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                Gazette de France - 13 
				novembre 1811 
				 
				Nancy, 10 novembre 
				Un entrepreneur ayant creusé un puits au lieu dit 
				Haut-de-la-Garde, maison isolée entre Blamont et Ogeviller, 
				l'eau qu'il avoit découverte se perdant entre les pierres, il 
				voulut en connoitre la cause ; son ouvrier, nommé Vincent, 
				descendit dans le puits ; mais bientôt, le puits s'écroula et 
				l'ouvrier fut englouti sous les décombres ; chacun craignant de 
				s'exposer à un péril presque certain en cherchant à secourir ce 
				malheureux ; mais l'entrepreneur malgré le danger évident, 
				descendit dans le puits et eut le bonheur de sauver son ouvrier, 
				qui est resté pendant douze heures courbé sous le poids des 
				pierres.
                 
                Le Drapeau Blanc - 26 
				décembre 1819 
				 
				On écrit de Nanci, le 21 septembre, que la commune de 
				Badouvillers, arrondissement de Lunéville (Meurthe), vient 
				d'être le théâtre d'un incendie terrible, qui y a réduit en 
				cendres six maisons et la presque totalité du mobilier de neuf 
				ménages qui les occupaient. Sans pouvoir encore signaler la 
				véritable cause de ce malheureux événement, il paraît néanmoins 
				qu'ou le regarde comme l'effet d'une imprudence. Déjà, le 13 du 
				même mois, trois maisons habitées par dix ménages avaient été 
				consumées dans la commune de Vaucourt, même arrondissement.
                 
                Le Drapeau Blanc - 20 
				février 1826 
				 
				S. A. R. Mme la Dauphine vient de faire remettre à M. le curé de 
				la paroisse de Xousse, arrondissement de Lunéville, une somme de 
				trois cents francs, destinée aux réparations de l'église de 
				Remoncourt, son annexe.
                 
                Le Drapeau tricolore - 16 
				novembre 1839 
				 
				NOUVELLES DIVERSES. 
				S. M. vient d'accorder sur les fonds de la liste civile, une 
				somme de 1,400 francs, à titre de secours, aux habitants de la 
				commune de Xousse (Meurthe), qui ont été victimes des orages et 
				de la grêle en 1389.
                 
                Journal des villes et des 
				campagnes - 3 décembre 1846 
				 
				Le conseil de Frémonville (Meurthe) vient d'offrir un exemple de 
				rare intelligence et de zèle pour les intérêts des familles. Il 
				a décidé que les écoles des garçons et des filles seraient 
				gratuites pour tous les enfans, et il a fixé à l'instituteur, 
				ainsi qu'aux deux Sœurs de la doctrine, un traitement 
				très-convenable pour les indemniser.
                 
                Journal des Villes et des 
				Campagnes - 29 avril 1848 
				 
				A Leintrey (Meurthe) comme dans beaucoup de communes, la 
				révolution de février a semé la division parmi les habitants. Le 
				maire fut révoqué, et un autre fut mis à sa place. Il y a 
				quelques jours, les amis du maire déchu se rendirent à la 
				mairie, se livrèrent à des voies de fait sur la personne du 
				nouvel élu, se firent remettre l'écharpe, pillèrent la caisse 
				municipale, et rançonnèrent les adhérents du maire par une 
				contribution forcée dont le payement fut exigé séance tenante. 
				Mais un piquet de gendarmerie arriva bientôt et mit fin à ces 
				désordres. Neuf des principaux meneurs ont été arrêtés et amenés 
				dans les prisons de Lunéville
                 
                Mémorial de la Loire et de 
				la Haute-Loire - 4 février 1859 
				 
				Christophe Dolot, âgé de vingt-huit ans, soldat revenu de Crimée 
				avec une blessure au bras droit pour laquelle il recevait une 
				pension de 600 fr., exerçait à Blâmont (Meurthe) les fonctions 
				de facteur rural ; il était très estimé de ses chefs. Ces 
				jours-ci il suivait un sentier qui longe la Vezouze, sur le 
				territoire d'Herbéviller; un accident dû aux circonstances 
				atmosphériques fe lit tomber dans la rivière, et, comme il ne 
				pouvait se servir de son bras mutilé, il lutta pendant près de 
				deux heures contre la mort. Ses cris d'appel furent entendus 
				cependant à 600 mètres de distance par des ouvriers qui 
				travaillaient dans la forêt; ils attirèrent également 
				l'attention d'un cultivateur occupé â bêcher dans une autre 
				direction. Mais la rivière étant, à cet endroit très encaissée, 
				il fut impossible de distinguer d'où partaient les cris. Le 
				lendemain seulement on a retrouvé le cadavre du malheureux Dolot, 
				qui laisse une femme sur le point de devenir mère.
                 
                La France - 1er mars 1873 
				 
				Voici une révocation de maire qui, pour n'avoir rien de 
				politique, n'en mérite pas moins d'être mentionnée; elle prouve 
				l'excellente intention de combattre, par tous les moyens légaux, 
				la maladie de l'ivresse et tout ce qui peut en favoriser le 
				développement. Un décret du président de la République vient de 
				révoquer de ses fonctions M. Marchal, maire de Nonhigny (Meuse), 
				pour avoir autorisé dans sa commune l'ouverture d'un cabaret 
				clandestin. De plus, il parait que ce fonctionnaire municipal 
				fréquentait lui-même cet établissement, et avait défendu au 
				garde champêtre de dresser procès-verbal contre les délinquants.
                 
                Le Temps - 10 janvier 1875 
				 
				La contrebande des bijoux. 
				On peut se demander d'abord l'intérêt que peut présenter la 
				contrebande des bijoux : il faut se rappeler que la douane 
				rembourse les droits de garantie au fabricant français qui 
				exporte des bijoux fabriqués en France. On comprend que si celui 
				qui s'est fait restituer le montant des droits fait revenir en 
				France les bijoux poinçonnés, il bénéficie du remboursement 
				opéré par le Trésor et peut recommencer indéfiniment cette 
				fraude. 
				Il paraît que cette contrebande, qu'il serait peut-être aisé de 
				prévenir, est devenue assez active. 
				Dernièrement, une jeune fille a été prise à la douane d'Emberménil 
				et condamnée à 10,000 fr. d'amende et 3 jours de prison pour 
				avoir introduit en France des bijoux qui avaient donné lieu au 
				remboursement des droits. On a découvert que cette fraude était 
				faite pour le compte d'un bijoutier de Paris, le sieur Choiseul, 
				qui s'abouchait avec un chef de train. 
				Le tribunal de Lunéville, malgré une transaction intervenue avec 
				l'administration centrale des douanes au prix de plus de 25,000 
				fr. et malgré la défense de Me Trolley, du barreau de Paris, a 
				condamné M. Choiseul à 10 jours de prison et l'a déclaré 
				solidaire pour le payement de l'amende de 10,000 fr. Le chef de 
				train, père de la délinquante, a été déclaré également 
				solidaire, et a, de plus, perdu sa place dans la Compagnie des 
				chemins de fer de l'Est.
                 
                L'Echo de l'arrondissement 
				de Bar-sur-Aube - 2 septembre 1877 
				 
				Masson, Auguste-Emile, né à Ancerviller (Meurthe-et-Moselle), le 
				22 janvier 1856, détenu à la maison centrale de Clairvaux, était 
				occupé aux fours à chaux du Seilly, quand le 3 août courant il 
				parvint à s'évader ; 
				Afin d'échapper aux soupçons, il avait quitté ses vêtements de 
				prisonnier et les avaient remplacés par une blouse, un gilet et 
				un chapeau appartenant à des ouvriers employés dans la même 
				usine. Cinq minutes à peine s'étaient écoulées depuis sa 
				disparition, que le gardien s'en apercevait, et malgré toutes 
				les recherches, on ne parvint point à découvrir ses traces. 
				Masson, pendant le temps qu'il est resté à la maison centrale, a 
				eu une bonne conduite et travaillait bien, sa peine expirait le 
				29 mars prochain ; il a compris qu'en s'évadant il avait fait 
				une sottise, aussi a-t-il voulu la réparer, et c'est ce qui l'a 
				amené à se constituer prisonnier à Troyes entre les mains des 
				gendarmes. 
				Il n'en est pas moins prévenu de vol d'effets d'habillement, et 
				le tribunal le condamne à un mois de prison.
                 
                Paris - 23 février 1882 
				 
				Un enfant noyé par sa mère. 
				Marie-Eugénie Michel, domestique chez M. Liotté, cultivateur à 
				Vého (Meurthe-et-Moselle), est accusée de ce crime et elle a 
				comparu aux assises de Nancy. 
				Le 28 avril 1880, Marie-Eugénie Michel accouchait, à Gondrexon, 
				chez les époux Duru, d'un enfant dont la naissance fut déclarée 
				le même jour à la mairie de Gondrexon par la dame Duru, et dont 
				le baptême eut lieu le lendemain. 
				Le 15 mai suivant, on découvrit dans un ruisseau, sur le 
				territoire de la commune de Reillon, le, cadavre de cet enfant, 
				dont la mort par asphyxie provenant de submersion paraissait 
				remonter à une dizaine de jours. 
				L'information a établi que cette mort était le résultat d'un 
				crime imputable à la mère de l'enfant. Le 3 mai, en effet, la 
				fille Michel avait quitté le domicile des époux Duru, emportant 
				son enfant et annonçant qu'elle se rendait à Nancy pour le faire 
				admettre, disait-elle, parmi les enfants assistés. 
				Le même jour, à onze heures du matin, elle reparaissait chez son 
				ancien maître, le sieur Liotté, de Veho, qui consentit à la 
				reprendre comme domestique. Toutefois le maire de Gondrexon et 
				le sieur Liotté ne tardèrent pas à concevoir des doutes sur la 
				véracité des dires de l'accusée. Elle avait produit pour les 
				tromper une attestation fabriquée d'après ses instructions, et 
				de laquelle il semblait résulter qu'elle avait en effet placé 
				son enfant à l'hospice de Nancy. 
				Le 13 mai, comprenant que sou mensonge allait être découvert, la 
				fille Michel prit la fuite, après avoir avoué à un témoin 
				qu'elle avait jeté son enfant à l'eau sous le pont du ruisseau 
				du Reillon, et qu'elle avait mis une grosse pierre sur son 
				corps. Deux jours plus tard le cadavre de l'enfant était retiré 
				de ce ruisseau. 
				L'accusée avait pu longtemps se soustraire à toutes les 
				recherches. 
				Ce fut un cultivateur qui allait faire baigner ses chevaux dans 
				le ruisseau du Reillon, qui découvrit le cadavre de l'enfant.. 
				Dès que ce fait fut répandu dans le pays, la fille Michel, qui 
				prétendait avoir porté son enfant à la maison de secours de 
				Nancy, disparut de la contrée. 
				Cette malheureuse fille a répondu au président des assises 
				qu'elle avait tué son enfant dans un véritable accès de folie et 
				de désespoir. Elle avait été abandonnée par un homme qui lui 
				avait promis le mariage, Cependant la fille Michel est âgé de 
				trente-deux ans, et elle n'aurait pas dû croire facilement à 
				semblables promesses. 
				Reconnue coupable par le jury, mais avec circonstances 
				atténuantes, l'accusée a été condamnée à cinq ans de réclusion. 
				Me Dongois.
                 
                Le Rappel - 23 février 
				1882 
				 
				UNE MÈRE QUI NOIE SON ENFANT 
				Elle se nomme Marie-Eugénie Michel, cette malheureuse. Elle est 
				âgée de trente-deux ans et occupe la place de domestique chez M. 
				Liotté, cultivateur à Vého (Meurthe-et-Moselle). 
				Traduite devant le jury, accusée de meurtre sur son enfant, 
				Marie Michel écoute sans émotion apparente la lecture de l'acte 
				d'accusation, qui expose les faits en ces termes : 
				«  Le 28 avril 1880, Marie-Eugénie Michel accouchait, à Gondrexon, 
				chez les époux Duru d'un enfant dont la naissance fut déclarée 
				le même jour à la mairie de Gondrexon par la dame Duru, et dont 
				le baptême eut lieu le lendemain. 
				» Le 15 mai suivant, on découvrit dans un ruisseau, sur le 
				territoire de la commune de Reillon, le cadavre de cet enfant, 
				dont la mort par asphyxie provenant de submersion paraissait 
				remonter à une dizaine de jours. 
				» L'information a établi que cette mort était le résultat d'un 
				crime imputable à la mère de l'enfant. Le 3 mai, en effet, la 
				fille Michel avait quitté le domicile des époux Duru, emportant 
				son enfant et annonçant qu'elle se rendait à Nancy pour le faire 
				admettre, disait-elle, parmi les enfants assistés. 
				» Le même jour, à onze heures du matin, elle reparaissait chez 
				son ancien maître, le sieur Liotté, de Vého, qui consentit à la 
				reprendre comme domestique. Toutefois le maire de Gondrexon et 
				le sieur Liotté ne tardèrent pas à concevoir des doutes sur la 
				véracité des dires de l'accusée. Elle avait produit pour les 
				tromper une attestation fabriquée d'après ses instructions, et 
				de laquelle il semblait résulter qu'elle avait en effet, placé 
				son enfant à l'hospice de Nancy. 
				» Le 13 mai, comprenant que son mensonge allait être découvert, 
				la fille Michel prit la fuite, après avoir avoué à un témoin 
				qu'elle avait jeté son enfant à l'eau sous le pont du ruisseau 
				du Reillon et qu'elle avait mis une grosse pierre sur son corps. 
				Deux jours plus tard le cadavre de l'enfant était retiré de ce 
				ruisseau. 
				» L'accusée avait pu jusqu'ici se soustraire à toutes les 
				recherches. » 
				M. le président interroge l'accusé qui sans dénier le crime dont 
				elle s'est rendue coupable, l'attribue à un accès de folie et de 
				désespoir où l'avait jeté l'abandon dont elle était victime de 
				la part d'un domestique de sen maître, le nommé Hinzelin, auquel elle s'était donnée sur la foi d'une promesse de mariage. 
				On entend les témoins. 
				M. Liotté dépose que l'accusée était à son service ; il l'a 
				renvoyée quand il s'est aperçu qu'elle était enceinte. Ainsi 
				congédiée au mois de décembre 1879, elle est rentrée chez lui en 
				mai 1880; il a consenti à la reprendre; parce qu'elle était 
				bonne ouvrière et qu'il croyait, ainsi qu'elle l'affirmait, 
				qu'elle avait déposé son enfant à l'hospice, tandis qu'elle lui 
				avait donné la mort. 
				Mme Duru dit que la fille Michel est venue se mettre en pension 
				chez elle. Son enfant est arrivé au monde bien portant. Pendant 
				le séjour de la fille Michel chez le témoin, Hinzelin lui a 
				rendu plusieurs visites ; il lui faisait accroire qu'il se 
				disposait à louer uns chambre à Vého, pour s'y établir avec elle 
				lorsqu'ils seraient mariés. La fille Michel a donné plusieurs 
				fois de l'argent à Hinzelin comptant qu'il l'épouserait ; 
				cependant, elle a appris qu'Hinzelin était fiancé avec une 
				autre, qu'il a, en effet, bientôt épousée. 
				La fille Michel en a éprouvé un grand chagrin, mais elle n'a pas 
				paru privée de raison au témoin, lorsqu'elle l'a quitté, 
				annonçant qu'elle allait placer son enfant à l'hospice de Nancy. 
				Le témoin l'a vue partir, persuadés qu'elle allait accomplir 
				cette résolution. 
				M. Jules Chassel, maire à Gondrexon. - Le 28 avril 1880, 
				l'accusée est accouchée d'un enfant dont la naissance a été 
				déclarée à la mairie de Gondrexon; le témoin, en sa qualité de 
				maire, a délivré à Marie Michel le certificat d'indigence qui 
				lui était nécessaire pour faire admettre son enfant à l'hospice 
				de Nancy. Voulant faire croire que l'enfant y avait été 
				réellement reçu; la fille Michel a représenté au témoin le 
				certificat qu'elle tenais de lui, au pied duquel se trouvait une 
				annotation ainsi conçue : 
				«  Mlle Marie Michel a porté son enfant à la maison de secours de 
				Nancy, sans y faire mal, le lundi à deux heures, après midi; il 
				faut donner cela à M. le maire de Gondrexon. 
				«  La chère sœur supérieure de la maison de secours de Nancy. » 
				Eugène Verlet, domestique chez M. Liotté, à Vého. - Le jour où 
				la fille Michel est rentrée chez M. Liotté, elle a fait monter 
				le témoin dans sa chambre et elle lui a dicté la note ci-dessus, 
				qu'elle a ensuite présentée au maire de Gondrexon, comme émanée 
				de la-supérieure de l'hospice de Nancy. 
				M. Joseph Maire, cultivateur à Vého. - En faisant baigner ses 
				chevaux au pont de ReilIon il a découvert le cadavre de 
				l'enfant, il a d'abord informé son père, puis M. le maire de 
				Vého de cette découverte. Dès qu'elle a connue dans le pays, la 
				fille Michel a disparu. 
				Déclarée coupable, par le jury, mais avec admission de 
				circonstances atténuantes, Marie-Eugénie Michel est condamnée à 
				cinq années de réclusion.
                 
                Journal de Seine-et-Marne 
				- 18 juillet 1883 
				 
				Le Courrier rapporte qu'une personne d'Hablainville, M. François 
				Voinot, cultivateur, vient d'être foudroyé, samedi, dans la 
				forêt de Buriville (Meurthe-et Moselle). 
				Vers trois heures du soir, M. Voinot s'était mis à l'abri sous 
				un vieux chêne, ainsi que son domestique. Tout à coup un coup 
				effroyable retentit ; une boule de feu, disent quelques 
				assistants qui se trouvaient à peu de distance vint frapper 
				Voinot en pleine poitrine. Le domestique, Léon Susset, fut aussi 
				renversé. Il a pu revenir à lui, et en est quitte pour trois 
				brûlures, une sur le côté gauche de la tête, une sur la cuisse 
				gauche, et une à la cheville droite, en voie de guérison. 
				Quant à Voinot, il avait la poitrine couverte de petites pointes 
				de feu, la jambe droite noire d'un bout a l'autre, les cheveux 
				du côté droit grillés. Les clous de ses souliers étaient presque 
				tous arrachés.
                 
                Le Petit Journal - 7 août 
				1884 
				 
				L'école communale de Xousse (Meurthe-et-Moselle) vient d'être 
				fermée pour quinze jours, en raison d'une épidémie de rougeole 
				qui sévit sur les enfants de cette commune.
                 
                L'Univers - 2 mai 1885 
				 
				A la gare d'Igney-Avricourrt, dans la nuit de dimanche à lundi, 
				deux jeunes gens d'Avricourt, un employé du chemin de fer de 
				l'Etat, célibataire, et une jeune femme israélite, se sont 
				empoisonnés avec de la strychnine, et comme la mort ne venait 
				sans doute pas assez vite, à leur gré, ils se sont frappés de 
				plusieurs coups de poignard. Les gémissements du jeune homme ont 
				fait accourir les parents. On espère le sauver malgré lui. La 
				jeune femme était déjà morte. Deux lettres d'elle annoncent sa 
				résolution de mourir et son désir d'être enterrée, on devine 
				avec qui. Cet acte de désespoir a eu lieu dans la chambre du 
				jeune homme, chez son père, aubergiste. Le bruit court qu'à 
				Xousse, sur la frontière française, non loin d'ici, aurait eu 
				lieu un autre suicide d'un jeune homme de 24 ans. Les détails 
				manquent.
                 
                Le Petit Caporal - 5 
				septembre 1886 
				 
				SUR LA FRONTIÈRE 
				 
				Sous ce titre, nous lisons dans le Serre-File : 
				En Alsace-Lorraine, les Allemands préparent le terrain pour les 
				grandes manœuvres. Des reconnaissances d'officiers parcourent 
				journellement les routes qui traversent les Vosges: des pointes, 
				des patrouilles battent les bois, visitent les villages et les 
				hameaux. 
				Est-il bien nécessaire de dire à nos lecteurs de quel côté sont 
				dirigées toutes ces reconnaissances préparatoires des officiers 
				allemands ? Du côté de notre frontière, bien entendu. C'est 
				évidemment de chez nous que doit venir l'ennemi. Toutes les 
				éludes, tous les travaux ont donc pour objet la frontière 
				française. 
				Il est constant toutefois que le zèle des officiers allemands, 
				les pousse quelquefois un peu loin, même à franchir notre 
				frontière, sans le savoir probablement. 
				C'est ainsi que le mercredi 18 août, une reconnaissance 
				allemande composée de : un général, le colonel du 15 uhlans, de 
				Strasbourg, deux capitaines, un lieutenant et six cavaliers 
				ordonnance, franchissait la frontière française en avant du 
				village de Bertrambois, près d'Avricourt. 
				La petite troupe avait déjà fait 600 mètres sur le territoire 
				français, lorsqu'un douanier, en embuscade au bord du chemin, se 
				dresse tout à coup devant elle, la baïonnette en avant, et lui 
				crie : «  Halte-là ! » 
				Notre brave douanier, en cette rencontre inattendue, a dû revoir 
				par la pensée, dans une vision rapide, les épisodes des jours 
				terribles de 1870. 
				Un moment interdit devant cet homme seul, bravement campé devant 
				lui, le général prussien crie à ses compagnons: Zurük ! Wir sind, 
				in Franckreich (Demi-tour, nous sommes en France !) sur cet 
				ordre, la reconnaissance tournait bride et disparaissait au delà 
				de la frontière, sur le territoire allemand. Une heure après, le 
				lieutenant qui faisait partie de la reconnaissance se présentait 
				à la frontière, au poste des douanes de Bertrambois, et 
				remettait au brigadier, chef de poste, une lettre t'excuses de 
				la part du général. Le même jour, à la même heure, une autre 
				reconnaissance composée de six officiers allemands, suivait la 
				route qui longe la frontière, à hauteur et en vue du village de 
				Gogney. Tout à coup les étrangers quittent la route et 
				s'avancent vers une ferme, dite la Sablière, située en 
				territoire français, à 600 mètres de la ligue frontière. 
				Ils ne trouvent dans la ferme qu'une domestique à qui ils 
				demandent si la Sablière est sur le territoire français. Sur la 
				réponse affirmative de cette femme ils semblent, hésiter, puis 
				l'un d'eux dit : «  Retournons, mais passons par ici. » Ce 
				disant, au lieu de reprendre le chemin qui les avait amener, ils 
				continuent 200 mètres environ à marcher sur notre territoire ; 
				ce crochet leur permit de contourner un mouvement de terrain, 
				voisin de la ferme, qui, sans doute, avait pour eux quelque 
				intérêt. 
				Aucun douanier n'était dans les environs; ils n'ont pas été 
				aperçus ni arrêtés. 
				Nous n'avons pas qualité pour juger ni apprécier les deux 
				incidents que nous venons de signaler et dont nous pouvons 
				certifier l'exactitude. 
				Y a-t-il simple méprise, ou ces erreurs sont-elles volontaires 
				et cherchées? 
				Nous ne savons. Cependant nous tenons de bonne source qu'un 
				député de la région de l'Est serait décidé, dès la rentrée des 
				Chambres, à interpeller le ministre de la guerre et le ministre 
				de la justice sur la façon dont en un cas aussi grave la loi 
				d'espionnage peut être appliquée.
                 
                La Lanterne - 18 octobre 
				1887 
				 
				Nancy, 16 octobre. -Le général Blondel commandant l'artillerie 
				du 6e corps, s'est cassé une jambe en visitant les casemates du 
				fort d'Embermenil. 
				Le général était en tournée, d'inspection dans l'Est; malgré de 
				vives souffrances il a pu être transporté à Châlons.
                 
                Le Petit Caporal - 4 juin 
				1888 
				 
				LA FRONTIERE FERMÉE 
				On télégraphie d'Igney-Avricourt en date d'hier, 1er juin : 
				Malgré les avis des journaux et les avertissements que leur 
				donnent, en leur délivrant leur billet, les employés des gares, 
				il est des voyageurs qui espéraient encore franchir Deuttich 
				Avricourt sans le passeport réglementaire. 
				Dans ce cas se trouvait une dame belge, du fait de son mariage, 
				domiciliée à Nancy. Cette dame allait à Strasbourg voir sa mère 
				malade ; elle était muni d'un certificat ainsi conçu : 
				«  Il est certifié par la présente que par suite du mariage en 
				l'Etat belge, X... née Wilhelm, demeurant à Nancy, rue de 
				Strasbourg, 27, a été autorisée, à la suite de l'autorisation de 
				la direction impériale de la police de Strasbourg, en date du 14 
				mai 1888 (0,1718), de visiter et de chercher sa mère malade, Mme 
				Wilhelm, 
				«  Pour un délai de 6 à 7 jours. 
				«  Le réviseur de la police, Lengel, » 
				Malgré ce certificat on a refusé de laisser passer Mme X. 
				Dans la nuit une famille d'Autrichiens a vainement essayé de 
				franchir la frontière ou plutôt la barrière de Deutsch-Avricourt 
				une autre famille également repoussée, se trouvait dans un cas 
				assez curieux : le père, un Allemand pur sang qui s'est installé 
				depuis quatorze ans en Amérique, revenait en Prusse accompagné 
				de sa femme et de sa fille ; il était porteur d'un passeport 
				délivré à son nom par le consul d'Allemagne aux Etats-Unis. 
				Son passeport sa nationalité, c'était pensait-il, plus qu'il ne 
				lui en fallait pour qu'on le laissât passer. Lui, oui ; mais sa 
				femme et sa fille, qui n'étaient pas portées sur le passeport, 
				non. On lui a laissé le choix entre ces deux expédients : passer 
				seul ou s'en retourner avec sa famille.
                 
                La France - 2 septembre 
				1888 
				 
				Nancy, le 31 août. 
				Hier, au moment où j'allais me rendre à Blainville pour assister 
				aux manœuvres des hussards et des chasseurs à pied, je rencontre 
				un de mes amis qui me dit : 
				- Un parle d'un nouvel incident sur la frontière, du côté d'Avricourt! 
				Je n'en veux pas entendre davantage. Je quitte brusquement mon 
				ami, je cours à la gare. En route pour Avricourt. 
				Je dois le dire tout de suite, il n'y a eu aucun incident. Mon 
				ami avait été tout bonnement la victime d'un mauvais plaisant, 
				et j'étais moi-même tombé dans le panneau. Je n'ai cependant pas 
				perdu mon temps dans cette petite excursion. 
				La frontière, on le sait, est assez singulièrement tracée à 
				Avricourt ; elle longe, sur la gauche en allant vers l'Est, la 
				ligne du chemin de fer. La gare est à dix ou quinze mètres du 
				territoire allemand. A l'extrémité de cette gare, la voie est 
				traversée perpendiculairement par une route des deux côtés de 
				laquelle on aperçoit, à quelques pas devant soi, les poteaux 
				indiquant la frontière. 
				Au moment où je suis arrivé, huit officiers allemands, venant de 
				Sarrebourg, étaient postés fort insolemment, selon l'habitude de 
				ces messieurs, entre les deux poteaux et regardaient de notre 
				côté, c'est-à-dire du côte de la France. En face d'eux, à dix 
				mètres à peine, le gendarme français les considère, impassible. 
				J'ai pu me rendre compte, à Avricourt, combien est pénible la 
				situation des villages frontière. On y est constamment sur le 
				qui-vive; chaque jour on craint quelque incident qui amène des 
				suites fâcheuses. Les habitants ont l'air résigné, mais 
				profondément triste. Ils savent que l'ennemi est là, à deux pas 
				d'eux, que leur bien, leur vie même est à la merci du voisin et 
				qu'ils seront les toutes premières victimes de la guerre. 
				Dans ces conditions, personne n'est sûr « lu lendemain. Qui sait 
				si la journée qui se termine ne sera pas la veille de quelque 
				catastrophe ? 
				J'ai passé plusieurs heures fort intéressantes à Avricourt. En 
				sortant de la gare, une petite route qui longe la ligne du 
				chemin de fer d'Avricourt à Cirey conduit sur un autre point de 
				la frontière d'où l'on a permit un fort beau paysage au milieu 
				duquel le village d'Avricourt allemand, première station 
				d'Alsace-Lorraine, avec sa grande gare, ses dépôts et ses 
				magasins. J'aurais bien voulu pousser jusque-là ; mais les 
				Allemands sont trop peu coulants pour que je me risque à les 
				aller voir. 
				Un petit incident en passant. Comme mes allées et venues sur la 
				frontière avaient fini par me faire remarquer, le brigadier de 
				gendarmerie de service à la gare me dépêcha un de ses hommes 
				pour m'interviewer. Je dus subir un interrogatoire en règle 
				auquel je me prêtai, bien entendu, de la meilleure grâce du 
				monde. 
				Comme le gendarme, après avoir constaté mon identité, s'excusait 
				en disant que son devoir l'avait contraint, ne me connaissant 
				pas, à s'occuper de moi, je lui répondis : 
				- Vous n'avez aucune excuse à faire ; vous accomplissez votre 
				devoir en agissant comme vous le faites ; je suis 
				particulièrement heureux de constater que la frontière est bien 
				gardée. Hélas ! que n'en est-il de même partout ! 
				Autre fait à noter. Je parlais tout à l'heure des officiers 
				allemands qui sont venus aujourd'hui se poster près des poteaux 
				de frontière. Ces scènes, paraît-il, se renouvellent fréquemment 
				à Avricourt; il y a quelques semaines, un officier teuton en 
				goguette avait poussé la chose si loin qu'il a failli soulever 
				un incident fâcheux. 
				Messieurs les officiers allemands feraient bien d'imiter la 
				réserve des officiers français. Jamais aucun des nôtres n'est 
				allé s'installer de cette façon insolente et provocatrice à la 
				frontière. Il est vrai que demander quelque politesse et quelque 
				générosité aux Allemands, c'est, de gaieté se cœur, perdre son 
				temps.
                 
                La Petite République - 2 
				juillet 1889 
				 
				MEURTHE-ET-MOSELLE. - Un acacia presque séculaire, ombrageant le 
				crucifix du calvaire situé à environ 400 mètres du village de 
				Xousse, a été détruit par un individu qui exerce la profession 
				d'horloger ambulant et qui était de passage dans ladite 
				localité. 
				Il a passé la nuit chez le sieur Charles-Nicolas Tony, 
				cultivateur, mais on ignore son nom. Il a commis ce méfait en 
				voulant prendre un essaim, ou son miel, qui se trouvait dans 
				ledit acacia. 
				Cet arbre étant creux, il a mis le feu à l'intérieur, et après 
				une certaine combustion, l'arbre est tombé.
                 
                Le Soleil - 20 avril 1890 
				 
				Nancy, 18 avril. - Pendant une battue organisée dans la forêt de 
				Mondon, M. Antoine, de Herbéviller, a reçu en plein corps la 
				décharge du fusil d'un chasseur imprudent. Les blessures sont 
				assez graves. L'extraction des balles a dû être faite par M. le 
				docteur Messier, de Badonviller, assisté d'un confrère de 
				Blâmont.
                 
                Le Petit Caporal - 14 juin 
				1894 
				 
				Quatre soldats noyés. - Quatre soldats de la 6e section 
				d'ouvriers d'administration, en garnison à Châlons, faisaient 
				une partie de canot sur la Marne ; après s'être arrêtés quelque 
				temps dans un cabaret de Sarre, les passagers un peu pris de 
				boisson, s'étaient embarqués et dansaient ou gesticulaient dans 
				leur embarcation. Soudain un des militaires tombe à l'eau, 
				faisant chavirer le canot; ses compagnons furent précipités à 
				leur tour dans la Marne, où ils disparurent. 
				Un témoin de l'accident, A. Fizen, garde-pèche au lieu dit «  Le 
				Badois », monta dans une barque pour leur porter secours, aidé 
				de plusieurs personnes ; mais ce ne fut que quelques heures plus 
				tard que l'on pu retirer les cadavres de trois de ces 
				infortunés. Les victimes de cet accident étaient les nommés 
				Dévot, âgé de vingt-trois ans, né à Ancerviller 
				(Meurthe-et-Moselle), caporal-tailleur ; Hiblot, âgé fie 
				vingt-trois ans, originaire de Montmédy (Meuse), 
				caporal-cordonnier ; Roder, âgé de vingt-quatre ans, soldat de 
				1re classe, né à Mangiennes (Meuse). On ne connaît pas encore le 
				nom de la quatrième victime, qui n'a pas été retrouvé.
                 
                L'Univers - 13 mai 1897 
				 
				Le Journal officiel publie l'avis suivant  
				Par arrêté ministériel du 7 mai 1897, l'école facultative de 
				filles de Verdenal (département de Meurthe-et-Moselle) a été 
				laïcisée.
                 
                La Croix - 14 mai 1897 
				 
				Nous annoncions hier la laïcisation, par arrêté ministériel, de 
				l'école facultative de filles de Verdenal (Meurthe-et-Moselle); 
				c'est «  suppression » qu'il fallait lire, nous apprend 
				aujourd'hui L'Officiel.
                 
                Le petit courrier de 
				Bar-sur-Seine - 21 janvier 1902 
				 
				Tribunal correctionnel de Bar-sur-Seine 
				Audience du 16 janvier 1902 [...] 
				Baptiste Nicolas-Augustin, dit Massacrot, âgé de 30 ans, né à 
				Autrepierre (Meurthe-et-Moselle), berger à Villiers sous-Praslin, 
				a été condamné à 100 francs d'amende et aux dépens, pour chasse 
				à l'aide de collets. engins prohibés.
                 
                Le Petit Journal - 5 
				octobre 1902 
				 
				ASSASSINS DE Mlle VICTORINE NOYER 
				(Dépêche de notre correspondant) 
				Nancy, 4 octobre. 
				Les- assassins présumés de Mlle. Victorine Noyer, ancienne bonne 
				du curé de Maizières-les-Vic (Lorraine annexée), sont arrêtés. 
				Ce sont deux individus de Vaucourt, canton de Blamont, les 
				neveux de la victime, parait-il. On a trouvé sur eux une somme 
				de 8,000 francs. Le montant des valeurs emportées s'élavait : à 
				18,000 francs.
                 
                Courier de Saône-et-Loire 
				- 4 janvier 1907 
				 
				Le train express n° 38, venant d'Avricourt et se dirigeant vers 
				Nancy, a déraillé, entre les gares de Emberménil et de 
				Marainviller, à la suite d'un éboulement du talus bordant la 
				voie. La locomotive est seule sortie des rails. Il y a quelques 
				blessés légèrement.
                 
                Le Petit Troyen - 18 mai 
				1907 
				 
				BAR-SUR-SEINE 
				Tribunal correctionnel. - Audience du jeudi, 16 mai. 
				[...] 
				Baptiste Nicolas-Augustin, âgé de 44 ans, né à Autrepierre 
				(Meurthe-et-Moselle), manouvrier, né et demeurant à 
				Villiers-sous-Praslin, prévenu d'outrage public à la pudeur et 
				de violences envers son enfant mineure a été acquitté.
                 
                Le Petit Troyen - 21 avril 
				1908 
				 
				MORT ETRANGE 
				Lunéville, 20 avril. - Un propriétaire de la commune d'Emberménil, 
				M. Henry, âgé de 33 ans, a été trouvé inanimé dans un champ 
				ayant à la jambe droite une profonde blessure. Il est mort sans 
				avoir repris connaissance. Le parquet a ouvert une enquête sur 
				cette mort étrange.
                 
                Mémorial de la Loire et de 
				la Haute-Loire - 11 octobre 1908 
				 
				Ballon allemand sur la frontière 
				On signalait, il y a quelques jours, l'apparition sur Lunéville 
				d'un ballon allemand, se dirigeant vers Nancy. Ce fait a 
				provoqué un certain émoi et on demandait, de Paris, des 
				explications détaillées. 
				Voici de quoi compléter, si besoin est, l'enquête officielle : 
				Le ballon a été vu, d'abord, par de nombreux villageois de 
				Vaucourt, petit village touchant à la frontière. Il se tenait à 
				moins de trois cents mètres au-dessus de la forêt. Quand les 
				passagers, que l'on apercevait distinctement, virant qu'ils 
				excitaient la curiosité, ils jetèrent du lest et disparurent. 
				Plusieurs officiers du fort de Manonvillers l'ont observé 
				longuement. Le ballon restait, en effet, avec une certaine 
				complaisance, au-dessus du premier fort de la frontière. 
				A l'aide de fortes lunettes d'artillerie, les officiers ont pu 
				lire distinctement sur l'enveloppe le mot : «  Auguste » qui 
				indique assez sa nationalité. 
				Après avoir passé au-dessus de Lunéville, à l'altitude de 1.000 
				mètres environ, l'«  Auguste » est resté près d'une demi-heure 
				au-dessus de la gare importante de Blainville. De nombreux 
				campagnards l'ont observé. 
				Il a pris ensuite la direction de Pont-Saint-Vincent, où, comme 
				on le sait, se trouve un des forts les plus redoutés de la 
				première ligne de défense. 
				Comme personne n'a signalé son atterrissement en France, il est 
				probable que l'«  Auguste » a trouvé un courant favorable pour 
				rentrer en Lorraine ou en Allemagne.
                 
                L'Univers - 5 novembre 
				1909 
				 
				L'instituteur de Verdenal (Meurthe-et-Moselle), essayant une 
				carabine pour le tir scolaire, presse involontairement la 
				gâchette. Le coup part et atteint à la tête un élève, de huit 
				ans dont l'état laisse peu d'espoir.
                 
                Paris - 10 février 1911 
				 
				Désertion de quatre cavaliers 
				Lunéville, 9 février. 
				Quatre cavaliers du 18e chasseurs se sont évadés des locaux 
				disciplinaires où ils étaient enfermés pour absence illégale et 
				autre délit. 
				Malgré la poursuite de la gendarmerie et des douaniers, ils ont 
				pu réussir à passer la frontière aux environs de Vaucourt. Ils 
				ont dit aux gendarmes et douaniers allemands qu'ils avaient 
				déserté parce qu'ils «  avaient esquinté » un officier, ce qui 
				est faux. 
				La population leur a fait une réception plutôt hostile.
                 
                L'Intransigeant - 29 mai 
				1912 
				 
				Lunéville .- Hier matin à six heures, un ballon sphérique,-monté 
				par trois passagers allemands, est tombé près de la gare d'Herbeviller. 
				Les trois Allemands ont été conduits devant le commissaire 
				spécial d'Avricourt. Un autre ballon, venant d'Allemagne, a été 
				vu passant au-dessus de Lunéville et entraîné dans la direction 
				de Nancy.
                 
                Le Petit Troyen - 22 juin 
				1917 
				 
				Bar-sur-Seine 
				Tribunal correctionnel 
				[...] 
				Baptiste Nicolas-Augustin, dit Massacro, 64 ans, né à 
				Autrepierre (Meurthe-et-Moselle), berger, demeurant à Magnant, 
				déclaré coupable de violation de domicile chez les époux Gobin 
				et de violences volontaires d'une nature toute spéciale en vers 
				la jeune Pettinelli Suzanne, domestique des époux Gobin, a été 
				condamné à 3 mois d'emprisonnement. (Sursis à exécution).
                 
                La Libre Parole - 22 
				janvier 1920 
				 
				Le Drame d'Emberménil 
				La colonel von Ballade dénoncé par les Allemands 
				Genève, 20 janvier. - La Marienburg, revue des officiers en non 
				activité de l'armée allemande, éditée à Wurzbourg par M. Karl 
				Kuhn, premier-lieutenant démobilisé, publie le document 
				ci-dessous : 
				«  Le 27 octobre 1914, le sous-officier Ebert, de la 8e compagnie 
				du 4e régiment de landwehr, fut pris par les Français. Il avait 
				pénétré dans Emberménil après qu'une femme à laquelle il avait 
				demandé s'il y avait des ennemis dans le village lui eut répondu 
				; je ne sais pas. 
				«  En punition de cette réponse, le colonel von Ballade fit 
				arroser le village de grenades. Mais il estima que l'expiation 
				ne suffisait pas. Dix jours plus tard, le 5 novembre, à 2 heures 
				35 après-midi, il émit l'ordre de régiment conçu comme suit (les 
				abréviations du style impérial sont reproduites d'après le texte 
				allemand) : 
				«  Compagnie d'avant-garde 11, pour attaque insidieuse contre 
				patrouille sous-officier Ebert, envoie immédiatement patrouille 
				côte 375 sud-ouest gare Emberménil, à batterie Wirth et major 
				Brieser avec ordre écrit suivant : 
				«  1. Quand ultérieurement l'entreprise d'aujourd'hui sera 
				interrompue sur mon ordre, il sera pris occasion au retour, de 
				jour ou de nuit, de châtier impitoyablement les habitants d'Emberménil. 
				A ces fins, plusieurs maisons seront incendiées ou détruites et 
				deux ou trois habitants fusillés au milieu du village. Propriété 
				mobile, sa voir ; chevaux, bétail, véhicules, outils, emportée 
				autant qu'exécutable en peu de temps. Expliquer aux habitants 
				motifs de cette punition. 
				«  2. Une demi-colonne munitions artillerie arrive Avricourt 
				aujourd'hui 5 heures venant de Ruxingen. 
				Signé : von Ballade. 
				«  Le capitaine Nexroth apprit avec horreur qu'il était chargé de 
				l'exécution de cet ordre. Il rassembla les habitants et demanda 
				qui avait induit en erreur le sous-officier Ebert dix jours 
				auparavant. Personne ne s'étant déclaré, il menaça d'être 
				contraint d'en fusiller plusieurs. Là-dessus, une Française 
				enceinte s avança et avoua qu'à la question d Ebert, elle avait 
				répondu qu'elle n'en savait rien. Mais Nexroth devait avoir deux 
				coupables au moins. Ses camarades l'avaient prévenu que s'il 
				contournait. l'ordre de Ballade, Ballade le traduirait 
				inexorablement en conseil de guerre pour refus d'obéissance. 
				Dans son désespoir, il s'adressa au maire d'Emberménil et lui 
				demanda s'il n'y avait pas au moins quelque habitant «  qui ne 
				fût pas une grande perte. » On lui désigna un garçon faible 
				d'esprit, l'idiot du village. Ainsi les deux victimes furent 
				conduites au mur du cimetière. Mais nos soldats bavarois, saisis 
				d'horreur, refusèrent de tirer et allèrent se cacher derrière 
				les maisons. Ce n'est que sur les supplications du capitaine 
				qu'il se trouva un groupe d'hommes qui fusillèrent alors la 
				femme et ce garçon. 
				«  Nous laissons à M. le colonel von Ballade le soin de se 
				justifier. Il demeure à Wurzbourg. Ludwigstrasse 9. Il est à la 
				tête d'un office de liquidation militaire, au service 
				républicain. » Donc, Oberst von Ballade, Wurzbourg, 
				Ludwigstrasse 9. voici nettement indiqués les faits, le nom, 
				l'adresse : s'est-on occupé de celui-là ? Quand sera-t-il, à son 
				tour, collé au mur du cimetière d'Emberménil ? 
				Ach. Plista.
                 
                L'Echo de Paris - 28 
				juillet 1923 
				 
				UNE FÊTE A LA. COTE 303 
				Un monument aux héros du "Bras-en-Chemise" 
				(De notre correspondant particulier) 
				Lyon, 26 juillet. - Les anciens du 217e R.I., qui se distingua 
				pendant la guerre particulièrement en Lorraine, ont eu la 
				touchante pensée d'élever à leurs frais un monument fort simple. 
				à la cote 303, entre Vého, Reillon, Leintrey et Blémerey; terres 
				de Lorraine, où. leur régiment se distingua plus spécialement en 
				juin 1915. 
				Il s'agissait d'enlever aux Allemands un observatoire dangereux. 
				Par quatre fois, à la baïonnette, les braves de ce régiment 
				lyonnais partirent à la conquête de l'objectif qu'ils surent 
				garder, mais au prix de quels sacrifices ! 
				Il faisait si chaud que les hommes enlevèrent leurs, capotes et 
				chargèrent à la baïonnette, sur plus de 300 mètres, en «  bras de 
				chemises ». Leur exploit est resté légendaire en Lorraine. 
				Sous la conduite du commandant, Clayette, président, des 
				capitaines Cuaz, Verdier, Bousseau, etc., les survivants sont 
				allés inaugurer cet ex-voto de la piété fraternelle qu'ils ont 
				payé seuls. Ils ont eu la joie de retrouver avec eux, venu, 
				spécialement, M. le colonel Villemin, du 103e R.I. à Paris, leur 
				ancien commandant, qui: fit l'appel des morts devant le monument 
				fort simple, après une messe en plein air célébrée par le curé 
				de Reillon. MM. Bouet, sous-préfet de Lunéville, G. Mazerand, 
				député de Turckeim, conseiller général; assistaient à la 
				cérémonie, ainsi que les maires des communes qui furent les 
				témoins du sacrifice héroïque de ces braves, et ils y prirent la 
				parole pour remercier les survivants et célébrer le retour à la 
				liberté de la terre affranchie par leur dévouement. 
				Ces Lyonnais, qui sont tous pour nous des amis et des frères 
				d'armes, s'en allèrent ensuite visiter les autres secteurs 
				voisins de Lorraine où ils ont combattu : Dadonvillers, et cette 
				Chapelotte, qui défraya si longtemps les communiqués, et où la 
				76e D.I. conquit de brillants lauriers en 1916. 
				Le geste de ces anciens poilus, érigeant a leurs frais un 
				monument à leurs camarades, méritait d'être signalé, car, eux 
				aussi, dans le vrai sens du mot, ils sont des braves gens. J.C.
                 
                L'Ouest-Eclair - 19 
				octobre 1923 
				 
				Secteur de Baccarat à Lunéville. - Translation dans le cimetière 
				national du Badonviller, des cimetières d'Ancerviller et 
				Montigny. 
				Les familles ayant des parents inhumés dans les cimetières 
				désignés ci-dessus et qui désireraient être fixés sur la date du 
				déplacement de la tombe de leur parent, auraient à s'adresser à 
				l'officier chef du secteur d'état-civil intéressés. 
				Il demeure entendu que les corps des militaires réclamés par les 
				familles dans les délais fixés, ne seront pas déplacés en 
				attendant le transfert aux frais de l'Etat.
                 
                Le Matin - 21 mars 1927 
				 
				MEURTHE-ET-MOSELLE 
				LANEUVEVILLE-AUX-BOIS 
				Sur la route d'Emberménil, le télégraphiste Joseph Welsch, 26 
				ans, est attaqué à coups de couteau et dévalisé par deux 
				malfaiteurs qui s'enfuient dans la forêt de Parroy.
                 
                L'Intransigeant - 20 
				septembre 1927 
				 
				le monument de l'abbé Lefebvre 
				Il a été inauguré ce matin Nancy, 19 septembre (de notre corr. 
				part.) - Ce matin, à Ancerviller près de Badonviller, a été 
				inauguré le buste de l'abbé Lefebvre, ancien curé de la 
				paroisse, mort-au chevet des varioliques à l'hôpital Villemin à 
				Nancy en février 1918. L'œuvre due au sculpteur Auguste Valin a 
				été érigée sur l'emplacement de l'ancienne église détruite par 
				les Allemands.
                 
                Le Nouvelliste de Bretagne 
				- 17 novembre 1929 
				 
				LA RELEVE 
				En avant du fort de Manonvilliers, le chasseur Pierre Grégoire 
				remplissait, obscurément son devoir, dans la compagnie du 
				valeureux de Mollens. 
				On avait vraiment l'esprit de corps, dans cette belle unité. Les 
				cors de chasse, brillaient sur le fanion et c'était d'une allure 
				martiale que l'on avait traversé les bourgades et sillonné les 
				chaussées des voies stratégiques des «  Marches de l'Est ». 
				Maintenant il ne s'agit ni de parader, ni de crâner, mais de se 
				défiler, blottir et terrer, dans les ravinements bourbeux, les 
				trous d'obus et les tranchées. 
				Le fort, qui montait la garde sur la crête lorraine dominant la 
				voie ferrée de Lunéville à Avricourt, et dont on avait tant de 
				fois vanté la puissance et l'invulnérabilité, est hors de 
				combat. Gisant lamentablement éventré et démantelé, tel un 
				colosse aux pieds d'argile, croulant sous l'ouragan infernal, 
				des poitrines humaines durent assurer la relève, et se 
				substituer au veilleur défaillant. 
				Voici qu'à Pierre Grégoire, incombe la mission de contribuer à 
				défendre son village natal. 
				Quelle tâche à la fois redoutable et douce, que celle qui lui 
				est assignée et dont il a pleinement conscience de l'importance. 
				Assurer la relève... Refaire les gestes libérateurs que, sur 
				cette voie douloureuse des invasions, ses devanciers avaient 
				déjà accomplis, pour secouer le joug de l'ennemi héréditaire et 
				défendre le (-?-) familial ; est-ce que pour la bien remplir, si 
				difficile et si périlleuse qu'elle soit, le lorrain a besoin 
				d'impérieuse consigne ? 
				Pour le stimuler, l'entraîner et le soutenir, n'a-t-il pas des 
				légions: de Souvenirs qui passent au galop de forces 
				mystérieuses ; n'a-t-il pas ces sourires de visions du passé qui 
				exaltent son âme et parent son cœur avant le sacrifice ? 
				Quand il est venu assurer la relève au bas de ces champs 
				dévalant vers le Leintrey, au penchant du coteau qu'il avait 
				remarqué les plaies béantes faites dans les murailles grises du 
				village évacué. Quel déchirement quand il aperçut les 
				dévastations produites par la mitraille dans le cimetière aux 
				comme dans les chènevières et dans croix brisées, aux tombes (_ 
				?_) l'église mutilée. 
				Il se reporte par la pensée aux temps heureux ou ces champs, ces 
				poteaux et ces bois n'entendaient ni crépitements rageurs de 
				mitrailleuses, ni sournois bourdonnements de balles meurtrières, 
				ni fracas de bombardements infernaux, ni vrombissements de 
				grands avions de proie. 
				Cette verte campagne ne connaissait alors que les réveils très 
				doux qui faisaient parmi les brumes éclore les fleurs sauvages à 
				l'orée de Rémabois, comme le soir, au firmament, les étoiles. 
				Elle n'entendait, que les sonnailles pastorales des troupeaux 
				s'harmonisant aux cricris des grillons, aux gazouillis des 
				oiseaux et à l'airain des cloches d'Emberménil, de Leintrey, de 
				Vého, de Blémerey, de Gondrexon et de Domjevin. 
				Elle ne voyait, telle des paquerettes, que les blanches «  
				helettes des actives lorraines, qui dédaignant et le luxe et les 
				fards, se parfumaient à la senteur des foins et des fleurettes 
				champêtres. 
				On remettait les pas dans les pas des aïeux et silencieusement 
				on reprofondait les sillons qu'ils avaient commencés. 
				Quelle émanation de passé dans les claires visions des races 
				laborieuses qui ce succédèrent en ces lieux. 
				Grégoire s'attarde aux doux resouvenirs d'antan. De grand matin 
				il partait, alors que les prés étincelaient encore des gouttes 
				de rosée. Il emportait dans son cœur, telle une lumière 
				bienfaisante, l'émotion du baiser de l'épouse et des caresses de 
				l'enfant. 
				Tout en cheminant dans les sentiers capricieux, la joie de la 
				terre natale pénétrait en lui avec des sensations ravivées 
				d'énergie et d'espérance. 
				Puis, à l'appel de l' «  Angélus », quand il rentrait au logis, 
				comme un humble. - sans bruit - mais comme un fort - jamais las 
				- son cœur était rempli de contentement du devoir accompli. 
				 
				Hélas ! dans le vallonnement ou le Leintrey s'infiltre, entre 
				les roseaux qui se balancent, tendres et chantonnant, aux 
				moindres bribes, Grégoire est tombé mortellement frappé devant 
				le blockaus irréductible, avant que la tâche soit achevée. 
				Et tandis que la relève s'effectuait, l'astre qui s'élevait 
				comme une blanche hostie sur l'autel de la nuit, baignait de sa 
				plus douce clarté le corps inerte du défenseur et les (-?-) 
				pantelants de son village natal. 
				 
				Enfin, un jour de novembre, certain jour radieux d'été de 
				Saint-Martin, - à nul autre pareil, - la grande relève se fit. 
				L'on arrêta court, l'obus, le plomb meurtrier, la mitraille et 
				les gaz. De longs frémissements passèrent sur le «  Front », aux 
				mâles accents de la «  Marseillaise » : «  Le jour de gloire est 
				arrivé... » 
				Après tant de misères, de souffrance et d'accablements les 
				fronts, fièrement, librement, se levèrent et les vainqueurs 
				saluèrent l'avenir, l'espérance, l'aurore des temps nouveaux 
				dans l'allégresse du triomphal retour. 
				Les ans se sont écoulés depuis que dans la douce lumière du ciel 
				de France, dans le rayonnement d'une rassurante clarté les 
				cloches, qui avaient été (-?-), lancèrent aux survivants de la 
				tourmente, leurs joyeux carillons, comme le chant du rossignol 
				parmi les rayons, les feuillages, le thym et la rosée d'une aube 
				de printemps. 
				 
				Peu à peu les évacués, comme les forgerons de la victoire 
				rentrèrent dans les villages. Les ruines se relevèrent, les 
				blessures se pansèrent, les jardins s'animèrent, et dans les 
				maisons couvertes de tuiles rouges, la vie recommença en ce pays 
				lorrain où tout est solennel : l'habitant, la campagne et le 
				ciel. 
				 
				Le fils de Grégoire a grandi. 
				Le Pupille de la Nation assure la relève. Il entend continuer la 
				tâche de «  l'absent », reprofonder les sillons qu'il avait 
				commencé. 
				Le rajeunissement s'opère par les pensers nouveaux qui ravivent 
				en nous le culte des nobles idées, des saintes résolutions et 
				des fortes maximes que la (-?-) française a fait fleurir et 
				fructifier partout en Lorraine comme en Savoie, en Provence 
				comme au Pays d Armor. Le pupille a compris que hier la tâche 
				fut rude et les sacrifices douloureux on eut toujours la 
				grandeur d'âme inépuisable en énergie et en forces morales pour 
				accomplir les miraculeux redressements des épopées nationales. 
				Ce rassemblement. merveilleux de toutes les vertus de la race, 
				pour la défense et la libération de la terre des anciens fut 
				bien le geste héréditaire qui unit la France d'aujourd'hui à 
				celle d'hier et de demain, à la France de toujours. 
				Si le père est tombé, le fils répond présent... 
				La Relève est faite... 
				Nous entrerons dans la carrière 
				Quand nos aînés n'y seront plus 
				Nous y trouverons leur poussière 
				Et la trace de leurs vertus... 
				Pierre LESSAGEON
                 
                Revue du Rhin et de la 
				Moselle - 1er mai 1930 
				 
				SARREBOURG. Il vient d'être décidé de reporter à Igney-Avricourt 
				les services des voyageurs, actuellement assurés par la gare de 
				Nouvel-Avricourt. Les voyageurs n'auront donc plus qu'une seule 
				gare : celle d'Igney-Avricourt, où viendra se souder à la ligne 
				Paris-Strasbourg l'embranchement Avricourt-Dieuze. Cette 
				décision a été accueillie avec satisfaction par la population 
				qui pour emprunter certains trains était dans l'obligation de se 
				rendre à Nouvel-Avricourt.
                 
                Revue du Rhin et de la 
				Moselle - 1er juin 1930 
				 
				AVRICOURT. - Plus de 300 personnes, parmi lesquelles, MM. Peter, 
				député, Geoyel, conseiller général, le maire et le Conseil 
				municipal ont adopté une résolution contre la suppression de la 
				gare de Nouvel-Avricourt au profit de celle d'Igney-Avricourt. 
				Un comité de défense a été nommé. M. Gross, industriel, M. le 
				député Peter et M. Geoyel ont promis de porter cette question à 
				l'ordre du jour du Conseil général de la Moselle.
                 
                La Dépêche du Berry - 7 
				août 1931 
				 
				LUNEVILLE. - Entre Emberménil et Avricourt, par suite d'un épais 
				brouillard, trois ouvriers occupés sur la voie ferrée sont 
				surpris par un train. Deux sont broyés : MM. Jacob Pellizay et 
				Théophile Drifkenvietz : le troisième, M. François Havit est 
				grièvement blessé.
                 
                Le Temps - 23 juin 1932 
				 
				Près de Gogney (Meurthe-et-Moselle), sur la route de Lunéville, 
				un agent d'assurances de Sarrebourg, M. Laurent Poorson, en 
				voulant redresser son automobile, a heurté un arbre. Il a été 
				blessé et sa fille, Jeannine, âgée de trois ans, a été tuée sur 
				le coup. Sa femme et sa belle-mère ont été gravement atteintes.
                 
                Le Matin - 10 mars 1935 
				 
				MEURTHE-ET-MOSELLE. Harbouey. M. Blanchet est attaqué et 
				grièvement blessé à coups de gourdin par Albert Agosto, qui est 
				arrêté.
                 
                L'Action française - 27 
				octobre 1943 
				 
				Nancy. 26 octobre. - Aujourd'hui ont comparu devant la cour 
				d'assises de Meurthe-et-Moselle Auguste Levang, 21 ans, et sa 
				maîtresse, Marguerite Reutenauer, 18 ans, qui, le 15 mal 
				dernier, tuèrent Mme Reutenauer, mère de l'accusée, cultivatrice 
				à Xousse, sous prétexte qu'elle s'opposait à leur mariage. 
				Levang, domestique chez Mme Reutenauer, avait, alors qu'elle 
				était occupés à traire une vache, passé une corde au cou de la 
				fermière et l'avait étranglée pendant que sa maîtresse se jetait 
				sur elle pour immobiliser les bras et les jambes. Les deux 
				complices, après avoir dissimulé le cadavre sous la paille de 
				l'étable, s'emparèrent des économies de la victime, 29.000 
				francs environ, et la nuit venue allèrent enterrer le corps dans 
				un bois à 1.800 mètres de la ferme. Après une courte 
				délibération, le Jury a rapporté un verdict de culpabilité et 
				les deux criminels ont été condamnés à la peine de mort. | 
           
         
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