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Décorations ou citations des communes - 1922
 


Rapports et délibérations - Conseil général du Département de la Meurthe et Moselle
1922


QUATRIÈME LISTE DES COMMUNES AYANT ÉTÉ L'OBJET DE DÉCORATIONS OU DE CITATIONS
pour leur belle conduite pendant la guerre.

(Journal officiel du 22 mars 1922, page 3177.)
Le ministre de la Guerre et des Pensions cite à l'ordre de l'armée les localités suivantes :
«  VAL-ET-CHATILLON, PETITMONT, TANCONVILLE (Meurthe-et-Moselle) : vaillantes cités qui, au début des hostilités, ont vu l'ennemi incendier plusieurs de leurs maisons et déporter nombre de leurs habitants. Par leurs deuils et leurs héroïques sacrifices, ont bien mérité du pays. »
Paris, le 17 mars 1922. MAGINOT.

(Journal officiel du 30 mars 1922,page 3450.)
Par arrêté en date du 27 mars 1922, le ministre de la Guerre et des Pensions cite à l'ordre de l'armée les localités suivantes :
«  NORROY-LE-SEC (Meurthe-et-Moselle) : occupée pendant plus de quatre années, a supporté sans faiblesse l'occupation et les vexations de l'ennemi sans jamais désespérer du succès final.
«  OGÉVILLER (Meurthe-et-Moselle) : a vaillamment supporté, en 1914, les rigueurs de l'occupation. Située, par la suite, à proximité du front, a subi de nombreux bombardements qui lui ont causé d'importants dégâts. Par ses deuils et ses souffrances a bien mérité du pays. »
MAGINOT.

(Journal officiel du 24 avril 1922, page 4256.)
Par arrêté en date du 21 avril 1922, le ministre de la Guerre et des Pensions cite à l'ordre de l'armée les localités suivantes :
«  HÉNAMÉNIL. LANEUVEVILLE-AUX-BOIS, MANONVILLER (Meurthe-et-Moselle) : envahies par l'ennemi au début des hostilités, ont vaillamment supporté les souffrances de l'occupation, situées ensuite à proximité du front, ont subi de nombreux bombardements qui leur ont causé d'importants dégâts. Par leurs deuils et leurs souffrances, ont bien mérité du pays.

«  VAUCOURT (Meurthe-et-Moselle) : village d'extrême frontière, qui a payé de sa destruction presque totale l'honneur d'avoir été une des premières victimes de l'invasion. Malgré les souffrances endurées au cours de l'occupation ennemie, a toujours fait preuve des plus belles qualités de courage et d'abnégation.
MAGINOT.

(Journal officiel du 13 mai 1922, page 4938.)
Par arrêté en date du 11 mai 1922, le ministre de la Guerre et des Pensions cite à l'ordre de l'armée la localité suivante :
«  CHAMPENOUX (Meurthe-et-Moselle) : a été dès le début de la guerre, le théâtre d'une bataille acharnée qui arrêta l'ennemi dans son offensive sur Nancy. Située à proximité du front pendant toute la durée des hostilités a subi de nombreux bombardements qui nécessitèrent en 1918, son évacuation totale. Par ses deuils et ses ruines, a bien mérité du pays. »


Cinquième liste des communes ayant été l'objet de décorations ou de citations pour leur belle conduite pendant la guerre.
(Journal officiel du 16 juin 1922, page 6.290.)

Par arrêté en date du 15 juin 1922, le ministre de la Guerre et des Pensions cite à l'ordre de l'armée les localités suivantes :
«  HARBOUEY (Meurthe-et-Moselle) : occupée du 5 au 10 août et du 20 août 1914 à l'armistice, a vaillamment supporté les rigueurs de l'invasion. Malgré les souffrances endurées et la déportation imposée à ses habitants, a toujours conservé toute sa confiance dans le succès final.

«  BLAMONT (Meurthe-et-Moselle) : par sa position avancée, a été une des premières victimes de l'invasion allemande. Envahie du 4 au 16 août, puis du 22 août 1914 à l'armistice, a subi le joug de l'ennemi, qui fusilla plusieurs de ses habitants et déporta une partie dé sa population. Malgré les souffrances de l'occupation, a toujours fait preuve des plus belles qualités de courage et d'abnégation.

«  CROISMARE (Meurthe-et-Moselle) : envahie par l'ennemi, du 23 août au 12 septembre 1914, a subi avec une patriotique fermeté, toutes les vexations d'une occupation brutale. Située ensuite à proximité du front, a prouvé par la belle énergie de ses habitants, sa confiance inébranlable dans la victoire finale.

«  BERTRAMBOIS (Meurthe-et-Moselle) : courageuse cité qui a été une des premières victimes de l'invasion. Malgré les souffrances endurées au cours de l'occupation, a toujours fait preuve des plus belles qualités de courage et d'abnégation. A bien mérité du pays. »

(Journal officiel du 12 août 1922.)
Par arrêté en date du 10 août 1922, le ministre de la Guerre et des Pensions cite à l'ordre de l'armée les localités suivantes
«  CHAZELLES (Meurthe-et-Moselle) : a payé de sa destruction totale l'honneur d'avoir été une des premières localités victimes des Allemands. Par ses deuils et son héroïque sacrifice, a droit à la reconnaissance du pays.

«  AMENONCOURT, AUTREPIERRE, GONDREXON, HERBÉVILLER, REMONCOURT, REPAIX (Meurthe-et-Moselle) : occupées par les Allemands dès le début des hostilités, ont supporté avec une patriotique fermeté le joug d'un ennemi brutal qui leur fit subir de douloureuses vexations. Ont ainsi prouvé, par la belle énergie de leurs habitants, leur confiance inaltérable dans la victoire finale.

«  BARBAS : par sa position avancée, a été une des premières localités victimes de l'invasion allemande. Occupée pendant toute la durée des hostilités, a subi le joug de l'ennemi, qui fusilla plusieurs de ses habitants et déporta en Belgique une partie de sa population. Par ses deuils et ses sacrifices, a bien mérité du pays.

«  EINVILLE (Meurthe-et-Moselle) : a vaillamment supporté, en 1914, les souffrances de l'occupation allemande, après avoir vu l'ennemi fusiller sans motif douze de ses habitants et en déporter un grand nombre. Située pendant quatre ans à proximité du front, a été fréquemment bombardée par canons et par avions ennemis, sans jamais cesser de faire preuve, dans l'adversité, des plus belles qualités de courage et d'abnégation.

«  SOMMERVILLER (Meurthe-et-Moselle) : située dans la zone du combat en août 1914, a vaillamment supporté les bombardements ennemis, qui lui ont causé d'importants dégâts. S'est signalée pendant ces dures épreuves par un courage sans défaillance et une patriotique fermeté.

BAUZEMONT, BIENVILLE-LA-PETITE, BONVILLER, HOÉVILLE, RAVILLE, SERRES, VALHEY (Meurthe-et-Moselle) : envahies par l'ennemi en 1914, ont subi courageusement toutes les vexations d'une occupation brutale, prouvant, par la belle énergie de leurs habitants, leur confiance inébranlable dans la victoire finale. »

(Journal officiel du 24 août 1922.)
Par arrêté en date du 18 août 1922, le ministre de la Guerre et des Pensions cite à l'ordre de l'armée les localités suivantes
«  MAZERULLES et MONCEL-SUR-SEILLE (Meurthe-et-Moselle) : vaillantes cités dont la population a, pendant toute la durée de la guerre, donné le plus bel exemple de patriotisme et de courage. Par leurs deuils, leurs souffrances et leurs ruines, ont bien mérité du pays. »

(Journal officiel du 7 octobre 1922.)
Par arrêté en date du 5 octobre 1922, le ministre de la Guerre et des Pensions cite à l'ordre de l'armée :
«  SAINT-NICOLAS-DU-PORT et VARANGÉVILLE (Meurthe-et- Moselle) : vaillantes cités dont la population n'a cessé, sous les bombardements, de faire tout son devoir, sans jamais désespérer de la victoire finale.

«  CRION, FLAINVAL et SIONVILLER (Meurthe-et-Moselle) : envahies par l'ennemi au début des hostilités, ont été le théâtre de violents combats. Situées ensuite à proximité du front, ont subi de nombreux bombardements qui leur ont causé d'importants dégâts. Par leurs deuils et leurs souffrances, ont bien mérité du pays. »

Par arrêté en date du 5 octobre 1922, le ministre de la Guerre et des Pensions cite à l'ordre de l'armée :
«  IGNEY (Meurthe-et-Moselle) : occupée pendant toute la guerre, a subi le joug d'un ennemi brutal qui déporta une partie de sa population. Malgré les souffrances endurées, a toujours conservé une confiance inaltérable dans la victoire finale. »

(Journal officiel du 18 novembre 1922.)
Par arrêté en date du 14 novembre 1922, le ministre de la Guerre et des Pensions cite à l'ordre de l'armée les localités suivantes :
«  SAINT-MARTIN (Meurthe-et-Moselle) : occupée par les Allemands dès le début des hostilités, a supporté avec une patriotique fermeté le joug d'un ennemi brutal qui lui fit subir de douloureuses vexations. A bien mérité du pays. »
 

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