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L'échec du plan allemand - 1914


La Science et la vie
n° 19 - février et mars 1915

L'ÉCHEC DU PLAN ALLEMAND
Par le Général BONNAL
ANCIEN COMMANDANT DE L'ÉCOLE SUPÉRIEURE DE GUERRE
 
Dans son discours du 8 mai 1913, au Reichstag, le ministre de la Guerre allemand avait dit textuellement :
«  Notre situation géographique exige que notre offensive soit conduite avec la rapidité de l'éclair, afin d'avoir des troupes disponibles pour le second choc. »
J'ai commenté ces graves paroles, le 21 mai 1914, en écrivant : «  La réunion des forces russes devant être relativement lente, tandis que notre concentration sera rapide, les Allemands espèrent transporter leurs forces principales à notre frontière, y remporter un grand succès puis, adopter contre nous l'attitude défensive et porter la majeure partie de leurs troupes, par les voies ferrées, sur la Vistule, avant que les armées russes aient eu le temps d'envahir le territoire prussien. »
Si le plan que j'attribuais, avant cette guerre, au grand état-major allemand était exact dans son ensemble, ses moyens d'exécution devaient revêtir une ampleur complètement insoupçonnée par notre état-major général.


LE GÉNÉRAL BONNAL

Les corps d'armée allemands du temps de paix étant au nombre de 25, on présumait chez nous, qu'en cas de guerre, il y en aurait 4, en couverture, face aux Russes et 21 destinés à combattre la France, c'est-à-dire à l'envahir.
Nous nous trompions étrangement car, à la date du 2 août, les Allemands disposaient, à la frontière belge, de 21 corps d'armée actifs et de 13 corps d'armée de réserve, soit de 34 corps d'armée.
Les forces allemandes du front occidental, progressivement renforcées, atteignirent, en octobre, le chiffre de 52 corps d'armée avec 10 divisions de cavalerie.
Grâce au renforcement de nos troupes de couverture, qu'avait assuré la loi de trois ans, les Allemands ne firent aucune tentative pour entraver la mobilisation et la concentration des forces françaises, lesquelles s'effectuèrent dans un ordre parfait.
Le secret du plan de guerre allemand fut si bien gardé, malgré le grand nombre d'officiers mis dans sa confidence, que, dans les premiers jours d'août, on en ignorait, en France, les dispositions essentielles.
C'est ainsi qu'on croyait n'avoir à combattre que les corps actifs de l'armée allemande. D'autre part, la concentration ennemie paraissait devoir s'effectuer, en majeure partie, sur le territoire d'Alsace-Lorraine, face à notre front défensif : Belfort-Epinal-Toul-Verdun, en empruntant le Luxembourg et les Ardennes belges, pour y faire passer une grosse fraction chargée de se porter avec la plus grande rapidité contre l'aile gauche française.
Le Bulletin des armées, organe officieux, dit que notre concentration devait être assez souple pour nous permettre de porter notre principal effort sur le terrain où l'ennemi se montrerait le plus actif.
On se mettait donc sous la dépendance des Allemands au lieu de leur imposer notre volonté; mais il était impossible d'agir autrement, étant donnée l'ignorance absolue où nous étions du plan ennemi. Ceci n'est pas une critique.
Autant qu'on a pu l'apprendre, nous avions alors cinq armées, savoir :
La 1re armée, sous le commandement en chef du général Dubail;
La 2e armée, commandée par le général de Curières de Castelnau;
La 3e armée, sous le général Ruffey;
La 4e armée obéissant aux ordres du général de Langle de Cary;
La 5e armée, concentrée sous la direction du général Lanrezac.


GROUPEMENT DES TROUPES DE COUVERTURE FRANÇAISES ET ALLEMANDES QUELQUES MOIS AVANT L'OUVERTURE DES HOSTILITÉS
Ce plan de concentration de forces énormes pour la défense de notre frontière de l'Est, entre Verdun et Belfort, a été rendu à peu près inutile, les Allemands ayant renoncé à nous attaquer par les points où leur agression était attendue, pour atteindre la France par la Belgique.


La 1re armée était dans les Vosges et devait opérer en Haute-Alsace.
La 2e armée tenait position entre Blamont et Pont-à-Mousson.
La 3e armée occupait la Woëvre.
La 4e armée, dans la région de Rethel.
La 5e armée avait été placée en réserve générale, au près de Châlons.
L'armée anglaise devait se joindre aux forces françaises quelque part du côté de Reims; mais les graves événements de Belgique la firent transporter, du 15 au 20 août, dans la région de Mons.
La violation, par les Allemands, de la neutralité belge, eut lieu exactement le 4 août, à l'ouest d'Aix-la-Chapelle.
Peu de jours après, les attaques dirigées contre Liège firent connaître l'importance des forces allemandes dirigées sur la Belgique et la nécessité où l'on se trouvait d'envoyer nos forces principales au secours de l'armée belge.
Il fut alors décidé que nos 1re et 2e armées, restant où elles étaient, s'efforceraient d'attirer sur elles le plus possible de forces ennemies, tandis que nos trois autres armées, ainsi que l'armée anglaise, se porteraient au nord sur le front Dinant-Charleroi-Mons, en vue de livrer à l'ennemi une bataille offensive. C'est ce qui fut fait.
Cette bataille, engagée du 20 au 24 août, fut pour les Allemands le succès de Charleroi, grâce surtout à leur grande supériorité numérique.
Au même moment, nos deux armées de Lorraine et d'Alsace, après de brillants engagements, prenaient une attitude défensive, en occupant, l'une le couronné de Nancy, l'autre les cols principaux des Vosges méridionales, où elles s'établirent fortement.
Le 24 août au soir, le général Joffre avait à choisir entre les deux solutions suivantes : du bien renouveler l'attaque en Belgique, malgré le commencement de recul de l'armée anglaise et de l'armée Lanrezac résultant de leur échec, ou bien exécuter une retraite générale vers la Marne, en disputant le terrain et en se renforçant jusqu'au jour où serait possible la reprise de l'offensive générale.
Cette seconde solution fut heureusement adoptée par le général Joffre. Elle seule a permis, grâce aux admirables qualités de nos troupes, ténacité et vaillance, de livrer la bataille de la Marne, du 6 au 12 septembre, et d'y remporter, sur les armées allemandes du front occidental, une victoire qui a fait pencher la balance en notre faveur.
La retraite des 3e, 4e, 5e armées françaises et de l'armée anglaise, qui avait été entamée le 25 août, fut continuée les jours suivants, et donna lieu à de violents combats d'abord supportés par l'armée anglaise, le 25 et le 26 août, à Landrecies et au Cateau.
Le 29 août, l'armée Lanrezac combattit vigoureusement à Saint-Quentin et à Guise, à tel point que ses soldats, dans la soirée, se croyaient victorieux.
Les 27 et 28 août, l'armée de Langle et l'armée Ruffey, en retraite sur Reims, Châlons, Bar-le-Duc, opposèrent une très vive résistance à l'ennemi.
Entre temps, le 20 août, une nouvelle armée, aux ordres du général Foch, avait été formée pour combler le vide qui existait entre l'armée Lanrezac (5e) et l'armée de Langle de Cary (4e).


LE GÉNÉRAL LANREZAC
Il commandait la cinquième armée française au début de la guerre.

Enfin, le 26 août, une 6e armée, que devait commander très brillamment le général Maunoury, commença de se réunir dans les environs de Beauvais.
Les forces allemandes à la poursuite, depuis le 25 août, de nos armées d'aile septentrionale et de l'armée anglaise comprenaient cinq armées disposées de l'ouest à l'est, ou de droite à gauche, sans compter une 6e armée en Lorraine et une 7e armée en Haute-Alsace :
1re armée : général von Kluck ;
2e armée : lieutt-général von Bulow;
3e armée : général von Hansen ;
4e armée : prince de Wurtemberg;
5e armée : le kronprinz de Prusse;
6e armée : le prince héritier de Bavière;
7e armée : lieutenant-général von Heeringen.
Le 3 septembre au soir, l'armée de droite, armée von Kluck, avançant à marches forcées, avait atteint le front Creil -Senlis- Nanteuil et semblait vouloir continuer le lendemain sur Paris. Les autres armées allemandes prolongeaient l'armée von Kluck jusqu'aux environs de Verdun.
Au même moment, les armées Sarrail (ex-Ruffey), de Langle de Cary, Franchet d'Esperey (ex-Lanrezac), Foch et l'armée anglaise se trouvaient au sud de la Marne, entre cette rivière et la Seine.
Le 4 septembre, après la marche, on apprit que l'aile droite allemande, au lieu de continuer sur Paris, avait exécuté un changement de direction à gauche (à l'est) comme pour attaquer en flanc les quelques corps d'armée français parvenus en Champagne.

GÉNÉRAL VAUTIER

GÉNÉRAL DE LAMAZE
Ils commandaient chacun un corps à l'armée du général Maunoury.


Le matin du 5 septembre, le général en chef Joffre, d'accord avec le général Galliéni, gouverneur de Paris, prit la résolution de faire attaquer par l'armée Maunoury les troupes que le général von Kluck avait postées sur l'Ourcq et, avec les autres armées, de reprendre l'offensive, le lendemain matin, sur toute l'étendue du front.
Tout le monde connaît le beau message télégraphique lancé par le général Joffre, le 6 au matin, qui commence par ces mots : Au moment où s'engage une bataille d'où dépend le salut du pays... et qui se termine par cet ordre héroïque : Une troupe qui ne peut plus avancer devra, coûte que coûte, garder le terrain conquis et se faire tuer sur place plutôt que de reculer.
De son côté, le général von Kluck, se rendant compte de sa situation périlleuse, avait adressé à ses troupes un ordre du jour disant : J'attends que chaque officier et soldat, malgré les combats durs et héroïques de ces derniers jours, accomplisse son devoir entièrement et jusqu'au dernier souffle. Tout dépend du résultat de la journée de demain.
L'armée von Kluck, on s'en souvient, avait atteint, le 3 au soir, la ligne Creil-Senlis-Nanteuil. Si elle eût continué sa marche foudroyante, le 4, dans la même direction, elle aurait atteint dans la soirée la ligne Pontoise-Gonesse Pourquoi a-t-elle porté, ce jour-là, sa gauche sur Meaux et sa droite sur Coulommiers et Provins ?
C'est que, ne disposant pas encore d'un parc d'artillerie lourde et instruit par l'expérience de Liège, le haut commandement ne voulut pas courir les risques d'une attaque brusquée contre les défenses du plateau de Vaujours et préféra rabattre son armée d'aile droite sur l'aile occidentale des armées françaises, dans l'espoir de gagner une grande bataille enveloppante: Seulement, le général von Kluck, qui ne pouvait ignorer la présence de forces françaises d'une certaine importance au sud de Beauvais, pensa qu'il serait suffisamment garanti de ce côté contre toute éventualité en postant son 4e corps de réserve, en flanc-garde, à Dammartin.
Le 5 septembre, l'armée du général Maunoury se porte rapidement à Dammartin et refoule le 4e corps de réserve allemand sur Saint-Soupplets.
La 6e armée se composait du corps de Lamaze (une division du Maroc et deux divisions de réserve) et du corps Vautier (14e division, commandée par le général de Villaret; 63e division de réserve, sous les ordres du général Lombard, et un groupe de quatre bataillons de chasseurs de réserve). Deux jours après, le 7 septembre, la 7e division (4e corps), dirigée par le général Boelle, arriva de Paris en chemin de fer pour renforcer le 7e corps. Ce jour-là (7 septembre), le corps de Lamaze poursuivit ses succès de la veille sans pouvoir dépasser Acy, tandis qu'à sa gauche, le 7e corps, assailli par les 2e et 9e corps d'armée allemands que le général von Kluck avait rappelés en toute hâte de la rive gauche sur la rive droite de la Marne, luttait avec la plus extrême énergie contre les forces énormes qui l'accablaient.


La position successive des forces françaises et des armées allemandes, depuis la bataille de Charleroi, qui fut funeste à nos armes, jusqu'à la veille de la bataille de la Marne, dont l'heureuse issue nous permit de faire rétrograder l'envahisseur de plus de cent kilomètres.
 
Le lendemain, 8 septembre, le corps Vautier, prolongeant le corps de Lamaze, redouble d'efforts, mais un nouveau corps d'armée allemand, venant du Nord, l'attaque inopinément sur sa gauche.
Le 9 septembre, le combat reprend avec une violence inouïe. La 6e armée lutte avec la dernière énergie contre des forces plus que doubles, mais la pression de l'ennemi, surtout à notre gauche, est telle que, dans la soirée, la 7e division, auprès de laquelle se tient le général Boelle, commandant du 4e corps, s'est vue contrainte de reculer jusqu'à Nanteuil.
A ce moment lui arrive, du général Maunoury, l'ordre impératif de se reporter à l'attaque. La 7e division n'hésite pas et va joindre ses efforts à ceux des divisions voisines jusqu'au moment où l'obscurité met fin au combat.
Dans la nuit du 9 au 10 septembre, l'armée du général von Kluck, par une retraite rapide vers le nord, échappe au désastre qui la menace, du fait de l'armée anglaise venant du front Rozoy-Lagny, et qui, après s'être redressée face au nord a débouché, le 9, sur la rive droite de la Marne, entre Meaux et Château-Thierry.
Cependant, le 6 septembre et les jours suivants, les armées françaises se sont hardiment portées en avant.
L'armée Franchet d'Esperey, à la droite de l'armée anglaise, gagne du terrain vers la Marne, qu'elle réussit à franchir, le 10, du côté d'Epernay.
En même temps, l'armée Foch, violemment attaquée le 6, le 7 et le 8, parvient, le 9, en se portant sur Fère-Champenoise, à prendre en flanc le corps de la garde prussienne et les corps saxons qui s'efforçaient de percer le centre français et le 11, elle atteint Châlons. A la droite de l'armée Foch, les armées de Langle de Cary et Sarrail attaquent vigoureusement, pour rejeter vers le nord les forces allemandes qui avaient occupé Vitry, Revigny et Commercy, et le 12, l'armée de Langle de Cary se lie étroitement à l'armée Foch, tandis que l'armée Sarrail reçoit une aide efficace de l'armée du général de Castelnau.
La victoire de la Marne est la consécration de la supériorité morale des Français. Là est la cause profonde de l'échec allemand. La cause occasionnelle fut la fausse manoeuvre du général von Kluck, entraînant la déroute de l'aile droite allemande et, par contagion, le recul de proche en proche des autres parties du front ennemi. Toutefois, sans l'extraordinaire énergie des généraux de l'armée de Paris, en particulier du général Maunoury, et de leurs troupes, l'enveloppement de l'aile occidentale française se serait probablement effectuée, et dès lors, la bataille de la Marne, au lieu d'être pour les Allemands un échec, aurait pu devenir, pour eux, une victoire.
Le général Joffre l'a justement proclamé dans son magnifique ordre du jour du 10 septembre à la 6e armée, qui restera comme un modèle d'éloquence militaire, comparable aux plus beaux ordres du jour de Napoléon :


GÉNÉRAL LOMBARD

GÉNÉRAL DE VILLARET

GÉNÉRAL BoeLLE
Le général Lombard commandait, à la bataille de la Marne, la 63e division de réserve (corps Vautier), le général de Villaret, la 14e division (corps Vautier) et le général Boelle, la 7e division du 4e corps d'armée

La sixième armée vient de soutenir pendant cinq jours entiers (5, 6, 7, 8, 9 septembre), sans interruption ni accalmie, la lutte contre un adversaire nombreux et dont le succès avait jusqu'à présent exalté le moral. La lutte a été dure: les pertes occasionnées par le jeu, les fatigues dues à la privation de sommeil et parfois de nourriture ont dépassé tout ce qu'on pouvait imaginer; vous avez tout supporté avec une vaillance, une fermeté et une endurance que les mots sont impuissants à glorifier comme elles le méritent.
Camarades, le général en chef vous a demandé, au nom de la Patrie, de faire plus que votre devoir ; vous avez répondu au delà même de ce qui paraissait possible. Grâce à vous, la victoire est venue superbement couronner nos drapeaux. Maintenant vous en connaissez les glorieuses satisfactions, vous ne les laisserez plus échapper.
Quant à moi, si j'ai fait quelque bien, j' en ai été récompensé par le plus grand honneur qui m'ait été décerné dans une longue carrière: celui de commander des hommes tels que vous.
C'est avec une vive émotion que je vous remercie de ce que vous avez fait, car je vous dois ce vers quoi étaient tendus depuis quarante-quatre ans tous mes efforts et toutes mes énergies, la revanche de 1870.
Merci à vous et honneur à tous les combattants de la sixième armée !

Claye (Seine-et-Marne), le 10 septembre 1914.


LE GÉNÉRAL GALLIÉNI
Gouverneur militaire de Paris, il contribua pour beaucoup à la victoire de la Marne en faisant transporter nuitamment par chemin de fer et par tous les véhicules disponibles dans la capitale, camions automobiles, taxi-autos, etc., l'armée du général Maunoury sur le front de combat.

La défaite allemande de la Marne s'explique par l'héroïsme de la 6e armée française, à laquelle le général Joffre a rendu pleine et entière justice dans l'ordre du jour qu'on vient de lire.
Les Allemands n'ont jamais pu se relever de leur défaite de la Marne, en dépit de leurs efforts pour vaincre, qui ont entraîné de leur côté des pertes effroyables, d'abord à la bataille de l'Aisne, ensuite à la bataille des Flandres.
Aujourd'hui, nous avons passé de la défensive à l'offensive et, quand notre grand chef le voudra, il portera à son puissant ennemi un dernier coup.
Il serait trop long d'analyser ici les causes de la supériorité morale de nos troupes, qui s'est manifestée dès le début de cette guerre, dans tous les engagements d'avant-postes, et au cours des violents combats livrés dans les Vosges, en Haute-Alsace, en Lorraine, en Belgique et même pendant la retraite sur la Marne.
Nos soldats, conscients de la gravité des circonstances et pleins de confiance dans leurs chefs, ont montré que, non seulement ils ne craignaient pas les Allemands, mais qu'à nombre égal ils les battaient toujours.
Les imprudences du début ont fait place à des dispositions raisonnées, les chefs ont été mieux écoutés et aujourd'hui nos régiments ont acquis l'endurance et l'assurance des vieilles bandes d'autrefois.
Quant aux troupes allemandes, elles demeureront, selon toute vraisemblance, et jusqu'à la fin de la guerre, sous le coup des défaites qu'elles ont subies sur la Marne, sur l'Aisne, dans les Flandres, défaites qui constituent l'échec du plan allemand.

Général BONNAL,
Ancien commandant de l'École supérieure de guerre.

 

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