- Gazette de Brunswig
 
					8 février 1755 
				 
				Mre. René-François, Marquis du Chatelet, & 
				de Grandseille, Baron de Sirey, Lieutenant-General des Troupes 
				de l'Empereur, Commandant en Chef dans le Grand Duché de 
				Toscane, mourut, le 2 de ce mois, à Blamont en Loraine, agé de 
				67 ans. 
				 
				
					- Mercure de France.
 
					15 décembre 1787 
				 
				«  Comme l'annonce que vous avez bien voulu 
				faire, nous écrit Mr. l'abbé Sicard, au sujet des deux places 
				gratuites dans l'école des sourds & muets de naissance, fondée à 
				Bordeaux par Mgr. de Cicé notre Archevêque, donne occasion à un 
				très-grand nombre de proposition devenues inutiles, je vous 
				aurai une obligation infinie de vouloir annoncer que ces deux 
				places qu'on me demande de tous les côtés ont été accordées, à 
				la demande d'une Personne de la plus grande considération, à 
				deux garçons, sourds & muets, d'une même famille, de la paroisse 
				de Frémonville, près de Blamont en Lorraine.  
				«  Permettez-moi, de profiter de cette occasion pour m'honorer 
				d'un titre qui m'est infiniment cher, de celui de disciple de 
				l'illustre Abbé de l'Épée. Il m'est bien doux de rendre ce 
				témoignage de reconnoissance à cet homme célèbre, plus grand 
				peut-être par ses vertus privées dont j'ai été si souvent le 
				témoin, que par l'éclat de la gloire qu'il s'est acquise dans 
				toute l'Europe. 
				L'Abbé SICARD, 
				Disciple de Mr. lAbbé de l'Épée. » 
				 
				
					- Gazette nationale, ou le 
					moniteur universel.
 
					Septidi 17 pluviose an VII (5 février 1799) 
				 
				Le citoyen Meisse, boucher à Blamont, 
				département de la Meurthe, est âgé de 101 ans, étant né le 14 
				février 1698. ll a eu quatre femmes et vingt-trois enfans, onze 
				existent encore. Il jouit de la plus parfaite santé, ne se sert 
				point de lunettes, marche souvent et sans peine. 
				 
				
					- Journal politique de 
					Mannheim. 
 
					10 avril 1804 
				 
				Nancy du 5 avril. 
				Il sera, dans la huitaine, procédé à un acte digne de remarque ; 
				le citoyen Dominique Mathieu, ex-conseiller de l'hôtel-de-ville 
				de Blamont, âgé de 101 ans 2 mois, contractera son septième 
				mariage, avec demoiselle Marie-Louise Vautrin, célibataire, âgée 
				de 60 ans ; ce mariage aura lieu à Blamont. 
				 
				
					- L'Abeille du Nord
 
					17 mars 1807 
				 
				NANCY, le 1er Mars 
				On nous écrit d'Igney, près de Blamont, que le 26 Février, à 5 
				heures du matin, la tempête a été si violente, qu'elle a abattu 
				le clocher de cette commune; la maison voisine de l'église et 
				celle du desservant ont été endommagées. 
				Le 27, les débordemens sont devenus si considérables, que les 
				routes d'Epinal et de Metz étoient couvertes d'eau de plus d'un 
				mètre de hauteur. Quatre hommes à cheval suivoient la route 
				d'Epinal à Nancy; le cheval de l'un d'eux ayant touché un tas de 
				grève, est tombé avec son Cavalier, le torrent les a entraînés, 
				et ils ont péri près de Crévéchamp, à la vue des trois autres 
				qui n'ont pu leur porter secours. 
				[L' "Abeille du Nord", est éditée à 
				Altona, ville indépendante à l'ouest de Hambourg, appartenant au 
				royaume de Danemark. De 1811 à 1815, Altona sera compris dans 
				l'éphémère département français des Bouches de l'Elbe.] 
				 
				
					- Gazette nationale, ou le 
					moniteur universel
 
					31 mai 1807 
				 
				La commission administrative de l'hospice 
				de Blamont, département de la Meurthe, est autorisée à accepter 
				le legs de 1200 fr. fait à cet hospice par la dame de Pindrey, 
				épouse du sieur Xavier de Fage, de Rochemure. 
				 
				
					- Journal politique de 
					Mannheim
 
					12 avril 1808 
				 
				De Saint-Dié (Vosges), le 2 avril. 
				Un nommé Pierre Soudre, de Blamont, signalé au gouvernement 
				comme un homme dangereux, ancien déserteur, incendiaire 
				braconnier déterminé, délinquant d'habitude, a été arrêté, il y 
				a deux mois, par la gendarmeries et lui ayant résisté à 
				main-armée, il a été traduit devant le tribunal correctionnel de 
				Saint-Dié, et condamné à douze ans de détention. Mais, quinze 
				jours après, il trouve moyen de s'évader et retourne 
				audacieusement dans son canton, où il étoit tellement craint que 
				personne n'osa l'arrêter, ni même le dénoncer. On connut sa 
				retraite; des gendarmes vont pour le saisir; mais, averti qu'on 
				le cherchoit, ce scélérat, déterminé à périr, les attend de pied 
				ferme,armé de pistolets et d'un fusil à deux coups. Les 
				gendarmes s'avancent, veulent l'arrêter ; il en tue un ; les 
				autres sont contraints de se retirer. Le sous-préfet de 
				Saint-Dié, instruit de cet assassinat, envoie contre ce 
				meurtrier la gendarmerie des environs. EIle arrive à tems pour 
				cerner la maison où il s'étoit enfermé; mais il ne sort pas et 
				personne ne veut aller l'attaquer. Fatigués d'attendre, les 
				assiégeans se retirent dans l'espoir de le surprendre dans un 
				tems plus propice, Il profite de ce moment pour sortir, et, son 
				arme à la main, il ne craint pas de paroître au milieu du bourg 
				de Schirmeck, où il en impose par son audace. Il dirige ses pas 
				au-delà des montagnes et vient se réfugier dans une ferme près 
				de Senones. Le propriétaire dépêche de suite et en cachette son 
				domestique, pour en instruire le maire de la ville. Ce zélé 
				magistrat enjoint aux gardes champêtres d'aller à la poursuite 
				du brigand, et invite les chasseurs de bonne volonté à les 
				accompagner. Plusieurs se présentent et vont pour entourer son 
				asyle. Le fuyard étoit aux aguets; sitôt qu'il les voit arriver, 
				il s'évade, non pas sans péril, car on tira de part !et d'autre 
				quelques coups de fusil, et il reçut une balle au poignet : les 
				chasseurs le poursuivirent à toute outrance ; ils alloient 
				l'atteindre au milieu du village de la Petite-Raon, quand par 
				une présence d'esprit peu commune, il se saisit d'un enfant 
				qu'il trouve sur son chemin, s'en couvre comme d'un bouclier, et 
				se met .par cette ruse, hors de la portée des armes. Il presse 
				sa marche, et se dirige vers une voiture qu'il apperçoit sur la 
				route; il veut s'emparer du cheval et ne peut couper les traits; 
				ne réussissant pas, il jette les yeux de toute part, voit un 
				autre cheval attelé à une charrue, le monte et gagne la forêt. 
				Il choisit l'endroit le plus touffu ;des buissons, des rochers 
				lui servent de retranchement. Les chasseurs suivent ses traces; 
				ils s'enfoncent dans le bois, et parviennent à découvrir le 
				repaire de ce brigand : l'un d'eux l'apperçoit et lui décharge 
				un coup mortel. Le monstre, comme un enragé, quoiqu'une balle 
				lui eût percé la gorge, riposte encore, mais heureusement ne 
				blesse personne : à ce signal la troupe le serre de près; le 
				plus hardi s'avance, lui lance à la tête la crosse de son fusil, 
				et l'assomme. Le cadavre est porté en triomphe, comme celui 
				d'une bête féroce, à Senones, le 26 mars, où il est resté exposé 
				pendant 2 heures à la vue du public. 
				 
				
					- Le moniteur universel
 
					1er mai 1815 
				 
				Les corps administratifs et municipaux, 
				les tribunaux et les villes ci-après désignés, ont voté des 
				adresses renfermant l'expression des sentimens de dévouement et 
				de fidélité à S. M. 
				[...] Les maire, adjoints et conseil municipal de la commune de 
				Blamont, département de la Meurthe. 
				 
				
					- Le moniteur universel
 
					9 octobre 1816 
				 
				Le collège électoral du département de la 
				Meurthe a nommé députés 
				M. le baron Louis ancien ministre des finances, à la majorité de 
				114 voix sur 187, et également à une grande majorité M. Lafrogne, 
				notaire royal à Blamont. 
				 
				
					- Le moniteur universel. 
 
					6 novembre 1819 
				 
				Par ordonnance du 20 octobre, S. M. a 
				nommé chevalier de la Légion-d'honneur M. Lafrogne, député de la 
				Meurthe et maire de Blamont. 
				 
				
					- La Tribune des départemens : 
					journal politique, commercial et littéraire
 
					24 juin 1830 
				 
				MEURTHE.  
				ELECTIONS.  
				Blâmont, 18 juin. - Nous allons bientôt nous rendre à Lunéville 
				pour les élections. On n'a pas osé nous proposer de candidats 
				ministériels ; notre président n'est pas éligible. Mais dans 
				l'arrondissement voisin on emploie toutes sortes de manoeuvres. 
				La gendarmerie parcourt les campagnes pour intimider les 
				électeurs. Il en est un qui s'est vu menacé d'un procès 
				correctionnel pour avoir dit à son curé qu'il ne voterait pas en 
				faveur du candidat du ministère, parce qu'il craignait le 
				rétablissement de la dîme. M. le sous-préfet de Sarrebourg, 
				accompagné de l'inspecteur forestier et d'un garde général, 
				vient de parcourir le canton de Richecourt afin de retenter des 
				suffrages aux hommes du pouvoir. Ainsi, vous voyez que 
				gendarmes, sous-préfets, inspecteurs, etc., négligent les 
				services spéciaux auxquels ils sont préposés, pour ne s'occuper 
				que de la grande affaire du moment. Mais je doute qu'ils 
				retirent beaucoup de fruit de tant de peines. J'ai causé avec 
				plusieurs électeurs ainsi travaillés, et ils m'ont paru dans les 
				mêmes intentions qu auparavant, c'est-à-dire fermement résolus à 
				repousser les suggestions des apostoliques. 
				 
				
					- Le Vœu national, écho du 
					pays messin
 
					20 octobre 1850 
				 
				MEURTHE. Ces jours derniers, un 
				prisonnier, que l'on dirigeait sur Sarrebourg, s'est évadé de la 
				prison de Blâmont. Vers six heures du soir, il se plaignit du 
				froid et obtint de la pitié du concierge de passer la nuit sur 
				un matelas placé dans sa chambre à coucher. Pendant le sommeil 
				du trop confiant gardien, le prisonnier profita de la liberté 
				pour descendre à la cave et s'échapper par le soupirail. Il 
				laissa pour gage de son retour une mauvaise redingote. 
				(Espérance de Nancy.) 
				 
				Le 6 de ce mois, une jeune fille de Neuviller-lès-Badonviller 
				quittait Barbas vers cinq heures du soir pour se rendre dans son 
				village, lorsque, arrivée près du bois de Vilvaucourt (à 1 
				kilomètre de Barbas), elle est accostée par un étranger qui veut 
				user de violence et l'entraîner dans le bois. La jeune fille 
				résiste et appelle a son secours ; ses cris intimident le 
				criminel qui rentre dans le bois en emportant le panier de celle 
				dont il voulait abuser. La jeune personne s'empresse de 
				retourner à Barbas pour déposer sa plainte ; quelques habitants 
				se rendent vers le bois ; mais n'y pénètrent pas. L'auteur de 
				cette tentative est encore inconnu. (Idem.) 
				 
				
					- L'ami de la religion
 
					17 août 1851 
				 
				DIOCÈSE DE NANCY . L'église de Blamont se 
				trouvant dans un état de délabrement auquel les architectes ont 
				déclaré ne pouvoir apporter de remède, le conseil municipal 
				vient de décider qu'on en construirait une nouvelle ; mais comme 
				la situation financière de la ville ne lui permet pas d'affecter 
				des fonds suffisants à cette entreprise, une commission a été 
				chargée de recueillir les souscriptions des habitants. 
				Le registre des souscripteurs sera conservé aux archives de la 
				mairie, afin que la postérité puisse apprécier les efforts de 
				notre génération pour édifier un temple digne des sentiments 
				religieux de la population et du culte catholique. 
				 
				
					- Le Vœu national, écho du 
					pays messin
 
					5 juin 1863 
				 
				- On écrit de Blâmont, 21 mai 1863, au 
				Journal de la Meurthe et des Vosges:  
				Mardi 19 mai, à 6 heures du soir, un orage mêlé de grêle a passé 
				sur Blâmont avec une violence incalculable. Les dégâts qu'il a 
				occasionnés s'élèvent à une somme très-considérable ; la récolte 
				des vignes et des jardins a été complètement détruite; les 
				sainfoin, trèfle et luzerne hachés. On estime que l'on perdra le 
				quart de la récolte des blés. La commune de Montigny et 
				d'autres, situées au sud-sud-ouest de Blâmont, ont été encore 
				plus endommagées. A lbigny, à Richeval et partie de Foulcrey, 
				tout a été complètement anéanti ; on n'espère pas récolter un 
				sac de blé dans les deux premières. L'orage n'avait pas de 
				direction régulière: là il soufflait d'ouest, plus loin 
				nord-ouest, nord-nord-ouest. Enfin, arrivé à environ 10 
				kilomètres de Blâmont, il a tourné au nord-est, et est, dit-on, 
				allé se perdre vers Sarreguemines, en causant par tout sur son 
				passage plus ou moins de dégâts.  
				Quelques pertes seront couvertes par l'assurance, mais l'apathie 
				des campagnards pour les institutions nouvelles leur causera 
				sinon la ruine, au moins de grands dommages longs à réparer. Ils 
				sont en général si indifférens que, plutôt que de verser 
				quelques francs dans une caisse d'assurance, ils s'exposent aux 
				pertes les plus énormes. Ils renoncent du moins en partie à leur 
				libre arbitre pour s'en rapporter à l'administration à laquelle 
				ils auront soin de demander des secours, et en cela ils sont du 
				moins conséquents: l'administration régie tout, veille à tout. 
				Ne doit-elle pas, selon eux, pourvoir à tout ? - Cayet. 
				 
				A la ferme d Haussonville, près Réchicourt, tout est ravagé à ce 
				point que notre correspondant qui a parcouru les terres de la 
				ferme 24 heures après le sinistre écrit : «  Il ne reste pas 
				assez de blé pour faire une soupe, et près de la 
				Goutte-des-Oiseaux, je me suis établi sur des grêlons qui 
				formaient un glaçon de plus d'un mètre d'épaisseur, les arbres 
				de la forêt ont perdu leur écorce d'un côté, et ils n'ont pas 
				plus de feuilles qu'au mois de janvier ; les digues des étangs 
				sont endommagées: le niveau de l'eau les a dépassées de plus 
				d'un métre ; c'est une désolation ; - l'aspect de la campagne 
				était magnifique, et on me dit que les produits de vingt 
				communes au moins sont plus ou moins dévastés. » 
				Nous apprenons que du côté de Baccarat, les riches territoires 
				de Montigny, Vacqueville, Neufmaisons et voisins subissent aussi 
				de graves dommages. 
				Nous ne savons pas si les victimes du fléau avaient pris la 
				précaution de faire assurer leurs récoltes.  
				Une partie de la toiture de la ferme a été enlevée, les portes 
				des granges ont été en foncées par l'ouragan, et un homme pris 
				sous les débris a été gravement contusionné. 
				 
				
					- Le Progrès de la Côte-d'Or
 
					5 août 1882 
				 
				La gendarmerie d'Aignay-le-Duc a arrêté le 
				nommé Machet, âgé de 33 ans, terrassier, né à Blamont (Meurthe 
				et Moselle) sans domicile fixe, pour défaut de papiers. 
				 
				
					- L'Espérance - Courrier de 
					Nancy
 
					17 juillet 1886 
				 
				On nous écrit que la fête de la République 
				a été un fiasco complet à Blâmont, où l'on ne comptait pas plus 
				d'une trentaine de drapeaux aux fenêtres, et dans ce nombre sont 
				compris ceux poses par les fonctionnaires et le conseil 
				municipal. Presque tous les autres ont été arborés par les 
				Israélites. 
				Les illuminations se sont bornées à quelques lanternes 
				vénitiennes, à l'Hôtel-de-Ville, chez le maire et deux ou trois 
				particuliers. 
				A Barbas, c'était encore mieux. Un seul drapeau à la maison 
				d'école qui sert de mairie. - Dans les autres villages des 
				environs, il paraît que c'était à peu près la même chose. 
				En somme, une indifférence absolue pour le glorieux anniversaire 
				de la prise de la Bastille. 
				 
				
					- Est-Républicain
 
					24 septembre 1900 
				 
				L'incident au 37e (suite) 
				Nous avons déjà montré comment l'incident du 37e, contrairement 
				aux allégations hyperboliques d'une correspondance envoyée à un 
				de nos confrères parisiens, se réduisait purement et .simplement 
				à des actes de gaminerie - sans conséquences graves possibles. 
				De nouveaux renseignements qui nous parviennent, il résulte que 
				les faits sont encore moins sérieux qu'ils n'avaient été 
				rapportés à Nancy. 
				On le voit, il n y a rien de sérieux au fond de tout cela, rien 
				qu'une espièglerie sans conséquences et qui ne méritait guère le 
				bruit exagéré fait autour d'elle. Le maximum des punitions 
				infligées a été de 30 jours de prison et non de 60 ; ces 
				punitions visent, non pas le passage de la frontière, mais la 
				désobéissance faite en quittant le cantonnement, malgré la 
				défense formelle du chef de bataillon. 
				Aucune troupe allemande ne se trouvait plus depuis la veille 
				entre Sarrebourg et la frontière, par conséquent aucun officier 
				allemand n'a pris de photographies des troupiers français, les 
				douaniers allemands de leur côté, ne sont pas intervenus, ce 
				sont des douaniers français qui ont pris les matricules dans les 
				képis des soldats appartenant d'ailleurs non pas au 37e 
				seulement, mais à plusieurs. corps Agissant en grands gamins en 
				«  ballade » éprouvant une volupté suprême à faire une chose 
				défendue, deux troupiers ont gravé leurs noms sur le poteau 
				français et non sur le poteau allemand. Voilà à quoi se réduit 
				les «  injures » faites aux poteaux-frontières. 
				 
				
					- Corrispondenza romana : 
					bollettino d'informazioni
 
					21 septembre 1908 
				 
				Une cérémonie patriotique et religieuse a 
				eu lieu, dimanche, à la grande fête de Blamont 
				(Meurthe-et-Moselle), à l'occasion de la réunion du comice 
				agricole de la région de Lorraine. Après l'examen du bétail et 
				des travaux de culture, une messe a eu lieu, à 11 heures à 
				l'église  
				paroissiale. La vaste nef gothique regorgeait de fidèles et 
				d'étrangers. La légion de Saint-Maurice, société de sport 
				catholique, faisait le Service d'ordre et les honneurs de 
				l'église. Après la cérémonie un superbe défilé de la Jeunesse 
				catholique, drapeau en tête, clairons sonnant, tambours battant, 
				eut lieu. Ce spectacle fut réconfortant en pleine Lorraine. 
				 
				
					- Le Petit Marocain
 
					15 avril 1938 
				 
				[Aristide Jean Louis Wilms (1879-1938), né 
				à Saint-Denis (93) le 24 novembre 1879, fils de Julien Wilms et 
				Louise Lafay. 
				Marié à Saint-Denis le 28 février 1903 avec Ernestine Marthe 
				Dangé. Marié à Casablanca le 11 février 1919 avec Anna Jeanne 
				Dick.] 
				 
				Casablanca 
				Les obsèques de Jean Wilms 
				Le pieux empressement qu'ont mis les Casablancais à accompagner 
				jusqu'au lieu de son dernier repos notre camarade Jean Wilms, 
				montre bien quelle place éminente ce simple mais grand 
				journaliste avait prise dans l'opinion et dans le cœur de nos 
				concitoyens. Rarement on avait vu une pareille foule aux abords 
				du domicile mortuaire et rarement un tel défilé d'autos, avait 
				été observé sur les routes qui conduisent au nouveau cimetière. 
				D'ailleurs, les Casablancais n'étaient pas seuls à apporter à 
				notre confrère l'hommage mérité de leur souvenir. De Rabat et 
				des autres villes du Maroc étaient venus de nombreux 
				représentants de la presse, de l'armée, du commerce, de 
				l'agriculture, fidèles amis lointains admirateurs qui avaient 
				voulu apporter une dernière fois le tribut de leur estime et de 
				leur gratitude. Le Résident général s'était fait représenter par 
				M. Gayet, directeur du cabinet civil et par MM. Simoneau et 
				Clarenc, du bureau de la Presse. Toutes les autorités militaires 
				et civiles de Casablanca étaient présentes. 
				Les directeurs de journaux et les journalistes de Casablanca 
				étaient tous là, groupés dans un même sentiment de regret 
				douloureux envers leur confrère et d'affection compatissante 
				pour sa famille. 
				La cérémonie religieuse eut lieu au domicile du défunt et 
				bientôt l'immense cortège se forma derrière le corbillard 
				automobile que précédaient deux lourdes voitures chargées de 
				fleurs. Parmi les nombreuses couronnes, on remarquait celles de 
				la «  Vigie Marocaine », du Président et du Comité des Anciens 
				Combattants ; de l'Association professionnelle des journalistes 
				français; des Ailes Marocaines; de l'Association des officiers 
				de réserve; du colonel et des officiers de la base aérienne 137 
				; des anciens élèves des Ecoles supérieures de commerce, etc... 
				A l'entrée du cimetière, Mme Jean Wilms, soutenue par le général 
				de Loustal et par M. Amieux, descendit de voiture et derrière 
				elle, douloureusement recueillie la foule se pressa pour 
				accompagner au dépositoire la dépouille de notre malheureux ami. 
				Là, furent prononcées les dernières prières et un dernier adieu 
				fut adressé à Jean Wilms par un ami, Georges Louis, au nom de la 
				«  Vigie Marocaine », par le commandant Sollier, au nom des 
				officiers de réserve et par M. Amieux, au nom des anciens élèves 
				des Ecoles supérieures de commerce. Ces paroles émues furent 
				écoutées dans un silence impressionnant. La disparition subite 
				d'une personnalité qui tenait une place si large et prenait une 
				part si active dans la vie casablancaise et dans la vie 
				marocaine, avait frappé tous ceux qui avaient suivi une carrière 
				si féconde et si tôt terminée. Aussi les paroles prononcées 
				devant le cercueil de Jean Wilms trouvèrent-elles un écho 
				vibrant dans tous les cœurs. 
				Avant de reproduire ces discours et de donner la longue liste de 
				tous ceux qui participèrent à cet hommage si émouvant, qu'il 
				nous soit permis de saluer encore une fois la famille qui est si 
				durement éprouvée et en particulier Mme Jean Wilms dont la 
				douleur faisait peine à voir. 
				 
				Discours de M. G. Louis 
				«  Madame, 
				«  Mesdames, Messieurs, 
				«  Nous attendions hier à Agadir notre camarade Jean Wilms, en 
				qui le Tour du Maroc se réjouissait de fêter son doyen. 
				«  Au lieu du camarade attendu c'est la triste nouvelle de sa 
				mort qui vint en cours d'étape nous consterner. 
				«  Tant de fois nous l'avions vu échapper à la mort librement 
				affrontée qu'il nous semblait incompréhensible et comme déloyal 
				qu'elle ait pu le surprendre ainsi. 
				«  Il était si bien fait pour la vie - et pour cette forme 
				superlative de la vie qui est la gaieté. 
				«  Toute sa formation avait tendu vers la confiance en la vie, 
				vers la recherche de ce qui est audacieux, nouveau, vivant. Il 
				avait conservé intact l'esprit charmant du Paris d'avant guerre 
				où un scepticisme plus effecté que réel masquait la recherche 
				profonde et objective d'une vérité chaque jour ensevelie sous 
				plus de conventions ; où le bruit du plaisir couvrait un travail 
				immense, une ingéniosité merveilleuse à parer le décor du labeur 
				et d'une lutte incessante ; où surtout l'amabilité dominait 
				tout, nuançait tout, était le vrai signe de Paris. 
				«  Jeune, il connut la facilité parisienne et la dureté du 
				travail, dont il rappelait de bien curieux épisodes lorsqu'il 
				évoquait ses débuts de journaliste dans la capitale. 
				«  Il avait déjà l'expérience de la vie lorsqu'il vint au Maroc. 
				Pourquoi au Maroc ? Lassitude de la facilité. A quoi bon lutter 
				si âprement pour la vie alors qu'elle pouvait être si facile 
				autrement ? Mais à quoi bon vivre dans cette facilité, sans but. 
				sans enthousiasme ? 
				«  Il vint voir le Maroc. C'était au début du Protectorat et il 
				tomba en pleine fièvre de création. Pour l'homme qui cherchait 
				une raison d'être : quelle révélation ! Il exprima son sentiment 
				dans un article qu'il vint offrir à notre journal. Il y 
				dépeignait la réaction, l'emballement d'un fils de famille 
				dégoûté de tout, puis découvrant le Maroc et devenant un homme 
				absolument nouveau. Le Maroc, concluait-il, est une «  école 
				d'énergie ». Ce fut son premier article et Jean Wilms entra à 
				notre journal, où lui fut confié une rubrique qu'il intitulait 
				modestement «  Mon Grain de sel ». 
				«  Esprit vif. enjoué, il ne cherchait pas la critique pour 
				elle-même mais pour l'amélioration qu'elle permet. Il ne visait 
				pas à détruire mais à perfectionner. L'œuvre du Maroc 
				l'intéressait prodigieusement et c'est avec amour qu'il y 
				apportait ses critiques, d'un tact toujours parfait et d'une 
				belle élégance de plume. 
				«  La guerre devait l'attirer ensuite. Il demanda à passer aux 
				tirailleurs marocains, combattit avec eux sur le front de 
				France, y fut blessé, revint avec son unité et continua sur les 
				fronts marocains. d'Ouezzan et de la Moulouya, dans l'état-major 
				du Général Poyemirau sa mission d'officier. 
				" Faut-il retracer sa vie de journaliste après la démobilisation 
				? A quoi bon, tout le monde la connaît, comme il était lui-même 
				connu dans tout le Maroc. 
				«  Citons seulement en suprême hommage à sa mémoire, la dernière 
				mission qu'il s'était imposée et qui l'avait entraîné hors du 
				Maroc. dans ce qu'il aurait voulu comme un prolongement du 
				Maroc. 
				«  Car un jour, à force de suivre les étapes de la pacification, 
				il se trouva aux portes du désert. C'est là qu'il reçut son 
				nouvel appel. Le Maroc déjà se transformait, arrivait à une 
				époque alors facile. Une épouse intelligente et dévouée avait 
				fait à Jean Wilms le plus charmant foyer qu'il eut rêvé. Il 
				était entouré d'amis, car il semait l'amitié sur son passage. Il 
				pouvait vivre heureux selon la formule commune. 
				«  Mais de nouveau la nostalgie de l'action, de l'objectivité 
				créatrice le tourmentait. L'appel du Sud. Relier le Maroc au 
				Soudan. S'employer à une œuvre utile et la guider utilement. Il 
				entreprit cette tâche. Non pas n'importe comment. à la recherche 
				de succès rapides. Mais en poursuivant la solution idéale, qui 
				était aussi la plus difficile. Il n'avait rien à en espérer et 
				son esprt critique ne lui permettait aucune illusion, ni sur 
				l'aide qu'il rencontrait. ni sur le profit qu'il en retirait. 
				Mais il avait trouvé sa voie. sa nouvelle école d'énergie et il 
				voulait réussir. Si déjà l'an dernier la maladie ne l'avait 
				durement frappé, il tut sans doute réalisé cette année son 
				projet, qu'il avait soigneusement mis au point et il aurait eu 
				la grande joie d'inaugurer une liaison touristique sur ce 
				méridien 8 qui lui tenait au cœur... 
				«  Mais il n'avait plus la résistance de sa jeunesse. Au retour 
				d'une excursion au Soudan il avait été très éprouvé, pour la 
				première fois depuis de longues années que nous le connaissions. 
				«  Et la dernière joie d'énergie qu'il demandait à la vie lui 
				aura été refusée. 
				«  Madame, j'en ai dit bien peu et déjà je me reproche d'avoir 
				tant prolongé ce moment douloureux. 
				«  Permettez-moi cependant encore, d'apporter spécialement ici 
				l'hommage de notre Conseil d'Administration au collaborateur 
				qui, pendant de longues années, avant et pendant la guerre, fut 
				associé aux épreuves comme aux joies de la «  Vigie Marocaine ». 
				Il avait confondu son activité avec l'activité de ce journal qui 
				lui était cher dans la mesure même où il pouvait travailler pour 
				lui et, en travaillant pour lui, travailler pour le Maroc. Le 
				bien du Maroc, en effet, sa prospérité, son progrès, son 
				expansion, tel a toujours été l'objectif de ce vaillant 
				journaliste qui ne quitta provisoirement la plume que le jour où 
				il comprit qu'il servirait mieux encore par l'épée le Maroc et 
				la France. 
				«  Le Conseil d'Administration de la «  Vigie Marocaine » rend 
				hommage à son caractère et à son talent au nom du journal qu'il 
				a entraîné dans ses conquêtes hardies et fécondes, après l'avoir 
				orné, illustré, embelli, vivifié pendant tant d'années de ses 
				vigoureux articles, de ses vivantes chroniques, de ses alertes 
				bulletins. 
				«  Il est de ceux qui ont honoré et ennobli leur profession. La «  
				Vigie Marocaine » est fière d'une collaboration enviée. 
				Permettez-moi encore de joindre à cet hommage le très fervent 
				souvenir de ses camarades de la «  Vigie Marocaine » et de tout 
				le journalisme marocain et la pensée très émue de ceux du Tour 
				du Maroc qui. empêché de venir, m'ont prié d'être ici leur 
				interprète. 
				«  Vieux camarade du vieux Maroc, l'heure que vous avez affrontée 
				sur tant de pistes si dangereuses a sonné pour vous. C'était la 
				seule dont vous pouviez accepter l'ordre de repos depuis que 
				vous aviez découvert et aimé l'école marocaine d'énergie. 
				«  Dormez en paix ». 
				 
				Discours de M. Sollier 
				«  Mon Cher Wilms, 
				«  Samedi dernier. 9 avril, nous étions réunis à la gare Delpit 
				pour accompagner, au bateau, notre ami commun, mon ancien chef 
				le Général Cheutin, ancien commandant de l'aviation militaire au 
				Maroc, qui était venu passer quelques jours dans l'empire 
				chérifien pour y voir ses amis. 
				«  Nous devions nous retrouver mardi soir à la réception que l'Aéro-Club 
				du Maroc-Ailes Marocaines organisait en l'honneur de la récente 
				promotion du commandant de la base aérienne militaire de 
				Casablanca.. 
				«  Notre ministre de l'air, ainsi que ses amis de l'aviation 
				avaient coutume de l'appeler, s'était excusé, étant souffrant. 
				«  Nous ne doutions guère à ce instant que la belle santé de 
				notre bon camarade était en jeu puisque, c'est au cours de cette 
				nuit qu'il rendait son dernier soupir. 
				«  Madame, Messieurs, 
				«  Des voix plus autorisées que la mienne vous diront le rôle 
				qu'a joué Jean Wilms dans l'épopée marocaine, au cours de sa 
				carrière de journaliste, brillant, documenté, à l'esprit clair 
				et lucide de voyageur hardi et décidé, à bord des avions ou au 
				volant de sa Ford, grand apôtre de la liaison touristique et 
				commerciale Maroc Afrique Occidentale. 
				«  Au nom de l'association générale des officiers de réserve de 
				Casablanca, je me permettrai de faire vivre en quelque note sa 
				carrière militaire. 
				«  Né à Saint Denis en 1879 d'une famille lorraine, il fait son 
				service militaire en 1900 ; il sert en qualité de dispensé comme 
				élève diplômé de l'école supérieure de commerce de Paris. Libéré 
				du service actif, il vient au Maroc en 1912 : il entre à la 
				vigie marocaine où, dès son arrivée, il s'impose par un article 
				retentissant qu'il a intitulé «  Le Maroc école d'énergie » 
				«  La grande guerre de 1914 éclate. Il est mobilisé sur place et 
				affecté au bataillon de la Chaouia qui vient d'être créé ; on 
				l'envoie servir à Marrakech. 
				«  Mais le lorrain de Blamont veut servir sur le front de France 
				et ne songe qu'à partir pour aller défendre notre frontière de 
				l'Est envahie. 
				«  Il demande et obtient d'être muté aux tirailleurs marocains 
				et, c'est avec un des premiers contingents de ces vaillantes 
				troupes qu'il part en France avec le grade de sous-lieutenant, 
				en février 1915. 
				«  Le 16 avril 1917, au cours de l'attaque sur le Chemin des 
				Dames, il se distingue par sa brillante conduite ; 
				malheureusement il est blessé ; il doit être évacué et 
				hospitalisé. 
				«  Remis de sa blessure, il rejoint son régiment et, c'est avec 
				les tirailleurs envoyés sur le front marocain qu'il revient au 
				Maroc. 
				«  Le Général Poeymirau le prend à son Etat Major et, c'est sous 
				les ordres de ce chef éminent et regretté qu'il prend part aux 
				campagnes de la haute Moulouya. en particulier à l'opération de 
				Bekrit en août et septembre 1917. 
				«  Il est cité à l'ordre de la brigade, deux fois blessé, le 16 
				avril 1917 par un éclat d'obus et le 13 décembre 1917. 
				«  La guerre terminée, Jean Wilms démobilisé reprend sa place à 
				la Vigie Marocaine dont il sera le correspondant de guerre 
				pendant toutes les opérations militaires qui aboutirent à la 
				pacification du Maroc. 
				«  Chaque année, à l'époque active des colonnes de pénétration, 
				il est convoqué en période militaire et, à l'avant-garde des 
				troupes dont il partage les dangers, il suit la progression de 
				l'armée du Maroc dans sa lutte contre les insoumis. 
				«  Il est au Tafilalet, au Djebel Sagho, dans l'Anti-Atlas. 
				«  La valeur de ses services militaires lui fait attribuer la 
				croix de la Légion d'Honneur. Il est fait chevalier en août 1930 
				par le Colonel Marrabuch Commandant la région d'Agadir, au cours 
				d'une prise d'armes à Taroudant, sur le front de troupes 
				marocaines qu'il avait su commander au feu. 
				«  Madame, permettez aux officiers de réserve de partager votre 
				profonde douleur. 
				«  Mon cher Wilms, au nom des anciens élèves de l'Ecole 
				supérieure de commerce de Paris et de tous tes amis, je 
				t'adresse un suprême adieu. » 
				 
				Allocution de M. Amieux 
				Mon cher Wilms, 
				Au nom de tes camarades des Ecoles Supérieures de Commerce et au 
				nom de tes amis, j'ai le pénible et bien douloureux devoir de te 
				dire adieu ! 
				Mais avant il faut que l'on sache pourquoi tu n'es plus. 
				Fier, courageux, honnête, indépendant, tu adorais la France, tu 
				l'adorais passionnément. Tu l'as servie avec ton épée, avec ta 
				plume. avec ton intelligence et avec ton cœur. 
				Que ce soit chez Elle, au Maroc, en Mauritanie ou au Sénégal, tu 
				voulais la France toujours plus belle, toujours plus grande ! Tu 
				l'as aimée de toute ton âme, au delà de tes forces et tu en es 
				mort ! 
				Dors en paix, nous pouvons maintenant te pleurer, adieu WILMS. 
				 
				Les assistants 
				Nous renonçons à faire un classement quelconque de la foule 
				considérable qui suivait le convoi. Au hasard du crayon, nous 
				avons noté : 
				M. le contrôleur en chef Courtin ; M. Caron, directeur des 
				Douanes ; M. le contrôleur Aimel ; M. Bouquet, chef des Services 
				municipaux. 
				G. Dupont, Ch. Amie, Murati. Dr Lefort, E. ,Merlin, Antonetti, 
				J.A. Tasso, Mansiet J., Guillou, Woods, Bernard, P. Vogeleis, 
				Blanc, Bocabeille, Raoul Beman, Madame L. Rey, Madame Henri 
				Bergé, Etiévant et Madame, Prévôt, Fournet, Barberet, Lindenlaub, 
				Chazal Charles, Dr Lépinay. Me Jane Perrin, A Chiozza, Ct Gaign, 
				Bergé père, Dr Pérard, Aussal, Richard Fd, Mme et M. Marc, 
				Vidal, Cap!taine Rullier, Burger, le Président des Anciens 
				Combattants. 
				J. Capela, Bernard Guérin, Boris Jenny, H. Boule, M. Bizet. 
				Thibaux et Mlle, Plantier, Colonel Chamoux, Leroi et Mme, 
				Lavandier. Jean Letellier, M. Glas, Icoud Albert, Boyer Léon, 
				Gentil Emile, Jarrassier, Pierre Brun, F. Clavel, Bruyerre, 
				Louis Roche, de Lamaze, Henry Vincent, L'Amicale des Mutilés, 
				France, Petit, Le Breton, Canlier Marcel. Marguerite Vassale, 
				Saindari, Rey Eugène. Famille Bertier, Mathieu, Coste, Constant 
				Redortier, Amblard G-, Treillet. 
				Max Greggory, Robert Platon, Martinez Joseph, Gascaules, Daniel, 
				Fesquet, Henrys, Cognoli, Cogterre Raymond Weil, Charles Lorz, 
				Milenotte, Ladouce Aug. Laguian Maurice, d'Overchie, Rouzil, 
				Bory Paul. Mme et M. Signonet, Acfnèse, Guibert Louis, A. 
				Carbonel, E. d'Angerville, Mme et M. Bouvier Henri Léon Brun, 
				Henri Lemarie, Bertun Raoul et famille Gensollen de Fies, Gaston 
				Hazziez. 
				Benchetrit, de Baillet, Daries Jean, Warin, Bellen, de Vericourt, 
				MM. Tolila. Leynaud. Cussuto, Fond, Geoffroy, Dupuy, Baud, 
				Vaille, Médecin Capitaine Lamy, Bader, Galtier Bouchard, Meyer, 
				Paradis, Bojimendil, famille A. Santucci, M. et Mme Courtade, 
				MM. Mesdames Audibert, MM. Goton, Grimaud et Mme, Signoret, 
				Dulout, Gourge, Lt Colonel Pialot, Ch. Bury, Senouf, Viseer, 
				Grand, Vve Faraire, Blain, Penquer, Collin, Beaumer Mme Guedj, 
				Vve Sudre Sarand. 
				Attias, Capitaine le Gargane, Penel, Bertalot, Mazzella, 
				Jourciet, Archimbaud. Lespinasse, Cassan, Giudicelli, Clopet,- 
				Guillou, Moreau, Haguin, Grillot, Aone, de Loustal, Du brulle, 
				Cte de Marry, Darmet, Cte de l'Association des Français du Maroc 
				d'avant août 1907, Darmet, Arribe, Blanc, Lebault, Pt Chambre 
				Agriculture. 
				Meffre aîné, Salzmann, Ets Meffre, Gl. et Mme Ioniz, Mornas, Mme 
				et M. Lataud, Suberchicôt, Gurques, Mme Vergnol, Georges Cheix, 
				Bars. Boyer, Luquet, Demillière, colonel Pollet, Colonel Gandre, 
				Lt Colonel Picquemal, Capitaine Naullean, Rossi, Gerfaux, 
				Labonnote, Belloni, Boher, Lemann. Lima, Timal, Duchateau, E.M. 
				Subdivision, Bidaut, Gautierv Amiral Derrien. 
				MM. Fradin, Lemard, Bouvier, Cassou, E.M. Marine, Lagarde, Plas. 
				Macaigne, Grand. Letour, le Président et les membres du Souvenir 
				Français, Cottave, Grimand, Grimaud M. Alexandre. Mme et M 
				Mirbolet, Mme et M. Viale, Curt, Roblot, Mairesse, Commandant 
				Follet. docteur Duche et Mme, de Solminihac, Théret, A. Lamy, 
				Doyelle, Rudel, Vte de la Villesbret. Joseph Abt, Albert Abt, 
				Bellengiore, Menier, Dolfuss, Gelly, Wagner, Bonsignore, Coigny, 
				Giraud, Cometta, Malaisseine, Commandant et Mme Bonnenfant, de 
				Launay, Moinier, Gambier, Bonneau, Pfelmns, Lccourt, Lauriac, 
				Couturier, Calamel, Canton Sabatier, Vaux. Domerc, Rambaut, 
				Rebreyend, Pigeaire, Haxaire. Thuillier, Sananès. Turcan, 
				Général Colombat, Bastard, Rivollet, le Syndicat des Patrons 
				Coiffeurs. 
				MM. Duquaire, Debono, Colonel Vernaz, Dubois, Leroy, Péraire, 
				Mariotti, M. et Mme Combemale, Lecomte, Richer, Adigard des 
				Gautries, Commandant Urard, Bartholome, Fernandez, Sollier, 
				l'Association des Officiers de Réserve de Casablanca. H. 
				Saint-Paul, B. Fink, Platon, Templer, Rocher, Capila R, A. 
				Philip, Arrouy, Gabriel, Mme H. de Vibraye, Vinay, Colas, 
				Bartoli. M. Rentemac et Madame, Benarrosh, Bourgoin, Vermeil, G. 
				Tabet, Villaret, Ahmed Teste, Bohly, A. de Taxis, Mme Mirnard, 
				Creugnet. Marcelli, Chapuis. Viala F., Pt Lambert, Deleurme, 
				Larue, Canolle, Iserbyt, Bernard, Timsit, Quilichini, Zonco, 
				Dagostini, Trémolède. Filali, Blanc, de Saboulin, Delas, Barruel, 
				Garçon, Roy, Marazzani, Rasclas, Cagnoli, Fauconnet, Cathala, 
				Cauvin P., Général Lefèvre. Mme Rarpial, Cannetier, Cometta. 
				Rugammef, Frissard, Culleyrier, Pérez, Roche, Prunier Bertrand, 
				Boccara, Hubert. Cadillsac, Guitton Kromér, Nicolas, Azan, 
				Lafont, Lecq. Maître Pacat et Madame. Paillas, Gras E., 
				Plujengème, Rayer, com. Codine. Soucarre, Charles Bénitah, 
				Albert BêIïItah, Blaser et Madame. Famille Hustache. Garnier, 
				Fayolle, Gillat, de Livry et famille, Bailly, Reyllac J., S. 
				lévy, A. Lévy, R. Levy, R. Lièvre, Quierci, Busset, Coliac, 
				Zagury, Marzac. Cohen R. Dupré, Labroquère, Derchè, Lebrun, 
				Ottary, Garnier. Humbert. Vitrac. Ch. le Dantec, A. Noguès, 
				Basset, Lt Cnel Gentat, J. Homberger. G. Davize. Capitaine 
				Rolemet, H. Rainaldy, Jean Ternaux, Luigi P., Mme Viale, Blache. 
				Barbanson, Mantout. Cottet, Harari. L. Gauthier. Coiffe, 
				Herbeault. P. Calamel, Boulay, Commandant Monod, Marull, 
				Darmezin, Viala, le Baron, Furet, J. Lafon Costogni et Cabaut. 
				Jacquenin, Plaut, Barbey, Boissier. Staub, Plaut. Levavasseur, 
				Reiff, Dorde, Krieger, Nicolas. Fargex, Maurétte, Fontana, 
				Laveine. de la Touche, Touy, Leuquier, Paloschi, Astruc, Spicq, 
				Velu. Sibelly, La pierre, Boyeux, Rouanex. Michel. Rouquier, 
				Petitdemange, Ternaux, Gérard Panckouke. M. et Mme Reutmann, M. 
				Bouvier, Capitaine de Gastines, MM. Bernier, Roncin. 
				Lieutenant-Colonel Emmauelli. L'Enfant. Savidan, Canas, 
				Commandant Lechevalier, Lon. gin, Colonel Chamoux, Brustier, 
				Berge. Christian Houel, Sallin, Langowisth, Avelot, Pétolat, 
				Maine. Guez. Bonan, Fenestre, Baldit, colonel Chaumont, Mir^g 
				Demillière, Kader, Moynier, Gerbaud, Colonel Duchesne, Maurice 
				Grimaud, Polizzi J., Dorher, Dargelas. M. èt Mme Barbara, MM. 
				Thorel. Gillet, M. et Mme Coriat, MM. Demagistri. Boyeux, Rabion 
				de Pratviel. Blanc, Schiltle. Fabre, Thomas, Michelon, Eve 
				Brèthes, Hennion Milhau. Penquer, Bory. Pialot Mme Escalaïs. MM. 
				Codine, Delbosc, M. et Mme Blaise, Mme Ruotte. 
				MM. Chamoine. Henrotin. M. et Mme Asaban, M. et Mme Kluzer, 
				Lieutenant-Colonel Sandag, MM. Vailly. Cotte, Santol, Dr et Mme 
				Bienvenue, Mme Vidal M. et Mme Bouisson, MM. Hervé, Palmaro. 
				Paoli, Van de Woestyne. Mme Léon Cohen Scali MM. Janet. Julien, 
				David, Coustan, Deconclois M. et Mme S. Deca. MM. Pontier, Croze. 
				Itié et enfants, Capitaine de la Serraz. Colonel Pollet, Colonel 
				Gaudri, MM. Dufiser Polizzi. Mme Audy MM. Gasch, Zighéra, 
				Jansen, Gattefossé. Laval, Coutanson. Chef de Bataillon 
				Charrier, Dr Orlando, Capitaine Seignier, MM. Molla, Nakam. 
				Semars, Aillet. Bonaldi. Garcie-Boureau, Mimard, Marill, 
				Commandant Poulain. Nataf-Valentin, Prat, Fauconnet. Pellegrin. 
				Fattaccioli, Morisson. de Mazières, M. et Mme Ruet, M. et Mme 
				Vinet.  |