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Profession d'Ambroise Regnier (1720-1806) ?
Voir aussi Claude-Ambroise Régnier, Duc de Massa
 


Si l'on se réfère à l'extrait ci-dessous, Claude Ambroise Regnier (1746-1814), duc de Massa, fils d'Ambroise Regnier, serait le «  fils d'un petit charcutier de Blamont ». Mais on perçoit très vite, dans la suite du texte, que le rédacteur n'est pas favorable au duc de Massa.

Christian Pfister nous dit qu'Ambroise Regnier aurait été «  Aubergiste », reprenant l'information publiée par Edmond de Martimprey dans le Journal de la Société d'archéologie et du Comité du Musée lorrain de 1889, lorsqu'il évoque l'acte de naissance de Jean-François Régnier (6 juillet 1748). En 1756, il est «  Marchand » (acte de naissance de Marie-Madeleine, 11 octobre).

Mais en 1780, il est «  receveur des domaines du Roy », en 1784 «  ancien fermier des domaines », et en 1785 «  négociant ».*
Etonnante diversité pour ce fils d'un receveur du seigneur de Leintrey, procureur au bailliage de Saint-Diey-des-Vosges, et gendre de Jean-Baptiste Thiry, procureur du Roi en l'hôtel de ville de Blâmont.... mais de toute évidence, Ambroise Régnier n'a jamais été charcutier !


L'intermédiaire des chercheurs et curieux.
N° 219 - 25 juin 1877

Procès du général Moreau (X, 326). - C'est une tache à la mémoire de Napoléon. Jamais Réal ne put prouver, malgré tous ses faux témoins, que Georges Cadoudal eût jamais vu Moreau. Le jury fut suspendu et le général dut comparaître devant des juges. Chaque jour, à la fin de la séance, les prisonniers étaient reconduits à leurs prisons, entre deux haies de soldats. Lorsque Moreau passait, les soldats présentaient les armes, et plusieurs lui dirent à l'oreille: «  Mon général, voulez-vous de nous? - Non, répondait-il, je n'aime pas le sang! » C'était l'opinion générale, qu'il n'avait qu'à dire un mot, et Bonaparte tombait.
Avant que son avocat prît la parole, il prononça un discours qui électrisa l'assemblée. Tout le monde se leva et battit des mains. Le grand juge Régnier, duc de Massa-Carrara, fils d'un petit charcutier de Blamont, envoyait régulièrement à Bonaparte un résumé de la séance. On lui dit que le discours de Moreau était assez mauvais et plus propre à faire du tort au général qu'à le servir. Là-dessus, le grand juge en ordonne l'impression et la distribution. S'étant rendu à Saint-Cloud, il y trouva Murât qui manifesta son étonnement de voir les paroles du général imprimées. Bonaparte, voyant que Régnier avait commis une telle bévue, se précipita sur lui et il l'aurait assommé, si quelques personnes charitables ne l'eussent retiré des mains de son maître. On raconte que Régnier était étendu sur un canapé et qu'il se laissait battre sans faire la moindre résistance. Ses vêtements furent déchirés.
[...]

Rédaction : Thierry Meurant

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