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Presse - Le Journal de la Meurthe - 1798-1838


  • 24 décembre 1798

Nancy. Par arrêté du directoire du 13 frimaire, le nommé Mathieu Sailly, officier, domicilié à Blâmont, a été définitivement maintenu sur la liste des émigrés.


  • 29 janvier 1799

Nancy, Nous apprenons que le citoyen Meisse boucher à Blamont âgé de 101 ans, étant né le 14 février 1698, ayant eu quatre femmes & 23 enfans dont 11 existent encore, jouit de la plus parfaite santé, ne se sert nullement de lunettes, ni de croses & qu’il dit souvent qu’il est heureux de pouvoir avant de mourir être assuré de la liberté de sa patrie.


  • 2 juillet 1799

Des faucheurs d’Herbévillers ont arrêtés deux déserteurs dans les prés où ils fauchoient, ils les ont remis à la gendarmerie qui les a conduits à Blâmont . Hommage au zèle de ces bons citoyens.


  • 26 juillet 1799

A Louer. En vendémiaire prochain, le Moulin de Blâmont, composé de deux tournans, rétabli à neuf, & auquel seront joints des terres & prés ; on en demande 12 resaux de bled, par mois. On louera ausi une ferme à Blâmont, composée de 100 jours à la saison & de 100 fauchées de prés ; ce bail se passera en ventôse prochain. S'adresser au Receveur de l'enregistrement à Blâmont.


  • 18 février 1801

A vendre. Huilerie composée de deux presses ou métiers, deux formes en fer de fonte, cilindre, pierres, poêles et autres ustencils nécessaires au roulement de cette usine située à Blâmont.
S’adresser au c.en Demontzey, aubergiste, à la providence, à Blâmont. On donnera toutes facilités pour le payement, à crédit ou au comptant.


  • 1er mai 1801

Nancy. La gendarmerie nationale de ce département a ramené hier matin, trois prévenus d’émigration rentrés sans autorisation du gouvernement; un deux a été arrêté, le 2, à Lunéville et 2 à Blâmont. Pendant les deux dernières décades, les deux différentes brigades de gendarmerie ont arrêté 4 prévenus d’assassinat, 8 de vol, 14 vagabonds, 2 perturbateurs et 3 condamnés échappés. [...]
Encore aujourd’hui là gendarmerie a amené dans les prisons de Nancy, 5 émigrés arrêtés par la brigade de Blâmont, et un prêtre déporté, rentrés sans autorisation du gouvernement.


  • 30 juin 1801

A laisser à bail le 15 fructidor prochain. Le moulin des champs situé sur la Vesouse près Blâmont et composé de deux tournans. S’adresser au c.en Leclere receveur à Blâmont.


  • 1er août 1801

Tableau des rayés de la liste des émigrés du département de la Meurthe. Par arrêtés, du 6 messidor courant, les femmes, [...] veuve Bussené, d'Igney; femme Bussené, de Blâmont [...]


  • 21 août 1801

Par décision de ministre de la police générale du 18 Thermidor, Charles Elliot de Nancy est placé sur la surveillance du maire de cette commune et Léopold Amand Febvrel, sous celle du maire de Blâmont.


  • 20 décembre 1801

Suite des justices de paix. [...]
Blamont comprend Amenoncourt, Ancerviller, Autrepierre, Barbas, Blàmont,Blemerey, Bureville, Chasel, Domèvre, Domjevin, Embermenil, Fremenil, Fremonville, Gognei, Gondrexon, Halloville, Harbonney, Herbeviller, Lintrey, S.-Martin, Montreux, Ogeviller, ReilIon, Reclonville, Remoncourt, Repaix, Vaucourt, Veho, Verdenal et Xousse.


  • 8 février 1802

Tableau des rayés de la liste des émigrés du département de la Meurthe. Par arrêtés du 11 pluviôse, les dénommés ci-après, [...] Jos. Lhommé, prêtre de Blâmont


  • 14 février 1802

Par décision du ministre de la police générale du 19 de ce mois Louis Constant Melnotte, a été placé sous la surveillance du maire de Blâmont.


  • 7 mai 1802

Nous recevons, à l'instant, de Blamont, la lettre suivante: Le 12 du présent; pendant le cérémonie de la proclamation de la loi sur les cultes, au son des cloches, de la musique, au bruit du canon et au grand contentement de tous les habitans de cette commune, on a présenté à la municipalité et ensuite sur les fonds de baptême, un nouveau-né, enfant du cit. Boulanger, horloger à Blamont, au quel enfant le citoyen Maréchal, officier de Santé, et de Vautrin, cadette, témoins; parain et marraine, ont donné le nom de Napoléon, (nom du 1e. consul); ce qui a tant fait de plaisir aux habitans de Blamont, que cet enfant a été reconduit à la maison paternelle par une foule de
citoyens qui répétaient le cri de vive Bonaparte.


  • 28 juillet 1802

HUMANITÉ. Le cit. Antoine, teinturier à Blâmont, voulant témoigner sa reconnaissance au cit. Traber fils, officier de santé en séjour à Nancy à l’hôtel des Halles, fait publier que tourmenté, depuis 22 ans, du ver solitaire, et ayant appris que ledit cit. Traber, était momentanément à Lunéville logeant à la tête d'Or, il s’est confié à ses soins et a été délivré de ce Ver, en très-peu d’instans. (Nous savons qu’il a encore rendu d’autres services à l’humanité.).


  • 25 avril 1803

A vendre. Une belle et vaste maison, située à Blamont, en très-bon état, avec remise, écurie, hallier et jardin à côté ; une grande brasserie toute neuve, consistant en grande et petite chaudières, alambic, cuves de travail ; de levure et pour tremper raffraîchissoir, séchoir, et germoir. En outre les outils propres au travail du tonnelier, et une grande quantité de tonneaux, cuves et ustenciles dont le détail serait trop long. Le tout dans le meilleur état possible, et de nature à pouvoir être mis en oeuvre sur le-champ. S’adresser à Blamont, au cit. Hertz, propriétaire, et à Nancy, au cit. Nicolas le jeune, notaire, rue de la Hache, n.° 77.


  • 3 août 1803

Le seize messidor dernier, le commis de la barrière de Fénétrange dressa procès-verbal contre un citoyen qui, venant de Dieuze pour se rendre à Sarre-Union (Boucquenom) avait traversé la barrière sans acquitter le droit, dans la persuasion où il était, qu'il existait deux barrières à Fénétrange, l'une à l'entrée et l’autre à la sortie : le commis n’ayant pas cru devoir avertir le voyageur, envoya un gendarme l'arrêter à une lieue de la barrière ; au lieu de rétrograder, ledit voyageur (le cit. Batelot,
de Blâmont ), après avoir consigné l'amende continua son chemin en déclarant qu’il se pourvoirait.
L'affaire a été portée devant le juge de paix de Fénétrange, le neuf de ce mois, qui a condamné le fermier de la barrière à rembourser l’amende consignée et aux frais du procès-verbal, à défaut par ledit fermier d'avoir rempli les obligations qui lui sont imposés par les articles 25 du cahier des charges de son adjudication et 17 de la loi du 14 brumaire an 7 qui prescrivent une pencarte attachée à un poteau à l’extérieur du bureau et en outre les obligations des voyageurs peintes en lettres très-apparentes en dedans et en dehors dudit bureau.


  • 4 octobre 1803

Réclamation. Il a été perdu, sur la grand’route, entre Blamont et Bénamenil, dans la nuit du 5 au 6 de ce mois, un petit coffre contenant un nécessaire, notamment un plat à barbe, des flambeaux et d’autres effets en argent. On invite à le rapporter chez le citoyen maire de Blamont ou chez celui de Sarrbourg. Il lui sera remis 96 fr. pour récompense.


  • 7 novembre 1803

Suite des assemblées de cantons [...]
Celle du canton de BLAMONT, convoquée au 27 de ce mois jusqu’au 5 frim., se tiendra à la Maison commune, sera présidée par le cit. Régnault, aura à nommer 16 memb. du col. Elect. du dép. et 21 de celui de l'arrondissement.


  • 23 décembre 1803

Nancy. L’adjoint du maire de Blâmont nous écrit que les conscrits de l'arrondissement de ce canton, ont donné des preuves non équivoques de leur patriotisme et de leur amour pour la gloire de la République ; que dès l’instant qu’ils ont été reconnus propres au service, ils ont demandé unanimement de partir aussitôt.


  • 6 avril 1804

Nancy. Il sera, dans la huitaine, procédé à un acte digne de remarque ; le cit Dominique Mathieu, ex-conseiller de l’hôtel de ville de Blamont, âgé de 101 ans 2 mois, contractera son 7e mariage, avec demoiselle Marie-Louise Vautrin, célibataire, âgée de 60 ans; ce mariage aura lieu à Blamont .


  • 17 janvier 1805

Nancy. On nous écrit de Blamont, que le citoyen Meisse, boucher, âgé de 104 ans et deux mois et demi, vient d’y finir ses jours; qu’il a conservé une pleine connaissance jusqu’à son dernier moment, et ne s’est jamais, servi de lunettes.

A vendre. La maison dite la Croix-d’Or, sise à Blamont, sur la place, consistant en plusieurs pièces au rez de chaussée, réunies, communiquant à deux rues; grandes écuries, nombre de pièces au premier étage ; par sa situation, elle convient à tout, commerce ; on pourra réunir à la propriété tous les meubles qui la garnissent, ensemble les provisions pour l’auberge; il sera donné aux amateurs de très grands avantages pour les paiemens. On pourra prendre connaissance de tout chez le sieur Renaut, propriétaire audit Blamont.


  • 3 janvier 1808

La correspondance sur la destruction des animaux nuisibles dans le département delà Meurthe, présente : le 20 décembre, M. Pinot, desservant de Gondreville, a tué une louve, et, le 23, un loup. Le 22, J.-B. Didelon, de Sivry,a tué un loup. Le 30, Isidore Pierron de Blamont, a tué un loup ; ces opérations continuent et nous en rendrons successivement compte.


  • 14 février 1808

Nancy. Le 9 de ce mois, un incendie s'est manifesté dans la commune de Fremonville; malgré la promptitude des secours portés par les habitans de Blamont et des autres communes voisines, 2 maisons ont été entièrement consumées; l’une appartenait à J B. Dubois, et l’autre à Fr. Percy, cultivateurs ; l’imprudence de Dubois a seule causé cet incendie; ce particulier, allant donner la nourriture à ses bestiaux, ne prit pas garde qu’une étincelle partie d’une mauvaise lanterne qu’il avait à sa main, avait été chassée par le vent dans de la paille près de laquelle il passait ; avant qu'il ne fut sorti de l’écurie, cette paille était embrasée et en un instant elle communiqua le feu à toutes les parties de la maison. Cet accident servira sans doute de nouvelle exhortation contre les imprudences et les négligences que l’on commet à l’égard du feu.


  • 18 mai 1808

En vertu d’un jugement du tribunal civil de Lunéville, en date du 5 mai 1808, homologatif d’une délibération d'un conseil de famille, reçu le 27 avril précédent, par devant M. le juge de paix du canton de Blâmont ; à la requête de dame Charlotte Henry, veuve de M. François-Joseph Heller, ancien officier, pensionnaire de l’état, demeurant à Blâmont, tant en son nom, qu’en qualité de mère et tutrice légale de François Benjamin Heller, son fils mineur, procréé de son mariage avec son dit feu mari, à la participation de M. Joseph Chanel fils aîné, propriétaire demeurant à Blâmont, subrogé tuteur dudit mineur, il sera procédé le 28 juin prochain, neuf heures du matin, en l’étude et par devant Me Gérard, notaire à. Blàmont, commis par ledit jugement, à l’adjudication préparatoire, d’une maison, écurie au derrière en dépendant, situées audit Blâmont, près la place, entre les demoiselles Simonin, d’une part et le sieur Rousselot d’autre; provenant, ces immeubles, d’acquêt fait constant la communauté d’entre ladite damé, requérante et son dit feu mari.
Aux clauses et conditions du cahier des charges, déposé en l’étude dudit notaire.


  • 9 juillet 1809

Le 14 août prochain, 9 heures du matin, en l’étude et pardevant Me Mercier, notaire à Blamont commis par jugement du tribunal de Lunéville du 23 juin dernier, qui homologue une délibération de famille, présidée par le jugé de paix du canton de Blamont, précédent, il sera procédé, à l'adjudication préparatoire d’une petite maison sise a Blamont, à la rue de la Boucherie, faisant face au levant, entré François Moitrier tailleur d’habits, au midi, et les Dlles Lombard au septentrion, sur l’estimation de 2000 fr. ; d’un petit jardin potager, clos de murs, situé dans l’enceinte de la ville, contenant 1 are 28 centiares ; ayant son entrée par la rue du Moulin, entre les veuve et héritiers d’Antoine Demontzey au couchant, Pierre Colin au levant, sur l’estimation dé 250 fr. Ces immeubles dépendent de la succession de Dlle Marie-Louise Vaultrin; la vente s'en fera à la requête de M. François de Salle Vaultrin, rentier, tant en son nom que comme tuteur des enfans mineurs de feu M. Jean-Claude-Michel-Nicolas Vaultrin, vivant avocat à Blamont ; de Jean-Baptiste Vaultrin, aussi rentier ; de dame Antoinette Vaultrin, son épouse ; de dame Marguerite Vaultrin, veuve de feu le Sr. Jean-Claude Marcel, vivant greffier du tribunal, tous résidans à Blamont ; et enfin, de dame Jeanne-Marguerite Thomassin, veuve de feu le Sr Antoine Vaultrin, décédé marchand à Nancy, en qualité de mère et tutrice confirmée par justice aux enfans mineurs nés du mariage dudit défunt ; et enfin, de Dlle Marguerite Vaultrin, majeure, née dudit mariage, ces dernières résidantes à Nancy; aux conditions du cahier des charges déposé en l’étude dudit notaire.


  • 24 janvier 1810

En conformité de l’avis du conseil d’état du 9 mai 1807, approuvé par S. M. I. et R. le 1er juin suivant, ont fait savoir que le sieur Jean-Pierre Gaugelin, brasseur, résidant à Blamont, a fait déposer, le 20 janvier 1810, par Me Gide, son avoué, la grosse parchemin d’un contrat de vente qui lui a été passé le 24 décembre 1809, devant Me Mercier, notaire à Blamont, par dame Catherine Oury épouse du Sr. Joseph-Placide Ganier, marchand tanneur, résidant à Viche, arrondissement de Saint-Diez, stipulant par son dit mari, son fondé dé pouvoir authentique, d’un corps de ferme, situé à Igney et bans voisins, consistant en terres, prés, chenevieres et jardin, le tout provenant a là venderesse des successions de ses père et mère, et cultivé par les sieurs Martin frères. A charge par l’acquéreur de maintenir ces derniers dans leur exploitation ; de payer les contributions à partir de janvier 1810; de souffrir les servitudes et de payer annuellement, pendant toute la vie de Catherine Gigoux, de Montreux, à l’époque du 11 novembre de chaque année, la quantité de 446 litres de blé, 618 litres d’avoine, et encore moyennant 12,000 fr., dont 950 payés comptant et le surplus de 11050, à payer dans un an, date du contrat, avec l’intérêt à 5 pour cent, sous l’hypothèque spéciale du bien vendu. L’acquéreur a fait afficher, le même jour, dans l’auditoire du tribunal de Sarrebourg, dans le ressort duquel sont situés les biens vendus, extrait dudit contrat, dans les formes voulues par l’article 2194 du code Napoléon. La présente insertion au Journal du dépt devant tenir lieu, concurremment, avec la signification faite ledit jour 20 du courant, à M. le procureur-impérial, de la dénonciation à faire aux inconnus du chef desquels il pourrait être formé des inscriptions pour raison d’hypothèques légales existantes, indépendamment de l’inscription.


  • 16 mai 1810

Avis. M. le maire de Blamont a reçu une lettre pour faire remettre, au sieur Voinot du 2e bataillon du train, le paiement de solde; ce sieur Voinot n’est pas connu à Blamont. MM. les maires sont invités à le faire prévenir de s’adresser à mondit sieur maire ou au sieur Voinot, gendarme à Blamont.

A vendre. Une maison ; située à Blamont, rue des ci-devans Capucins, faisant face au midi, le rez-de-chausée est composé d’une salle, cuisine, cave, avec une cour et lieu d’aisance ; le 1er est composé de 5 pièces. Cette maison est bien commode, il n’y manque rien. S’adresser, pour les conditions de la vente, au sieur Gouis, secrétaire de la mairie, propriétaire.


  • 5 juin 1810

Avis. Le public est prévenu, que. MM. Jh. Boulanger et Jh. Diter, de Blâmont, montent une manufacture de coutelerie et taillanderie assorties ; on trouvera dans leurs magasins toutes sortes de couteaux de poche, de table, de dessert, rasoirs, canifs, grattoirs, ciseaux de toutes qualités, toutes sortes d'outils pour la charpente, comme haches, bûchettes, fers de rabots, ciseaux et tous autres objets tranchants: les personnes qui voudront les honorer de leur confiance, seront bien servies et à juste prix : le magasin est situé rue des ci-devant Capucins, n.° 263. Les ouvriers de ce genre qui voudront y venir travailler, seront payés gracieusement et suivant leurs talens.


  • 19 octobre 1810

A la requête d’Anne Sayer, veuve dé Joseph Magot, vigneron à Blamont, elle y demeurant, tant en son nom que comme tutrice naturelle et légale de Joseph Magot, son 3e. fils, encore mineur, et encore ç la requête des 2 autres enfans majeurs de ladite Anne Sayer, il sera procédé, le 15 octobre 1810, 9 heures du matin, en l’étude de Me. Lafrogne, notaire en cette ville, à l’adjudication préparatoire des immeubles ci-après désignés, situés à Blamont et sur son ban, dépendant de la communauté d’entre la requérante et son mari défunt; 1.° la moitié d’une maison, à la rue des Voileurs, avec pareille portion dans le potager y attenant, aisances et dépendances, comme le tout se comporte, entre Fréderic Autin et Françoise Gillet, indivis pour l’autre moitié avec Claude Magot, tuteur du mineur; 2. une vigne de 10 ares, entre Antoine Demontzey et Claude Magot, celui-ci vendra séparément, si on le desire, sa portion dans la maison et dépendances ci-dessus. S’adresser audit notaire.


  • 18 novembre 1810

M. le maire d'Igney réclame contre l'article où il est dit qu'il a tué deux loups ; et il annonce que ce sont M. Lafrogne, notaire, et M. Deschamps, rentier à Blâmont, qui ont tué ces loups, qui lui ont été représentés.


  • 21 novembre 1810

Belle et vaste-maison à vendre à des conditions avantageuses - elle est sise à Blâmont Grande-Rue, près de la poste aux chevaux, entre le sieur Roussel, ferblantier ; et Madelaine Charpentier ; elle est composée de 5 chambres et une cuisine au rez-de-chaussée, une remise, une grange, 2 cours, a écuries et une chambre à four, au premier, de 6 chambres plafonnées et tapissées; plus, de tres-vastes greniers et faux greniers, et enfin de deux caves sur le rez-de-chaussée elle est propre pour auberge, pour le commerce de grains, vins, etc. ; elle a issue sur la rue de Voise ; pour la voir, s’adresser à M. Mena, huissier à Blâmont ; et, pour connaître les conditions de la vente, à M.e Mercier, notaire audit lieu.


  • 12 avril 1811

La manufacture en faïence de Fremonville, près Blâmont, avec les ustensiles et matériaux propres au roulement de cette usine, est toujours à vendre. S’adresser à M.e Lafrogne, notaire à Blâmont.


  • 9 aout 1811

La tribunal civil de l’arrondissement de Lunéville a rendu le jugement suivant comme juge de commerce, à son audience extraordinaire du 5 août 1811. Vu le réquisitoire du procureur impérial, et après avoir entendu le rapport dé M. Laroche, l’un des juges, à ce commis. Le tribunal a fixé au 9 juillet dernier l’époque de la faillite de Charles Delarue, md drapier à Blâmont a ordonné, selon le voeu des articles 449, 451 et 455 du code de commerce, que, par le juge de paix du canton de Blâmont, il sera procédé a l’apposition des scellés sur les magasins, comptoirs, caisses, porte-feuilles, livres, registres, papiers, meubles et effets dudit Delarue ; a nommé agent de la faillite, Me Mercier, notaire audit lieu de Blâmont, qui en remplira les fonctions sous la surveillance du juge-commissaire ci-après commis, et après le serment au cas requis qu’il prêtera devant le juge de paix du canton de Blâmont ; a aussi nommé M. Poinsignon, l'un des juges, pour commissaire à la faillite ; ordonne que Charles Delarue, failli, sera déposé dans la maison d'arrêt de l’arrondissement de Lunéville ; que le présent jugement sera affiché en l'auditoire et inséré par extrait dans le Journal de la Meurthe, selon le mode établi en l’article 683 du code de procédure civile ; que le même jugement sera exécuté provisoirement, sauf l’apparition dans les termes et délais énoncés en l’article 457 du code de commerce et qu’expédition en sera sur-le-champ adressée au juge de paix du canton de Blâmont, qui se conformera à l’art. 453 du code précité.


  • 25 août 1811

En conformité de l’avis du conseil d'état du 9 mai 1807, et de l’art. 683 du code de procédure civile, on fait savoir que le sieur Nicolas Lemaire, md chandelier à Blâmont, à fait déposer, le 10 août 1811, au greffe du tribunal civil de Lunéville, par Me. Michaut, avoué, son procureur fondé, la grosse d’un contrat d’acquêt reçu Me. Lafrogne, notaire à Blâmont, en date du 12 juin 1811, portant vente à son profit, par le sieur Augustin Demontzey, md brasseur audit Blâmont, et Marie Françoise Laurent, son épouse, d’un jardin, situé sur le ban de Blâmont, lieu dit au Regard-de-l'Etang, avec la loge, le four et la pompe y existant, partie en potager, partie en vigne et en verger, contenant 77. ares enfermé de murailles, appartenant à Marie-Françoise Laurent, à cause de sa .déclaration' de remploi stipulée en un contrat reçu dudit Me. Lafrogne, le 4 janvier 1807 ; et provenant originairement de plusieurs acquêts faits par son mari. Ladite vente étant faîte moyennant la somme de 3200 fr. en principal, payable à différentes époques. Que ledit, jour 10 août 1811, il a fait afficher dans l’auditoire du tribunal civil de Lunéville, dans le ressort duquel est situé l’immeuble vendu, l’extrait dudit Contrat, dans les formes prescrites par l’art. 2194 du code Napoléon ; la présente insertion au Journal du dépt de la Meurthe, devant tenir lieu concurremment avec la signification qui 'en sera faite à M. le procureur-impérial près le même tribunal, de la dénonciation à faire aux inconnus du chef desquels il pourrait être formé des inscriptions pour raison d’hypothèques légales existantes indépendamment de leurs inscriptions.


  • 10 novembre 1811

Nancy. M. le maire de Hablainville nous informe que, le 4 du courant, un entrepreneur ayant creusé un puits au lien dit Haut-de-la-Garde, maison isolée entre Blâmont et Ogéviller, l’eau qu'il avait découverte se perdant; entre les pierres, voulait descendre pour en connaître les causes ; son ouvrier, nommé Vincent, descendit dans le puits, et, ayant frappé plusieurs pierres, le puits s'écroula; Vincent resta enfermé dans les décombres; personne ne voulut s’exposer, à aller le retirer, l'entrepreneur, malgré le danger évident, descendit dans le puits et eut le bonheur de sauver son ouvrier, qui est resté 12 heures courbé, sous le poids des pierres; l'un et l’autre ne se ressente plus de cet accident.


  • 14 juin 1812

NANCY. Préfecture. Pour l'exécution de son arrêté du 22 avril dernier, M. le Préfet à nommés vaccinateurs, savoir: Pour l’arrondissement [...] De Lunéville : Le docteur Castara fils ; Maréchal, chirurgien, de Blâmont ; Boujardet, officier de santé, de Badonvillers ; Jean Noël, officier de santé, de Bayon; Tournay, officier de santé, de Vézelise.


  • 5 juillet 1812

Avis. Les soeurs Watelottes de Blâmont établissent en cette ville un pensionnat de filles ; elles recevront des enfans depuis l’âge de sept ans à quinze ; cet établissement s’ouvrira le premier septembre prochain. Voici ce que l’on exige :
Chaque pensionnaire aura son lit qu’elle fournira; on lui donnera seulement la couchette et la paillasse; celles qui voudraient s'en dispenser, donneront 20 francs tous les ans pour cet objet.
Chaque pensionnaire fournira son couvert, trois paires de draps, une douzaine de serviettes, deux peignoirs et le linge à son usage.
Le prix de la pension sera de 25 fr. par mois, un quartier d’avance; elles seront, logées, nourries convenablement et sainement, chauffées, et éclairées. On enseignera à lire, écrire, l’orthographe, la langue française par principe, même l’histoire et la géographie, et tous les ouvrages nécessaires aux personnes du sexe, afin d’en faire de bonnes ménagères. Elles seront constamment soignées par une soeur, soit dans leur exercice, soit dans leurs promenades ; une soeur couchera dans le dortoir.
Les personnes qui désireront placer, leurs enfans sont priées de l’écrire franc de port et un mois à l’avance à la soeur supérieure du pensionnat, à Blâmont, afin qu’elle fasse les arrangemens.
Pour plus de facilité on s’accomodera de denrées pour prix de la pension, soit en blé, soit en vin.


  • 11 octobre 1812

Nancy. Par décret impérial du 2 juillet 1812, le maire de la ville de Blâmont est autorisé à vendre l’ancienne maison d’école et à acquérir du sieur Moureau une maison pour loger l'instituteur et l'institutrice.


  • 11 novembre 1812

Annonce légale. En conformité de l’avis du conseil-d'état du 9 mai 1807 et de l’art. 683 du code de procédure civile, on fait savoir que la commune de Blâmont, arrondissement de Lunéville, à la diligence du sieur Christophe Bathelot son mari, a fait déposer le 31 octobre 1812 au greffe du tribunal civil séant à Lunéville, par le ministère de Me Michaut, avoué, l'expédition d’un contrat d'acquêt, en date du 23 dudit mois d’octobre 1812, reçu de Me Lafrogne et Mercier son collègue, notaires à Blâmont, portant vente au profit, de ladite commune qui a été autorisée par décret impérial, daté de Vilna, le deux juillet par Claude Augustin Moureau, fabricant de bas, et Marguerite Cerquant son épouse, demeurant audit Blâmont, d'une maison située en ladite commune, au bas de la rue de Gogney, .consistant en corps de logis, écuries à côté, aisances et dépendances comme le tout se comporte et contient, faisait face au levant sur la rue, le jardin du sieur Lafrogne au midi, Jean-Louis Boulanger au nord, provenant d'échange aux vendeurs sur le sieur Rousselot, par acte reçu de Me Mercier l’un des notaires sus-désignés, le 2 pluviôse an 10, la vente faite pour et moyennant la sommé de 6000 francs, a-compte de laquelle les vendeurs ont touché du receveur de la Commune, celle de 535 francs 35 centimes, qui a servi à les libérer de pareille somme qu’ils devaient à deux de leurs créanciers, et quant aux 684 francs 65 centimes restant, ils doivent être acquittés sur les fonds libres, aussitôt que les formalités prescrites par la loi auront été remplies avec l'intérêt, à compter du 23 avril 1812.
Que ledit jour, 31 octobre 1812, elle a fait afficher dans la salle de l’auditoire du susdit tribunal, extrait du contrat, dans les formes prescrites par l’art. 2194 du code Napoléon, la prétente insertion en cette Feuille devant tenir lieu Concurremment avec la signification qui en sera faite à M. le procureur impérial près le même tribunal, de la dénonciation à faire aux inconnus du Chef desquels il pourrait être formé des inscriptions pour raison d’hypothèques légales existantes, indépendamment de leurs inscriptions.


  • 29 janvier 1813

CANTON DE BLAMOXT, Les maires des communes du canton de Blâmont, réunis le 23 janvier 1813, auprès de M. le sous-préfet de l’arrondissement de Lunéville, dans le désir de seconder l’intention de leurs administrés, et de présenter à S. M. l’Empereur l’expression de leurs sentimens, ont voté l’offre de quatre cavaliers montes et équipés. Ils ont nommé, pour suivre l’exécution de ce vote, M. Bathelot, maire de la ville de Blâmont, et il a été arrêté de faire à S.M. l’adresse suivante, qui a été rédigée à l’instant..
SIEE, Nous regrettons que notre situation topographique et politique ne nous ait pas mis à même d’être des premiers à vous présenter l’hommage de notre dévouement. Nos voeux ne sont ni moins empressés ni moins sincères. Nous accourons vous offrir le gage de notre amour, avec autant d’ardeur qu’en ont montré les Français qui nous ont dévancés aux pieds du trône. Daignez, SIRE, nous admettre à contribuer pour quatre cavaliers montés et équipés, au renforcement de vos phalanges. Ils se croiront henreux, les jeunes gens que notre vote va mettre en état de recueillir le prix du léger sacrifice que nous faisons à la patrie et à notre bien aimé Souverain. Nous sommes, avec le plus profond respect,
SIRE, de Votre Majesté,
Les très-humbles, très-obeissans et fidèles Sujets
Signé, Grignard, J.-B. Garland, N. Baptiste, F. Haton, C. Gérard, Thiry, Marchal, Bathelot, J.-P. Gérard, Leclerc, J.-B. Ferry, F. Claude., C. André, S.-B. Dieudonné, J.-J. Delarue, César Masson, M. Legrand, Bridey, N. Semy, P. Boulangé, Joseph Mengin, Joseph Calbu, N. Dedenon; F. Petit, B. Dedenon, E. Baudelaire, F. Dumas, J.-J. Hoüot et J. Coipierre.


  • 7 février 1813

Adjudication préparatoire. Le 16 mars 1813, 9 heures du matin, en l’étude de Me. Lafrogne, notaire, il sera procédé à l’adjudication préparatoire de l'ancienne maison commune, servant à la tenue des écoles, située à Blâmont, vis-à-vis la rue de Domêvre, avec le jardin y attenant, aisances et dépendances, comme le tout se consiste et comporte, entre les sieurs Thouvenel au nord, François Grelot au midi, donnant au levant sur la ruelle des Gacheux et au couchant sur ladite rue de Domêvre ; à la requête de M le maire de Blâmont, autorisé pour cet effet par décret impérial, daté du quartier-général de Wilna, le 2 juillet 1813; et aux clauses du cahier des charges approuvé par M. le Préfet du département de là Meurthe, le 26 novembre suivant, dont on peut avoir communication chez ledit Me. Lafrogne.


  • 30 novembre 1813

M. le Sous-Préfet de l’arrondissement de Lunéville nous écrit ce qui suit : La ville de Lunéville est sans doute une de celles ou les sentimens d’humanité que commandait la position des malades ou blessés de la grande armée se soient le mieux manifesté, On doit les plus grands éloges au zéle et au dévouement des habitans qui se sont empressés, dès le commencement des évacuations, de donner des secours à ces malheureux malades et blessés et de partager jour et nuit les soins qui pouvaient rendre leur situation plus supportable. M. Lelmy, maire dr cette ville, n'a pas pris un instant de repos que les locaux destinés à recevoir les militaires ne soient appropriés et approvisionnés, et que le service journalier ne soit organisé. C’est à lui particulièrement que les militaires doivent les attentions dont ils sont comblés. Il a donné l'impulsion, et chacun s'est empressé d'imiter son zèle et sa bienfaisance. On ne doit pas citer moins honorablement MM. Castara, père et fils, chirurgiens ; Dausse, médecin; Guibaut, Didot, Pardemer, officiers de santé ; Saucerotte, ex- major; Saucerotte, pharmacien ; ( ils ne désemparent pas de la succursale et de l’hospice où ils dirigent tout le mouvement ) Jennat, secrétaire des hospices ; Jourdain, aubergiste ; MM. les curé et vicaires et les soeurs hospitalières. Un grand nombre de personnes, notamment beaucoup de dames et de demoiselles, méritent également un tribut d’éloges pour les soins attentifs et assidus qu’elles ont donnés et qu’elles donnent encore journellement aux malades militaires. Les habitans ont pourvu à l’insuffisance des ressources des hospices, par des dons de toute nature. Le pauvre même s’est montré généreux dans cette occasion. Les habitans de la campagne ont voulu contribuer à ces dons ; ils ont répondu avec de plus grand empressement à l’appel qui leur a été fait. L’hospice a déjà reçu, pour être distribué aux malades, plus de 500 draps de lits, au moins 3000 chemises, 2000 serviettes, des taies d’oreillers, des couvertures, des bas, des bonnets, des commestibles et d’autres objets utiles. Dans presque toutes les maisons on fait de la charpie que l’on apporte à l’hospice et qui sert au pansement des blessés. A Blâmont, les mêmes soins sont prodigués aux militaires provenant de l'évacuation, et M. Batelot, maire, a bien montré dans cette circonstance jusqu'où peut s’étendre son zèle et son dévouement. Il est efficacement secondé par MM. Lahalle, Marchal et Vautrin, chirurgiens; Lhuillier, pharmacien, Gorius, receveur, et par les soeurs hospitalières. A Domévre, Herbéviller, Benaménil, et dans tous les lieux de passage, les habitans accueillent les malades, leur donnent des alimens et des vêtemens. Les maires donnent eux-mêmes l’exemple; ils veillent à ce que les secours soient donnés avec les ménagemens nécessaires. La commune de Gerbéviller qui se trouve sur la route d’évacuation par les Vosges s’est particulièrement distinguée. Tous ces faits méritent d’être publiés et d’être offerts à la reconnaissance publique. Le gouvernement qui en sera instruit jugera par ces preuves éclatantes de zèle et d’humanité, combien il peut compter sur le dévouement des habitans de cette sous-préfecture.


  • 22 mars 1814

Un moulin, à Blâmont, consistant en deux tournans à blé, un battant de chanvre et pillan d’écorce, à laisser à bail pour la Saint-Georges
S’adresser à MM. Lafrogne, notaire à Blâmont.


  • 1er mai 1814

A vendre par expropriation forcée.
Deux faienceries en état d’activité, bâtimens, jardins adjacens, aisances et dépendances, situées l’une à Domévre, et l’autre à Frémonville ; deux pièces de terre, une pièce de pré et un moulin à pilan terres et prés adjacens, située en partie sur le ban de Blâmont, et partie sur le ban de Domèvre.
La saisie a été formalisée par exploit de l'huissier Debras, du 24 mars 1814, enregistré le lendemain au bureau de Lunéville sous le droit de 50 cent.
A la requête de M. Christophe Drouel docteur-médecin, et maire de la commune de Blainville, y demeurant.
Sur Marie-Anne Mauvais, vende de Charles Jacquel, fabricant de faïence, domiciliée à Domévre, tant comme co-obligée avec son mari défunt, que comme sa veuve et meubiliairesse, et aussi en qualité de mère et tutrice de ses enfans mineurs.
La première desdites usines saisies, située dans la commune de Domévre, Grand'rue, N.o 2, arrondissement de Lunéville, consiste en un premier bâtiment d habitation, composé de 5 pièces avec caves voûtées ; un second bâtiment â côté du premier contient l’usine qui se compose, 1.° de 2
pièces au rez-de-chaussée servant d’ateliers garnis de leurs tours et fourneaux ; 2.° de 5 pièces au premier dont deux magasins ; 3.° de 4 pièces au second servant également d'ateliers, de magasins et de greniers ; 4.° l’étage supérieur comprend 3 pièces servant de faux-grenier.
A côté de l'usine, sont des engrangemens, écuries, greniers à fourrages, hangards, réduits à porcs, fosse d'aisance, et à la suite un terrein clos, dont une partie en nature de jardin et l'autre destinée à l’emplacement des dépôts de bois nécessaires au roulement de l'usine ; dans le même terrein, sont 5 fosses propres à passer les terres, et deux petits halliers, dont l’un renferme un puits.
Les pièces de terre saisies, au nombre de deux, contiennent 65 ares 40 cent., et sont situées sur le ban de Domèvre, arrondissement de Lunéville.
La pièce de pré aussi saisie, contient 18 ares 49 cent., et est située sur le même ban de Domêvre.
Le moulin compris en la saisie dépend de l’usine de Domêvre, il est situé sur les bans de cette dernière commune, et de celle de Blâmont, ne faisant néanmoins qu’un seul continent, et est séparé seulement par un ruisseau ; il est destiné au broyement des cailloux nécessaires à la fabrication de la faïence ; sa composition consiste en un bâtiment renfermant deux pilans à cailloux, et un logement d’ouvrier. Attenant à ce moulin, sont des héritages partie en nature de terre et partie en nature de pré, également situés, partie sur le ban de Blâmont et partie sur le ban de Domêre, contenant le tout, y compris le bâtiment, 78 ares, 34 centiares.
La seconde usine saisie, située à Fremonville, lieu dit à la Tuilerie, arrondissement de Lunéville, est composée, 1.° au rez-de-chaussée, de 6 pièces servant tant à l’habitation qu'en chambres de travail, avec cours, ateliers et ustensiles relatifs ; à côtel sont des écuries et hangards ; 2.° de 7 pièces au premier, dont 5 de travail et deux magasins ; 3.° et de plusieurs pièces au troisième étage, servant de dépôt des matières et ouvrages à sécher.
En avant de l'usine, est un terrein de deux ares quatre centiares, contenant un canal, un puits et des fosses destinées à la préparation des terres de travail ; le tout compris. Le jardin peut contenir environ douze ares vingt-sept centiares.
Lesdites usines et autres héritages saisis sont en la possession de la débitrice.
La première publication aura lieu à la barre du tribunal civil de l’arrondissement de Lunéville, à son audience des criées, du premier juin prochain, 10 heures du matin, en l'auditoire ordinaire du palais de justice.
La seconde au 15 du même mois de juin.
Et la troisième au 29 dudit mois.
Une copie du procès-verbal de saisie a été délivrée à M. Thimothé Thomas, greffier de la justice de paix du canton de Blâmont, demeurant en ladite ville.
Une pareille copie a également été remise au sieur François Richard, adjoint du maire de la commune de Domévre, pour, l'absence de ce dernier, et à M. Christophe Batelot, maire de la ville de Blâmont, ensemble au sieur François Hatton, maire de la commune de Frémonville, y demeurant.
Le même procès-verbal de saisie a été transcrit au bureau de la conservation des hypothèques de Lunéville, le 25 mars 1814.
Semblable transcription a été faite du greffe du tribunal civil de Lunéville, le 7 du mois d'avril suivant.
Un extrait dudit procès-verbal a aussi été inséré ledit jour, 7 avril, dans le tableau placé à cet effet dans l'auditoire dudit tribunal.
M.e François-Jacques Antoine, avoué près le même tribunal, demeurant à Lunéville, est constitué et est chargé d’occuper pour le saisissant.
Pour extrait délivré par le greffier soussigné, à la réquisition du saisissant, à Lunéville, le 7 avril 1814.


  • 18 octobre 1814

NANCY. Nous avons reçu de divers cantons de ce département des détails relatifs à la prestation du serment de fidélité au Roi par les fonctionnaires publics. Partout cette cérémonie est devenue une occasion, saisie spontanément et avec le plus vif empressement, de faire éclater tous les sentimens qui pénètrent les coeurs des Français depuis le retour du descendant de Saint Louis, de Louis XII et de Henri IV, au trône de ses pères, Partout aussi on a déployé, dans cette circonstance, l’appareil et la pompe dont les localités étaient susceptibles. Nous citerons particulièrement ici ce qui s’est passé à Blâmont . C'est le 23 du mois dernier que le serment des fonctionnaires de cette ville et du canton a été reçu. Toutes les autorités s'étaient réunies à l’hôtel-de-ville, à neuf heures du matin. De là elles se sont rendues, sous l’escorte d'un beau détachement de la garde nationale, du corps des pompiers et de la gendarmerie royale, à l’église, où une grande messe a été chantée avec le Veni Creator et le Domine salvum fac Regem. De retour à l’hôtel-de-ville, tous les fonctionnaires civils, en présence des autorités militaires et d’une assemblée nombreuse, ont prononcé le serment, aux cris répétés
de vive le Roi ! vive la race antique des Bourbons ! et au son des cloches, au bruit des tambours et du canon. Le reste de cette journée a été consacré à des fêtes et à des divertissemens, tant à Blâmont même que dans toutes les autres communes du canton.


  • 3 novembre 1815

Avis. M. le colonel de dragons russe, en station à Blâmont, désirerait avoir un trompette-major qui pur donner des leçons aux autres, on le prendrait au mois ou autrement. Il désire également avoir un bon écuyer. S’adresser directement à lui à Blâmont .


  • 24 novembre 1815

Dans la nuit du 10 au 11 de ce mois, il a été volé une malle attachée derrière une chaise de poste, sur la grande route, entre Blâmont et Herbéviller. Cette malle contenait :
1. Des chemises fines à jabots à plis gaufrés.
2. Des mouchoirs de toile de batiste et de perkale, tous marqués à noeuds blancs, F. G.
3. Des mouchoirs, des bas de coton de différentes qualités.
4. Des bas de soie blancs, et noirs; des chaussettes de fil.
5. Des caleçons longs, et courts en toile et toile de coton.
6. Des gilets piqués blancs, d’étoffe de coton et autre étoffe piquée de couleur jaune, et blancs rayés, un gilet blanc d’étoffe de coton très belle, un peu épaisse, à trois petites côtes très-serrées et saillantes.
7. Un gilet de cachemir vrai, fond blanc, avec des raies amarante en long, dans lesquels se trouvent de petites fleurs, les raies blanches égales aux raies de couleur, et larges de six lignes a-peu-près.
8. Un gilet noir en laine, et un en soie croisée.
9. Un pantalon de peau de daim, boutonné sur les côtés, en façon de culotte longue, pour mettre avec des-bottes à revers, tout neuf et de belle qualité ; un autre pantalon de tricot en laine bleue foncée, étoilé très-épaisse et très-fine, garni, sur les ceintures et sur les devans de noeuds à la hussarde, d’une ganse bleue, large à-peu près de 4 lignes.
10. Un pantalon de drap gris un peu clair, tout neuf, pour mettre par-dessus des bottes, .avec des boutons jusqu’a la hauteur du mollet, recouvrant d’une double patte ; un pantalon de drap foncé, façon idem.
11. Un pantalon couleur feuille morte, en étoffe à côtes à peiné indiquées, étoffé forte et fine, garni sur les coûtures et sur le devant d’une ganse de même couleur.
12. Un pantalon de casimir d’un gris un peu clair, sans cordons, pour mettre avec des souliers.
13. Une culotte de drap de soie noire ; plusieurs, autres culottes de Casimir de différentes nuances, longues et courtes avec des boutons d’étoffe, de métal jaune, et noirs; des pantalons et des culottes de nankin; Un spencer en castorine brune.
14. Un habit de drap verd tres-beau, boutons de même étoffe, n’ayant pas encore été porté ; un autre habit de drap noir ; une paire de bottes à revers.
Les personnes auxquelles tout ou partie de ces effets serait présenté, sont invitées à s'en saisir, à arrêter, s’il est possible, les individus qui en seraient porteurs, et à les livrer à l'autorité locale.
Une conduite différente les exposerait aux poursuites de la justice.
Si quelqu’un avait des renseignemens à donner, soit sur les objets volés, soit sur les auteurs du vol, il est prié de se rendre directement auprès du Procureur du Roi, à Lunéville, qui l'indemnisera de ses démarches.
A Lunéville, ce 12 novembre 1815.
Le Procureur du Roi. JORANT.


  • 10 décembre 1815

Le Contre-Amiral, Préfet du département de la Meurthe, s’empresse d’annoncer à ses administrés qu’il reçoit l’avis officiel que les troupes russes, stationnées dans le département,
se mettront en marche du 12 au 19 décembre courant, pour aller prendre les cantonnemens qui leur sont assignés par les conventions conclues entre la France et les puissances alliées.
La brigade, qui est dans les environs de Toul, partira le 12.
Celle qui est à Nancy partira le 13.
Celle qui se trouve à Lunéville et dans les environs se mettra en marche, moitié le 13 et moitié le 15.
Les escadrons de dragons actuellement dans le canton de Blâmont, passeront à Lunéville le 18.
Enfin, ceux stationnés dans l'arrondissement de Sarrebourg passeront à Blâmont le 19.
Toutes ces troupes prendront leur direction par le département de la Meuse. Les dispositions sont faites pour assurer la subsistance de ces [...]
Le préfet ne doute pas que les habitans, reconnaissans de la bonne conduite qu’ont tenue les troupes russes dans ce département, ne concourent, avec l’administration à les bien recevoir dans leur passage, afin que la bonne intelligence qui a régné jusqu’à présent ne soit pas troublé.
Nancy, le 10 décembre 1815. Le Comte DE KERSAINT.


  • 8 février 1816

A vendre à Blâmont. Environ 150 paires de bas de laine, 30 paires de bas de coton et 200 aunes de toile, produit de l’atelier de charité établi à Blâmont. S’adresser à M. le maire.


  • 2 juillet 1816

NANCY. - Le sieur Mathis, de Blâmont, sollicite en ce moment l’autorisation de joindre à son nom celui de Grandseille.


  • 17 décembre 1816

NANCY. On mande de Blâmont, que M. l’abbé Ferry, vicaire de cette ville, vient de faire habiller à ses frais quatorze enfans de parens pauvres. Une souscription pour le soulagement de la classe indigente, a rendu 58 hectolitres de grains., et 544 francs en argent, indépendamment de 20 hectolitres de froment et de 270 fr. qu’on a envoyés aux malheureux Qui ont le plus souffert de l’épouvantable orage du 5 août. L’hiver dernier et jusqu’à la récolte, il a été fait d’abondantes distributions de pain, toutes les semaines, avec le produit d’une autre souscription, et celui d’un atelier de travail qui a fait vivre les artisans pauvres qui se trouvaient sans ouvrage.


  • 3 juin 1817

Maison de maître, de fermier, corps de gagnage et prairies, situés à Blâmont, sur le ban de la même ville et sur le ban de Fremonville, à vendre par expropriation forcée.
Les maisons et biens saisis, sont situés partie à Blâmont, partie sur le ban de la même ville et sur le territoire de Fremonville, arrondissement de Lunéville, ils consistent, 1° en une maison de maître, dite le Château, rue du même nom, à Blâmont, elle est précédée d’une grande cour, dans laquelle sont à droite et à gauche deux petits bàtimens, servant de logement, l’un an portier et l’autre au
jardinier, à côté de la maison du portier, en entrant dans la cour à gauche, il y a un bâtiment pour la bergerie et caves dessous.
A gauche de la cour en entrant, est la maison d’habitation principale, composée, savoir : au rez-de-chaussée, de quatre pièces outre une cuisine, un garde-manger, une salle de bains et d’une chambre à lessive.
Au premier, d’un appartement de sept pièces, deux cabinets, et une chambre de domestique.
Au second, de quatre pièces, l'étage supérieur comprend les greniers régnant sur toute la maison.
L'escalier communiquant du bas eu haut est en pierre avec une rampe de fer.
La maison de ferme est au fond de la cour, sa distribution est de trois pièces au rez-de-chaussée, à côté sont les écuries, étables, remises, engrangemens, greniers à fourrage et poulailler.
Au premier sont plusieurs pièces servant de greniers à grains.
A la suite de cette seconde maison est un jardin-verger en amphithéâtre, dans lequel sont deux anciennes tours, le jardin, l'emplacement des maisons et dépendances, comprennent une étendue de vingt ares quarante-quatre centiares.
Les héritages ruraux consistent 1.° en 19 pièces de terre labourables, contenant ensemble quarante-deux hectares vingt-quatre ares vingt centiares.
2.° En six pièces de prés, contenant douze hectares quatre-vingt-onze ares quarante-quatre centiares.
Et en douze pièces de jardins, de la contenance totale d’un hectare vingt-trois ares quatre-vingt-cinq centiares.
La maison dite le Château, jardin et dépendances sont occupés par la partie saisie.
Le corps de ferme est exploité par la veuve Bridey, cultivateur à Blâmont .
Et une partie des prés est laissée à bail à plusieurs particuliers dudit lieu.
La saisie desdits biens a été- faite par procès-verbal de l'huissier Lebon, du 21 mai 1817, enregistré le 24 même mois, au bureau de Lunéville, sous-le droit de deux francs vingt centimes.
A la requête dü sieur Vivant-Pierre-Nicolas Thouvenel, commissaire en chef des poudres et salpêtres, à la résidence de Nancy, ayant pour avoué près le tribunal civil de Lunéville dans l'arrondissement duquel sont situés lesdits Biens saisis, M.e Ferry, qu’il à constitué et qui occupera pour lui en l’instance et poursuite sur la saisie.
Sur le sieur Pierre Leclerc, rentier, demeurant à Blâmont.
La première publication du cahier des charges aura lieu à la barre du tribunal civil de l’arrondissement de Lunéville, à son audience des criées du vendredi 25 juillet 1817, dix heures du matin, en l'auditoire ordinaire au palais de justice,.
La seconde le. huit du mois d’août suivant.
Et la troisième le 22 même mois.
Une copie du procès-verbal de saisie a été délivrée à M. Thomas, greffier de la justice de paix du canton de Blâmont, demeurant en cette dernière ville, une autre pareille copie à M. Lafrogne, maire de la même ville de Blâmont, y résidant, et une autre au sieur Haton, maire de la commune de Frémonville.
Ladite saisie a été transcrite au bureau des hypothèques de Lunéville, le 24 mai 1817, et au greffe du tribunal de Lunéville, le 27 dudit mois.
Un extrait aussi a été placé ledit jour 27 mai au tableau à ce destiné dans la salle d’auditoire du tribunal;
Pour extrait remis et délivré à M.e Ferry, avoué du poursuivant par le greffier sous-signé, ce 28 mai 1817. Signé Rades.
Enregistré à Lunéville, le 30 mai 1817, f° 198, case 7, reçu 2 fr. 48 centimes.
Signé Depéronne.


  • 12 mai 1818

Marché de Blâmont. - Le maire de la ville de Blâmont donne avis que le marché, dont la concession vient d’être confirmée par décision de S. Exc. le ministre de l’intérieur en date du 22 avril dernier, s’ouvrira le 20 du présent mois.
Il a lieu le vendredi de chaque semaine.
Il a été rétabli dans l’intérêt respectif et des consommateurs et des possesseurs de grains.
Blâmont est comme le centre des communications nécessaires entre un pays agricole qui le
borde à l’ouest, et les montagnes qui règnent à son orient.
Liberté la plus entière est garantie dans les transactions qui auront lieu sur le marché de cette ville : l’ordre y régnera; protection égale sera accordée aux vendeurs et aux acheteurs ; aucune insulte, aucune provocation ne seront tolérées.
Les denrées, qui n’auront pas été vendues, pourront être remises dans un entrepôt où elles seront préservées de toutes avaries. Il n’en résultera aucuns frais pour les propriétaires, autres que ceux de portage des sacs. On trouvera sur le marché des cuves et grandes corbeilles pour la vidange des sacs; des livreurs, jurés seront aux ordres des vendeurs et des acheteurs.
Des dispositions sont prévues, pour que les cultivateurs-aient toujours le débouché de leurs grains à un taux modéré et courant.
Ceux qui amèneront des bestiaux au marché de Blâmont, y trouveront aussi des acheteurs.


  • 21 juillet 1818

Le canton de Blâmont vient d’être désigné par M. le préfet, pour être arpenté en 1818. Le canton de Blâmont est le13.eme du département où cette opération aura été entreprise, et bientôt les deux cinquièmes des communes jouiront du bienfait, de l’égalité proportionnelle dans la répartition de l’impôt, et elles auront le terrier le plus exact de leurs propriétés, puisque les propriétaires ont le droit de contester les contenances résultant de l'arpentage. - Nous croyons utile d’insérer ici quelques fragmens de la lettre que M. le préfet a adressée à ce sujet à MM. les maires. Ils feront connaître à nos lecteurs une partie des avantages que le Cadastre offre aux propriétaires. Le but unique du Gouvernement est de faire cesser, dans la répartition de l’impôt, les inégalités qui font, depuis si long-temps, l’objet des justes plaintes de toutes les parties de la France. L'intérêt du Gouvernement n' est pas que la masse imposable soit, en définitif, plus ou moins considérable, mais bien que Ies élémens, dont cette masse est composée, soient dans le rapport, le plus exact possible, avec les véritables revenus des propriétés dans les divers départemens. Le Cadastre fait connaitre aux propriétaires toute la consistance de leurs propriétés, et les met ainsi à portée de réclamer les portions de terrain qui auraient pu être envahies sûr eux. Il fait cesser, pour jamais, les erreurs ou les injustices qui proviennent du pouvoir donné aux répartiteurs, d'augmenter ou de diminuer, les évaluations, lorsque la [...] la matrice de rôle est autorisë. Ainsi, il n'y aura plus de réclamations en sur-taxe, qui occasionnaient des frais, des démarches, des voyages, et faisaient perdre aux contribuables, un temps précieux. Par suite, il n'y aura plus de reimpositions. Les contribuables, qui perdront la totalité ou une partie de leur revenu, n'obtiendront pas moins une remise totale, ou une modération partielle de leur taxe. Les propriétaires, lorsque l'allivrement sera une fois fixé, pourront se livrer aux améliorations, et augmenter leur revenu, sans craindre de voir augmenter leur contribution. Le Cadastre offre encore d’autres avantages ; il termine, il prévient pour l’avenir une foule de contestations entre les propriétaires, sur les limites de leurs propriétés : contestations qui occasionnaient souvent des frais considérables. Des avantages aussi marqués ne peuvent échapper à l'attention des propriétaires qui verront, dans l'opération du Cadastre, une preuve de la sollicitude du Gouvernement pour leurs intérêts personnels. (Voyez, pour plus amples renseignemens, nos Numéros des 13 septembre 1816, 14 et 21 mars 1817.)


  • 29 septembre 1822

La session de la cour d'assises du département de la Meurthe, pour le quatrième trimestre, ouverte a Nancy, le 11 de ce mois, à été terminée le 23.
Ont été condamnés dans cette session :
[...]
5.° Barbe Jacques, journalière, demeurant à Domêvre, canton de Blâmont, à sept années de réclusion, pour différent vols dans la maison habitée, audit Domêvre, par la veuve Fremion, aubergiste, pendant qu’elle y était employe comme journalière.


  • 14 décembre 1823

Médecine M. Lhuillier, pharmacien à Blâmont, nous prie d’annoncer qu’il possède un remède infaillible pour guérir de toutes les espèces devers solitaires. Quelle que soit leur longueur, M. Lhuillier les extirpe tout entier dans l’espace de 24 heures. Sur 22 personnes qu’il a traitées pour cette affreuse maladie, aucune n’a été manquée. Le 18 de ce mois, il a guéri un individu des environs de Blâmont, qui logeait cet hôte incommode et dangereux pour la troisième fois; chacun de ces vers était de 23 à 24 pieds.
M. Lhuillier invite les personnes qui voudraient se faire traiter par lui, à se rendre à Blâmont, l’avant-veille de la pleine lune, afin qu'elles aient un jour de repos, le remède s’administrant le jour même de la pleine lune. Il les avertit aussi qu’il est indispensable qu’elles lui envoient ou lui apportent dans une bouteille remplie d’eau, mêlée d’un peu d’eau-de-vie, quelques morceaux du ver dont elles sont incommodées; sans cela il ne les entreprendrait pas. Les principaux symptômes de cette maladie sont de fortes douleurs au ventre, au coeur, au gosier, au cou, aux épaules, des faiblesses et de violens étourdissemens.


  • 25 avril 1824

A vendre le château de Blâmont, très-avantageusement situé sur la route de Strasbourg à Nancy, et offrant les plus beaux points de vue: il consiste 1° une grande maison de maître très-bien distribuée et réunissant toutes les commodités désirables, comme vastes et excellentes caves pouvant contenir 2000 mesures de vin, de très-beaux greniers, de vastes remises, salle de bains ; 2.° deux petites maisons de chaque côté de la porte d’entrée, fermée par une grille, et qui peuvent-servir à loger un portier et un jardinier ; 3.° en une autre maison, servant autrefois de maison d’exploitation, composée de plusieurs appartemens, d’écurie, granges, remises, réduits à porcs et vastes greniers à fourrages ; au milieu de tous ces bâtimens règne une cour d’un jour et demi d’étendue, au centre de laquelle est un grand puits fournissant abondamment une eau excellente; ensuite, en face de la maison de beaux jardins potager et verger en amphithéâtres, remplis d'arbres à fruits une très-belle serre reconstruite à neuf garnie d’orangers; au nord une fort belle terrasse avec bosquet et salle d’arbres d’autres jardins au-dessous ; enfin attenant à ces maisons, un terrain de la contenance d’environ 1 hectare tant en terres que jardins et prairies de sainfoin, le tout.de première qualité, en bon état et en plein rapport, forme un seul gazon isolé clos de murs tout neufs et contient en superficie 2 hectares 62 ares ou environ 13 jours, ancienne mesure de Lorraine ; on vendra ensemble ou séparément un pré de 140 ares de première qualité, un jardin verger de deux jours et demi et un champ de 2 jours sur le haut d’Autrepierre, où se trouve une source excellente que le précédent propriétaire avait conduite au château. On accordera toute facilité pour les paiemens.
S’adresser au propriétaire à Blâmont, M. le baron de Klopstein.


  • 29 février 1828

ECONOMIE RURALE.
Cours gratuit sur l’éducation des abeilles par M. de Mirbeck, associé libre.
M. de Mirbeck, propagateur toujours zélé et généreux de l'art dans lequel il a fait tant de progrës, se propose d'ouvrir cette année, comme il l'a fait précédemment, un cours gratuit sur l’éducation des abeilles. Afin d’aplanir toutes les difficultés, il a obtenu de huit cultivateurs de Barbas, que chacun d’eux recevra chez lui, logera et nourrira gratuitement un homme de 20 à 40 ans, qui s’engagera à travailler pour lui aux opérations de l'agriculture, quatre jours de la semaine, pendant les mois de juin et de juillet. Les trois jours libres seront employés aux leçons de M. de Mirbeck, qui auront lieu deux fois par jour, Son enseignement est gratuit; les élèves ne sont tenus qu’à acheter son ouvrage (1). Il répond de les instruire parfaitement dans les deux mors, peur peu qu’ils aient de goût pour la culture des abeilles.
Ceux qui désirent profiter de celte occasion favorable d’apprendre un art aussi utile qu’il est encore mal connu, pouront s'adresser directement, ou par lettres affranchies, a M. de Mirbeck, au château de Barbas, près Blâmont ; les huit premiers inscrits seront reçus cette année, les autres remis à l’année prochaine, par rang de demandes.
(Extrait du Bon Cultivateur)
(1) Le Questionneur, opuscule sur les abeilles, par M. de Mirbeck, in-8.° A Nancy, chez Senef et Vincenot, et chez tous les imprimeurs des sous-préfectures de la Meurthe et des Vosges. Prix : 1 f. 5 cent. N.B. Au 1.er mai, le prix en sera porté à 2 francs.


  • 1er avril 1828

Le 26 mars, à sept heures et demie du soir, le feu s’est manifesté dans la belle filature de coton de MM. Flamand frères, située à Domêvre, près Blâmont. En moins d’une heure et malgré la promptitude des secours des habitans de Domêvre, de Badonviller et du corps des pompiers de Blâmont, tout a été réduit en cendres. La perte résultant de ce fâcheux événement s’élève à plus de 100,000 francs. Le bâtiment, le mobilier industriel et les marchandises étaient assurés par la Compagnie-Royale, et déjà son agent-général à Nancy s’est rendu sur les lieux pour constater le dommage. On attribue la cause de cet incendie à quelques éteincelles échappées de l’un des poêles qui chauffaient les ateliers.


  • 9 mai 1828

Par suite de l’incendie quia détruit entièrement la belle filature de Domèvre, près Blâmont, les propriétaires se sont de suite mis en mesure de réclamer auprès de la compagnie royale qui avait assuré les bâtimens et les machines. Après les expertises d’usage et les comptes établis, M. Lefèvre, agent général de ladite compagnie, s’est empressé de payer le dommage, et les propriétaires se plaisent à le déclarer publiquement, afin de rendre justice à la loyauté et la promptitude que la compagnie royale apporte dans ses opérations.


  • 13 novembre 1829

Adjudication au rabais..
Le jeudi 17 décembre à midi, conformément à la décision de S. Exc. Le ministre de l’intérieur, il sera procédé, dans une des salles de la mairie et par-devant le maire de Blâmont, à l’adjudication des travaux, à exécuter pour la construction d’un hôtel-de-ville, conformément aux plans et devis dressés par le sieur Jandel, architecte, qui a estimé la dépense à 93,000 fr.
On pourra prendre connaissance de ces plans et devis, ainsi que du cahier des charges, au secrétariat de la mairie de ladite commune.


  • 8 décembre 1829

Vente à Blâmant.
Le vendredi 11 décembre 1829, en l’étude de M.e Lafrogne, notaire, il sera procédé à la vente d’un bâtiment considérable situé à Domêvre, qui servait de bibliothèque à l’ancienne abbaye, avec de vastes et superbes caves; Un autre petit bâtiment servant de logement de jardinier, et 1 hectare de terres labourables, jardins ou chenevières en dépendant.
Ces immeubles pourraient servir de fabrique ou d’entrepôt. En démolissant le bâtiment principal, les matériaux pourraient être employés avec avantage dans la construction de l’hôtel de ville de Blâmont, dont l'adjudication aura lieu le 17 du courant.


  • 24 janvier 1830

Arrondissement de Lunéville. - Adjudication au rabais. - Construction d’un Hôtel-de-Ville à Blâmont.
- Le lundi 8 février 1830, à midi, conformément à la décision de S. Exc. le ministre de l’intérieur, il sera procédé, dans . une des salles de la mairie.de Blâmont, et pardevant le maire à l’adjudication des travaux à exécuter pour la construction d’un Hôtel-de-Ville, conformément aux plan et devis dressés par M. Jandel, architecte, qui a estimé la dépense à 93,000 fr.
On pourra prendre communication, des plans et devis ainsi que du cahier des charges à la mairie de ladite commune.
Nul ne sera admis à concourir à l’adjudication s'il n’est pourvu d’un certificat du rédacteur du devis ou d’un membre de la commission des bâtimens civils, constatant qu’il a les qualités nécessaires pour bien exécuter les travaux, et s’il ne justifie en outre, par un certificat du maire de sa commune, qu’il est d’une solvabilité suffisante pour répondre de son entreprise.


  • 2 février 1830

Adjudication au rabais. - Construction d’un Hôtel-de-Ville à Blàmont.
Le lundi 8 février 1830 . à midi, conformément à la decision de S, Exc. le ministre de l’intérieur, il sera procédé, dans ine des salles de la mairie de Blâmont, et pardevant le maire, à l’adjudication des travaux à exécuter pour la construction d’un Hôtel-de-Ville, conformément aux plan et devis dressés par M. Jandel, arcbitecte, qui a estimé la dépense à 93,000 Fr.
On pourra prendre communication des plans et devis ainsi que du cahier des charges à la mairie de ladite commune.
Nul ne sera admis à concourir â l’adjudication s’il n'est pourvu d’un certificat du rédacteur du devis ou d’un membre de la commission des batimens civils, constatant qu'il a les qualités necésaires pour bien exécuter les travaux, et s’il ne justifie en outre par un certificat du maire de sa commune, qu’il est d’une solvabilité suffisante pour répondre de son entreprise ; lesquels certificats devront être déposés à la mairie de Blâmont avant l’adjudication.
Blâmont, le 13 janvier 1830.
Le maire de Blâmont, GÉRARD.


  • 7 juin 1831

Le 24 mai dernier, vers six heures du soir, un orage des plus violens a éclaté sur les communes de Frémonville, Igney, Autrepierre et Amenoncourt (arrondissement de Lunéville), et y a causé des accidens et des dégâts considérables. - A Frémonville, le nommé Claude et ses deux enfans en bas- âge. ont péri sous les décombres de leur habitation qui s’ast écroulée par la force du vent et de la pluie. Quatre autres maisons de la même commune et plus de 800 mètres de murs de clôture ont été renversés. - A Igney, Autrepierre et Amenoncourt ; où la grêle est tombée avec violence, toutes les récoltes sont entièrement perdues. - A Verdenal (même arrondissement), la nommée Marie Sauzes, se trouvant dans les champs, a été tuée par la foudre. - A Blâmont, les prairies ont été submergées et plusieurs murs de jardins; renversés. - A Saint-Firmin, un cultivateur été tué par la foudre sous un arbre où il s’était réfugié.


  • 13 novembre 1831

A VENDRE attendu le décès du propriétaire. L’HOTEL DU GRAND CERF, situé à Blâmont, sur la grande route de Paris à Strasbourg.
Cet hôtel serait cédé à des conditions avantageuses : il se compose de beaux appartemens, d'écuries pour 100 chevaux, de vastes greniers, de plusieurs cours, d’une remise, de plusieurs caves et d’un jardin attenant au bâtiment. Le tout est en bon état.
S'adresser à la veuve qui habité ledit hôtel, ou à M.e Thouvenel, notaire à Blâmont.


  • 4 novembre 1831

Dans la nuit de mardi à mercredi, près de Blâmont, un des fils de M.me veuve Saugnier, entrepreneur de Messageries à Nancy, a été écrasé sous les roues de la diligence dont il était conducteur.
Transporté à Blâmont, il expira au bout de quelques heures.


  • 13 janvier 1832

Lors de l’inondation qui a eu lieu dans la nuit du 4 au 5 septembre 1851, les rues basses de la ville de Blâmont, furent remplies d’eau, à une grande hauteur, par la rivière de Vezouse qui traverse cette ville. M. Poerson, maréchal-des-logis de gendarmerie, après avoir donné aux gendarmes sous ses ordres les instructions que les circonstances rendaient nécessaires, est monté à cheval et ayant pris un second cheval avec lui, a parcouru toutes les rues inondées, pour secourir les habitant qui ne pouvaient plus sortir de leurs maisons. Il a couru plusieurs fois les plus grands dangers. Son cheval ne pouvant même plus, résister au torrent s’est abattu, et M. Poerson n‛a dû son salut qu’à son courage, et à sa présence d’esprit. M. le préfet, en rendant compte à M. le ministre du commerce et des travaux publics, de la belle conduite de M. Poerson, l’a prié de lui accorder une médaille, qu’il vient de recevoir. D’un côté-elle porte l’effigie de S. M. Louis-Philippe et au revers l’inscription suivante :
A Poerson. (Marie-Auguste) maréchal-des-logis de gendarmerie, pour le courage et le dévouement dont il a fait preuve lors de l’inondation qui a eu lieu à Blâmont (Meurthe) 4, 5 septembre 1854.
M. le préfet a invité M. le sous-préfet de Lunéville à faire remettre cette médaille à M. Poerson, en présence de la brigade de gendarmerie et de la garde nationale de Blâmont.


  • 11 février 1832

A VENDRE ou A LOUER, à Blâmont (Meurthe) arrondissement de Lunéville, pour cause de départ, une grande maison servant de café, connu sous le nom du café Mena, situé sur la place des Halles, et de l’Hôtel-de-Ville en construction ; elle se compose de deux corps-de-logis; elle a deux entrées, l’une sur la place, et l’autre sur le côté, par une allée fort large, donnant sur la rue des Voileurs ; ensuite du second coprs-de-logis un petit jardin. Le premier corps-de-logis se compose de la grande salle de café du devant, ayant deux grandes croisées, et la porte à deux battans au milieu, ensuite un cabinet et la cuisine. Au premier, une grande salle de billard et une grande chambre, de laquelle on parvient par une galerie au second corps de bâtiment consistant en une vaste salle à quatre croisées, où se donnent des bals, et se font des expositions de marchandises ; au dessus de ce bâtiment, un grand grenier ; au dessous et à côté, un hallier, une grande cave et une cour ; sous le premier corps-de-logis, une grande cave ; enfin, au second étage de ce premier corps-de-logis se trouvent deux chambres, et les greniers.
S’adresser à M. Lafrogne, maire et notaire â Blâmont.


  • 11 décembre 1832

VENTE DE LA FERME
De l’hospice civil de la ville de Blâmont, située en cette ville et sur les bans voisins.
Ce corps de ferme se compose de 54 hectares 86 ares 55 centiares tant terres labourables que prés et jardins.
La vente, autorisée par ordonnance du Roi, aura lieu en un seul lot aux enchères publiques, le lundi 8 janvier 1833, à 11 heures du matin, à Blâmont, en l’Hôtel-de-Ville.
S’adresser en l’étude de M.e Thouvenel, notaire à Blâmont, ou au greffe de la mairie de cette ville pour prendre connaissance du cahier des charges, des titres de propriété, du procès-verbal d’expertise et du plan des immeubles qui composent cette ferme.


  • 28 mai 1834

Le sieur Lapointe fils, manoeuvre à Blâmont, qui faisait pâturer une vache, s’étant entortillé le bras avec la corde destinée à la guider, a été entrainé au loin dans les champs. Rapporté chez son père dans un état désespéré, il est mort le lendemain.


  • 29 août 1834

Le dimanche 21 septembre 1854, à Blâmont, salle de la mairie, et par-devant le maire de la ville, il sera procédé à l’adjudication au rabais de travaux à 'exécuter pour construction d’une place devant I’Hôtel-de-Ville. Ces travaux ont été estimés à 4,500 francs. Les devis et plans ont été dressés par M. Jeandel, architecte à Lunéville, chargé de suivre les ouvrages. Il sera à l’avance donné, du tout communication aux curieux a secrétariat de la mairie de Blâmont, où est déposé le cahier des charges.


  • 14 mai 1835

Hier la cour d’assises a condamné à six années de réclusion sans exposition, une sage-femme de Blâmont, connue dans le pays sous le nom de Marie Marchal, pour avoir, procuré un avortement à une jeune fille d’une commune voisine.


  • 2 novembre 1835

ADJUDICATION AU RABAIS.
CONSTRUCTIONS POUR LA VILLE. DE BLAMONT
Le dimanche 7 novembre 1855, à une heure après-midi, en l’Hôtel-de-Ville de Blâmont, pardevant le maire, il sera procédé l’adjudication des travaux ci-aprës, savoir:
1.° Construction d'un petit bâtiment destiné à un réfectoire, et une salle pour les femmes, etc. .dans l’hôspice de Blâmont, estimée, suivant devis descriptif et estimatif dressé par M. Antoine, architecte de la ville, â quatre mille quatre cents francs, ci 4,400 fr.
Construction d’un aqueduc et de pavés dans les environs de l’Hôtel-de-Ville et de la place faite en avant, estimée, suivant devis du même architecte, à cinq mille huit cents francs, ci 5,800 fr.
On peut, à l’avance, prendre, a la mairie de Blâmont, communication des plans et devis et des conditions de l’adjudication.


  • 8 janvier 1836

Un incendie a réduit en cendres la manufacture de M. Martin-Horrer, de Blâmont, ainsi que les marchandises qu’elle renfermait. Le tout était assuré.


  • 29 juin 1838

Atteinte depuis quinze mois d'une maladie très-grave et long-temps désespérée, la femme Jacquemin, de Harboué, vient enfin d’être rendue à la santé par les soins de M. le docteur Lesaing, de Blâmont . Cet habile et savant médecin lui a prodigué tous les secours de son art avec le plus vif intérêt et le plus noble désintéressement. Car il n’a craint, pour la sauver, ni les fatigues d’une traverse difficile, ni l’intempérie des saisons. Et lorsque le mari de celle femme, mère de sept enfants en très-bas âge, est allé le trouver pour le dédommager de toutes ses peines et lui faire hommage de son bonheur, non seulement il n’a voulu accepter aucune récompense matérielle, mais encore il s’est soustrait aux remercîments et aux transports inspirés par la reconnaissance. C’est pour remplir un devoir de conscience que cette famille a voulu faire connaître, autant qu'il est en elle, une conduite si généreuse qui révèle tant de grandes qualités dans celui qu’elle regarde et qu’elle chérira à jamais comme son bienfaiteur et son sauveur. T. REID.
 

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