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Presse - Divers - 1841-1920
 


  • L'Espérance : courrier de Nancy
    12 juin 1841

L"Espérance et, après elle, le Journal de la Meurthe, ont inséré dans leurs colonnes, une lettre datée de Blâmont, où l"on s"affligeait du projet annoncé de remplacer la flèche de l"église paroissiale de celle ville, par un humble toit à deux pentes, qui ne ressemblerait pas mal à un colombier huché sur une église gothique.
Nous avons, à ce propos, exprimé des regrets qui n"ont pas dû paraître déplacés; mais voici qu"un des journaux de Nancy publie une lettre qui proteste contre l"élégance de la flèche en question et contre le caractère gothique que nous lui aurions attribué; puis l"on nous reproche d"avoir décoré un pauvre clocher d"épithètes dont il n"était pas digne.
Nous n"avons pas, que nous sachions, manifesté la prétention outrecuidante de connaître, de visu, le
clocher de Blâmont ; nous n"avons donc pu suivre que les indications de notre correspondant, car nous aurions beaucoup à faire, d"aller vérifier sur place, tous les renseignements qui nous parviennent. Au surplus, des personnes bien informées nous assurent encore à l"instant même, que la tour de l"église, quoique non gothique, se terminait par un toit pyramidal très-élevé, d'un aspect aussi original que pittoresque.
L"on voudra bien convenir sans doute, que cette construction en pointe avait quelque chose de plus conforme à l"art religieux, que ces prosaïques toitures à deux pans coupés, auxquelles M. le comte de Montalembert fait si spirituellement la guerre.
L"occasion était convenable pour citer les réflexions de cet écrivain, et nous ne nous sommes pas refusé le plaisir de le faire, d"autant plus qu"elles ne s"appliquent pas seulement aux flèches gothiques, mais encore aux clochers en pointe, que trop souvent on a le tort et le mauvais goût de supprimer.
J. G.


  • L'Espérance : courrier de Nancy
    17 mars 1842

Le 6 mars, le nommé Chachat, Edouard, âgé de 8 ans, de la commune de Blâmont, s"est noyé accidentellement en se laissant tomber dans un ruisseau.


  • L'Espérance : courrier de Nancy
    24 mars 1842

Au commencement de ce mois, a eu lieu à Blâmont le tirage d"une charmante loterie, sous la présidence des autorités municipales et au milieu d"une affluence que la solennité avait attirée de toutes parts. Le nombre des billets placés dans la localité, dans les environs, s"élevait à 1,100, tandis qu"on ne comptait que 150 numéros avec bénéfice. M. le maire a ouvert la séance par une courte allocution, qui est une preuve des nobles sentiments et de la sagesse des vues de ce magistrat. On comprend que dans cette bonne œuvre, la place du clergé n"a pas été la dernière; M. le curé de Blâmont a non-seulement pris des billets, mais encore a voulu fournir plusieurs lots d"une valeur assez grande pour contribuer au succès d"une entreprise aussi louable. Il est doux d"avoir à signaler de pareils actes de bienfaisance dans notre âge d"égoïsme. Honneur à l"administration qui n"oublie pas les immenses besoins des malheureux, et sait, en offrant aux classes plus élevées de la société une occasion de goûter les jouissances de la charité, verser, en même temps, dans la main du pauvre, l"aumône qui peut lui rendre plus supportables quelques-uns des maux de la vie. (Gazette de Metz.)


  • L'Espérance : courrier de Nancy
    11 août 1842

Le 1er août, l'Université catholique de Louvain a, pour la première fois, conféré publiquement et après les épreuves d"usage, le grade de docteur en philosophie et lettres à l"un de ses élèves. Cette solennité a été honorée de la présence de Mgr. Fornari, nonce apostolique et archevêque de Nicée, ainsi que de celle des évêques de Liège et de Namur.
Le récipiendaire, M. Charles Breton de Blâmont, diocèse de Nancy, d"après les conseils de M. l"abbé Jeandel, alors supérieur du petit séminaire de Pont-à-Mousson, aujourd"hui sous-maître des novices au couvent dominicain de Bosco, et sur la haute réputation de l"Université catholique de Louvain, s"était décidé, il y a 3 ans, à y aller faire ses études philosophiques. En couronnant ses efforts d"un plein succès, la Providence a dignement récompensé les sacrifices assez considérables que sa bonne mère n"avait pas hésité de s"imposer pour satisfaire au désir de son fils.
A l"occasion de sa promotion et pour se conformer aux exigences académiques, M. Breton avait à l"avance publié sur la difficile et importante question de l"origine des idées une dissertation qui se distingue tout à la fois par l"étendue de la science, la solidité de la logique et la noblesse du style. Il avait aussi à soutenir publiquement dix-sept thèses sur diverses questions de littérature, d"histoire et de philosophie.
M. Breton donne des espérances d"autant plus belles que c"est à l"âge de 20 ans à peine qu"il a subi si honorablement une épreuve dont le résultat a été le titre de docteur en philosophie et lettres d"une des premières universités de l"Europe.
En annonçant cette nouvelle, nous croyons causer un véritable plaisir à ses anciens condisciples qui, du reste, n"en seront pas étonnés; car ils ont été comme nous témoins de ses brillants succès sur les bancs du petit séminaire de Pont-à-Mousson, et, comme nous, ils ont pu apprécier ses vertus et ses belles qualités.


  • L'Espérance : courrier de Nancy
    13 mai 1843

Chronique locale.
Témoin des funérailles de M. le docteur Lahalle, de Blâmont dont nous avons annoncé la mort avant-hier, un vieil ami de cet honorable médecin nous a témoigné combien il avait été touché du solennel hommage payé à sa mémoire par la douleur et les sympathies publiques. L"église suffisait à peine à l"empressement de la multitude. S"associant aux touchants adieux que déposèrent tour à tour sur la tombe du défunt l"ancien maire de Blâmont, M. Gérard, et M. Vaulthier, juge de paix actuel, M. Marchal, docteur en médecine à Lorquin, a esquissé, dans un discours plein de convenance et de sentiments élevés, la biographie de son vertueux et savant ami, qui, par un dévouement égal à la profondeur de sa science, avait si largement payé sa dette à l"humanité.
Quelques jours ayant d"expirer, M. Lahalle avait demandé, par l"entremise de sa famille, les secours de la Religion, qu"il reçut en parfaite connaissance, avec une foi et une piété vraiment édifiantes. C"était couronner dignement une longue et laborieuse carrière entièrement consacrée au soulagement de ses semblables.
Voulant en quelque sorte se survivre à lui-même en continuant après sa mort le bien qu"il pratiquait si généreusement pendant sa vie, ce charitable médecin a, dit-on, par une clause expresse de son testament, légué à l"hospice de Blâmont une somme de six mille francs, pour subvenir aux frais que nécessiteraient des opérations chirurgicales extraordinaires. Ce dernier acte résume admirablement toute une existence remplie de bonnes œuvres. Honneur donc à la mémoire de M. le docteur Lahalle ! Vivant, il recueillait partout sur ses pas les bénédictions des pauvres; mort, il sentira devant Dieu l"efficacité de leurs prières.


  • Le Courrier des Vosges : moniteur du département
    6 août 1859

A VENDRE,
Pour cause de retraite,
LES TUILERIES DE FREMONVILLE,
Canton de Blâmont, à neuf kil. de la station d"Avricourt (Meurthe)
Celte propriété se compose :
1° D"une grande et vaste maison d"habitation, à proximité des tuileries, et appropriée avec ses engrangements à tous les besoins de l"exploitation ; à la maison sont attenants trois jardins
d"une grande contenance ;
2° De deux tuileries avec leurs dépendances, dont l"une à un four et l"autre, une, des plus belles et des plus grandes de tout le pays, possède deux fours et comprend encore une petite maison pour le chaufournier et sa famille.
On y fabrique, outre toutes les tuiles et briques ordinaires, des tuiles mécaniques suivant le
type de Deyvillers et des tuyaux de drainage, par des procédés mécaniques.
Cet important établissement, situé non loin des Vosges, qui offre à ses produits un débouché continuel, a surtout l"avantage d"être rapproché de 5 kilomètres de la grande manufacture de glaces de Cirey, et de se trouver sur la limite de deux arrondissements dans lesquels sa réputation n"a cessé de se répandre pendant vingt-trois années de succès.
S"adresser au propriétaire, M. Kientzl, maître tuilier à Frémonville.


  • Le Courrier des Vosges : moniteur du département
    1er janvier 1867

- Le Journal de la Meurthe donne des renseignements sur l"un des chemins de fer d"intérêt local projeté dans le département de la Meurthe; celui destiné à rattacher Cirev à la grande ligne de Nancy à Strasbourg Ce chemin n"aurait que 48,250 mètres, et il aurait le double avantage de desservir Blâmont, l"un des importants chefs-lieux de canton du département de la Meurthe.
Ce chemin se détacherait de la ligne de Nancy à Strasbourg, un peu au delà de la station d"Avricourt, et un peu en deçà du point de jonction du chemin d"Avricourt à Dieuze.
La dépense serait de 4,421,000 fr.; on évalue la recette kilométrique à 6,800 fr., les frais d'exploitation à 5,000 fr.; ainsi le chemin d"Avricourt à Cirey couvrirait, et au delà, les frais d"exploitation.
Blâmont compte 2,298 habitants, et se trouve être le centre d"un grand mouvement commercial. Un des établissements les plus importants et les plus intéressants que nous ayons en France, la manufacture de glaces de Cirey, donne lieu à un transport annuel de 20 mille tonnes. Le chemin de fer projeté la mettrait en rapport à la fois avec la ligne de Paris à Strasbourg, et, en empruntant quelques kilomètres au chemin d"Avricourt à Dieuze, avec le canal de la Marne-au-Rhin. La population de Cirey n"est pas inférieure à celle de Blâmont. Et 40.000 hectares de forêts qui entourent Cirey fourniraient au chemin de fer un aliment extrêmement considérable, qui compenserait largement l"infériorité qu"il peut présenter sous le rapport des voyageurs.


  • Le Journal des Vosges
    26 juillet 1871

Le bruit s"est répandu hier, que dans la nuit de dimanche à lundi, la caserne de gendarmerie et le collège de Blâmont avaient été la proie des flammes.
Les journaux de Nancy ont aussi publié cette nouvelle. Nous apprenons que rien n"était fondé dans cette rumeur.


  • Le Télégramme des Vosges
    23 octobre 1919

Blâmont
Terrible mort. - M. Isidore Meyer, 63 ans, manœuvre à Blâmont, se trouvant dans la campagne au lieu dit «  Trion » vit venir vers lui, dans un galop furieux, un cheval monté par un cavalier faisant des efforts désespérés pour arrêter sa monture. Arrivé non loin de Meyer, le cheval fit une forte ruade qui désarçonna le cavalier. Ce lui-ci accroché par un pied au harnachement fut traîné sur environ 150 mètres, la tête frappant le sol. Lorsqu"il fut détaché, il avait cessé de vivre, sa tête ne formait qu"une plaie sanglante.


  • Le Télégramme des Vosges
    7 juillet 1920

Tué par son fils à la chasse aux sangliers
Un terrible accident de chasse s"est produit à Saint-Martin, petite commune du canton de Blâmont, dans la nuit du 2 au 3 juillet. M. Edouard Pierron, cultivateur, maire de Saint-Martin, était parti vers 9 heures du soir, à l"affût aux sangliers qui dévastaient ses propriétés, emmenant avec lui son fils Georges, âgé de 16 ans.
Les deux chasseurs se postèrent dans une friche, à proximité de la forêt Vannequel, près de Chazelles. Ils étaient peut-être à 50 mètres l"un de l"autre.
Vers 11 heures, ils aperçurent un énorme sanglier, mais ne purent le tirer.
Après -minuit, Georges Pierron aperçut une masse noire qui se dirigeait vers lui. Croyant à un retour offensif du sanglier, il épaula et tira. Ayant perçu la chute d"un corps, il cria, tout joyeux :
«  - Papa, il y on a un en bas ! » Puis il s"approcha, se baissa, palpa- sa victime et soudain, se releva en -poussant un cri d"horreur : il venait de toucher le cadavre de son père.
L'infortuné maire de Saint-Martin avait été tué raide. Le projectile lui avait traversé la gorge, après lui avoir fait sauter le menton.

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