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Presse - Divers - 1826-1931
 


  • L'Ami de la religion
    22 février 1826

S. A. R. Mme la Dauphine a fait remettre à M. le curé de Xousse (Meurthe) une somme de 300 fr., destinée aux réparations de l'église de Remoncourt.


  • L'Ami de la religion
    14 décembre 1833

Les habitans de Verdenal, arrondissement de Lunéville, ont bâti une nouvelle église à laquelle ils ont travaillé avec ardeur pendant plusieurs années. Le maire, homme estimable, dirigeoit les travaux. Enfin l'église a été terminée récemment, quoique la paroisse fût en ce moment privée de pasteur. La bénédiction du nouvel édifice a eu lieu au milieu d'un grand concours. L'autorité ecclésiastique a récompensé le zèle des habitans en leur envoyant un curé.


  • Gazette des Tribunaux
    17 mai 1835

- La Cour d'assises de la Meurthe (Nanci), a condamné à six années de réclusion sans exposition, une sage-femme de Blâmont, connue sous le nom de Marie Marchal, pour avoir procuré un avortement à une jeune fille d’une commune voisine.


  • L'Ami de la religion
    9 juin 1840

Le sous-préfet de Lunéville, dont le bon esprit a été déjà été signalé, vient de s'honorer encore par le judicieux langage qu'il a fait entendre à toutes les autorités municipales réunies à Blâmont pour le tirage de la conscription militaire. Après divers avis relatifs à quelques détails d'administration, M. Saint-Dizier a fortement recommandé aux maires de visiter les écoles, de ne pas se contenter d'une certaine discipline extérieure, ni d'une moralité vague et sans base réelle, mais d'exiger avant tout que les enfans fussent élevés en chrétiens, parce que la foi seule peut offrir une garantie assez durable de sagesse, de vertu, d'ordre et de bonheur pour l'avenir. Il a insisté à plusieurs reprises sur la nécessité de former la jeunesse d'après les règles de la religion; ses paroles pourroient offrir quelques sujets de réflexions à une foule de gens dont la vie s'écoule dans l'oubli de toute croyance divine. (Gaz. de Lorraine.)


  • Le Petit Moniteur universel
    31 août 1870

Les journaux allemands se plaignent de ce que les armées prussiennes ont trouvé toutes les maisons, depuis Blamont jusqu’à Lunéville, hermétiquement fermées; que dans cette dernière ville les hôtels, restaurants et cafés avaient, à leur approche, été désertés par les propriétaires, et il, ne trouvent pas d’expressions assez fortes pour flétrir cette conduite de la population, qu’ils appellent «  système criminel » (frevelhafter system). Ils se montrent aussi indignés de ce que le général Uhrich n’a pas voulu capituler, quoique le général de Werder lui eût fait annoncer la défaite des Français sous les murs de Metz. Ils prétendent qu’en exposant la vie des habitants de Strasbourg et toute la ville à un bombardement il commet un acte sauvage, indigne d’un homme civilisé.


  • Le Gaulois
    30 juin 1876

Lunéville, 28 juin.
On a enterré aujourd'hui, à Blamont; M. Lucien Lemant, riche filateur, qui s'est fait .sauter la
cervelle pour des motifs restés inconnus.[Décédé à Blâmont le 26 juin 1876, né à Blâmont le 11 avril 1831]


  • La Petite République
    26 août 1878

PARIS
Le temps qu'il fait. - Nous avons essuyé une série d’averses assez intenses. Le ciel est en outre entièrement couvert de nuages épais, volumineux, venant de l’ouest et manifestant par la rapidité de leur marche l’énergie des courants qui règnent dans la haute atmosphère.
On écrit de Lunéville que la ligne du chemin de fer d'Avricourt à Cirey a été coupée, le 20 août, par les eaux, entre Blamont et Frémonville, au kilomètre 11. Le train 21-43, qui part d’Avricourt, est resté à Blamont.


  • La Petite République
    15 février 1887

TRIBUNAUX
Acquittement d’un parricide La cour d’assises de Meurthe-et-Moselle vient d'acquitter un parricide qui a eu sa mère comme complice dans l'accomplissement de son crime.
Voici les faits :
Le 19 septembre 1886, Charles Collin, âgé de dix-huit ans, partit en voiture avec son père, homme ivrogne et brutal, dans les environs de Blamont, pour acheter du grain.
Pendant le trajet, Collin père s’enivra et menaça son fils de le tuer.
Charles s'enfuit, alla retrouver sa mère, et lui dit qu’il fallait se débarrasser d’une brute qui les menaçait sans cesse de coups de hache ou de couteau.
La femme Collin acquiesça.
Prenant alors un pistolet à deux coups, Charles coupa des lingots de plomb pour en faire des projectiles, chargea son arme et attendit le retour de son père. Celui-ci rentra bientôt dans un état complet d'ivresse. Furieux de ne voir personne pour le recevoir, il s’empara d’une hache et en asséna plusicurs coups sur la malle de son fils. Charles arriva, le père leva la hache sur lui. Mais l’accusé sortit son pistolet de sa poche et fit feu. Le coup fit à Collin père une blessure à l’œil droit.
Déposant alors sa hache, Collin se jeta sur son fils et engagea avec lui une lutte corps à corps dans laquelle il fut terrassé. L'accusé le maintint sous son genou et lui tira un second coup de pistolet qui rata.
Collin fils dit alors à sa mère d’aller lui chercher le revolver et les cartouches placées dans sa malle.
Celle-ci obéit et apporta le revolver, qu’elle essaya même de charger, sans y parvenir. Elle passa l’arme à son fils, qui, tenant de la main gauche son père, déjà terrassé sous ses genoux, parvint à l’aide de la main droite à glisser une cartouche dans le revolver, puis, appliquant le canon sur la blessure de l’œil droit, d’où le sang s’échappait, il lui tira un troisième coup à bout portant.
Comme Collin râlait encore et se débat tait, Charles envoya une seconde fois chercher des cartouches dans la malle, et, par une quatrième et dernière décharge, mit fin à la longue agonie de son père.
La veuve Collin, tenant une lampe à la main, assistait impassible à cette horrible scène.
L’accusé disposa les armes à côté du cadavre de son père, pour faire croire à un suicide. Il s'empressa même d’aller faire une déclaration de décès à la mairie ; mais cette scène avait eu des témoins qui, depuis, ont révélé le crime.
A l'audience, le système de défense de Charles Collin s’est résumé en ceci :
- J'ai tué mon père, a-t-il dit, pour n’être pas tué par lui. Inévitablement, quelque part, il m'aurait tué, ainsi que ma mère et mon frère ; il nous avait menacés plusieurs fois.
Quand le président lui a reproché d’avoir fait souffrir son père pendant un quart d’heure, l’accusé a répondu :
- Je ne pouvais pas faire autrement.
La mère de Collin a été tout aussi laconique.
Les témoins sont venus confirmer le système de défense du fils Collin. Tous ont déclaré que Collin père avait un caractère des plus violents ; et ils ont cité des faits :
Un jour, il voulait jeter un de ses fils dans l’engrenage d’une machine à battre le blé.
Une autre fois, un de ses enfants, pour échapper aux coups de couteau, sauta par une fenêtre et se brisa une jambe.
La mort de ce forcené a été un soulagement pour la commune tout entière. Le jury tenant compte des faits qui ont amené le crime et admettant le cas de légitime défense, a rapporté un verdict d’acquittement.
Ch. d'Arcis.


  • Le Petit Moniteur universel
    27 avril 1888

DOMÈVRE-SUR-VEZOUZE (Meurthe-et-Moselle), M. Tanette, entrepreneur de Lunéville, réparant le clocher de l’église de Domèvre-sur-Vezouze est tombé dans le vide d’une hauteur de 30 mètres.
M. le docteur Hanriot, de Blamont, qui a donné ses soins au blessé, n’a pu se prononcer sur son état. Il déclare que M. Tanette a plusieurs côtes cassées et des lésions internes.


  • Le Courrier de l'Est
    5 février 1889

La gendarmerie de Blâmont a arrêté pour vagabondage et mendicité, le sieur Martin, Nicolas, âgé de cinquante-sept ans, né à Domptail (Vosges). Cet individu sans profession ni domicile, a été surpris mendiant dans différentes maisons de Blâmont.


  • Le Courrier de l'Est
    13 février 1889

Rébellion.
La gendarmerie de Blâmont a procédé à l’arrestation du nommé Nicolas Magnier âge de quarante ans, maréchal-ferrant à Blâmont. Cet individu a insulté les gendarmes grossièrement et s’est révolté contre ceux qui l’arrêtaient.


  • Le Courrier de l'Est
    15 février 1889

Concession ministérielle.
M. le ministre de l’instruction publique vient d’accorder à la commune de Blâmont, pour son école de garçons, un atlas mural Vidal-Lablache.


  • Le Courrier de l'Est
    8 mars 1889

Les armes à feu
Il y a quelques jours, le sieur Jules Bazin, âgé de vingt-deux ans, cultivateur à Harbouey, s’amusait avec son frère Eugène et un sieur Thouvenel à tirer sur un vieux pot à moineaux placé dans le jardin au bout d’une latte.
Au moment où Eugène Bazin venait de charger la carabine, on ne sait par quelle cause le coup partit et Jules Bazin reçut la charge dans le genou gauche.
On transporta le blessé sur son lit et quelque temps après arrivait le docteur Hanrion, de Blâmont, qui extraya la balle et déclara que les chairs seules étaient intéressées par la blessure. L’incapacité de travail sera de quinze jours.


  • Le Courrier de l'Est
    31 août 1890

Comice agricole de l’arrondissement de Lunéville
Dimanche 7 septembre 1890 se tiendra, à Blâmont, le comice agricole de l’arrondissement de Lunéville, qui promet d’être particulièrement brillant cette année.


  • Le Petit Moniteur universel
    9 décembre 1899

Avricourt, 7 décembre. - Le docteur Henriot, de Blamont, frontière allemande, a trouvé hier dans l’après-midi, près de la ferme des Salières, à cent cinquante mètres de la frontière, entre Gagny et Hébigny, le corps d’un braconnier de Blamont, nommé Adam, grièvement blessé.
Le docteur a pris dans sa voiture et ramené à Blamont le blessé, qui a déclaré que chassant en territoire annexé, il avait été rencontré et poursuivi par cinq ou six personnes en civil, mais armées de fusils. Il avait essuyé une vingtaine de coups de feu et enfin avait eu le bras droit cassé sur territoire français.


  • La Petite République
    1er janvier 1900

UN VIEUX RÉCIDIVISTE
Un condamné à mort. - Cinq condamnations
Bar-le-Duc, 30 décembre.
Le commissaire de police de Bar-le-Duc vient d’arrêter pour infraction à un arrêté d’expulsion, un nommé Auguste Collin, âgé de cinquante-sept ans, né à Ressicourt-le-Château (Meurthe-et-Moselle), ferblantier, sans domicile fixe, condamné à mort dans les circonstances suivantes :
En 1861, de complicité avec un sieur Bernard, il assassina l'oncle de ce dernier, nommé également Bernard, dit Jean Evrard, à Blâmont (Meurthe).
Le 14 août de la même année, il fut condamné à mort par la cour d’assises de Nancy et eut sa peine commuée en celle des travaux forcés à perpétuité.
Après être resté treize ans à Cayenne, sons le numéro 9,961, Collin opta pour la nationalité allemande et continua sa peine à Sisheim,
Depuis cette époque, il a subi cinq autres condamnations.
Il a été écroué à la prison de Bar-le-Duc.


  • Le Petit Moniteur universel
    26 septembre 1900

Incident de frontière
Jeudi dernier, veille de la rentrée à Nancy, la 22e brigade d’infanterie (général Michel), cantonnait à Blamont et Repaix; le 79e de ligne, les 1. et 3e bataillons du 37e étaient à Blamont tandis que le 2e bataillon se trouvant à Repaix, petit village de cent cinquante-cinq habitants, situé à trois kilomètres de Blamont : le commandant Bader, qui commande le bataillon, avait pris toutes les précautions d’usage.
Des sentinelles avaient été placées pour empêcher les soldats de quitter le cantonnement : malgré toutes ces précautions, d’autant plus nécessaires que Repaix est à l’extrême frontière, il s’est passé une série d’incidents regrettables quoique peu graves par eux-mêmes.
Tout d’abord un certain nombre de militaires appartenant aux 7e et 8e compagnies ont revêtu des habits civils appartenant à leurs hôtes et ont essayé de passer la frontière pour aller chercher du tabac en territoire annexé. : reconnus par des douaniers français, ils ont été mis en lieu sûr.
D’autres soldats en tenue, malgré la surveillance des sentinelles, ont franchi le poteau frontière et ont fait plusieurs centaines de mètres au delà. Arrêtés par des douaniers allemands, ceux-ci leur ont pris les numéros matricules placés dans leurs képis; nos troupiers ont été photographiés par des officiers allemands en manoeuvre dans ces parages.
Enfin, troisième phase de l’incident : une dizaine de soldats ont gravé leurs noms, à l’aide de couteaux, sur un poteau frontière.
Aussitôt ces faits connus, le commandant Bader en référa au colonel de Curières de Castelnau, commandant le 37 et l’enquête commença.
Dés leur arrivée à Nancy, les 7e et 8e compagnies furent consignées, mais jamais on n’a songé à consigner le régiment qui, comme on l’a vu plus haut, était loin d’être cantonné tout entier à Repaix.
Sur ces entrefaites, on reçut communication des photographies prises par les officiers allemands, les douaniers allemands firent parvenir les numéros matricules saisis, et la découverte des coupables fut facile. Dix - la plupart libérables - ont été punis de 50 jours de prison.


  • Le Petit Moniteur universel
    3 juin 1904

Cérémonie patriotique à Blâmont
(MEURTHE-ET-MOSELLE)
A l'occasion de la fête du drapeau, la 320e section de Vétérans des armées de terre et de mer, accompagnée de l’admirable Société musicale de Blâmont, s’est rendue, le dimanche 29 mai, au cimetière de celte ville, pour déposer une palme de souvenir au monument élevé à la mémoire des militaires morts au service de la France.
Après un discours vibrant de patriotisme, prononcé par M. le maire de Blâmont, faisant ressortir l’utilité d’une armée forte, organisée pour la défense du sol sacré de la patrie et l'indépendance de la nation, M. Ferrez, le dévoué président de la 320e section, s’est exprimé en ces termes :
Monsieur le Maire,.. Mesdames...
Messieurs, et chers camarades,
«  Au nom de la 320e Section de vétérans des armées de terre et de mer, je viens, avec joie, remplir un devoir en disant : merci à tous ceux qui ont prêté leur précieux concours pour rehausser l’éclat de cette imposante cérémonie.
«  Il y a quatre ans, à cette date, une cérémonie semblable préludait à nos fêtes brillantes, et c’est en voyant l’éclat de cette journée que nous avons résolu à ouvrir une souscription publique.
«  Elle a dépassé toutes nos espérances ; témoin ce beau monument au pied duquel nous venons, chaque année, faire un pèlerinage.
«  C’est grâce à vous, généreux donateurs, que désormais nous saurons où placer notre palme de souvenir de nos chers disparus et apporter à nos enfants et aux générations futures, l’exemple de l'abnégation et du courage que tout Français doit montrer pour la défense de sa patrie.
«  Je profite de l’occasion pour faire connaître, à tous ceux qui nous entourent, que notre Société d'union fraternelle et de foi patriotique était, il y a cinq ans, composée de 35.600 membres. Aujourd'hui nous avons atteint le chiffre de 310.000, avec un capital de 17 millions. »
Après ce chaleureux discours, voici les passages principaux de l’allocution prononcée par M. Schneider, vétéran :
Mesdames... Messieurs,
«  Comme les années précédentes, nous venons renouveler notre estime et nos regrets aux vaillants soldats qui ont donné à la France leur sang et leur vie.
«  S’ils n’ont pu vaincre un adversaire trois fois supérieur en nombre, du moins, par leur courage et leur dévouement, ils sont arrivés à sauver l’honneur de la patrie.
«  Certes, la palme que nous déposons au pied de ce monument est modeste, mais elle rappelle le souvenir qui reste au fond des cœurs vraiment français.
«  Rappelons-nous que les générations issues de la Lorraine, sont douées de nobles qualités, faisant resplendir, parmi leurs enfants, l’auréole du patriotisme qui doit éclairer, vivifier et dominer l'âme de la patrie française.
«  Suivons l'exemple de ces braves défenseurs du pays, dont le courage et le dévouement ont ennobli l’âme, en l’élevant au faItep de la gloire et de l’immortalité.
«  Unissons nos cœurs et nos voix pour adresser notre hommage et nos regrets à ces modestes serviteurs : nobles victimes qu’une mort néfaste a ravi prématurément à l’affection de leurs proches. Ils revivent dans la gloire de l’immortalité où les larmes et les chagrins sont inconnus. »


  • Le Petit Marseillais
    6 octobre 1904

M. Boncourt, préfet de l’Isère, vient d’avoir la douleur (le perdre sa mère, décédée à Blamont (Meurthe-et-Moselle). Nous le prions, en cette circonstance, d'accepter nos condoléances.


  • L'Est Républicain
    26 février 1907

VIOLENT INCENDIE A BLAM0NT
Emouvant sauvetage
Dans la nuit, un incendie a détroit la maison Vatrinet-Debrie, située à Blâmont, en face de l'église. M. Vatrinet a pu à grand'peine sauver ses enfants, presque nus, qui ont été transportés chez un voisin. Du mobilier, du linge et des vêtements, il ne reste rien. Une locataire, Mme Munier, très malade, enveloppée dans des couvertures, fut descendue par une échelle et transportée dans une maison servant au patronage des enfants.


  • Le Petit Moniteur universel
    23 juin 1907

Accident d'automobile
Avricourt. - Le prince de Saxe-Weimar, accompagné du baron Van der Hœven, avait passé la frontière 0 2 heures du matin, se rendant à Parts en automobile. Un sérieux accident lui est survenu près de Barbas-Blamont.
L'automobile s’est jetée contre un haut talus. Le prince et le baron ont été projetés hors de la voiture.
Le chauffeur a été sérieusement blessé. La voiture est brisée.


  • La France militaire
    3 janvier 1908

Nous apprenons la mort de l’intendant militaire Lemant, du cadre de réserve, commandeur de la Légion d’honneur, décédé à Paris, 25, rue de l’Arcade, à l’âge de 76 ans.
Né à Blamont (Meurthe), il était capitaine au 33e de ligne lors de son admission dans le corps de l’intendance, en 1863. Promu sous-intendant de 3e classe en 1865, de 2e en 1870, de 1re en 1879 et intendant le 28 juin 1888, il était directeur de l’intendance du 18e corps d’armée quand il fut admis au cadre de réserve.
Les obsèques ont été célébrées hier et l’inhumation a eu lieu au cimetière Montparnasse.


  • La Petite République
    12 août 1911

Déplacements ministériels
MM. Lebrun et Augagneur à Lunéville
M. Lebrun, ministre des Colonies, accompagné de M. Boutroue, chef de son secrétariat particulier, arrivera à Lunéville aujourd'hui, à une heure de l’après-midi, pour assister aux fêtes préparées en vue de l’inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ribière, ancien maire de la ville.
M. Augagneur, ministre des Travaux publics, arrivera à Lunéville demain dimanche, à cinq heures du matin, accompagné de M. Milliot, chef adjoint de son cabinet. A huit heures, les deux ministres prendront, un train spécial qui circulera sur la nouvelle ligne d'intérêt local de Lunéville à Blamont. Des arrêts dans chacune des gares marqueront l'inauguration officielle de la nouvelle voie.
A midi et demi, le train atteindra Blamont, point terminus. Après leur réception par la municipalité, les deux ministres se rendront à un banquet, auquel feront suite les fêtes d'un concours de gymnastique. A cinq heures, aura lieu le départ pour Lunéville et à 11 h. 45 le retour à Paris.
La ligne que M. Augagneur va inaugurer a une longueur totale de 46 kilomètres ; elle dessert de nombreux et importants villages de la vallée de la Vezouse, de la vallée de la Blette et contribuera au développement industriel, commercial et agricole de cette région.
Une gare de marchandises a été construite au sortir de Lunéville, en bordure de la ligne de l'Est. L'établissement de la nouvelle voie ferrée a coûté, matériel compris. 4 millions : elle comporte deux ponts, un de 75 mètres, sur la Vezouse, et un autre de 40 mètres.


  • La Petite République
    10 septembre 1912

Mortel accident de chasse
Lunéville, 9 septembre.
Un chasseur, M. Isidore Petit, cafetier à Verdenal, a tué accidentellement, près de Blamont, un autre chasseur, M. Emile Chatton rentier, âgé de soixante-deux ans, habitant également Verdenal.


  • L'Est Républicain
    27 octobre 1913

BLAMONT
Vol d'outils . - Le 23 novembre, M. Auguste Hachon, 67 ans, carrier à Reclonville, avait quitté à 4 heures et demie son travail, cachant ses outils sous l'herbe sèche. Quand, le lendemain, il voulut les reprendre, il constata que deux masses en fer, pesant chacune 8 kilos, toutes deux d'une valeur globale de 23 fr. 50, avaient disparu. La plus petite porte sur sur le fer ses Initiales A. H-...
II a porté plainte contre inconnu.


  • La France militaire
    20 mai 1914

Les obsèques de M. le vétérinaire-major de 2e classe Rousselot, de la place de Paris, chevalier de la Légion d'honneur, décédé à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce, ont eu lieu dimanche dernier à 9 heures, à la chapelle de cet hôpital.
Le vétérinaire Rousselot était né à Blâmont (Meurthe-et-Moselle), le 27 septembre 1870. Entré à Saumur en 1892, il en sortit aide-vétérinaire en 1893 et servit en cette qualité au 25e d’artillerie, puis au 6e chasseurs. Il servit successivement comme vétérinaire en second à Sétif, à Constantine et fut affecté, en 1904, au 8e dragons, à Vitry-le-François, puis à Lunéville. Promu vétérinaire en 1er en 1906 au 40e d’artillerie/il fut fait chevalier de la Légion d'honneur en 1908, passa au 2e d'artillerie coloniale en 1909 et accompagna la batterie de montagne de ce corps au Maroc en 1911. Chef de service au camp de Tiftet, il prit part en 1912 à différents combats (Bou-Mya, Tafoudit, Yfran, Djebel-Outiki). Il avait été rapatrié et affecté à la place de Paris le 23 septembre dernier.
De nombreux vétérinaires militaires et des officiers de toutes armes assistaient aux obsèques. Un discours ému fut prononcé par M. le vétérinaire principal de 1re classe Bourgès, du gouvernement militaire de Paris. L’inhumation a eu lieu à Blâmont.


  • L'Est Républicain
    15 septembre 1920

BLAMONT
Vol. - M. Dechamp Eugène, négociant à Blâmont, rue Traversière, avait accroché son veston contenant 120 francs dans son écurie Son garçon, de courses, Chantepie André, âgé dé 12 ans, a emporté les 120 francs et pris la fuite. Le précoce voleur a, en outre, dérobé à son patron une paire de souliers, un veston, un pantalon, un manteau de toile et deux courroies, le tout évalué à une centaine de francs.
Malgré d'activés recherches, André Chantepie n'a pu encore être retrouvé.
Tapage nocturne, - Les gendarmes ont dressé contravention contre Allegra Jean, 18 ans, terrassier à Verdenal ; Valério Carlo, 18 ans, également terrassier ; Tosi Attillà, 26 ans, plâtrier et Geremini Henri, 17 ans maçon, tous deux à Blâmont, qui chantaient à tue-tête sur la place de la Mairie, troublant ainsi Je repos des habitants.
Contraventions. - Une contravention pour circulation à bicyclette sans lanterne, a été dressée contre : Bourgatte Constant ; Marchal Paul; Gallois Jean, tous les trois domiciliés à Foulcrey.


  • Le Temps
    4 août 1923

TRIBUNAUX
Un officier allemand condamné, pour pillage et incendie; - Le conseil de guerre de la 20e région, à Nancy, avait; hier à juger l’un des auteurs des crimes commis par les Allemands dans le département de Meurthe-et-Moselle au moment de l’invasion de 1914. Il s’agissait dü capitaine Kunz, de la 19e division de réservé, inculpé de vols qualifiés, de pillage en bande, de provocation de militaires au pillage et d’incendie volontaire. Le capitaine Kunz était, avant la guerre, maire de Zittau (Saxe).
En février 1919, à la suite d’une plainte de l’abbé Dupré, vicaire de Blamont, une information était ouverte; elle établissait que le 9 septembre 1914, lé capitaine Kunz faisait arrêter l’abbé Barbier, curé de Blamont, et son père; Son vicaire, l’abbé Dupré; l'abbé Jacques, curé de Harbouey et son sacristain, M. Koster; tous étaient menacés et dépouillés. Le capitaine se faisait ensuite remettre 6,000 francs qui se trouvaient dans le coffre-fort de la cure de Blamont; une somme de 68 francs appartenant aux héritiers de Mme Barbier et une autre de 600 francs appartenant à un habitant, M. Martin, déposées dans le même coffre-fort, étaient également enlevées par le capitaine Kunz. De plus, l’officier allemand faisait main basse sur les ornements sacerdotaux de l’église de Domèvre. Enfin, il donnait l'ordre de mettre le feu à l’église de Harbouey, qui fut entièrement détruite.
Tous ces faits ont été entièrement établis par de nombreux témoins, notamment par les victimes du capitaine Kunz.
L’officier allemand, jugé par contumace, a été condamné à la peine de mort.


  • Le Temps
    31 janvier 1925

On nous prie d’annoncer la mort de. M. Samuel Caen, décédé le 29 janvier. Les obsèques auront lieu à Blâmont (Meurthe-et-Moselle), dimanche, 1er février, à 14 heures. Ni fleurs ni couronnes. De la part de M. et Mme Ernest Caen, MM. Pierre et Etienne Caen, ses enfants et petits-enfants, de M. et Mme A. Caen, ses frère et belle-sœur, et de toute la famille.


  • Le Temps
    7 juillet 1929

- Les gérants des Anciens Etablissements Bechmann, à Blâmont, ont le regret de faire part du décès de leur ancien et dévoué collaborateur, M. Jacob-Alexandre Weil. Les obsèques auront lieu dimanche 7 juillet, à Enghien.
Réunion à 15 heures au domicile mortuaire, 1, rue Pasteur.
- Les obsèques de M. Jacob-Alexandre Weil (de la maison Bechmann et Compagnie de Blamont) auront Heu demain dimanche. Réunion à 15 heures, 1, rue Pasteur, à .Enghien. Départ Paris-Nord, à 14 heures. Ni fleurs, ni couronnés. De la part de Mme Weil, sa veuve, et de toute la famille.


  • Le Petit journal
    13 juin 1931

LE MYSTERE DE BLAMONT
UNE FEMME DE 32 ANS EXPIRE
dans des circonstances singulières
Un vétérinaire, M. Lahoussay échappe par miracle à la mort (De notre correspondant particulier)
Blâmont (Meurthe-et-Moselle), 12 Juin. - Une affaire dont l'opinion publique essaie vainement de- pénétrer le mystère, provoque dans le pays une vive émotion.
Quoique la justice soit saisie, quoique des expertises et une autopsie aient eu lieu, on s'étonne que la lumière soit lente à, se faire sur la mort de Mme Pouget, une mère de famille âgée de 32 ans, dont l'empoisonnement ne laisse plus à cette heure aucun doute dans les esprits.
Mme Pouget, mère de trois enfants, employait parfois ses loisirs à des travaux de ménage chez M. Lahoussay, vétérinaire à Blâmont, personnalité jouissant d'une haute considération et qui faillit succomber dans des circonstances non moins singulières.
Le 13 décembre, en effet, Mme Pouget se plaignit d'une violente migraine en arrivant chez M. Lahoussay. Celui-ci prit une boîte ayant contenu douze cachets d'antipyrine dont une dizaine avaient déjà servi pour son usage personnel ;
- Voilà un médicament Qui vous guérira, dit-il à sa femme de ménage.
Mme Pouget quitta la maison ; elle fit dans le voisinage quelques emplettes ; mais son état s'aggravait subitement. Malgré tous les soins qu'on lui prodiguait, la malheureuse expirait quatre heures après au milieu d'atroces souffrances, en déclarant :
- M. Lahoussay a dû se tromper ; il m'a donné sans doute un remède qu'il destinait à un des animaux qu'il soigne... .
L'enterrement se fit sans émouvoir autrement la population de Blâmont.
Or, un mois plus tard, M. Lahoussay, incommodé à son tour par une névralgie, utilisa le dernier cachet et, tout aussitôt, ressentit les malaises, les tremblements, les vertiges qui avaient révélé chez sa domestique des symptômes d'empoisonnement.
Le vétérinaire ne fut sauvé que par une intervention énergique et M. Lahoussay fut dès lors convaincu qu'on avait substitué aux cachets dont il avait coutume de se servir une substance nocive aux effets foudroyants.
Ce fut bien aussi le sentiment de M. Pouget qui déposa alors une plainte au Parquet de Lunéville. Une expertise confirma que des fragments de strychnine se trouvaient dans la boite, après qu'une exhumation de Mme Pouget, aux fins d'autopsie, eût établi nettement que la domestique avait été empoisonnée par la strychnine.
Comme cette ténébreuse affaire languit trop à son gré chez le juge d'instruction, M. Pouget intente maintenant un procès où il se portera partie civile. Souhaitons que la vérité éclate et qu'elle apaise les rumeurs de l'opinion dans notre région..

 

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