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Presse - Journal du Loiret - 1841-1916


  • 15 décembre 1841

On écrit de Blamont, le 5 courant, à l'Impartial de la Meurthe :
«  Un cas d'asphyxie assez remarquable, dont la cause aurait pu avoir des résultats bien graves, vient de se passer chez un riche propriétaire de notre ville, Cette personne, ayant un cheval souffrant de douleurs de reins lui avait fait appliquer à plusieurs reprises, sur la partie malade, du son chaud dans un sac imbibé de vinaigre. Ce remède demeurant sans succès, il ordonna qu'on le recommençât dimanche au soir, et qu'on appliquât ce son plus chaud et sans que le sac qui le contiendrait fut humecté. Cet ordre fut suivi ponctuellement. Le lendemain matin, lorsque les domestiques se rendirent â l'écurie, un spectacle affreux s'offrit à eux. Les chevaux, au nombre de trois, gisaient sans mouvement quatre jolies vaches qui se trouvaient dans une écurie voisine, qui n'était séparée de celle des chevaux que par un couloir en lattes, qui fermait un chaud logis aux habitans de la basse-cour, avait subi le même sort, ainsi que la volaille, au nombre de quatre-vingts à cent pièces. Il parait que quelques parcelles du son, qui se trouvaient dans le fond de l'objet dans lequel il avait été échauffé, s'étaient enflammées, sans que l'on y fit attention, lorsqu'on le mit dans le sac. Cette inflammation, d'abord bien faible, fit de si rapides progrès pendant la nuit, que le reste du son fut bientôt consumé ainsi que la couverture du mal heureux cheval, la paille qui se trouvait sous lui et une partie de la barrière en bois qui le séparait de son voisin. Heureusement que tout était hermétiquement fermé car le moindre courant d'air, alimentant le feu, eut pu occasionner un incendie. Aussi, la fumée ne trouvant aucune issue, se répandit-elle si épaisse dans cette suite d'écuries, que pas un seul de ces pauvres animaux n'échappa â son action délétère ; ils étaient tous asphyxiés. Un fait qui contredit d'une manière bien évidente l'idée, généralement reçue, que la mort occasionnée par l'asphyxie n'est point violente, c'est que ces pauvres bêtes ont dû se débattre avec fureur, puisque plusieurs avaient brisé leurs chaînes et étaient allées expirer loin de leurs places. »


  • 8 novembre 1860

On écrit de Blâmont au Moniteur de la Meurthe :
Un événement dont les conséquences auraient pu être fort graves est arrivé, le jour de la Toussaint, à Blâmont, pendant les vêpres. Tout à coup, du côté des orgues, situées au-dessus des grandes portes, un bruit retentissant, des craquemens formidables se font entendre, produisant des vibrations terribles dans tout l'édifice. Des cris de détresse et un tumulte inquiétant suivent de près cet insolite événement. Il circule aussitôt un grand effroi dans l'assistance ; chacun se lève, ému, inquiet, et ces pensées : «  La grosse cloche est tombée ; les clochers s'écroulent, nous sommes perdus ! » éclatent subitement en paroles, en cris, et donnent le signal d'une fuite précipitée. Un mouvement spontané pousse tout le monde vers une petite porte placée près du choeur. En un instant une foule compacte se livre à des efforts désordonnés et surhumains pour franchir cet étroit passage ; et la raison de tout cela, c'est qu'un sonneur étant, dans les évolutions du carillonnage, passe sur des madriers dont la réparation était urgente, une de ces pièces de bois s'était dérobée sous ses pieds, en en entrainant une autre et lui même. La chute de cet homme a été d'environ 9 mètres. Il devait être, dans l'ordre des choses, le plus grièvement blessé ; point : il n'a qu'une entorse et quelques ecchymoses.


  • 12 mai 1861

On écrit de Blâmont à l'Impartial de la Meurthe et des Vosges :
Un horrible assassinat vient de répandre la consternation dans notre ville. Dimanche soir, à l'heure des vêpres, un inconnu s'est introduit au domicile de M. Evrard, rentier, pour le voler.
La maison, qui est la dernière d'une petite rue donnant sur la campagne, était vide. C'était le jour de la première communion, et la mère ainsi que la belle-soeur de M. Evrard, qui habitaient avec lui, étaient à l'église. Au moment où le malfaiteur venait d'enfoncer, avec une hachette, la porte d'une armoire qui contenait de l'argent, M. Evrard rentra et se précipita sans doute, malgré son grand âge (72 ans), vers l'audacieux bandit. Celui-ci était encore armé de sa hachette : il en asséna quatre coups terribles sur le front du malheureux vieillard, qui tomba baigné dans son sang. M. Evrard ne survécut à ses blessures qu'environ une heure et demie, et ne reprit pas connaissance. L'assassin eut le temps de s'enfuir. On retrouva dans l'armoire une somme de 850 fr., à laquelle il n'avait pas touché. La justice n'a pas tardé à se rendre sur le théâtre du crime, et il faut espérer que ses actives recherches seront bientôt couronnées de succès.


  • 2 mars 1873

Le Journal de la Meurthe et des Vosges annonce que M. Marchal, maire de la commune de Nonhigny, est révoqué par décret présidentiel. M. Marchal avait favorisé dans sa commune l'établissement d'un cabaret clandestin. Il fréquentait lui-même cet établissement et avait défendu au garde-champêtre de dresser procès-verbal contre le délinquant.


  • 8 mars 1874

Nouveau procédé infaillible
(breveté pour 15 ans s. g. d. g.)
Peu coûteux contre la gelée des vignes. En envoyant vingt-cinq francs cinquante centimes par 20 ares, on recevra franco la description avec dessin. S'adresser à M. Auguste Marin, propriétaire, rue des Capucines, à Blamont (Meurthe-et-Moselle).


  • 28 janvier 1875

On lit dans le Moniteur de la Meurthe :
On nous écrit d'Autrepierre qu'un affreux malheur vient de frapper une des familles les plus honorables de cette commune. La veuve Perrin avait invité, mardi dernier, ses trois fils à dîner avec elle. La journée s'était très bien passée, lorsque vers 6 heures et demie du soir, la plus jeune, nommé Joseph, âgé de 27 ans, en rentrant chez lui, s'est vu chercher querelle par son frère Léon. Après quelques paroles assez vives échangées entre eux, ce dernier, qui depuis longtemps déjà donnait des signes d'aliénation mentale, ayant saisi un couteau, en a transpercé son malheureux frère, qui est tombé sur le coup et a succombé 24 heures après, au milieu des plus grandes souffrances. Le coupable a été arrêté le lendemain. Il laisse dans la plus grande misère une femme malade et trois enfants en bas âge.


  • 26 août 1878

Faits divers. - Toutes les rivières de l'Est coulent à pleins bords. Mercredi la Vezouse a débordé et enlevé la voie ferrée sur le territoire de Fremonville.


  • 27 novembre 1878

Faits divers. - Mercredi dernier, vers trois heures de l'après-midi, entre Blamont et Cirey près de Nancy, une femme nommée Feith s'est précipitée au-devant d'un train qui n'était plus qu'à vingt-cinq mètres. Elle fut littéralement broyée. Elle était veuve du sieur Feith, sous-chef d'équipe à Epinal, qui fut, il y a six semaines environ, victime d'un accident à la gare de cette ville. On trouva sur la manche de la veuve Feith une lettre qu'elle avait attachée avec une épingle, et dans laquelle elle déclarait qu'elle ne voulait pas survivre à son mari et qu'elle voulait mourir de la même mort.


  • 28 août 1897

COUR D'ASSISES DE MEURTHE-ET-MOSELLE
Singulier incident d'audience
La Cour d'assises de Meurthe-et-Moselle avait à statuer sur le cas d'un nommé Léon Liotté, âgé de trente cinq ans, cultivateur à Vého, accusé d'incendie volontaire et de tentative d'incendie. Un incident s'est produit au début de l'audience.
L'accusation reposait sur les confidences faites par l'accusé dans une lettre adressée à son avocat, lettre que le parquet a interceptée. Aussi Me Schneider a-t-il demandé à la Cour de vouloir bien décider que le contenu de la lettre ne serait pas révélé au cours des débats en raison du caractère confidentiel de la missive.
Me Schneider s'appuyait sur un arrêt rendu par la Cour de cassation. Mais ses conclusions ont été repoussées par la Cour qui a condamné Liotté à cinq ans de travaux forcés. Dans la lettre à laquelle il a été fait allusion au cours des débats, l'accusé demandait à l'avocat d'envoyer des lettres de menaces d'incendie au curé de Vého en imitant son écriture, afin de laisser croire que l'auteur des incendies qui s'étaient déclarés dans le village n'était pas arrêté et allait continuer à terroriser le pays.
La lettre avait été confiée par l'accusé à un de ses codétenus, et le parquet ouvrit la lettre au lieu de la remettre au défenseur, ce qui permit d'établir la culpabilité de Liotté.


  • 10 janvier 1900

L'ESPIONNAGE DANS L'EST
Dans la matinée d'hier, cinq lettres adressées à l'espion Tolnelier en Allemagne ont été saisies et déposées au parquet de Nancy, qui les a fait parvenir à l'autorité militaire. Ces lettres étaient datées de Nancy, et nous ne pouvons indiquer de quelle façon leur envoi avait été signalé. Toujours est -il qu'on est certain, actuellement, que Tonnelier a très adroitement mis la frontière entre lui et la justice française.
La façon qu'il a employée ne dénote pas, assurément, l'oeuvre d'un fou.
Nous pouvons affirmer qu'au lendemain de son évasion, Tonnelier est passé à Emberménil, où il a été vu au café Jacquot, et que de là il a écrit à un docteur en médecine de Nancy, qui a montré la lettre à un de ses confrères.
Tonnelier, alors, se dirigeait vers Avricourt, qu'il a pu traverser sans être inquiété.


  • 3 avril 1912

Un drame dans la rue des Hallebardes
Le mari délaissé frappa sa femme et l'«  ami » de celle-ci.
Deux arrestations
Le 25 février dernier, arrivait à Orléans M. Chauvière (Gustave-Théophile), âgé de 33 ans, originaire de Paris. M. Chauvière, qui est fabricant de cuirs, avait l'intention de s'établir dans notre ville ; il avait emmené avec lui sa femme, sa fille et une dame Fritz (Léontine), âgée de 35 ans, dont le mari, Fritz (Emile), né à Amenoncourt, arrondissement de Lunéville (Meurthe-et-Moselle), le 18 mai 1872, était resté à Paris. Le ménage Fritz est, en effet, désuni. Si l'on croit M. Chauvière et Mad. Fritz, M. Fritz, qui exerce la profession d'employé de commerce, rendait sa femme malheureuse ; il l'avait quittée, un jour, emportant tout le mobilier pour aller s'installer 88, rue Méricourt...
Hier matin, Mad. Fritz recevait une lettre de son mari la priant de venir lui parler le lendemain matin, à dix heures, au téléphone. Ce matin, à heure indiquée, Mad. Fritz se rendait au rendez-vous, accompagnée de M. Chauvière, quand M. Fritz fit une apparition aussi soudaine qu'imprévue dans la rue de la Hallebarde, au moment où le couple arrivait à la poste.
Avant que M. Chauvière ait eu le temps de faire un geste, il recevait un furieux coup de poing dans le dos ; Mad. Fritz fut également frappée à plusieurs reprises.
Un rassemblement se forma et la police intervint. On conduisit au poste central M. Chauvière et les époux fritz s'expliquèrent. On apprit alors que M. Chauvière entretenait des relations intimes avec Mad. Fritz, relations que l'employée de commerce n'ignorait pas.
M. Chauvière était porteur d'un revolver chargé de cinq cartouches ; quant à M. Fritz, il avait sur lui un couteau catalan. . . et un crochet de fer. Ni l'un ni l'autre n'ont fait usage de leurs armes. Procès verbal a été dressé contre les deux hommes. M. Chauvière aura à répondre du délit de port d'arme prohibée et M. Fritz du délit de coups et de port d'arme prohibée.
M. le commissaire de police Delhy a ouvert une enquête.


  • 7 août 1914

Premières Hostilités
Emberménil-Remoncourt. - Quatre uhlans ont été vus à la sortie du village et poursuivis par une patrouille de chasseurs. Il y a eu un échange de coups de feu sans résultats. Les Allemands ont regagné l'Allemagne. A Vaucourt, on a vu aussi un peloton de uhlans.


  • 28 décembre 1916

Une marraine s. v. p.
Un conducteur de le 5e section du service automobile, Claude (Maurice), de la classe 1917, demande une marraine.
Ce jeune soldat, originaire de Blamont (Meurthe-et-Moselle), a été évacué en Allemagne le 9 septembre 1914. Resté en captivité à Sarrebrück jusqu'en avril 1915, il a été rapatrié à cette date et s'est engagé au 53e d'infanterie. Depuis il a été versé dans le service automobile. Comme on le voit, la situation de ce jeune soldat qui est privé de famille, est intéressante. Voici son adresse : Claude (Maurice), service automobile, 5e section, la Briqueterie, Orléans.

 

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