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2ème bataillon de chasseurs à pied - 1914


Historique du 2e bataillon de chasseurs à pied (1914-1918)

Capitaine E. Chaton
Ed. Berger-Levrault (Nancy) 1922

CHAPITRE 1
EN LORRAINE, 1914 - LA COUVERTURE
La préparation. - La déclaration de guerre. - La couverture. - Vic. - Le baptême du feu. - La forêt de Parroy. - Combat de Vaucourt.

Quand le grand conflit éclata en 1914, le 2e montait toujours la garde à Lunéville.
Au milieu d'une population grave et laborieuse, animée du plus ardent patriotisme, l'âme du bataillon s'était confondue avec celle du peuple lorrain et les coeurs battaient à l'unisson dans un même amour de la Patrie.
Pendant près de trente ans d'un labeur incessant, sous l'impulsion énergique de ses chefs successifs, le bataillon put développer et porter à un haut degré ses belles qualités militaires.
Gardien jaloux des traditions et du passé, il fortifia et développa constamment l'esprit de corps, ce levier moral incomparable.
Dans un rayon de 50 kilomètres, la région n'avait plus de secrets pour lui.
Cette connaissance approfondie du pays devait lui être d'un très grand secours.
La menace de 1914 le trouva prêt à son poste de combat.
Le 31 juillet, ayant à sa tête le commandant Boussat, il quittait sa garnison et se portait en observation sur les hauteurs au nord du Sanon dans la région d'Einville. Il était rattaché à la 2e division de cavalerie.
Conformément aux ordres reçus, les éléments les plus avancés se tinrent à une distance de 8 à 10 kilomètres en deçà de la frontière pour éviter tout incident.
Cette zone fut cependant violée à plusieurs reprises, notamment dans la journée du 3 août, par des chevau-légers et des uhlans, à Réchicourt, Bures et Coincourt. Deux cavaliers ennemis tombèrent sous les coups des douaniers près de Coincourt. Les cadavres ramenés à Einville y furent inhumés le lendemain.
C'est dans cette situation que le bataillon apprit le 4 août la déclaration de guerre.
Cette nouvelle attendue ne causa aucune surprise, pourtant la gravité de l'événement provoqua une émotion légitime. Mais cette émotion fut bientôt dissipée pour ne plus songer qu'à la grandeur de la tache à accomplir.
Le 5 août, le bataillon se porta plus au nord et s'établit aux avant-postes sur la frontière. Une compagnie prit part à une réquisition effectuée à Vic par le groupe cycliste de la 2e D. C.
Le 6 août le bataillon reçut le baptême du feu en assurant le repli de la réquisition.
Les jours suivants, le bataillon glissa insensiblement de position en position vers la forêt de Parroy.
Le 9, il est mis à la disposition du général commandant la 10e D. C. Il entre dans la composition d'un détachement mixte et reçoit comme mission de «  tenir la forêt de Parroy et de retarder tout ennemi qui tenterait d'y entrer par les lisières est ».
Le 10 août, au fur et à mesure de leur relève par le 58e d'infanterie, les unités du bataillon viennent occuper leurs nouveaux emplacements, devant la partie est de la forêt de


LORRAINE 1914 - Vaucourt, 11 août. - Vého, Reillon, 22 août.

Parroy, depuis Xures jusqu'au signal de Xousse (région d'Emberménil) :
La 3e compagnie en grand'garde à l'angle de la forêt contre Xures ;
La 5e compagnie un peu à l'est du bois de Grez (côte 289) ;
La 2e compagnie et la S. M. au signal de Xousse;
Les 1re, 4e et 6e compagnies en réserve échelonnées en profondeur.
Dans la soirée, une action effectuée sur Lagarde par des éléments du 16e corps attirait une réplique sévère le lendemain.
Le 11 août de bon matin, Lagarde est repris par les Allemands. Vers 8 heures une attaque se dessine contre le bois du Haut-de-la-Croix un peu au nord de Xures.
En même temps s'ouvrait une canonnade intense, battant toute la corne nord-est et les lisières est de la forêt. Les 2e, 3e et 5e compagnies étaient prises à partie.
Vers 10 heures l'infanterie allemande se portait à l'attaque de la cote 289 et du signal de Xousse.
La 2e compagnie, appuyée par la section de mitrailleuses, contint l'ennemi et se replia en ordre sur la lisière du bois.
Elle avait devant elle la valeur d'un bataillon qui progressa jusqu'à hauteur de la route Xousse Emberménil sans la dépasser à l'ouest.

La 5e compagnie fut plus spécialement attaquée et littéralement coiffée de projectiles. Malgré un violent bombardement qui lui causait de lourdes pertes, la 5e compagnie, devant l'héroïsme de son chef, le capitaine Martin-Sané, déjà frappé de deux blessures, garda ses emplacements et tint l'infanterie ennemie en respect à une distance de 800 mètres.
Une troisième blessure vint mettre définitivement le capitaine Martin-Sané hors de combat. Atteint mortellement, il eut le courage avant de mourir d'exhorter ses chasseurs à faire leur devoir jusqu'au bout, et leur indiqua le point de ralliement du bataillon.
L'héroïsme du lieutenant Rouzés, frappé mortellement de quatre blessures, fut à la hauteur de celui de son chef.
Un troisième officier, le sous-lieutenant Favre, fut blessé.
Vers 13 heures, la 5e, complètement hachée, se repliait sur la lisière du bois de Grez, à l'exception de la 3e section maintenue en place par l'adjudant Romac; trois officiers et une centaine d'hommes étaient hors de combat. Ce fut la première affaire sérieuse du bataillon. A la suite du repli des grand'gardes, la défense fut concentrée à l'intérieur de la forêt. Un centre de résistance fut organisé à la maison forestière du Puits (1).
Le soir une reconnaissance commandée par le lieutenant Mougenot s'assura que l'ennemi n'avait pas abordé la forêt ; les lisières furent réoccupées le lendemain avant l'aurore.
Le 14 août dans la matinée, des éléments du 16e corps vinrent relever le bataillon, dont la mission de couverture était terminée. Regroupé à Laneuveville-aux-Bois dans la journée du 14, il se porta le 15 dans la région d'Emberménil, il y reçut l'ordre d'aller cantonner à Marainviller. Le 17, il embarqua pour Igney-Avricourt. Le 18, il rejoignit dans la forêt du Rinting le Ier corps de cavalerie auquel il était rattaché.

(1) Nous devons ici une mention spéciale à trois braves Françaises : Mme Bercet, femme du garde-forestier mobilisé, des Evrieux, et ses deux filles.
Avec un dévouement d'une simplicité admirable, ces trois femmes recueillirent et pansèrent elles-mêmes tous les blessés de la 5° compagnie transportés chez elles. Dans la soirée, au péril de leur vie, elles explorèrent le champ de bataille pour porter secours à ceux qui n'avaient pu encore être recueillis.


DOMJEVIN 1915. Le pont sur la Vezouse détruit par les Allemands en septembre 1914.

CHAPITRE II
EN LORRAINE, 1914
L'OFFENSIVE DES 1re ET 2e ARMÉES
La concentration. - Morhange. - Sarrebourg. - La retraite. - Combats d'arrière-garde. - Leintrey. - Reillon. - Vého. - Domjevin.

La concentration est terminée. Les grandes opérations commencent le 14 août.
La 2e armée est rassemblée sous les ordres du général de Castelnau entre la Meurthe et la Seille face au Nord-Est.
Couverte à gauche, face à Metz dans la région de Pont-à-Mousson, sa droite (16e C.A.) occupe la forêt de Parroy et s'appuie au fort de Manonviller.
Elle marche de l'avant en direction générale Morhange-Sarrebruck.
La 1re armée, sous les ordres du général Dubail, est rassemblée en arc de cercle dans la région Saint-Dié, Senones, région à l'est du fort de Manonviller. L'aile droite de cette armée doit franchir les Vosges, se mettre en liaison avec un corps opérant en Haute-Alsace, pivoter ensuite sur son aile gauche et occuper une ligne jalonnée par Strasbourg, Saverne, Sarrebourg.
Le 1er corps de cavalerie, sous les ordres du général Conneau, dont les éléments ont coopéré à la couverture, en liaison avec les 20e et 21e corps, marche à la jonction des deux armées et en liaison avec elles.
Du 14 au 19 les deux armées progressent sur tout le front. Les Allemands n'ont engagé que leurs éléments de couverture qui se replient sur la ligne principale de résistance en exerçant sur nos têtes de colonnes leur action retardatrice.
Le 19 au soir, la ligne générale passe un peu à l'est de Delme, au nord de Villers, Marthil, Pévange, s'infléchit sur Lidrezing, passe ensuite vers Loudrefing, Gosselming, suit la Sarre, contourne Sarrebourg au nord et de là s'étend vers les Vosges par la ligne approximative Abreschwiller, le Donon.
Les deux armées sont alors séparées par le massif forestier et la région marécageuse des étangs, traversés du nord au sud par le canal des houillères.
Le corps de cavalerie, chargé d'une mission spéciale, a son gros rassemblé dans les bois à l'ouest et au sud-ouest de Sarrebourg:
La journée du 19 a été dure pour les troupes, en raison de la résistance de plus en plus sérieuse offerte par l'ennemi.
Les éléments engagés se sont heurtés en fin de journée à une série de positions reliées entre elles et solidement organisées.
Néanmoins, au centre de la 2e armée, le 20e corps devant Morhange a atteint ses objectifs après avoir soutenu de rudes combats et subi de lourdes pertes.
A droite le 15e corps a progressé au nord-est de Dieuze. A la gauche de la 1re armée, le 8e corps, entré à Sarrebourg la veille, n'a pu en déboucher.
La 2e armée est arrivée sur le terrain choisi par l'ennemi pour la riposte.
Le 20 août dès l'aube, devançant la reprise de notre mouvement en avant, il prend à son tour l'offensive. Son infanterie très dense, soutenue par une puissante artillerie lourde, submerge le terrain et attaque nos troupes avec une grande vigueur.
Au centre, le 20e corps soutient admirablement le choc, malgré la fatigue des jours précédents et les sacrifices déjà consentis.
La droite cède, découvrant peu à peu le centre de la 2e armée et la gauche de la 1re.
La situation devenant critique dans la journée, la retraite générale est ordonnée, nous venons de subir un grave échec.
Le 2e bataillon de chasseurs, rattaché au corps de cavalerie, ne fut pas engagé sérieusement dans les combats des 18 et 19 août. Quelques éléments seulement eurent un rôle de soutien.
Le 18, la 6e compagnie fut poussée en grand'garde dans les bois d'Etzelwald devant Sarraltrof, la 4e s'installa dans le Bergwald en liaison avec la 2e au Sarrewald.
Les 1re et 5e occupèrent Sarrebourg. La 3e resta en réserve. Le 19, le bataillon regroupé dans le bois du Rinting reçut l'ordre d'occuper une position de repli éventuel pour la 2e D. C. au nord du bois du Rinting, de manière à assurer la possession des ponts de Langatte et de Haut-Clocher.
Le 20 août, à la suite du repli général, la mission du bataillon se précise. Il va couvrir le flanc gauche du corps de cavalerie découvert par la retraite précipitée du 16e corps.
Rassemblé au petit jour à Langatte, il prend une formation d'arrière-garde dans la région Kerprich-aux-Bois-Borchain, et par échelons successifs, sans combattre toutefois, il arrive à Gondrexange tard dans la soirée.
Ce village, encombré de troupes de toutes armes et de convois de toutes sortes refluant vers le sud-ouest, était pittoresquement éclairé par les feux de bivouacs allumés dans les rues et contre les maisons. Les silhouettes des hommes affairés et des chevaux se profilaient dans la nuit sombre, tandis qu'un cliquetis d'armes et de ferraille, un roulement continu de voitures, entrecoupé par les jurons des conducteurs cherchant à se frayer un passage, offraient à l'observateur un aspect curieux de la retraite.


CARTE N° 2. - Région Nord-Ouest de Sarrebourg, 1914.

Le bataillon arriva difficilement à pénétrer dans Gondrexange. Les avant-postes furent installés le long du canal de la Marne au Rhin.
Cependant les dernières troupes et les derniers convois finirent par évacuer la localité. Il était temps. Vers 2 heures du matin des coups de feu furent échangés aux avant-postes, les balles sifflèrent venant s'aplatir contre les maisons et cassant quelques tuiles. Toutefois la fusillade fut de courte durée, l'ennemi n'insista pas.
Le 21, la retraite continue. Les avant-postes quittent le canal vers 9 heures.
Jusqu'à Igney, l'arrière-garde fut assurée comme la, veille en liaison avec quelques escadrons et le groupe cycliste. Les éléments avancés de la cavalerie ennemie, peu mordante, furent tenus à distance respectueuse.
Le bataillon, regroupé à l'ouest d'Igney, fut dirigé vers Leintrey où il stationna, quelques heures avant d'aller s'installer en surveillance à Vého.
Le 22 août, le bataillon est rattaché à un détachement mixte sous les ordres du colonel de Champvallier, du 20e dragons. Ce détachement a pour mission d'assurer la sécurité du 16e corps en retraite.
Renseignement : l'ennemi est signalé en force la veille au soir à Moussey et à Gondrexange.
La 6e compagnie (capitaine Luc) va s'établir en grand'garde à 1 kilomètre environ au nord-est de Reillon, face à Gondrexon ; elle est en liaison avec le 134e d'infanterie.
La 4e compagnie (capitaine Trichot) va s'installer sur la cote 303.
Le gros du bataillon, en réserve sur les hauteurs au nord de Vého, se retranche.
Vers 11 h. 50, la grand'garde du capitaine Luc est sous le feu de l'artillerie ; peu après l'infanterie ennemie esquisse une attaque, mais elle est tenue en échec par les feux bien dirigés de la 6e compagnie.
Vers midi, la compagnie du capitaine Trichot est également aux prises.
Les grand'gardes ont l'ordre de ne céder le terrain que devant un ennemi supérieur en nombre.
La situation semblait stationnaire quand un télégramme expédié de Saint-Clément de la part du capitaine Lafont, du 17e chasseurs à cheval, avise le commandant Boussat que des obus tombent sur la cote 305, à 4 kilomètres au nord-est de Lunéville.


En présence de ces faits, le chef de bataillon échelonnait ses réserves en profondeur en vue d'assurer la possession des ponts de Domjevin et de Manonviller.
Pendant ce temps, les deux grand' gardes se repliaient sous la pression de l'ennemi ; toutefois, ayant pu se dégager à la faveur d'un orage de grêle, elles ne furent pas poursuivies.
La grand'garde du capitaine Luc, découverte à droite par le 134e, avait subi des pertes assez élevées.
Le capitaine Trichot eut un officier, le lieutenant Doumer (1), son sergent major (2) et une douzaine de chasseurs hors de combat.
Les unités, regroupées à Domjevin, continuèrent la retraite vers le Sud-Ouest. Après un arrêt à Chennevières, le bataillon franchit la Meurthe à la nuit tombante, traversa Vathiménil et s'enfonça bientôt par une nuit profonde dans les bois de la Taxonnière.
La marche devenait fatigante, le bataillon avançait péniblement dans l'obscurité et sur des chemins en très mauvais état.
En débouchant du bois de la Taxonnière, le bataillon traversa Moyen et arriva à Gerbéviller après une journée des plus pénibles.
Au cours de la soirée, les chasseurs avaient appris avec un indicible serrement de coeur l'entrée des Allemands à Lunéville. Une fatigue extrême terrassait les meilleures volontés, mais le moral restait parfait.
Des postes furent placés aux issues de la ville et sur les ponts. Des vivres furent réquisitionnés en hâte ; peu après le bataillon tombait d'un lourd sommeil dans le parc du château, autour des feux de bivouac, dont les derniers tisons s'éteignaient bientôt.

(1) Fils de M. Doumer, sénateur, ancien ministre. Le lieutenant Doumer, promu capitaine un peu plus tard, trouva au cours de la campagne une mort glorieuse dans l'aviation.
(2) Le sergent-major Richard grièvement blessé était resté sur le champ de bataille, dans les hautes herbes. Ce sous-officier put à la faveur de la nuit se traîner dans la direction de Laneuveville-aux-Bois.
Il eut la présence d'esprit et le courage d'enterrer sa sacoche contenant le boni de la compagnie, s'élevant à près de mille francs.
Recueilli par les Allemands, il fut emmené et soigné à Saint-Clément où il réussit à se mettre en relations avec sa famille habitant Lunéville et à lui faire connaître sa cachette.
Après la retraite de l'ennemi trois semaines plus tard, des recherches furent effectuées, la sacoche fut retrouvée avec son contenu. Le sergent-major Richard avait été emmené en captivité.
[...]


OFFICIERS, SOUS-OFFICIERS, CAPORAUX ET CHASSEURS DU 2e BATAILLON DE CHASSEURS A PIED
MORTS POUR LA FRANCE
(CAMPAGNE 1914-1918)

Vaucourt (11 août 1914)
Capitaine
MARTIN-SANE (G.).
Sous-Lieutenant
ROUZÈS (H.).
Sergent-Fourrier
DEVILLE (A.).
Sergents
KLEIN (P.).
RAPHAËL (P.).
Caporal-Fourrier
BALEDENT(R.).
Caporaux
CHENOT (J.).
CLÉMENT(E.).
JACQUES (J.).
Chasseurs
ANTONI (L.).
BELLAT (M.).
BELLET (B.)
BODOT (E.).
BOUCHIE (E.).
BOULLAIS (V.).
BRUNET (M.).
CANTOT (M.).
CARRARA (M.).
CERIZIER (H.).
CHADEBEC (J.).
CHARTIER (N.).
CHOPLIN (P.).
COLLIN (J.).
CORMIER (G.).
DEIBER (E.).
DESMET (A.).
FEAU (G.).
GOURDELIER (M.).
HILPERT (P.).
HOLSCHUCH (C.).
JAUSS (E.).
LAURENT (E.).
LEBRUN (M.).
MILANUS (J.).
PONCIN (A.).
THOUVENOT (E.).
WELTZ (E.).

Offensive de Lorraine devant Sarrebourg
(18 au 21 août 1914)
Sergent
OLIVIER (J.).
Caporal
HETZEL (J.).
Chasseurs
CORDEAU (A.).
MORCEL (E.).
VÉBERT (P.).

Reillon-Vého (22 août 1914)
Sergent
SAINT-SIMON (A.).
Chasseurs
BELSOEUR (F.).
BLAVAIT (J.).
BOUVIER (A.).
CHRÉTIEN (A.).
CORDEL (M.).
COUTELLE (E.).
DUPRÉ (L.).
LARMOYEUR (H.).
[...]

 

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