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Presse - L'Express de l'Est - 1922-1935


  • 5 août 1922

Un assassinat à Blâmont
On vient de découvrir sur la route de Blâmont à Harbouey le cadavre d'un nommé Duvau, âgé de 23 ans. Le malheureux avait le crâne fracassé. Comme des débris de bouteilles jonchaient le sol autour du cadavre, on suppose que Duvau aura été attaqué en faisant route de Blâmont à Harbouey et que le ou les agresseurs l'ont frappé à coups de bouteille. Le parquet de Lunéville s'est rendu sur les lieux pour faire les constatations et ouvrir une enquête.


  • 6 août 1922

Les assassins de Blâmont sont arrêtés
«  L'Express de l'Est » a relaté dans son numéro d'hier qu'on avait trouvé assassiné sur la route de Blâmont à Harbouey, le cadavre de M. Duvau, âgé de 23 ans. Le malheureux avait été attaqué et frappé à coups de bouteille par deux individus dont la gendarmerie ne tarda pas à découvrir les traces.
Les auteurs de cette sauvage agression sont les frères Edmond et Emile Vary, manœuvres, tous deux domiciliés à Blâmont, qui ont été arrêtés et transférés à la prison de Lunéville.


  • 29 septembre 1923

DANS LE TRAIN EPINAL-SAINT-DIÉ
entre Saint-Léonard et Saulcy-sur-Meurthe
un prêtre est tué à coups de revolver
(De notre envoyé spécial).
Saint-Dié, 28 septembre. - Ce matin, à 0 h. 40, à l'arrivée à Saint-Dié du train 18/18 venant d'Epinal, on a découvert dans un wagon de 3e classe, le cadavre d'un prêtre gisant au milieu d'une mare de sang.
On ne tardait pas à établir qu'il s'agissait d'un crime et la nouvelle provoquait une émotion considérable dans toute la région déodatienne.
La victime est un prêtre, M. l'abbé Charles Hans, âgé de 62 ans, curé de Repaix, près de Blâmont (Meurthe-et-Moselle).
Son meurtrier est un jeune conscrit déodatien, nommé. Jules Demangel, jardinier, né le 5 mai 1904, à Vagney, dont les parents et toute la famille jouissent de l'estime générale à Saint-Dié, où ils sont bien connus.

L'achat d'un revolver
Avant-hier matin, Jules Demangel, qui avait eu jusqu'à ce jour une excellente conduite, se préparait gaiement à se présenter devant le conseil de révision et il se hâtait d'aller retrouver ses camarades «  de la classe » non sans avoir oublié d'acheter auparavant une magnifique cocarde tricolore.
Il était jugé bon pour le service armé et l'après-midi il fêtait ce joyeux événement avec ses compagnons.
Pendant qu'ils étaient dans un café de la ville, un -des conscrits offrit à Demangel de lui céder son revolver. Ce marché fut conclu pour une somme assez modeste et, tout heureux de posséder une arme à lui, le jeune homme s'empressa d'aller acheter 25 balles de 8 millimètres.
Dans la journée d'hier, il prélevait 200 francs sur ses économies et disait à sa mère qu'il allait s'offrir un petit voyage.
«  J'irai, dit-il, à Strasbourg, à Nancy ou à Lunéville, je ne sais pas encore ».
Mais il prit le train de 16 heures qui le conduisit à Epinal où il passa la nuit et au cours de laquelle il dépensa une somme de 59 francs.
Toujours est-il que, après avoir passé une nuit blanche, il prenait ce matin à la gare d'Epinal le train de 4 h. 55 pour Saint-Dié. Il s'installait dans le compartiment C du wagon de 3e classe 5684 et faisait le voyage seul jusqu'à Laveline-devant-Bruyères.

Un compagnon de route
Sur le quai de la gare, un prêtre, d'une stature imposante, puisqu'il ne mesurait pas moins de 1 m. 93 et pesait 106 kilos, venant de Gérardmer, attendait la correspondance pour Saint-Dié.
L'ecclésiastique venait de passer quelques jours chez son frère qui est propriétaire d'une fabrique de toiles à Gérardmer et se rendait chez des amis qu'il possédait à Saint-Dié, Mme et M. Camille Cholé, représentant de tissus.
Le prêtre tenait dans une main un paquet recouvert de papier blanc et dans lequel se trouvaient des fromages qu'il destinait à ses amis.
Il portait en bandoulière une sacoche de cuir noir où étaient rangés des objets de -toilette et du linge.
M. l'abbé Hans, après avoir longé le train, se décidait à pénétrer dans le compartiment où se trouvait déjà notre jeune conscrit.

La découverte du cadavre
Que se passa-t-il alors ? C est ce que l'enquête aura à établir et à préciser d'une manière définitive. Toujours est-il qu'à l'arrivée du train à Saint-Dié, on découvrit le cadavre du prêtre. Voici d'ailleurs dans quelles conditions :
Vingt-trois personnes étaient descendues des voitures et comme Saint-Dié est le point terminus de cette ligne, quelques minutes après l'arrivée du convoi, le visiteur Emile Valence, employé à la gare de Saint-Dié, comme, à son habitude, parcourait toutes les voitures.
Quelle ne fut pas sa surprise de remarquer que le marchepied et la poignée de la portière d'un wagon de troisième classe à l'avant du train étaient maculés de sang.
Il ouvrit cette portière et un spectacle horrible devait se présenter à ses yeux.
Sur le dos, gisant dans une large mare de sang, entre deux banquettes, se trouvait le cadavre d'un prêtre. L'avant-bras droit était légèrement écarté du corps, tandis que le bras gauche était replié sur la poitrine. Quant à la tête, elle était complètement ensanglantée.
Les banquettes et les parois du compartiment portaient des traces de lutte et étaient également maculées de sang.
Le visiteur se rendit aussitôt au bureau du commissaire spécial Coulon au quel il faisait part de sa macabre découverte.
Le Parquet, la sous-préfecture et la gendarmerie étaient à leur tour avertis et bientôt après arrivèrent sur les lieux M. Laroche, procureur de la République ; M. Ruolt, juge, d'instruction ; M. Kientzel, secrétaire de la sous-préfecture ; le capitaine de gendarmerie Herblot, les docteurs Philippe et Stœber.
Ces derniers constatèrent que le prêtre avait été tué de deux balles à la tête. La première était entrée derrière l'oreille gauche et était sortie dans la région temporale droite. La seconde balle avait pénétré derrière la nuque et n'était pas ressortie. Le chapeau de l'ecclésiastique était traversé par un projectile. Enfin, dans la bordure de la portière du wagon on pouvait voir une balle en cuivre rouge qui était venue s'incruster dans le bois.
On ne tardait pas à établir qu'il s'agissait de M. l'abbé Hans.
D'autre part, aucun doute n'était possible. On se trouvait en présence d'un crime.
Le Parquet, et la gendarmerie se mettaient aussitôt en campagne et l'on commençait des investigations serrées.
On entendait tout d'abord quelques témoins qui venaient contribuer à éclaircir cette affaire de prime abord mystérieuse.

Entre Saint-Léonard et Saulcy-sur-Meurthe
M. Joseph Voirin, employé auxiliaire poseur à la Compagnie de l'Est, demeurant à La Chapelle, se trouvait dans un wagon voisin de celui où s'était passé le drame. Entre Saint-Léonard et Saulcy-sur-Meurthe, déclare-t-il, j'ai entendu comme deux petits éclatements, mais j'ai pensé que c'étaient des portières qui s'étaient fermées avec violence. J'étais accompagné de mon camarade George et tous deux nous étant mis par la portière un peu avant d'arriver à Saulcy, nous avons constaté, que la portière du compartiment voisin était ouverte. Nous sommes descendus à cette station et George a fermé la portière. Quand le train fut parti, il constata qu'il avait la main ensanglantée.
M. Lucien George, âgé de 25 ans, employé poseur à la Compagnie de l'Est, confirmait complètement les dires de son camarade.
M. Jean Divoux, employé auxiliaire de la Compagnie de l'Est, à Biffontaine, venait à son tour déclarer que, lui aussi, avait entendu de petites détonations auxquelles il n'avait d'ailleurs attribué aucune espèce d'importance.

Un individu saute du train en marche
D'autre part, on ne tardait pas à apprendre que le chef de gare intérimaire de Saulcy-sur-Meurthe avait remarqué qu'un individu avait sauté du train en marche à gauche, deux cents mètres environ avant que le convoi n'atteigne la station.
Mais le témoignage le plus intéressant était celui de M. Jean Mangeot, cultivateur au Cours, à Saulcy :
«  J'étais, déclare M. Mangeot, en train de faucher un pré que je possède à environ 150 mètres de la gare. Un peu après l'arrivée du train, je vis arriver vers moi, en courant, un jeune homme d'une taille d'environ 1 m. 72, vêtu de couleur sombre. Il avait le côté droit de la figure et le poignet gauche ensanglantés. Je lui ai dit : «  Hé bien, tu es bien arrangé ! » Et il m'a répondu : «  Je viens de prendre une sacrée bûche ». Comme je lui demandais des explications, sans plus me répondre, l'inconnu s'enfuit en courant ».

A la recherche du meurtrier
Muni de ces quelques renseignements, le capitaine de gendarmerie Herblot téléphona aussitôt aux deux brigades de Saint-Dié et de Fraize de se mettre aussitôt en campagne et de visiter toute la région pour retrouver l'individu correspondant au signalement donné.
En l'espace d'un quart d'heure, - et avec une rapidité dont il convient de les féliciter hautement, - tous les gendarmes se mettaient en campagne.
Deux d'entre eux, les gendarmes Petiet et Egard, montés à bicyclette, suivaient la route 59 -de Saint-Dié à Sainte-Marie-aux-Mines en longeant la Meurthe.

Un individu suspect
Arrivés à Sainte-Marguerite, les deux gendarmes traversaient le pont. Ils venaient à peine d'arriver de l'autre côté de la Meurthe quand ils apercevaient derrière un chariot un individu vêtu d'un costume marron, le col du veston relevé, qui paraissait correspondre au signalement donné.
L'un des représentants de l'ordre, s'approchant de ce promeneur matinal, lui demanda ce qu'il faisait à cet endroit. Le jeune homme, qui était devenu blanc comme un linge, ne sut que répondre.
«  Lève tes bras », ordonna un gendarme. Force était à l'inconnu de s'exécuter et les enquêteurs purent constater alors que si les mains du jeune homme étaient d'une blancheur immaculée, la naissance des poignets était ensanglantée. On écarta le col de son veston et de larges maculatures de sang apparurent.

L'arrestation du meurtrier
Les gendarmes s'assurèrent de l'idendité du jeune homme qui déclarait se nommer Jules Demangel, jardinier, âgé de 19 ans, domicilié à Saint-Dié, à la Vigne-Henry.
Ce dernier se défendait avec énergie d'avoir participé au crime commis dans le train, mais, fouillé, on trouvait sur lui un revolver du calibre de 8 millimètres et 18 balles semblables à celle trouvée dans la portière du wagon. Il avait également sur lui un portefeuille contenant 131 fr. 80 et une glace de poche surprise.
Un mouchoir rempli de sang et fraîchement lavé était également découvert dans les poches de Demangel.
Celui-ci déclarait alors pour tenter de se justifier : «  Je viens d'avoir une terrible hémorragie nasale et j'ai dû me laver dans la Meurthe pour enlever les taches de sang dont j'étais couvert ».
En présence de ces preuves accablantes, les deux gendarmes mirent en état d'arrestation le jeune Demangel qui se mit à trembler de tous ses membres. Comme, à ce moment, l'automobile de M. Minette, maire de Remomeix, passait sur la grand'route, les gendarmes lui firent signe d'arrêter et montèrent avec leur prisonnier sur la voiture. Il était un peu moins de 8 h. 30, c'est-à-dire quelques heures à peine après qu'avait été commis le crime, quand les gendarmes et Demangel étaient de retour à Saint-Dié.
Conduit aussitôt au bureau du chef de gare, il fut interrogé par M. Ruolt, juge d'instruction, auquel il commença par opposer les plus vives dénégations. Pendant plus de 25 minutes, le jeune homme s'écria : «  Je jure que je suis innocent ».

Une confrontation émouvante
C'est alors que l'on décida de mettre en présence le meurtrier présumé et le corps de sa victime. On se rendit sur la voie et l'on fit ouvrir la portière. Le juge d'instruction ordonna à Demangel, en présence du cadavre, de jurer qu'il était innocent. Sans sourciller, sans même faire preuve du moindre sentiment d'émotion, le jeune bandit leva la main et jura.

Les aveux
Les membres du Parquet et le prisonnier retournèrent ensuite dans le bureau du chef de gare où on continuait l'interrogatoire. On fit observer à Demangel que s'il n'avouait pas son crime, il passerait de longues années encore en détention car trop de preuves l'accablaient. Enfin, pressé de questions, le
malfaiteur finit, par entrer dans la voie des aveux. «  Eh bien ! oui, c'est moi qui ai tué le curé ».
Voici d'ailleurs le récit, tel qu'il l'a fait au procureur de la République et au juge d'instruction, de son tragique voyage :
«  J'ai pris le train ce matin à la gare d'Epinal pour rentrer à Saint-Dié. Quand le prêtre est monté en cours de route, il n'y avait que lui et moi dans le compartiment, Comme je circulais pendant la marche du train, un peu après Saint-Léonard, j'ai heurté un paquet noir qui appartenait au curé. Celui-ci m'a fait des observations. J'ai alors saisi mon revolver. Ce que voyant, le prêtre s'est levé et m'a pris à la gorge. J'ai tiré un premier coup ; le prêtre est resté debout et je lui ai demandé pardon. J'ai voulu le mettre assis, et comme il criait, je lui ai tiré un deuxième coup à bout portant. Puis, comme il criait toujours, j'ai tiré un troisième coup pour en finir. En même temps, j'ouvrais la portière pour sauter du train. Je suis tombé sur le ballast assez durement et je restais un moment sans bouger, couché dans le fossé, puis je partais dans la direction de Contramoulin. J'ai suivi la Meurthe et je venais de me laver sous le pont de Sainte-Marguerite pour faire disparaître les taches de sang d'ont j'étais maculé quand je fus arrêté par les gendarmes ».
Tel est le récit du jeune bandit. Que faut-il en retenir ? On ne peut le savoir encore. Mais il est un fait certain, c'est qu'il résulte-de l'état du compartiment dans lequel se déroula le drame qu'il y eut une lutte très sévère entre la victime et lui.
On avait supposé un instant que le vol avait été le mobile du crime. En effet, la sacoche de M. l'abbé Hans avait disparu ; mais le gendarme Ritter, de la brigade de Fraize, la retrouva sur la voie, près de Saulcy.
Demangel avait-il eu l'intention de voler son compagnon de voyage et, dans sa fuite, abandonna-t-il son butin ; ou bien doit-on admettre que Demangel a tiré réellement pour le motif qu'il a indiqué ? Ces faits -seront sans doute établis par l'enquête qui n'est, encore qu'à son début.
Demangel est d une taille peu élevée. Il appartient à une famille très honorablement connue. A-t-il commis son forfait à la suite de l'événement provoqué par une nuit sans sommeil ? Son crime a étonné tous ceux qui le connaissaient.

La victime
Ainsi que nous l'avons dit, M. l'abbé Hans venait de quitter son frère, industriel à Gérardmer. Celui-ci, prévenu avec tous les ménagements d'usage, arrivait bientôt à Saint-Dié.
Le corps était transporté à la morgue de l'hôpital Saint-Charles où, dans l'après-midi, l'autopsie était pratiquée.
M. l'abbé Charles Hans est né à Wolxheim, le 26 août 1871. Il était, par conséquent, sujet français puisque l'on était encore à neuf jours -avant le traité de Francfort. Il avait fait ses études au petit séminaire de Pont-à-Mousson, puis au grand séminaire de Nancy. Il appartenait -à une famille de quatre enfants. Une de ses sœurs est morte et son autre frère est industriel à Verdun.
L'abbé Hans avait fait son service militaire au 6e -régiment d'artillerie à pied à Tout. Il avait été mobilisé pendant la guerre, puis, à l'armistice, il avait regagné sa cure de Repaix qu'il occupait
depuis 1906. La victime était très sympathiquement connue dans toute la région.
Ce forfait a soulevé contre son auteur un sentiment de réprobation générale et a provoqué une vive émotion dans toute la région si laborieuse de Saint-Dié.
Jean THOUVENIN.


  • 28 juin 1924

Discussion tragique entre vieillards
Nancy, 27 juin. - Deux pensionnaires de l'hospice des vieillards de Blâmont, Eugène Charton, 66 ans, et François Marchand, 81 ans, discutaient ensemble hier soir dans un couloir de l'hospice, lorsque le premier poussa un peu brusquement son contradicteur.
Celui-ci, presque impotent, tomba à la renverse et sa tête porta sur une marche d'escalier.
La blessure ne paraissait tout d'abord pas très grave et M. Marchand put regagner son dortoir, mais le malheureux succombait quelques heures après à une congestion cérébrale consécutive à sa chute.
Le parquet de Lunéville a ordonné une enquête.


  • 8 juillet 1924

La course cycliste du Véloce-Club de Baccarat
13 juillet
Nous avons précédemment indiqué les lignes essentielles de la belle course organisée pour la dimanche 18 juillet ; aujourd'hui, nous parlerons de l'itinéraire qui a été effectué cette semaine par le sympathique président du G. V.B., M. Armand. Berr accompagné de ses amis du comité, qui ont jalonné la route de con trôles qui fonctionneront dans les localités suivantes :
[...] A Blâmont (G.V.), café du Commerce, nous recommandons aux concurrents de bien vouloir ralentir dans la traversée de la ville, car il se trouve que ce jour sera l'inauguration du monument aux morts.
Les coureurs prendront ensuite la grande route de Baccarat par Domèvre, Montigny, Merviller. [...]
Cette course a déjà suscité dans tous les milieux, un grand enthousiasme ; les meilleures preuves de cet enthousiasme sont les listes que nous allons publier, des sommes souscrites en faveur de l'épreuve, par les commerçants et industriels de Baccarat, ceux-ci ne se contentent pas d'encouragement, ils savent joindre le geste à la parole.
Toutes les voitures officielles et suiveuses recevront au départ un fanion aux couleurs du G.V.B. ; seules, ces voitures seront tolérées à la suite des coureurs et seront accompagnées d'un membre du comité changé des contrôles volants.


  • 8 août 1924

RAMBERVILLERS
Nos pompiers à Blâmont . - A l'occasion du festival, qui a eu lieu à Blâmont (Meurthe-et-Moselle), le dimanche 3 août courant, plus de 20 Sociétés y prirent part. Entre autre une majeure partie de la Cie des sapeurs-pompiers de Rambervillers, avec son drapeau, ses tambours et clairons, sous les ordres de leur dévoué capitaine, M. Lesprit, qui s'y est rendu dans deux camions automobiles.
Nos pompiers ont été émerveillés à leur arrivée, par le coquet pavoisement, la décoration de la ville et par la réception enthousiaste des habitants. Dans le cortège, ce sont nos pompiers qui pour le défilé dans le rues et à la visite au monument des morts pour la Patrie se trouvaient en tête de la colonne. Partout et à tout moment, de bruyantes manifestations de joie s'élevaient sur leur passage. Après la cérémonie, un vin d'honneur a été servi, et nos pompiers ont pu se réconforter dans un des meilleurs hôtels de la localité. Ils ont été très satisfaits du menu.
Comme Blâmont est un gentil chef-lieu de canton et qu'il se trouve habité par nombre de Rambuvetais, ces derniers sont venus fraterniser avec nos pompiers.
Nous croyons devoir mentionner que nos pompiers ont été très touchés et flattés de leur réception à Blâmont et qu'ils conserveront longtemps un bon souvenir de cette belle journée où la plus franche gaîté n'a cessé de régner.
Ils ont été également satisfaits de leurs pilotes, car aucun incident ne s'est produit en cours de route, toute panne ayant été évitée.


  • 14 février 1925

Nominations de notaires
Officiel. - Sont nommés notaires [...]
Blâmont (Meurthe-et-Moselle), M. Crouzier, en remplacement de M. Crouzier.


  • 22 avril 1926

RAON-L'ETAPE
Accident d'auto. - Dans la journée du 15 avril, M. Robert Collas, négociant à Raon, allait de Blâmont à Cirey dans son auto. En arrivant au croisement des chemins de Haute-Seille, il aperçut une auto, conduite par M. Jules Conrad, hôtelier à Blâmont (M.-et-M.).
Pour éviter cette voiture, M. Collas ayant donné un trop vigoureux coup de volant, alla se jeter dans le fossé de la route.
Fort heureusement il n'y eut aucun accident de personne à déplorer, mais les dégâts à la voiture sont assez importants.


  • 30 juin 1929

L'accident de Frémonville
Le 9 mars. M. Paul Schnoor, tailleur à Blâmont, revenait de Cirey-sur-Vezouze, lorsqu'il aperçut sur la route, une dame allant vers Frémonville. Croyant avoir affaire à une personne qu'il connaissait bien, il lui offrit une place dans sa voiture. Elle accepta et il s'aperçut alors seulement qu'il s'était trompé.
Près de Frémonville, M. Schnoor arrêta sa voiture sur le côté droit de la route et la femme sortit à gauche. Elle fut, à ce moment, renversée par un camion automobile venant en sens inverse et que pilotait le chauffeur Charles Blaise.
Transportée à l'hôpital de Lunéville, la blessée, Mme Marie-Catherine Belin, y mourut.
Il résulte du certificat établi par le médecin qui pratiqua l'autopsie du corps de Mme Belin, qu'elle succomba d'une affection déterminée par le traumatisme subi au cours de l'accident.
C'est pourquoi MM. Schnoor et Blaise étaient poursuivis non pour homicide, mais pour blessures par imprudence.
Apres plaidoiries de M. le bâtonnier Georges Boulay et de Me Ribaud, le tribunal a estimé que la responsabilité de l'accident incombait pour une part égale aux deux prévenus.
En conséquence, MM. Schnoor et Blaise sont condamnés à 100 francs d'amende chacun. Le tribunal a décidé que les deux automobilistes verseraient solidairement 20.000 francs de dommages-intérêts à M. Belin, 15.000 francs à-sa fille Odette et 10.00 francs à son fils Gabriel-Célestin.


  • 6 août 1929

BLAMONT
Un médecin meurt subitement en auto. - Le docteur Gaussin, âgé de 52 ans, installé à Blâmont depuis de longues années, vient de succomber subitement en plein exercice de sa profession. II revenait en auto d'une localité voisine lorsqu'il s'affaissa subitement sur son volant.


  • 29 mars 1930

BLAMONT
En jouant, une fillette tombe à l'eau et se noie. - Vers 11 h. 30, Mme Kine, demeurant à Ogéviller, appelait sa petite fille Micheline, âgé de 4 ans, qui jouait sur le terrain situé derrière son habitation, et à proximité du ruisseau «  La Verdurette ». N'obtenant aucune réponse, la maman se mit à sa recherche vers le ruisseau.
Prévenu, M. Kine Robert, contre maître des Etablissements Bechmann, s'empressa d'ouvrir les vannes de retenue et eut, quelques minutes après, la douloureuse surprise de voir le corps de sa petite Micheline arriver au fil de l'eau.
On suppose que l'enfant voulant se cacher derrière les saules situés sur le bord du ruisseau, aura, à la suite d'un faux-pas, glissé à la rivière.
Malgré les soins empressés - qui ne durèrent pas moins d'une heure - de M. le docteur Thomas, de Blâmont, arrivé quelques minutes après sur le lieu de l'accident, la petite Micheline qui semble avoir succombé à une congestion foudroyante, ne put être rappelée à la vie.


  • 7 janvier 1931

BLAMONT
En voulant faire de la cire, une femme est brulée vive. - Un pénible accident s'est produit à la maison maternelle de Blâmont.
Mlle Curé Yvonne. 23 ans. Femme de service à la maison maternelle, faisait fondre de la cire à l'aide d'un réchaud au-dessus d'un récipient contenant de l'essence, lorsque, par une circonstance encore inconnue, l'essence prit feu et se communiqua aux vêtements de la jeune femme qui, suffoquée par les flammes, ne put demander du secours. Elle tenta vainement de saisir un tapis de taille, pour s'enrouler dedans, mais il s'enflamma
Au moment où le secours arriva, la malheureuse victime n'avait plus que quelques lambeaux d'étoffe qui adhéraient à sa chair.
Transportée à l'hôpital de Nancy, et bien qu'ayant conservé toute sa connaissance, Mlle Curé, malgré des soins empressés, devait expirer le lendemain.
On suppose que le fer dont Mlle Curé se servait, trop surchauffé, aura provoqué l'inflammation de l'essence.
La victime laisse une petite fille d'un an.


  • 2 février 1931

BLAMONT
Un incendie cause de graves dégâts dans une meunerie. - Un incendie extrêmement violent a détruit, en partie, les grands moulins René Scheffler, à Blâmont.
Le feu, dont la cause n'a pu encore être déterminée, se déclara vers 8 h 15 du matin, au troisième éloge des bâtiments de la meunerie. Bientôt, le deuxième étage était à son tour la proie des flammes.
Grâce à la promptitude des secours, le sinistre put être rapidement circonscrit et à 10 h. 30, tout danger de propagation de l'incendie était écarté. Les magasins ayant pu être préservés, les dégâts - quoique très importants - semblent devoir être moins élevés qu'on eût pu le craindre tout d'abord, la majeure partie du stock de farine et de blé n'eut pas, en effet à souffrir de l'incendie.


  • 14 juin 1931

Près de Lunéville, la femme de ménage d'un vétérinaire était morte empoisonnée par un cachet pharmaceutique
Lunéville, 13 juin. - Une affaire soulève actuellement un vif intérêt dans la région de Blamont, arrondissement de Lunéville, en raison- même de l'inquiétant mystère qui l'entoure. Au mois de décembre dernier, la femme de ménage de M. Lahoussay, vétérinaire à Blamont, se plaignant de maux de tête, le praticien lui administra un cachet. Mme Gouget était prise de violents malaises et, après quelques jours de maladie, expirait. A quelques semaines de là, M. Lahoussay ayant eu pour son propre compte à absorber un cachet, ressentit un sérieux malaise.
L'autopsie du corps de Mme Gouget fut alors pratiquée et l'on découvrit que sa mort était due à l'ingestion de strychnine. Les autres cachets, trouvés dans la boîte en possession du vétérinaire, contenaient le même poison. A la suite de ces faits le mari de la victime porta plante.
Le parquet de Lunéville a ouvert une enquête pour rechercher dans quelles conditions le poison avait été introduit dans les cachets, car il apparaît que ceux-ci ont dû être vidés de leur contenu normal par une main criminelle, guidée sans doute par un intérêt personnel et que le poison y a été déposé après coup.


  • 27 décembre 1933

L'épilogue civil des empoisonnements de Blâmont
Nancy, 26 décembre. - Le 13 décembre 1930, Mme Gouget, femme de ménage au service de M. Lahoussaye, vétérinaire à Blâmont, souffrant d'une violente migraine, demanda un cachet à son patron.
M. Lahoussaye prit celui-ci dans la boite habituelle qu'il avait achetée chez un pharmacien
Mme Lahoussaye ayant absorbé le cachet décéda trois heures après.
Quelques semaines plus tard, M. Lahoussaye s'étant, à son tour, servi d'un cachet - le dernier qui restait dans la boite, éprouva de violents malaises.
Ce nouvel accident attira l'attention. L'autopsie pratiquée sur le corps de Mme Gouget révéla qu'elle avait été empoisonnée par de la strychnine. Une information ouverte confirma ces constatations.
Une substitution avait eu lieu après coup dans les cachets, remplaçant le composé normal qui s'y trouvait par de le strychnine.
L'auteur de cette manœuvre criminelle ne put être découvert.
L affaire vient d'avoir son épilogue devant le Tribunal civil qui, sur l'instance de M. Charles Gouget, a condamné M. Lahoussaye à payer, à titre de dommages-intérêts, une somme de 15.000 fr. au mari de la victime et 15.000 fr. à chacun de ses trois enfants.


  • 2 octobre 1935

FRAPELLE
Collision. - Dans l'après-midi du 27 septembre, à la sortie nord-est du village de Frapelle, une collision s'est produite entre un camion appartenant à la maison de l'Agriculture Lorraine à Blâmont, piloté par M. Lhotte Ferdinand, 38 ans, et une camionnette conduite par M. René Duchamp, entrepositaire de bière à Bertrimoutier.
Ce dernier a été légèrement blessé au nez et à l'arcade sourcilière gauche. La femme qui l'accompagnait, a été blessée au front et aux jambes ; elle a reçu les soins de M. le docteur Thirion, de Saint-Dié, qui a prescrit un repos d'une quinzaine de jours.
La gendarmerie a ouvert une enquête pour établir les causes de cet accident.


  • 22 novembre 1935

Audience correctionnelle
Les accidents de la route. - Dans l'après-midi du 27 septembre, à la sortie nord-est, du village de Frapelle, une collision s'est produite entre un camion appartenant à la Maison de l'Agriculture Lorraine à Blâmont, pilotée par M. Ferdinand L'Hôte, 38 ans, chauffeur à Blâmont, et une camionnette conduite, par M. René Duchamp, entrepositaire de bière à Bertrimoutier, qui a été légèrement blessé.
Poursuivi pour blessures involontaires et infractions au code de la route, M. L'Hôte s'entend condamner à 40 fr, d'amende et 5 fr. pour la contravention.
 

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