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         Semaine 
		religieuse du diocèse de Nancy et Toul 
		3 avril 1926 
		Supplément  
		Société Coopérative de 
		Reconstruction des Eglises du Diocèse de Nancy 
		SOMMAIRE 
		Assemblée générale du 24 mars 1926 : Rapport moral sur l'Année 1925; 
		Rapport financier sur l'Exercice 1925; Elections d'Administrateurs et de 
		Commissaires; Rapport sur les Crédits et l'Emprunt départemental de 1926 
		; Allocution de Monseigneur 
		Liste des églises confiées à la Coopérative : Situation des travaux au 
		début de 1926. 
		SIÈGE SOCIAL NANCY: Salle Déglln 
		 
		Comité de Patronage 
		Président d'Honneur: 
		Monseigneur DE LA CELLE, évêque de Nancy. 
		Membres: 
		MM. LEBRUN, MICHAUT et MICHEL, sénateurs de Meurthe-et-Moselle ; 
		MM. FERRY, MARIN, MAZERAND, DE WARREN et DE WENDEL, députés de 
		Meurthe-et-Moselle ; 
		M. le général DE CASTELNAU ; 
		M. le général BALFOURIER. 
		 
		Conseil d'administration 
		Président : 
		M. l'abbé THOUVENIN, représentant de Sainte-Geneviève (1923). 
		Vice-Président : 
		M. HENRIOT, maire de Chambley (1925). 
		Secrétaire : 
		M. l'abbé Fiel, représentant d'Ancerviller (1924). 
		Trésorier: 
		M. le comte DE MAHUET, représentant d'Arraye (1926). 
		Membres: 
		M. DARDDAINE, maire de Manoncourt-sur-Seille (1923); .M. GODFRIN, 
		représentant de Gerbéviller (1926); 
		M.LEHALLE, maire de Fey (1924); 
		M. DE METZ-NOBLAT, représentant de Bey (1925). 
		 
		Commission de surveillance 
		M. DIDELON, directeur de la Caisse d'épargne de Nancy; 
		M. BOHIN, ancien notaire. 
		 
		Les Bureaux (Salle Déglln, 6, rue Léopold-Lallement), sont ouverts les 
		Mardi, Jeudi et Samedi, de 10 heures à midi et le Samedi après-midi (Téléph. 
		22-93).
		ASSEMBLÉE GÉNERALE 
		du 24 mars 1926 
		(Galerie Nord de la Salle Poirel) 
		Au bureau prennent 
		place: Monseigneur de La Celle, évêque de Nancy, président d'honneur; M. 
		le vicaire général Barbier ; MM. l'abbé Thouvenin, vicaire général 
		honoraire, président Henriot, conseiller d'arrondissement, maire de 
		Chambley, vice-président; le comte de Mahuet, trésorier ; Dardaine, 
		Godfrin. et de Metz-Noblat, administrateurs de la Société; M. Didelon, 
		directeur de la Caisse d'Epargne, commissaire aux comptes de la 
		Coopérative; M. Préaud, chef du Service d'un contrôle des Coopératives. 
		On remarque dans la salle MM. Coulon, directeur de la Coopérative des 
		Ecoles et Mairies ; Voinier, conseiller d'arrondissement, maire de 
		Bouxières-aux-Chênes ; beaucoup de maires, de curés, d'architectes et 
		d'entrepreneurs. 
		A 14 h. 15, M. l'abbé Thouvenin. après avoir salué Monseigneur de la 
		Celle et les assistants, présente les excuses de M. le vicaire général 
		Jérôme; de M. le chanoine Fiel, secrétaire de la Société, retenu par son 
		ministère; de M. Hérot, chef du Contrôle financier, et de plusieurs 
		maires et curés, empêchés d'assister à la réunion. 
		Le Président de la Société constate que les convocations ont été faites 
		par invitations personnelles aux maires et aux curés des communes dont 
		les églises sont confiées à la Coopérative, par annonce dans la 
		Semaine religieuse et l'Eclair de l'Est; que 74 communes sur 101 
		adhérentes sont représentées et que plus des deux tiers des intérêts 
		engagés sont représentés. En conséquence, il déclare que l'Assemblée est 
		valablement constituée pour délibérer sur les questions inscrites à 
		l'ordre du jour. 
		Puis il fait connaître la suite qui a été donnée aux délibérations de 
		l'Assemblée générale précédente réunie le 3 mars 1925 : la liquidation 
		officielle des comptes a été réalisée pour 21 communes avec 
		l'approbation et le concours des Services des R.L. à la Préfecture et la 
		Trésorerie générale; les difficultés financières ne se sont pas 
		aggravées; les difficultés administratives ont été presque toutes 
		aplanies, grâce aux décisions bienveillantes de M. le Préfet et à la 
		bonne volonté des divers Services de la reconstitution . 
		Enfin, le compte rendu de la précédente Assemblée générale est adopté.
		RAPPORT SUR L'EXERCICE 1925 
		présenté par M. de Metz-Noblat Membre du Conseil 
		d'Administration 
		MONSEIGNEUR, 
		MESSIEURS, 
		Par la suite des comptes-rendus annuels de l'activité de la Coopérative 
		des Eglises, au cours des cinq dernières années, M. le chanoine Fiel, 
		rapporteur habituel de la question, vous a tenus au courant du 
		développement de la reconstitution des églises du diocèse. Il disait, il 
		y a quelques mois, lors de la bénédiction de l'église de Flirey, qu'il 
		ne convenait plus désormais de compter les édifices rendus au culte, 
		mais ceux qui ne l'étaient pas encore. Il y en avait cinq à l'époque ; 
		depuis, la paroisse de Leintrey est entrée en possession de son église. 
		L'année 1926 n'en trouve donc plus que quatre : Hussigny, dont la 
		bénédiction sera faite en mai ; Longwy-Haut, en août; Mousson, dont le 
		gros oeuvre est terminé; Nomeny, dont la tour commence à s'élever 
		au-dessus du bâtiment principal achevé. 
		L'indispensable est à peu près partout en place en ce qui concerne les 
		immeubles par destination : autel principal, table de communion, 
		confessionnal, cloches, etc ... Par contre, il manque encore beaucoup du 
		non indispensable; chaire ou ambon, petits autels, chemin de croix, 
		statues, fonts baptismaux, etc .. 
		La reconstitution du mobilier, vases sacrés, garnitures d'autel, tapis, 
		ornements, lingerie, livres, etc ... est encore assez en retard. C'est, 
		en effet, dans l'ordre logique des choses, la dernière dont on ait eu à 
		se préoccuper, et le ralentissement des paiements a eu ici un sérieux 
		contrecoup. 
		A l'heure actuelle. les marchés en cours se terminent; mais nous sommes 
		arrêtés. La Coopérative des églises ne pourra aller à nouveau de l'avant 
		que si elle participe aux crédits de 1926 et à l'Emprunt départemental 
		en préparation. Mais, avec ces nouvelles ressources, elle pourra alors 
		assez rapidement mener à bonne fin une oeuvre déjà fortement avancée. 
		Actuellement, en effet, nous avons 21 comptes liquidés officiellement, 
		au sens que nous avons défini à l'Assemblée générale de 1925: pour ces 
		comptes concernant 21 communes, les indemnités déléguées s'élèvent à 
		10.992. 776 fr. 40; la dispense de remploi correspondant aux O. D. N. et 
		aux emprunts est de 528. 791 francs ; les justifications imputées sur 
		les indemnités communales se montent à 10.463.985 fr. 40. 
		Ces liquidations officielles, acceptées par le Contrôle financier, le 
		Contrôle du remploi et le Contrôle des coopératives, signées par le 
		Maire, le Président de la Coopérative et enfin par le Préfet, ont été 
		notifiées au receveur communal par l'intermédiaire du Trésorier-Payeur 
		général. 
		Nous attendons de la préfecture plusieurs autres liquidations 
		officielles que nous avons proposées. 
		La liquidation réelle et définitive ne sera prononcée que plus tard, 
		quand, compte tenu de toutes les ressources et de toutes les charges, 
		nous pourrons les répartir entre toutes les communes adhérentes. 
		C'est avec joie que nous constatons les progrès de notre Société. 
		L'année prochaine. nous espérons que la reconstitution des églises et de 
		leur mobilier sera presque terminée et que la liquidation des comptes 
		sera très avancée. 
		Le Président de la Société remercie M. de Metz d'avoir bien voulu 
		suppléer M. le chanoine Fiel, pour faire le rapport sur la situation de 
		la Coopérative des églises. Cette question ne donnant pas lieu à 
		discussion, on passe à la situation financière.
		EXERCICE FINANCIER 1925 
		Rapport présenté par M. le comte DE MAHUET, Trésorier de 
		la Coopérative 
		
		Ire PARTIE 
		LA COOPÉRATIVE ET SES ADHÉRENTS. - TRAVAUX 
		Le Journal Grand Livre, après balance, se présente de la façon suivante 
		: 
		
		
			
				| 
				  | 
				
				DÉBIT
				 | 
				
				CRÉDIT
				 | 
			 
			
				| 
				1° Caisse
				 | 
				
				341.842 55
				 |  | 
			 
			
				| 
				2° Banque Renauld
				 | 
				
				75.604 70
				 |  | 
			 
			
				| 
				3° Société 
				Nancéienne | 
				
				4.204.613 34
				 |  | 
			 
			
				| 
				4° Entrepreneurs, 
				Architectes, Fournisseurs, etc | 
				
				46.332.339 40
				 | 
				
				46.332.339 40
				 | 
			 
			
				| 
				5° Avances 
				remboursables | 
				
				20.910.178 71
				 | 
				
				22.022.295 60
				 | 
			 
			
				| 
				6° Prêteurs
				 | 
				
				13.536.626 21
				 | 
				
				15.000.000 »
				 | 
			 
			
				| 
				7° Sociétaires
				 | 
				
				46.492.779 91
				 | 
				
				44.430.068 06
				 | 
			 
			
				| 
				8° Fonds commun
				 | 
				
				194.525 02
				 | 
				
				4.303.806 68
				 | 
			 
			
				| 
				  | 
				
				132.088.509 74
				 | 
				
				132.088.509 74
				 | 
			 
		 
		 
		1° Notre encaisse comprend uniquement des obligations de la Défense 
		Nationale, destinées à être négociées ou à être données en paiement pour 
		travaux et fournitures. Ces opérations exigent beaucoup de ces valeurs 
		en caisse. 
		 
		2° La BANQUE RENAULD paie les travaux et fournisseurs ; en outre, elle 
		paie les coupons des Bons que nous émettons depuis août i924. 
		 
		3° La SOCIÉTÉ NANCÉIENNE gère le produit de notre emprunt 1921 et les 
		crédits d'Etat, qui paient, comme la Banque Renauld, les travaux, les 
		fournitures et les coupons des Bons 1924. Elle garde aussi la Garantie 
		complémentaire de notre Emprunt 1921. 
		 
			
				| Nous avons en caisse et en 
				banque. | 
				
				 4.622.060 59  | 
			 
			
				| comprenant: |  | 
			 
			
				| Espèces | 
				963 787 35 | 
			 
			
				| O. D. N. (Décennales) | 
				3.328.012 83 | 
			 
			
				| O. D. N. (Sexennales) | 
				 204.348 66 | 
			 
			
				| Obligations des Eglises | 
				125. 911 75 | 
			 
		 
		
			
				 
				4° AUX ENTREPRENEURS, 
				ARCHITECTES, FOURNISSEURS, etc., nous avions payé au 31 décembre 
				46 332.339 40 et au 1er janvier | 
				 
				38.783.425 15 | 
			 
			
				| Soit pour 1925. | 
				7.548.914 25 | 
			 
		 
		5° Les opérations sur les AVANCES REMBOURSABLES sont ainsi résumées : 
		
			
				|   | 
				  | 
				
				 ATTRIBUTION (Crédit)  | 
			 
			
				| Années | 
				RÉDUCTION (Débit) | 
				Espèces | 
				O. D. N. (au taux d'émission) | 
				Bons de cession | 
			 
			
				|   | 
				  | 
				  | 
				19-29 | 
				25-31 |  | 
			 
			
				| 1921 | 
				  | 
				100.000 00 | 
				  | 
				  |  | 
			 
			
				| 1922 | 
				102.968 35 | 
				752.968 35 | 
				  | 
				  |  | 
			 
			
				| 1923 | 
				5.234.620 71 | 
				8 669.848 07 | 
				2.063.071 30 | 
				  |  | 
			 
			
				| 1924 | 
				9.533.024 57 | 
				62.615 51 | 
				9.699.814 54 | 
				  | 8.205 68 | 
			 
			
				| 1925 | 
				6.030.565 68 | 
				  | 
				  | 
				542.772 66 | 
				123 000 00 | 
			 
			
				|   | 
				20.910.178 71 | 
				9.585.481 93 | 
				11.762.885 93 | 
				542.772 66 | 
				131.205 18 | 
			 
			
				|   | 
				  | 
				
				 22.022.295 60  | 
			 
		 
		Nous n'avons reçu de l'Etat cette année que 542.772 fr. 66 en 
		obligations sexennales aliénables et 123 000 francs de bons de cession 
		par l'intermédiaire d'un entrepreneur, soit au total un peu plus d'un 
		demi million, alors que nous présentions pour réduction d'avance des 
		justifications pour plus de six millions. 
		 
		6° PRÊTEURS. - Nous avons encore à justifier 321.439 fr. 29 sur 
		l'Emprunt 1921. 
		
			
				| 7° SOCIÉTAIRES. - De 1921 à 
				1924, nous avons reçu pour eux | 
				38. 901965 fr 
		34 | 
			 
			
				| Et en 1925 | 
				7.590.814 47 | 
			 
			
				| Soit au total | 
				46 492.779 81 | 
			 
			
				| Nous avons inscrit à leur crédit 44.430.1 68 fr. 06 dont 10.068.322 fr. 
		22 en 1925. | 
			 
		 
		8° AU FONDS COMMUN. - Nous avons surtout à signaler au Débit une perte 
		de 93 938 fr. 81 sur vente d'obligations de la Défense nationale, les 
		frais de gestion qui s'élèvent à 8.043 fr. 25 et les frais de 
		négociation des obligations décennales, avec Bons de la Coopérative. 
		Cette dernière opération mérite quelques explications. 
		En 1924, quand nous avons vu que les crédits de l'Etat ne nous 
		parvenaient plus que sous forme d'obligations, papier que nous ne 
		pouvions donner en grande abondance à nos entrepreneurs, architectes et 
		fournisseurs, nous avons fait appel aux catholiques en leur proposant 
		des obligations contre des espèces et des bons de ma Défense nationale. 
		Pour que ctte bonne oeuvre ne soit pas une mauvaise affaire, nous avons 
		offert, outre l'obligation décennale, un Bon de la Coopérative payable 
		par semestre en même temps que le coupon de l'obligation. On a répondu à 
		notre appel, que la Croix de l'Est a fait entendre souvent à ses 
		nombreux lecteurs. 
		Nous tenons à exprimer dans cette assemblée toute notre reconnaissance à 
		son directeur, M. le Chanoine Boulanger. 
		La Croix de l'Est a placé 1.579 obligations de 1.000 francs en 1924 et 
		1.601 en 1925 et nos bureaux, 525 en 1924 et 126 en 1925; soit au total 
		3.831.000 francs en valeur nominale, ce qui donne : brut 3.711.068 fr. 
		35 et net 3.677.972 fr. 35. 
		Aux frais de négociation, nous devons ajouter le paiement des coupons 
		des Bons : 49.360 fr. en 1925 (contre 10.000 fr. en 1924). 
		Au Crédit du Fonds commun, nous lisons des escomptes pour 2.248.576 fr. 
		08 dont, pour 1925, 176.298 fr. 80. Cette dernière somme est faible, 
		parce que nos paiements ont été moindres que les années précédentes et 
		que, en partie, ils ont été faits sans escompte en O. D. N. comptées au 
		taux d'émission. 
		Nous trouvons encore : des intérêts pour 338 884 francs en 1925, somme 
		qui naturellement est beaucoup moindre que celle de l'an dernier; une 
		subvention de l'Etat; une subvention du Groupement 1922, réduisant de 1 
		%!es frais à notre charge pour le premier emprunt départemental. 
		Après balance, le développement du Fonds commun s'établit de la façon 
		suivante : 
		
			
				|   | 
				
		 DÉBIT 
				 | 
			 
			
				| Union et placement | 
				8.062 00 | 
			 
			
				| Bons 1924 | 
				92.524 18 | 
			 
			
				| Perte sur O. D.N. | 
				93.938 84 | 
			 
			
				|   | 
				194.525 02 | 
			 
			
				|   | 
				
		 CRÉDIT 
				 | 
			 
			
				| Société prestations | 
				1.150 00 | 
			 
			
				| Escomptes | 
				2.248.576 08 | 
			 
			
				| Divers | 
				2.054. 080 60 | 
			 
			
				|   | 
				4.303.806 68 | 
			 
		 
		Les escomptes. les intérêts et les autres bonis du Fonds commun, ainsi 
		que les dons faits à la coopérative, serviront à atténuer la perte 
		qu'elle éprouve en empruntant et en négociant des obligations de la 
		Défense nationale. 
		En effet, les crédits accordés par l'Etat comprennent : espèces, 9.585. 
		431 fr. 93; bons de cession, 131.205 fr. 08; emprunt de la Coopérative 
		(1921), 15 millions ; emprunt départemental (1922), 11.460.330 fr. 53 ; 
		O.D.N. (1929): 11.762.885 fr. 93, O.D.N. (25-31), 542.772 fr. 66, total 
		: 48.482.626 fr. 13; leur produit net est de 44.697.055 fr. 75. 
		Nous avons donc reçu en espèces moins de 20 % des crédits encaissés. 
		Aussi, la perte officiellement reconnus s'élève-t-elle à la somme 
		formidable de 3.785.570 fr. 38, somme qui, en 1926, vient d'être portée 
		à 4.060.578 fr. 93 par des paiements en obligations inaliénables et qui 
		va être encore augmentée si la Coopérative participe au nouvel emprunt 
		départemental. Il n'y a pas de Coopérative qui, absolument et 
		relativement, ait subi une perte aussi forte que notre Société. 
		MM. les Maires et Curés, qui nous ont confié les indemnités de leurs 
		églises, sont priés de ne pas nous en vouloir, quand nous leur demandons 
		d'ajourner ou même de supprimer certains marchés : leurs indemnités ne 
		sont pas nettes, elles subissent une perte, une dépréciation qui est le 
		fait de l'Etat, leur débiteur ou plutôt de la situation financière et 
		non pas de la Coopérative, leur mandataire. 
		Notre rêve avait été de vous restituer, Monseigneur, les offrandes que 
		vous avez recueillies dans le diocèse et que vous avez données à la 
		Coopérative. Aujourd'hui. nous craignons que cet appoint ne suffise pas 
		à combler le déficit causé par les paiements défectueux de l'Etat. Nous 
		espérons qu'avec le concours de MM. les Maires et Curés, d'une part, et 
		de MM. les entrepreneurs, architectes et fournisseurs, d'autre part, 
		nous pourrons réduire dans une très large mesure la perte officiellement 
		constatée et doter toutes les églises du mobilier indispensable, 
		IIe PARTIE 
		COMPTE «  OBLIGATAIRES ». - EMPRUNT 1921 
		En 1925, nous avions à payer : 28.792 coupons n° 6 du 1er janvier et 
		28.792 coupons n° 7 du 1er juillet; 452 obligations remboursables le 1er 
		juillet et le reliquat des coupons échus et des obligations sorties dans 
		les années précédentes : 1.116 coupons n° 1, 2, 3, 4 et 5 et 164 
		obligations sorties en 1923 ou 1924 : soit au total : 58.700 coupons et 
		616 obligations. 
		Nous avons payé 57.299 coupons et 481 obligations. Il reste dû 1.401 
		coupons et 135 obligations. 
		La situation financière s'établit de la façon suivante : 
		
			
				| Recettes. - Annuités de l'Etat | 
				1. 054.439 00 | 
			 
			
				| Intérêts en banque | 
				9.550 95 
				 | 
			 
			
				| Rectification pr double paiement | 
				1.030 00 | 
			 
			
				| Solde 1924 | 
				468. 490 60 | 
			 
			
				|   | 
				1.533. 510 55 | 
			 
			
				| Dépenses. - 481 obligations amorties de 500 fr. | 
				240.500 00 | 
			 
			
				| 57.299 coupons échus, de 15 fr. | 
				859.485 00 | 
			 
			
				| Service financier | 
				2.00000 | 
			 
			
				| Commissions de banques | 
				1.373 55 | 
			 
			
				|   | 
				1.103.358 55 | 
			 
			
				| Solde | 
				430. 152 11 | 
			 
		 
		Tel est le résumé des opérations financières de la Société. 
		Nous vous prions, après que vous aurez entendu le rapport des 
		Commissaires aux comptes, de vouloir bien les approuver, 
		Rapport des Commissaires des Comptes présenté par M. Didelon 
		Directeur de la Caisse d'épargne de Nancy 
		La comptabilité de la Coopérative des Eglises est encore plus compliquée 
		que celle d'une coopérative ordinaire. Les dons des communes et des 
		particuliers, les compensations, les commissions, les pertes sur 
		obligations, les avances sur coupons s'enchevêtrent dans un véritable 
		dédale financier. Seul un ancien professeur de mathématiques spéciales 
		comme le chanoine Thouvenin est capable d'y manoeuvrer sans hésitation, 
		S'il fallait que de simples Commissaires aux comptes reprennent toutes 
		les opérations, pour les analyser dans leur ordre logique, un mois de 
		travail n'y suffirait pas. Bornons-nous donc à un coup d'oeil d'ensemble. 
		CAISSE. - L'encaisse s'élève à 4.622.060 fr. 59. tant dans le 
		coffre-fort de la Coopérative que dans les banques. Les espèces sont 
		plutôt rares : 963.787 fr. 35; le reste est composé d'obligations 
		décennales ou sexennales et d'obligations des églises pour la somme 
		totale de 3.658.273 fr. 24, valeur taux d'émission. La valeur réelle est 
		malheureusement moindre. 
		AVANCES REMBOURSABLES. - Il reste à justifier 1 .112.116 fr. 89 à ce 
		poste et une remarque très importante peut être notée dans les 
		attributions faites à la Coopérative en 1925. Tandis qu'en 1923, huit 
		millions 1/2 d'avances avaient été consenties en espèces, en 1925 elles 
		sont réduites à zéro, bien que le département de Meurthe-et-Moselle ait 
		reçu plusieurs millions en espèces pour la reconstruction. Nous ne 
		pouvons que regretter cette exclusion, car il en résultera une perte 
		certaine dans la liquidation définitive, . 
		TRAVAUX. - La Coopérative doit, en effet, justifier pour 52 millions de 
		travaux; elle a déjà payé 46 millions 1/2 aux entrepreneurs et 
		architectes. Il reste donc 6 millions 1/2 à solder après travaux 
		accomplis et c'est id qu'interviendront utilement les bénéfices 
		constatés au Fonds commun. 
		FONDS COMMUN. - L'examen des comptes fait ressortir un bénéfice de 
		4.109.281 fr. 16 et il justifie à lui seul la bonne gestion de votre 
		Coopérative par le Conseil d'administration et son animateur. 
		Il leur appartiendra, pour terminer les travaux et liquider sans perte 
		ni profit, de décider si vous devez attendre de l'Etat le payement en 
		espèces. bons ou obligations, ou s'il est préférable de profiter de 
		l'Emprunt départemental en gestation. Perdre de 18 à 23 % du montant des 
		indemnités est un gros sacrifice; nous sommes loin du précédent emprunt 
		qui n'a coûté que 4 % aux sinistrés, défalcation faite des remises 
		consenties par les entrepreneurs. 
		Tenant compte de nos observations antérieures, les comptables ont passé 
		leurs écritures avec plus de soin ; on remarque très peu de ratures ou 
		surcharges; aussi pouvons-nous féliciter ces comptables qui ont accompli 
		dans de bonnes conditions une besogne très difficile. 
		Nous vous proposons, en conséquence, d'admettre les comptes de l'année 
		1925 tels qu'ils sont présentés par le Conseil d'administration, en 
		remerciant M. le chanoine Thouvenin et ses aides pour le travail et le 
		zèle dont ils ont fait preuve pendant le dernier exercice. 
		DIDELON. J. MALVAL 
		 
		Le Président de la Coopérative remercie M. de Mahuet, trésorier, et MM. 
		Didelon et Malval, commissaires aux comptes, d'avoir bien voulu 
		présenter leurs rapports sur la situation financière de la Société. La 
		Commission de surveillance, avec raison. signale la complexité de nos 
		écritures. Nous avons, en effet, plusieurs unités de comptes. Si nous 
		n'avons pas de franc-or, nous devons inscrire dans une même comptabilité 
		le franc-papier en espèces, le franc-papier de l'Emprunt 1921, déprécié 
		de 7.61 %, le franc-papier de l'Emprunt 1922, déprécié de 9,30 %, le 
		franc-papier des O. D. N. décennales déprécié d'une façon variable de 2 
		1 à 25 %, le franc-papier des O. D. N. sexennales aliénables du 16 
		février 1931 déprécié de 22 à 27 %, enfin le franc-papier des O. D. N, 
		inaliénables dont on ne connait pas la dépréciation, sans compter les 
		francs-papiers que nous pourrons recevoir en titres quadriennaux ou 
		décennaux ou encore en emprunt 1926. 
		Malgré les difficultés inhérentes à une comptabilité aussi complexe, 
		nous croyons néanmoins avoir tenu un compte suffisant des variations de 
		notre monnaie et nous vous demandons de vouloir bien approuver les 
		opérations financières de 1925. 
		Cette proposition, mise aux voix, est adoptée à l'unanimité. 
		Elections d' Administrateurs et de Commissaires aux comptes. 
		Sont réélus administrateurs MM. Dardaine et Godfrin. 
		M. Malval, ayant été nommé, en 1925, adjoint au maire de Nancy, demande 
		à être remplacé. On propose M. Bohin, ancien notaire. 
		Sont alors élus commissaires aux comptes MM. Didelon et Bohin. 
		Le Président de la Coopérative remercie M. Malval d'avoir bien voulu, 
		pendant cinq ans, apporter à notre Société le concours de son expérience 
		et de son dévouement. 
		RAPPORT SUR LES CRÉDITS 
		et sur 
		L'EMPRUNT DÉPARTEMENTAL 1926 
		présenté par M. l'abbé Thouvenin Président de la Coopérative 
		Ce matin, à l'Assemblée de l'Union des Coopératives, nous avons étudié, 
		en général, les questions des crédits et de l'emprunt de 1926. Ce soir, 
		il suffit de faire l'application de cette étude à la Coopérative des 
		Eglises. 
		En chiffres ronds, le montant des indemnités dues par l'Etat à la 
		Coopérative est de 53.847.000 francs; celui des crédits accordés 
		jusqu'ici est de 49 485 000 francs ; nous ayons encore à recevoir de 
		l'Etat la différence, soit 4 362.000 francs. 
		Admettons que par suite d'imputations erronées, ou pour d'autres motifs, 
		il y ait 362.000 francs d'indisponible pour le moment, c'est donc quatre 
		millions que nous attendons de l'Etat. 
		Faut-il, cette année, demander cette somme tout entière, soit 
		directement sur les fonds de l'Etat. soit indirectement sur Ies fonds de 
		l'Emprunt départemental ? Si oui, dans quelle proportion ? Si on prend à 
		l'Emprunt, quels titres pourrait-on déléguer au Groupement en voie de 
		formation ? Comment en supporter les frais? 
		Tout d'abord, il semble que tous nous voudrions en finir au plus tôt. 
		Fût-ce même au prix de quelques sacrifices. C'est en partant de cette 
		hypothèse que je vais faire des propositions. 
		Devons-nous demander tout à l'Emprunt ? Nous ne le pouvons pas pour deux 
		raisons : la perte serait d'un million, ce qui est excessif pour la 
		Coopérative des Eglises; de plus, nous ne pouvons déléguer les titres de 
		2eme' catégorie représentant l'indemnité pour le mobilier. 
		C'est pourquoi nous nous proposons de prendre seulement deux millions à 
		l'Emprunt départemental 1926. Les communes pour lesquelles nous 
		participerons à l'Emprunt sont surtout celles qui ont adhéré à la 
		Coopérative après les emprunts de 1921 et de 1922. Sans elles, nous 
		avions tous les crédits nécessaires; c'est leur adhésion tardive qui 
		nous cause des embarras; il est donc juste qu'elles supportent, au moins 
		partiellement, les frais d'emprunt; d'ailleurs, ces frais ne dépasseront 
		pas la perte qu'elles auraient éprouvée avec des obligations de la 
		défense nationale; nous ferons toutefois notre possible pour que les 
		frais d'emprunt n'absorbent pas une trop grande partie de leur 
		indemnité. 
		Il reste à demander deux millions sur les fonds d'Etat. 
		Nous croyons devoir écarter les obligations sexennales aliénables ou 
		inaliénables dont nous avons encore un stock important et qui d'ailleurs 
		ne seront plus émises à partir du 1er mai prochain. En outre, nous ne 
		prendrons des prestations en nature qu'autant que nous pourrons nous 
		entendre avec des entrepreneurs, des commerçants ou des industriels. 
		C'est donc deux millions que nous demanderons en espèces, en titres 
		quadriennaux et en annuités décennales. 
		Les paiements en espèces ne peuvent atteindre cette somme, car ils sont 
		réservés, d'après la loi du 27 février dernier, à la reconstitution 
		immobilière; en demandant un million, nous ne pensons pas exagérer, 
		puisque, jusqu'ici, les paiements faits en espèces par l'Etat à la 
		Coopérative des Eglises sont inférieurs à 20 % du total des crédits 
		encaissées. Nous demanderons le surplus aux titres quadriennaux pour le 
		remploi immobilier, et en annuités décennales pour remploi de touts 
		espèce; ces derniers paiements prolongeront nos opérations encore 
		pendant quatre ou dix ans. Mais si MM. les Curés sont pressés d'achever 
		la reconstitution de leur église, ils pourront rechercher et fournir des 
		fonds à la Coopérative, et en échange celle-ci leur donnera en 
		nantissement des titres payables sans intérêt de semestre en semestre, 
		en huit termes égaux, ou bien encore elle leur remettra des titres 
		amortissables en dix ans, par semestre et capitalisés au taux annuel de 
		6 %; les titres décennaux pourront être mis au nom du bailleur de fonds. 
		Cette dernière opération nous semble très avantageuse: elle pourrait 
		même être proposée à des institutions qui cherchent à placer des fonds. 
		En résumé : l'Etat nous doit encore quatre millions; sauf avis contraire 
		de votre part ou de la part des communes adhérentes, nous en demanderons 
		deux à l'Emprunt 1926, un sur crédits espèces, 1 /2 sur titres 
		quadriennaux et 1/2 sur annuités décennales. 
		Si toutes nos prévisions sont réalisées, la reconstitution de nos 
		églises sera presque entièrement terminée dans le cours de cette année 
		et la Coopérative des Eglises, à partir de 1927, n'aura plus qu'à 
		liquider les comptes des communes adhérentes. 
		 
		M. l'abbé Thouvenin répond aux demandes d'explications. Il est bien 
		exact que la Coopérative des Eglises n'a pas reçu, en espèces, 20 % des 
		crédits qu'elle a encaissés sur indemnités de dommages de guerre. Ce 
		n'est nullement la faute de l'Administration; mais ce fait tient à deux 
		causes : la Coopérative des Eglises n'a été fondée qu'en 1921 et n'a 
		commencé de grands travaux qu'en 1922, alors que les autres 
		Coopératives, fondées en 1919. étaient en pleine activité en 1921 et 
		1922 et qu'elles absorbaient la plupart des crédits; d'ailleurs, nous 
		l'avons déjà dit l'an dernier, en faisant l'Emprunt des Eglises (1921), 
		en participant largement à l'Emprunt départemental (1922). en acceptant 
		beaucoup d'O. D. N., nous avons voulu laisser les crédits en espèces aux 
		particuliers sinistrés : nous comptions sur la Providence et nous 
		espérions l'aide des catholiques et nous n'avons pas été déçus. 
		Néanmoins, ce nous est une raison pour obtenir, cette année. au moins un 
		million en espèces et d'ailleurs la loi du 27 février 1926 affirme nos 
		droits. 
		Demain, nous demanderons aux Maires les délibérations et les signatures 
		nécessaires pour participer au futur Groupement 1926. 
		Au fur et à mesure que nous recevrons des crédits, nous admettrons de 
		nouveaux marchés en adoptant l'ordre de priorité suivant: 1 ° Cloches, 
		horloge, maitre-autel, table de communion avec ambon, confessionnal, 
		bancs, buffet de sacristie, etc ... ; 2° Installation électrique, chemin 
		de croix, stalles et boiseries, fonds de baptême, etc ... ; 3° Mobilier. 
		En raison de la perte énorme causée par les emprunts et les O.D.N., nous 
		réserverons une marge de 5 %. Pour le moment, nous ne ferons donc des 
		marchés que pour 95 % des indemnités au maximum. 
		Toutes ces propositions sont adoptées. 
		ALLOCUTION DE Mgr DE LA CELLE (1) 
		Monseigneur tire les conclusions de cette réunion dans une courte 
		allocution qui est très applaudie. 
		Il résulte, en effet, dit-il, d'après les rapports fournis, que l'oeuvre 
		de la Coopérative des Eglises est presque terminée. 
		Et Monseigneur félicite chaleureusement maires, curés, architectes et 
		entrepreneurs dont l'entente a été parfaite. Il souligne encore avec 
		force le dévouement et la science technique qu'a déployés M. le vicaire 
		général Thouvenin. Aussi Monseigneur lui en exprime-t-il publiquement 
		toute sa reconnaissance. Malgré les difficultés, il se montre très 
		optimiste, car il sait que les destinées de la Coopérative des Eglises 
		sont entre bonnes mains. N'a-t-on pas reconstruit cent trois églises 
		dans l'espace de cinq ans. C'est un véritable tour de force. 
		Et Mgr de la Celle termine en adressant un cordial merci à tous et en 
		caressant l'espoir que l'année prochaine les derniers comptes de 
		coopérative seront définitivement liquidés. 
		C'est sur ces paroles d'espérance que la séance est levée. 
		(1) Extrait de l'Eclair de l'Est. Nous remercions ce journal d'avoir 
		bien voulu donner une large publicité de notre Assemblée générale du 24 
		mars dernier. 
		Eglises confiées à la Coopérative 
		
			
				| COMMUNES | 
				
				 NATURE des travaux à exécuter  | 
				SITUATION au début de 1926 | 
			 
			
				| Aboucourt | 
				Reconstruct. | 
				totale | 
				Livrée au culte | 
			 
			
				| Aix | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Ancerviller | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Angomont | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Armaucourt | 
				- | 
				partielle | 
				- | 
			 
			
				| Arracourt | 
				- | 
				totale | 
				- | 
			 
			
				| Arraye | 
				- | 
				partielle | 
				- | 
			 
			
				| Audun-le-Roman | 
				Réparat. | 
				importante | 
				- | 
			 
			
				| Bathelémont | 
				Reconstruct. | 
				partielle | 
				- | 
			 
			
				| Beaumont | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Bernécourt | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Bey | 
				- | 
				totale | 
				- | 
			 
			
				| Bezange | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Blémery | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Bouxiéres-aux-Chênes | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Bouxières-s.-Froidmont | 
				- | 
				partielle | 
				- | 
			 
			
				| Brin | 
				- | 
				totale | 
				- | 
			 
			
				| Bures | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Cercueil | 
				Réparation | 
				  | 
				- | 
			 
			
				| Chambley | 
				Reconstruct. | 
				totale | 
				- | 
			 
			
				| Champenoux | 
				- | 
				partielle | 
				- | 
			 
			
				| Charey | 
				- | 
				totale | 
				- | 
			 
			
				| Chazelles | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Chenicourt | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Clémery | 
				- | 
				partielle | 
				- | 
			 
			
				| Cutry | 
				- | 
				totale | 
				- | 
			 
			
				| Dampvitoux | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Domèvre-sur-Vezouse | 
				- | 
				partielle | 
				- | 
			 
			
				| Dommartin-la-Chaussée | 
				- | 
				totale | 
				- | 
			 
			
				| Doncourt-les-Beuveille | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Einville | 
				- | 
				partielle | 
				- | 
			 
			
				| Emberménil | 
				- | 
				totale | 
				- | 
			 
			
				| Eply | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Fey | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Flirey | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Gerbéviller | 
				- | 
				partielle | 
				- | 
			 
			
				| Gondrexon | 
				- | 
				totale | 
				- | 
			 
			
				| Hagéville | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Halloville | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Hamonville | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Han | 
				- | 
				partielle | 
				- | 
			 
			
				| Harbouey | 
				- | 
				totale | 
				- | 
			 
			
				| Hénaménil | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Herbeviller | 
				-- | 
				- | 
				_ | 
			 
			
				| Hussigny | 
				- | 
				- | 
				En voie d'aménagement intérieur | 
			 
			
				| Jeandelize | 
				- | 
				- | 
				Livrée au culte | 
			 
			
				| Laix | 
				- | 
				partielle | 
				- | 
			 
			
				| Lanfroicourt | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Leintrey | 
				- | 
				totale | 
				- | 
			 
			
				| Lesménils | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Létricourt | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Leyr | 
				- | 
				partielle | 
				- | 
			 
			
				| Limey | 
				- | 
				totale | 
				- | 
			 
			
				| Lironville | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Longwy-haut (Beaux Arts) | 
				- | 
				partielle | 
				En voie d'aménagement intérieur | 
			 
			
				| Magnières | 
				- | 
				- | 
				Livrée au culte | 
			 
			
				| Manoncourt-sur-Seille 
				 | 
				- | 
				totale | 
				- | 
			 
			
				| Mignéville | 
				- | 
				partielle | 
				- | 
			 
			
				| Moncel-sur-Seille | 
				- | 
				totale | 
				- | 
			 
			
				| Montreus | 
				- | 
				-  | 
				- | 
			 
			
				| Morfontaine | 
				- | 
				partielle | 
				- | 
			 
			
				| Morville-sur-Seille | 
				- | 
				totale | 
				- | 
			 
			
				| Mouacourt | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Mousson | 
				- | 
				- | 
				En voie d'aménagement intérieur | 
			 
			
				| Neuviller-les-Badonviller | 
				- | 
				- | 
				Livrée au culte | 
			 
			
				| Nomenu (Beaux-Arts) | 
				- | 
				partielle | 
				Gros oeuvre achevé | 
			 
			
				| Nonhigny | 
				- | 
				- | 
				Livrée au culte | 
			 
			
				| Pannes | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Parroy | 
				- | 
				totale | 
				- | 
			 
			
				| Parux | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Philin | 
				- | 
				partielle | 
				- | 
			 
			
				| Port-sur-Seille | 
				-  | 
				totale | 
				- | 
			 
			
				| Prény | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Raucourt | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Réchicourt | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Reillon | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Réméréville | 
				- | 
				partielle | 
				- | 
			 
			
				| Rouvres | 
				- | 
				totale | 
				- | 
			 
			
				| Saint-Baussant | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Saint-Julien | 
				- | 
				partielle | 
				- | 
			 
			
				| Saint-Geneviève | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Seicheprey | 
				- | 
				totale | 
				- | 
			 
			
				| Serres | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Sornéville | 
				- | 
				partielle | 
				- | 
			 
			
				| Thiaucourt | 
				- | 
				totale | 
				- | 
			 
			
				| Vaucourt | 
				- | 
				totale | 
				- | 
			 
			
				| Vého | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Vittonville | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
			
				| Xousse | 
				- | 
				- | 
				- | 
			 
		 
		Eglises dont les dommages étaient peu importants 
		
			
				| Anthelupt | 
				Bruley | 
				Longwy-Bas | 
				Thézey-Saint-Martin | 
			 
			
				| Auboué | 
				Gondrecourt | 
				Merviller | 
				Vacqueville | 
			 
			
				| Baccarat | 
				Joudreville | 
				Noviant-aux-Prés | 
			 
			
				| Blâmont | 
				Landres | 
				Saffais | 
			 
		 
		 |