| Jean Emile de Baedts 
						nait à Blâmont le 8 novembre 1911, fils de Louis de 
						Baedts (Paris 1876 - Maxéville 1939) et Marie Jeanne 
						Mangin (Maxéville 1877). La famille habite depuis le 
						début du siècle «  Parc de Bel-Air » (non localisée, 
						cette adresse figure aux recensements de 1906 et 1911. 
						Depuis au moins 1902 à Blâmont, Louis de Baedts est 
						indiqué comme «  rentier », et la pesse évoque une villa 
						«  Le chalet » lui appartenant).
 Jean Emile De Baedts se marie à Saint Laurent d'Andenay 
						(Saône et Loire) le 29 janvier 1938 avec Hélène 
						Orzchowski (née en 1919 à Gelsenkirchen en Pologne).
 
 Epicier à Bligny-sur-Ouche (Côte d'Or), il est arrêté en 
						juillet 1943 par la Wermacht en tant que
						résistant communiste FFI 
						(Homologation Service historique de la Défense, 
						Vincennes GR 16 P 161316), en même temps que Jean 
						Sarrazin (1915-1943, garde forestier à Bligny-sur-Ouche, 
						chef cantonal du réseau «  Centurie ») et de Claude 
						Antoine Fèvre (1900-1943, cuisinier à Saulon-la-Chapelle, 
						FTPF de la compagnie Alexandre Truchot du secteur de 
						Bligny-sur-Ouche).
 
 Jean de Baedts est condamné à mort pour «  activité 
						communiste » le 13 juillet 1943 par un tribunal 
						militaire allemand à Dijon (tribunal d'unité combattante 
						?).
 Il a été déclaré fusillé le 20 août 1943 à Dijon à 10 
						heures (décès transcris le 4 octobre 1943 à Bligny-sur-Ouche).
 Mais selon Charles Gutierrez (agrégé d'histoire de 
						l'Université de Bourgogne-Franche-Comté), il serait mort 
						sous la torture dans les services de la 
						Sicherheitspolizei/Sicherheitsdienst rue du Docteur 
						Chaussier à Dijon, avec trois autres résistants (Léon 
						Magnard, Fortuné Victorin Martini, Claude Antoine Fèvre) 
						dont les noms figurent sur le Mur des 126 fusillés.
 
 Mort pour la France, son nom figure sur le Mur des 
						Fusillés de Dijon et sur le monument aux morts de Bligny 
						sur Ouche.
 
							
								| 
								L'Ancien combattant : journal de l'Association 
								des mutilés, combattants et victimes des deux 
								guerres1er janvier 1950
 Le corps du 
								camarade Jean de Baedts (fils de Baedts Louis, 
								ancien membre de la section) qui fut massacré 
								par les Allemands le 20 août 1943 à Dijon, à 
								l'âge de 31 ans, a été inhumé au cimetière de 
								Maxéville le jeudi 3 novembre.
 [Louis de Baedts, membre de l'AMC est décédé à 
								Maxéville en 1939.]
 |  |