis de Blamont ait été le dernier de la descendance de sa maison, si c'est lui que concerne, comme cela est vraisemblable, le passage suivant de la chronique de Philippe de Vigneulles «  Le dix huictiesme d'aoust (1500), vint à Mets le comte de Blamont et le seigneur de Montagu, le comte de Tustainne et le seigneur du Fayt, lesquelx seigneurs vinrent en icelle cité pour traicter et accorder le mariaige dudit comte de Blamont, aigié environ de vingt huict ans, et de la fille dudit seigneur du Fayt, qui estoit belle, josne et en bon point, et en l'aige de vingt six ans dont aulcuns et les plusieurs disoient que c'estoit domaige de luy avoir donné celluy seigneur, elle qui estoit si belle; car luy, jay ce qu'il fust josne, estoit tout descrépit dès le gros des cuisses en aval, et le convenoit mener et chairier en une biere chevallereuse. Touttesfois le mariaige se fist et accordait, et se t partirent de la cité, acompaigniés de plusieurs seigneurs d'icelle, le vingt deuxiesme jour d'aoust, et s'en allèrent à Biaulrepairt. » Chronique de Phil. de Vigneulles dans Huguenin, Les Chroniques de la ville de Metz, p. 634.

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