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Presse - Divers - 1878-1912


  • Le Pays
    16 janvier 1878

Un acte de vandalisme a été commis à la Chapelle de la Bonne-Fontaine, située territoire de Domjevin, canton de Blâmont, dans le département de Meurthe-et-Moselle.
Voici la nomenclature des objets qui ont été brisés et saccagés, et qui composaient le mobilier de cette Chapelle : 1° une vierge en pierre ; 2° trois crucifix ; 3° une paire de candélabres en bronze ; 4° trois paires de chandeliers ; 5° plusieurs vases en porcelaine contenant des fleurs artificielles ; 6° plusieurs petites statuettes sous globe ; 7° une douzaine de cadres suspendus à la muraille, et 8° la nappe d’autel.
Tous ces objets ont été complètement détériorés ; plusieurs débris ont été trouvés en dehors de la Chapelle.


  • Le Lorrain : écho de Metz et d'Alsace-Lorraine
    29 avril 1884

Encore un enfant de notre Lorraine. M. Henri Hanriot de Lucy, vient de soutenir, avec succès, sa thèse de doctorat, devant la faculté de médecine de Nancy. Ancien interne de l'asile de Fains prés Bar-le-Duc, le jeune docteur a profité de ce séjour pour traiter dans sa thèse : «  Des hallucinations dans la paralysie générale » Sans analyser ce travail consciencieux, approfondi, lumineux et nouveau, sur l'une des branches de la folie, et pour ne tenir compte que de la morale, nous saurons gré au jeune docteur d'avoir fait sentir le danger particulier de l'alcoolisme et d'avoir ainsi prêché contre l'ivrognerie.
Nous croyons savoir que le docteur Hanriot est installé à Blâmont (Meurthe-et-Moselle). Nous ne doutons pas de son succès.


  • L'Impartial de Rethel
    11 septembre 1886

Blâmont. - Encore un sinistre financier qui vient jeter la consternation dans le canton de Blâmont. La nouvelle qui en courait depuis quelques jours n’est que trop vraie. M. Thouvenel, notaire, est en état de déconfiture ; il a quitté furtivement Blâmont lundi matin, 30 août, pour passer la frontière, et un mandat d’arrêt a été lancé contre lui.
Le déficit serait énorme, il dépasserait un million et remonterait à de longues années.
Si l’on croit certaines personnes, M. Thouvenel aurait pris possession de sa charge lorsqu’il était déjà débiteur d’une somme considérable. Il n’aurait masqué sa situation que par une très grande habileté, une régularité et un ordre apparents qui lui ont permis de faire un trop grand nombre de dupes, car il avait su inspirer grande confiance, jouissait d’un réel prestige à Blâmont, et avait été à plusieurs reprises président de la Chambre des notaires.
Ajoutons que le Parquet et le juge d’instruction ont fait une descente à Blâmont.


  • L'Impartial de Rethel
    4 novembre 1886

Blamont. - D’après la rumeur publique, une pauvre femme, âgée de 72 ans, la veuve Toubhans. était séquestrée par son fils et sa belle-fille à Blâmont. La gendarmerie s’est rendue au domicile de cette femme, qu’elle a trouvée dans une chambre n’ayant ni jour ni air, et qui était fermée à clef. Cette clef était entre les mains du fils, qui, sur l’injonction de la gendarmerie, a ouvert la porte. En voyant les gendarmes, la recluse s'est élancée sur eux, en disant : «  Ah ! mes pauvres messieurs ! »
Des déclarations de la veuve Toubhans, il résulte que cette femme est enfermée depuis près de six semaines, qu’elle n’a pour nourriture qu'un peu de pain et d’eau, qu’on lui a retiré son matelas de crin, qu’on a remplacé par des sacs en grosse toile.
Une enquête judiciaire est ouverte.


  • Le Messin : organe des intérêts lorrains
    14 juin 1889

Igney. - Un individu quia été ramassé ivre dans un fossé, par un gendarme de service à Igney, est mort dans sa cellule, deux après son incarcération. D'après M. le docteur Zimmermann, de Blâmont, la mort doit être attribuée à une congestion cérébrale due à des accès alcooliques. Cet individu ne portait sur lui aucun papier pouvant établir son identité: il paraît âgé de soixante ans environ ; on croit qu'il venait d'Alsace-Lorraine et qu'il exerçait la profession de berger ambulant.


  • L'Indépendant des Basses-Pyrénées
    8 mars 1896

Cour d'Appel.
Audience du samedi 7 Mars 1896.
Présidence de M. DISPAN DE FLORAN
[...]
- La deuxième affaire appelée est la fameuse affaire Lièvre qui a eu dans la région il y a quelques mois, un si vif retentissement.
Nous ayons parlé très complètement de cette affaire lorsqu’elle vint devant le tribunal de Mont-de-Marsan ; aussi, n’y insisterons-nous pas aujourd’hui.
Le sieur Lièvre Gustave, 61 ans, sans profession, né à Blamont, demeurant en ce moment à Paris, chef d’escadron en retraite ancien percepteur à Mont-de-Marsan, est poursuivi, nos lecteurs le savent déjà, pour escroqueries ou tentatives d’escroqueries.
A la suite de ces faits et pour irrégularités graves, le sieur Lièvre a donné sa démission.
Par défaut, le prévenu était condamné une première fois, par le tribunal de Mont-de-Marsan à deux ans de prison et 100 fr. d’amende. Sur opposition, le même tribunal infligeait le 28 novembre a Lièvre, un an de prison et 50 fr. d’amende.
C’est de ce second jugement qu’il est aujourd'hui fait appel par le prévenu.
Celui-ci nie formellement tout ce qu’on lui reproche et affirme n’être qu’un débiteur malheureux, mais non un escroc.
Me Hubbard, député, défenseur de Lièvre, prononce une éloquente plaidoirie et conclut à l'acquittement de son client.
La Cour remet à quinzaine le prononcé de son arrêt.


  • L'Impartial des Pyrénées
    10 mars 1896

COUR D’APPEL
Audience du samedi 7 mars 1896
PRÉSIDENCE DE M. DISPAN DE FLORAN
Trois affaires sont inscrites au rôle.
[...] Le sieur Lièvre, Gustave, 61 ans, sans profession, né à Blamont, demeurant actuellement à Paris, ayant demeuré à Mont-de-Marsan, en qualité de percepteur, fait appel d’un jugement rendu par le tribunal de cette ville, le 28 novembre 1895, qui l’a condamné à 1 an de prison et 50 fr. d’amende, pour escroqueries et tentatives d’escroqueries.
Me Hubbard, député de Seine-et-Oise, est assis au banc de la défense.
Le prononcé- de l’arrêt est remis à quinzaine.


  • L'Impartial des Pyrénées
    22 mars 1896

Cour d’Appel.
Audience du samedi 21 mars 1896.
Présidence de M. DISPAN DE FLORAN
La Cour rend son arrêt dans l’affaire d’escroquerie, exposée par nous, il y a quinze jours, et intentée à l’ex-percepteur de Mont-de-Marsan, M. Lièvre.
Le prévenu est relaxé en ce qui touche le premier chef de prévention, mais reconnu coupable par la Cour en ce qui concerne les autres chefs, avec admission des circonstances atténuantes, il est condamné à six mois de prison, au lieu de un an, peine qui lui avait été infligée par le tribunal de Mont-de-Marsan.


  • Le Mémorial des Pyrénées
    9 avril 1896

On doit se souvenir que M. Lièvre, ancien percepteur à Mont-de-Marsan, fut condamné, il y a quelques mois, à un an de prison et à une amende, par le tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan, pour escroquerie et-tentative d’escroquerie.
M. Lièvre fit appel de ce jugement devant la cour de Pau. La cour confirma la sentence des premiers juges quant au chiffre de l’amende, mais elle réduisait la peine de prison de un an à six mois.
M. Lièvre s’est pourvu en cassation contre l’arrêt de la cour de Pau.


  • La Semaine illustrée
    1er janvier 1912

BLAMONT. LA MORT D’UN OCTOGÉNAIRE. - Un accident mortel est survenu dans la rue des Capucins. Un vieillard, âgé de 80 ans, menuisier, qui avait laissé sa brouette sur la chaussée, en entendant les appels d’un chauffeur, courut pour prendre sa brouette qu’il poussa à droite.
Le conducteur fit virer son véhicule à gauche, mais le vieillard s’étant dirigé de ce côté, fut atteint par l’auto. Il tomba à terre et la roue avant lui passa sur la tête.
La mort a été instantanée.
 

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