Cependant, on ne le trouve pas 
						dans les recensements de population de 1896 et 1901 : il 
						apparait en 1906, habitant la 3ème section de 
						la Grande Rue. 
						 
				L'horloger Gros apparait à Blâmont, dans l'annuaire de 
				l'arrondissement de Lunéville, à partir de 1896. On perd sa 
				trace avec la première guerre mondiale. 
						 
				Louis GROS est né le 13 mai 1860 à Bisping (57), fils de Louis 
				GROS et de Thérèse BOURNON. Sa mère est la sœur de Nicolas 
				BOURNON, père de Marie Augustine BOURNON née le 12 mars 1864 à 
				Bisping (57), brodeuse, qui y épouse Louis Alphonse PIERRON, 
				maréchal-ferrant, le 25 janvier 1883 Bisping. | 
						
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						Or, le 26 janvier 1889, à Heiltz le Maurupt (51), pour l'acte de 
				naissance de Marie Louise PIERRON, fille de Marie Augustine 
				BOURNON (domiciliée de fait à Heiltz le Maurupt, et épouse de 
				Alphonse Pierron, désormais ouvrier aux salines de Dieuze en 
				Lorraine annexée), c'est Louis GROS, horloger à Heiltz le 
				Maurupt qui fait la déclaration. 
						 
				Louis GROS a donc quitté Bisping avec sa cousine en 1888, et 
				s'est établit avec elle à Heiltz le Maurupt (51), avant que le 
				couple et l'enfant ne rejoignent la région de Blâmont avant 1896 
				(le couple PIERRON a divorcé à Nancy le 29 mai 1893). | 
					 
				 
				C'est ainsi que le recensement de 1906 mentionne à la même 
				adresse à Blâmont : 
				- Louis GROS, né en 1860 à Bisping, horloger 
				- Marie BOURNON, femme, née en 1864 à Bisping 
				- Et Marie GROS, fille née en 1888 à Heiltz le Maurupt 
				 
				Le recensement de 1911 est tout aussi erroné : 
				- Louis GROS, né en 1860 à Bisping, horloger 
				- Marie GROS, femme, née en 1864 à Bisping 
				- Marie Louise PIERRON, fille née en 1889 à Heiltz le Maurupt 
				 
				Car rien ne démontre que Louis GROS ait épousé sa cousine, et la 
				petite Marie Louise conserve le nom de PIERRON, qu'elle porte 
				encore lorsqu'elle épouse à Blâmont Edouard LONGEFAY le 31 
				juillet 1911. 
				Avec la guerre, on perd la trace de la famille : on sait que 
				Marie BOURNON décédera à Tours (37) le 18 octobre 1949 et Marie 
				Louise PIERRON à Paris (75) le 30 juillet 1978. 
				 
				Bien que son nom soit GROS, il semble, en fonction de son 
				origine mosellane, se prononcer sous la forme allemande GROSS, 
				puisque la presse le transcrit ainsi, d'abord en 1907, puis en 
				1913 où l'entente ne semble pas très bonne avec son voisin, le 
				boulanger Albert Hilaire : 
				  
					
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						 L'Eclair de l'Est - 25 août 1907 
						BLAMONT 
				Violences. - M. Gross (Louis), bijoutier à Blâmont, aurait été, 
				le 20 août, l'objet de violences de la part de M. A..., 
				cultivateur à Gogney. 
				La gendarmerie a ouvert une enquête.  | 
					 
				 
				
				 
				  
					
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						 L'Eclair de l'Est - 22 février 1913 
						BLAMONT 
				Insultes et menaces. - MM. Gross, horloger, et Hillaire, 
				boulanger, tous deux à Blâmont, vivent en mauvaise intelligence. 
				Le 18 courant, Gross, qui se rendait à son jardin, fut rencontré 
				par son antagoniste qui le traita de « cochon » et de « propre à 
				rien ». Il répliqua et décocha au boulanger l'épithète de « 
				rouge coq ». Et la conversation continua sur ce ton. 
				En résumé, c'est une de ces histoires embrouillées où tous ont 
				l'air d'avoir raison et que la gendarmerie cherche à éclaircir, 
				plainte ayant été portée.  | 
					 
				 
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