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Presse - La dépêche de Brest et de l'Ouest - 1887-1939
 


  • 6 août 1887

Une fabrique de jouets allemands
PRÈS DE NANCY

7 h. 15 soir. - Le préfet de Meurthe-et-Moselle vient de prendre un arrêté ordonnant la fermeture d'une fabrique de jouets allemands établie à Emberménil depuis six ans, dans le rayon douanier, sans autorisation préalable.
Les journaux allemands parlent de cette fermeture en termes très violents; ils traitent la décision préfectorale de mesure barbare.
La Gazette de Cologne dit que cette fermeture, les sentiments ennemis de l'Allemagne exprimés par M. de Hérédia, les discours de M. Déroulède sont regardés comme des provocations du gouvernement français. L'Allemagne les supportera-t-elle longtemps ?


  • 9 décembre 1921

AVIS D'INHUMATION
Vous êtes prié d'assister au convoi funèbre de M. Joseph LE GALL, sculpteur, canonnier du 39e régiment d'artillerie, mort pour la France à Reillon (Meurthe-et-Moselle), le 11 février 1917, à l'âge de 23 ans, décoré de la croix de guerre et de la médaille militaire posthume.
Le convoi partira de la gare de l'Etat de Brest, demain samedi 10 décembre, à 9 heures du matin, pour se rendre directement au cimetière de Kerfautras, la cérémonie religieuse ayant eu lieu à Domjevin.
De la part de M. et Mme Le Gall, ses père et mère, demeurant rue Sébastopol, n° 8; de son parrain et de toute la famille, et de ses amis.
Il n'y a pas de lettres de faire part, le présent avis en tient lieu.


  • 13 juin 1931

QUI A SOUPOUDRÉ DE STRYCHNINE LES CACHETS D'ASPIRINE DU VÉTÉRINAIRE DE BLAMONT ?
Nancy: 12. - Le docteur Laget trouverait-il en Lorraine des imitateurs ?
Un double empoisonnement émeut la population de Blamont.
Depuis trois mois, le parquet de Lunéville instruit cette affaire, mais la crainte d'un scandale semble retarder l'oeuvre de la justice, tandis qu'au contraire les étranges circonstances du drame passionnent l'opinion publique.
Le 13 décembre dernier, Mme Gouget, femme de ménage au service de M. Lahoussay, vétérinaire à Blamont, se plaignait d'une violente migraine. Son patron prit alors, dans une boîte où il puisait pour son usage personnel, un des deux cachets d'aspirine qui restaient et l'offrit à Mme Gouget, en lui disant : «  Cela apaisera votre mal. »
Mais la femme de ménage fut terrassée par les effets foudroyants d'un empoisonnement, et elle mourut après quatre heures d'atroces souffrances. Son mari demeurait seul avec trois jeunes enfants.
Un mois plus lard, M. Lahoussay, le patron de Mme Gouget, éprouvant un peu de fièvre, prit à son tour le dernier cachet de sa boîte. Aussitôt, les symptômes d'un empoisonnement se manifestèrent : troubles, vertiges, tremblements nerveux, et il ne dut son salut qu'à la prompte, intervention d'un docteur de ses amis.
L'affaire fit grand bruit. Les soupçons s'éveillèrent.
M. Gouget porta plainte. Le parquet de Lunéville ordonna l'exhumation et l'autopsie de la première victime.
Aucun doute possible; la mort, était due à une absorption de strychnine. La poudre, dont quelques fragments furent retrouvés sur les parois de la boîte suspecte, contenait aussi de la strychnine.
Telle est la gravité des révélations qui motivèrent de longues et minutieuses enquêtes.
Quelle main criminelle a préparé et mêlé une substance nocive au médicament dont M. Lahoussay faisait souvent usage? Est-ce la vengeance ou la cupidité qui a fait agir le coupable ?
M. Gouget se porte partie civile dans le procès qu'il intente.


  • 30 juillet 1939

Une artiste parisienne, blessé dans un accident d'auto, obtient réparation
Metz, 29. - Alors qu'elle était en tournée à Metz, une artiste lyrique parisienne, Mlle Georgette Crepain, âgée de 54 ans, fut renversée, avenue Foch, par l'auto d'un quincailler de Blamont, M. Henri Hennequin. Elle fut très grièvement blessée et passa de longues semaines à l'hôpital.
Prétendant que ses blessures l'avaient défigurée et lui avaient causé un grave préjudice dans l'exercice de son métier, elle s'était adressée au tribunal de Metz, lui demandant de lui faire allouer une indemnité de 350.000 francs.
Le tribunal lui a accordé 170.000 francs plus les intérêts à 4 % depuis le 1er mai dernier.


  • 4 septembre 1939

MORT D'UN AMIRAL
Colmar, 3. - Le contre-amiral Lafrogne vient de mourir, à l'Age de 66 ans, dans sa ville natale de Blamont, en Lorraine. Il était commandeur de la Légion d'honneur.
Ses qualités de savant ont rendu les plus grands services à la mise au point des méthodes de tir et à la science de l'artillerie navale.
L'amiral Lafrogne, Lorrain éminent, fut un chef très distingué de la marine française.

 

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