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La Semaine Religieuse du Diocèse de Nancy & de Toul
Ed. Nancy

- 1927 -



1er janvier 1927 - n° 1 - p. 5
Histoire d'une Fraternité du Tiers-Ordre de saint François d'Assise
Prié de traiter, à la Journée sacerdotale du Triduum qui fût célébrée en octobre dernier, pour le VIIe Centenaire de saint François d'Assise, cette question : Utilité d'établir une fraternité du T. O. dans une paroisse; obstacles qui s'y opposent; moyens de les surmonter, en se servant de l'expérience personnelle qu'il possède, pour avoir doté, voici une bonne vingtaine d'années, sa paroisse de CHAVIGNY, d'une Fraternité, aussi active qu'édifiante, M. l'abbé BIRKEL, s'est exécuté, en présentant la monographie que, d'après le voeu unanime des Auditeurs, nous publions ci-dessous, et dont nous nous permettons de recommander chaleureusement la lecture à nos vénérés Confrères et aux Ames ferventes.
Les faits ont ici une éloquence persuasive. Puisse l'exemple de Chavigny être imité en beaucoup de paroisses : n'est-ce point sur de solides assises surnaturelles qu'il faut élever nos oeuvres catholiques, pour qu'elles donnent leur maximum de rendement ?
La fraternité franciscaine de CHAVIGNY remonte au 3 octobre 1913. L'idée m'en fut inspirée par la fraternité de la paroisse de BLAMONT, où je fis mes premières armes.
Convaincu des bienfaits que le T.O. pouvait procurer aux âmes, désireux de suivre les conseils et les directives du grand Pape Léon XIII, j'avoue que je ne me préoccupai pas (parce que je fermai les yeux, pour ne pas les voir) des obstacles que je pourrais rencontrer; je parlai de mon projet aux quelques âmes d'élite, que j'avais discernées dans le troupeau confié à mes soins, et après avoir reçu plein- pouvoirs des Pères Franciscains d'Amiens, je me suis mis en campagne avec discrétion, n'osant pas étaler au grand jour une association qui n'aurait pas été comprise par l'ensemble des paroissiens de cette époque.
C'est donc un peu en serre chaude que .je donnai mes premiers soins à cette oeuvre délicate : je m'y reposais l'esprit et le coeur ; .je me retrempais, dans ce milieu plus calme, plus silencieux, plus pieux, que celui, plus bruyant, des réunions de gymnastiques et de sport ou des séances théâtrales, nécessaires, elles aussi, je crois, dans un milieu composé, en majeure partie de mineurs et ouvriers métallurgistes. Puisque c'est à mon expérience qu'il a été fait appel, laissez-moi vous dire très simplement que je suis convaincu, pour en avoir eu la preuve à Blâmont, du bien qu'une Fraternité peut faire dans une Paroisse, d'où :

1° UTILITÉ D'UNE FRATERNITÉ FRANCISCAINE
Nous autres, curés, nous avons tous des Congrégations de jeunes filles et de femmes, des groupements d'enfants et de jeunes gens A. C. J. F., et même d'hommes : Patronages, Union Catholique. Chacun de ces groupements a son caractère particulier et constitue ce que l'on pourrait appeler l'ossature de la paroisse. Ils forment un noyau, sur lequel nous devons pouvoir nous appuyer avec certitude, pour les cérémonies, pour l'assistance régulière aux offices, pour la vie paroissiale : communions plus fréquentes, assistance à la Messe en semaine, oeuvres de presse, ouvroirs, chants, décoration des autels, processions de Fête-Dieu, et toutes les manifestations extérieures du culte. Ils groupent les éléments nécessaires au maintien des âmes dans la foi et, à plus forte raison, au progrès et à la conquête des indifférents. Ils donnent l'exemple aux autres fidèles moins convaincus, moins entraînés, et, aux côtés du Prêtre, maintiennent les grands principes.
Le T. O. écrème, si je puis ainsi parler, dans toutes ces oeuvres paroissiales, les âmes plus généreuses; il les réunit en une association qui domine toutes les autres, et dans laquelle le Directeur est plus certain de rencontrer des éléments sûrs qu'il pourra utiliser pour le bien général. C'est que, dans le T. O., on ne se contente plus des préceptes : on vise à mettre en pratique les conseils évangéliques, et tout ce qui tend à la perfection chrétienne ... dans la mesure du possible. C'est là que le Curé trouvera, notamment chez les plus âgés, l'appui surnaturel de la prière, qui lui est nécessaire pour se soutenir lui-même aux heures difficiles et lassantes d'un ministère toujours très ingrat, et, chez les plus jeunes, un concours qui réponde à leur besoin d'activité.
Nous ne manquons pas, en général, grâce à Dieu, d'hommes, de femmes, de jeunes gens, de jeunes filles qui acceptent volontiers de se dévouer. Mais nous savons aussi qu'un jour ou l'autre, à, la suite d'un échec ou de difficultés provenant de l'intrigue, de la jalousie ou simplement de la ... lassitude, on nous propose d'accepter une démission qui nous laisse seul, en présence de charges trop lourdes. Nous montrons alors la difficulté de trouver un remplaçant, une remplaçante, et nous obtenons un sursis de quelque temps, quand nous l'obtenons, à force de diplomatie et d'instances, dont la puissance et l'efficacité finissent par s'user.
Quand ces dévouements sont puisés dans le T. O., il n'est pas nécessaire de tant insister; la diplomatie perd ses droits; il suffit de faire appel au surnaturel. Le Tertiaire comprend, ou doit comprendre ce langage. Il fait, par devoir et vertu, ce qu'un autre fait souvent avec un zèle, un dévouement qui ne sont pas toujours exempts d'un grain d'ambition ou de la satisfaction d'être mis en vedette, et de tenir une place d'honneur ou de confiance. Si le Tertiaire accepte les charges, quand personne n'en veut, il pousse l'abnégation jusqu'à céder la place honorifique qu'un autre paroissien, plus sensible à la gloire d'occuper un fauteuil de président, prendrait volontiers. Le Tertiaire sent et veut comme le Prêtre ... et ceci est si vrai, que, pour ce qui me concerne, quand j'ai fait appel à un Tertiaire : homme, femme, jeune fille, je n'ai jamais eu besoin d'insister beaucoup ; dès les premiers mots, on avait compris et on acceptait ma proposition, non parce qu'elle était flatteuse pour l'amour-propre, mais par esprit d'obéissance et souvent de sacrifice.
Dans ces conditions, inutile de dire que l'on fait tout ce qu'il faut faire, avec beaucoup plus de goût, plus de surnaturel et que, par conséquent, la fonction est mieux remplie.
[...]


12 février 1927 - n° 7 - p. 100
Nécrologies
Monseigneur l'Évêque recommande aux prières du clergé et des fidèles du diocèse, l'âme de M. l'abbé MANGIN, décédé le 27 janvier 1927.
Né à Neuviller-les-Badonviller, le 14 octobre 1839, ordonné prêtre le 19 décembre 1863, M. l'abbé Mangin (Alexandre-Auguste), avait été successivement : professeur à Fénétrange (1863); curé de Saint-Germain (1870); curé d'Autrepierre (1884) ; curé de Barbas (1893) ; retiré à la Maison de Retraite de Bon-Secours (1898).
M. l'abbé Mangin était membre de l'Association de prières.
Monseigneur l'Évêque recommande aux prières du clergé et des fidèles du diocèse, l'âme de M. l'abbé LEBON, décédé le 5 février 1927.
Né à Bezange-la-Petite, le 24 septembre 1857, ordonné prêtre le 15 juillet 1883, M. l'abbé Louis Lebon avait été successivement : vicaire à Baccarat (1883); curé de Vého (1887); curé de Malleloy (1892).
L'abbé Lebon était membre de l'Association de prières.


19 février 1927 - n° 8 - p. 135
Itinéraire de la Tournée de Confirmation dans l'arrondissement de Lunéville
[...] JEUDI 19 MAI
9 heures : Bénaménil, Domjevin, Emberménil, Laneuveville-aux-Bois, Manonviller, Marainviller, Thiébauménil.
3 heures : Mignéville, Ancerviller, Blémerey, Saint-Martin, Sainte-Pôle.
VENDREDI 20 MAI
9 heures : Blâmont, Avricourt, Barbas, Chazelles, Domèvre, Gogney, Herbéviller, Repaix, Verdenal.
3 heures: Amenoncourt, Autrepierre, Leintrey, Vaucourt, Vého, Xousse.
SAMEDI 21 MAI
9 heures : Cirey-sur-Vezouze, Bertrambois, Frémonville, Harbouey, Tanconville.
3 heures: Val-et-Châtillon, Angomont, Bréménil, Nonhigny, Parux, Petitmont.
[...]


26 février 1927 - n° 9 - p . 146
M. l'abbé Auguste Mangin
Nous empruntons au Bulletin paroissial de Neuviller-les-Badonviller, cette notice sur notre regretté Vétéran du Sacerdoce.
Le 27 janvier dernier, s'éteignait doucement, à la Collégiale de Bon-Secours, M. l'abbé Auguste-Alexandre Mangin. Il était dans sa 88e année. Ses forces, depuis longtemps restreintes, l'avaient rendu incapable de ministère : cependant, restaient entières toutes les qualités morales qui font le prêtre vénérable, le vieillard édifiant, intéressant, aimable. On a pu s'étonner - et lui-même avait quelque fierté à le faire remarquer - qu'avec une santé frêle et toujours chancelante, il ait vécu une aussi longue carrière et atteint un âge en somme exceptionnel. Pourtant, à s'écouler réguliers et calmes, les minces filets finissent par se tarir. Les frimas cet hiver maussade et triste réduisirent le cher Défunt à une lente agonie de presque un mois. Pieusement acceptée, la mort lui fut un gain, selon le beau mot de saint Paul, et le ciel, espérons-le, est devenu sa récompense.
Né à Neuviller le 14 octobre 1839, il était le septième entant d'une famille qui en compta huit. Ses parents, Jean-Sébastien Mangin et Marie-Anne Marsal, furent gens estimés et liés par de multiples attaches aux notables familles de Neuviller et de Saint-Maurice. Leur nom et leur souvenir sont inséparables de ceux de Didierjean, des Martin, des Marsal, des Helluy et autres, qui fournirent jadis une pléiade de prêtres distingués, éclose au Collège de Blâmont, sous l'impulsion de son distingué principal, et maintenant éteinte, au bout de trois quarts de siècle. Ce milieu de foi laissait germer à l'aise l'idée du Sacerdoce et se multiplier les vocations.
Un frère de notre Défunt, Joseph, né en 1830, ouvrit la voie. Ses études terminées, il se fît Oblat de Marie-lmmaculée, et passa sa vie à l'Université d'Ottawa (Canada). Cette vocation fut un des premiers fruits de la dévotion qui suggéra au vénérable curé Mouscet la pensée de dédier à l'lmmaculée-Conception l'église qu'il rebâtissait à Neuviller.
Auguste Mangin, au sortir du florissant Collège de Blâmont, passa au Grand Séminaire de Nancy, et fut ordonné prêtre, le 22 décembre 1863. Son goût pour les humanités fit de lui un professeur apprécié du Collège de Fenétrange, où il passa six années (1864-70), les plus belles de sa vie, répétait-il souvent. Leur charme venait sans doute de son attrait pour l'étude, de la compagnie de ses confrères, mais aussi du parfum de la jeunesse. La guerre de 1870 l'obligea à devenir curé. S'il le regretta, les paroisses qui lui furent confiées, s'en applaudirent, car elles trouvèrent, en ce prêtre toujours judicieux et digne, toujours dévoué et affectueux, malgré sa sévérité apparente, un guide clairvoyant, un père ferme, un pasteur qui peut servir de modèle aux curés de campagne.
Tel fut l'abbé Mangin, à Saint-Germain, de 1870 à 1884; à Autrepierre, de 1884 à 1893; enfin, à Barbas, de 1893 à 1898. En affermissant dans chacune de ces paroisses le bien que des prédécesseurs zélés y avaient semé, il sut se concilier l'estime universelle, et il laissa, à son départ, les plus sincères regrets.
li n'avait pas 60 ans, quand l'infirmité l'obligea à prendre sa retraite à la Collégiale de Bon-Secours. Sa tête avait blanchi depuis longtemps; ses membres étaient perclus de rhumatismes. Néanmoins, il continua à servir Dieu par ses prières à l'autel et devant l'Image de Notre-Dame. Il servit même le diocèse, aimait-il à dire, par sa seule durée, puisqu'il fut l'obstacle légal qui empêcha la dévolution de la Collégiale à un établissement public.
Est-il besoin d'ajouter que l'abbé Mangin garda à son village natal une vive affection ! Il s'intéressa aux malheurs que lui infligea la Guerre, aux joies de sa reconstruction. Son désir était de voir l'église renouvelée, la maison paternelle rétablie, les horizons admirés dès l'enfance ; mais la prudence lui interdit un voyage que des infirmités auraient pu rendre fatal. Et voilà que, couché dans sa tombe, il repose dans le cimetière de la grande ville, où se passa le tiers de sa vie. Son nom et sa mémoire resteront du moins en honneur et en vénération dans le souvenir de ses compatriotes.
Quos in hoc saeculo commorantes sacris muneribus decoravit... A lui et à ceux des nôtres, qu'en ce siècle Il a décorés des fonctions sacrées, daigne le bon Dieu accorder d'être en possession de l'éternelle béatitude dans la société des justes.
A. DEDENON


5 mars 1927 n° 10 - p. 163
Tiers-Ordre de saint François d'Assise
Il est à souhaiter qu'une liste exacte et complète des Fraternités du T.O. franciscain soit dressée.
Nous faisons appel à l'obligeance de MM. les Curés, pour compléter ou rectifier la liste ci-dessous, qui très vraisemblablement n'est ni complète, ni à jour.

OBÉDIENCE
Fraternité sacerdotale - Frères-Mineurs
Nancy : Saint-Nicolas - idem
Lunéville : Saint-Jacques - idem
Toul : Saint-Gengoult - idem
Pont-à-Mousson: Saint-Martin - Capucins
Pont-à-Mousson : Saint-Laurent - Frères-Mineurs
Baccarat - idem
Bayon - idem
Jarville - idem
Neuves-Maisons - Capucins
Sion - idem
Allain - idem
Blâmont - idem
Chavigny - idem
Gémonville - Frères-Mineurs
Bruley - idem
Ugny - idem
Ville-au-Montois - idem


12 mars 1927 n° 11 - p. 178
Société coopérative de Reconstruction des églises du diocèse de Nancy
Convocation à l'Assemblée générale
MM. les Maires et Curés, dont les églises sont conviées à la Coopérative diocésaine, sont invités à l'Assemblée générale de la Société, qui se tiendra à la Salle Poirel (galerie Nord), le mardi 22 mars 1927, à 14 heures, sous la présidence de Monseigneur l'Évêque, président d'honneur.
ORDRE DU JOUR :
1° Rapport du Secrétaire. - 2° Rapport du Trésorier. - 3° Election d'Administrateurs et de Commissaires. - 4° Rapport du Président sur la liquidation officielle et sur la liquidation réelle des comptes individuels; démission de sociétaires ; souscription de titres décennaux; - 5° Questions diverses.
Pour le Conseil d'Administration, le Président :
Abbé E. THOUVENIN.
N.-B. - Le même jour, à 10 heures, aura lieu, dans la même salle, l'Assemblée générale de l'Union des Coopératives de Reconstruction de Meurthe-et-Moselle.


12 mars 1927 n° 11 - p. 178
Nécrologie
Monseigneur l'Évêque recommande aux prières du clergé et des fidèles du diocèse, l'âme de M. l'abbé GÉRARD, décédé le 3 mars 1927.
Né à Badonviller, le 4 décembre 1873, ordonné prêtre le 10 juillet 1898, M. l'abbé Gérard (Eugène), avait été successivement : vicaire à Blâmont (1898) ; vicaire à Malzéville (1900); vicaire à Thiaucourt (1902); curé de Moutrot (1903); curé de Fontenoy-la-Joûte (1908).
M. l'abbé Gérard était membre de l'Association de prières.


19 mars 1927 - n° 12 - p. 185
Société coopérative de Reconstruction des Eglises du diocèse de Nancy
Nous rappelons que l'Assemblée générale de la Coopérative des Eglises doit se tenir, sous la présidence de Monseigneur l'Évêque, à la Salle Poirel (Galerie Nord), le mardi 22 mars, à 14 heures.
Cette réunion n'aura peut-être plus un grand intérêt pour MM. les Maires; aussi nous demandons à MM. les Curés de s'entendre avec eux pour se faire déléguer régulièrement à l'Assemblée générale, ou du moins pour nous faire adresser, pour le 21 mars, la feuille de pouvoir dûment signée.
Comme la question importante de la réunion est la liquidation réelle des comptes des églises, MM. les Curés ont le plus grand intérêt à assister à cette assemblée; on y fixera la somme qui pourra encore être mise à la disposition de chacune des églises et les conditions dans lesquelles cette somme pourra être versée.
Le Président,
Abbé L. THOUVENIN.


19 mars 1927 - n° 12 - p. 191
Journée cantonale de Blâmont
Comme beaucoup de réunions similaires la Journée cantonale de Blâmont comportait une Séance d'études, le matin, la Messe PL une Assemblée générale, l'après-midi. Elle fut présidée par Monseigneur l'Évêque, assisté de M. le chanoine Boulanger et de M. Edmond des Robert, vice-président du Comité central de l'Union catholique.
Le matin, 120 dirigeants des Sections paroissiales prirent part à la séance, où M. BROGGINI exposa quels sont la situation et la vitalité de l'U.C. dans le canton, et M. Simonet, ce qui avait été fait et ce qui restait à faire, relativement à la Presse, quotidienne et hebdomadaire.
A la Messe, le chant du Credo, exécuté par toute la foule, fut singulièrement émouvant.
A 2 heures, dans la Salle des Fêtes de !'Hôtel de Ville, de 350 à 400 hommes se trouvèrent réunis, venus de presque toutes les paroisses de ce vaste doyenné.
Après que M. le chanoine BOULANGER eut résumé les travaux de la matinée, M. DES ROBERT dit ce que doit être le Comité cantonal. Puis, M. l'abbé MONCELLE, professeur d'Histoire à l'Ecole Saint-Sigisbert, dans une éloquente causerie, prouva, l'histoire en mains, combien le respect des Commandements de Dieu, en particulier des 1er, 4e, 6e et 8e, est capable d'assurer le bonheur de la société.
Sa Grandeur prononça le mot de la fin, en félicitant la nombreuse assistance et en exprimant le confiant espoir que cette journée marquerait un progrès sérieux dans l'organisation catholique du pays de Blâmont.
Puis, la bénédiction du Très-Saint Sacrement descendit féconder les résolutions prises et l'on se sépara plein d'entrain.


16 avril 1924 - n° 16 - p. 256
CHRONIQUE DIOCÉSAINE
Journées rurales
L'Union Lorraine des Syndicats agricoles tiendra une journée rurale, le dimanche 24 avril à Longuyon, et le dimanche 1er mai, à Domêvre-sur-Vezouze.
[...] A DOMÊVRE-SUR-VEZOUZE
9 h 30, Première séance d'études : Causerie du colonel Lyautey, sur les mêmes sujets qu'à Longuyon.
11 heures, Messe paroissiale.
14 heures, Deuxième séance d'études : Le but et l'utilité du Crédit agricole; l'amélioration du rendement de la culture.
Les agriculteurs des régions de Longuyon et de Domèvre sont instamment priés, eux et leur famille, de venir nombreux à ces réunions. Il est nécessaire qu'à cette époque d'incertitude dans la situation économique de la culture, les cultivateurs se groupent et se parlent.


28 mai 1927 - n° 22 - p. 358
Pèlerinage à N.-D. de la Bonne-Fontaine
Le Lundi de la Pentecôte, 6 juin, à 10 h. 1/4 Messe, à la Chapelle (en cas de pluie à l'église de Domjevin). Sermon par M. Ie chanoine SÉGAULT, professeur au Petit Séminaire.
A 15h., office, en l'église de Domjevin, et Salut du Très-Saint-Sacrement.
Stations - pour la chapelle - Emberménil et Laneveuville-aux-Bois (Ligne de Paris-Strasbourg) ou mieux, Domjevin (Ligne de Lunéville à Blâmont et à Badonviller).


25 juin 1927 - n° 419 - p. 424
Chronique des missions paroissiales
[...] Le 6 février, également, le R. P. LEMARCHAND prit congé des paroissiens de Domjevin, «  Dix jours de prédication éloquente, substantielle, à caractère, pratique, ont soulevé les bonnes volontés déjà prêtes, et réussi à vaincre quelques hésitations, lisons-nous, dans le B. P. - Nous avons donc eu la joie de compter des retours, parmi les hommes. L'exemple qu'ils ont donné, tôt ou tard, avec la grâce de Dieu, sera certainement suivi.
« La matinée du vendredi 4 février était spécialement réservée aux dames et demoiselles: 113 d'entre elles se sont approchées de la Sainte-Table. Le dimanche matin avait été désigné pour la communion des hommes, 28 hommes et 30 jeunes gens, ont reçu dans leur coeur, avec un bonheur calme, mais visible, le Dieu caché, le Dieu fort et miséricordieux de leur Première Communion.
«  Des familles entières ont ainsi goûté la joie de l'union complète dans le rayonnement de Dieu.
«  quelques infirmes et vieillards avaient été confessés communiés à domicile pendant la semaine : ce qui porto à 172 le nombre total des Communions de la Mission ».
Domjevin compte 340 âmes. Les résultats s'affirmèrent, dix jours plus tard, lors de !'Adoration perpétuelle, le mardi 15 février.
«  On peut dire que, écrit M. le Curé, la paroisse tout entière s'est fait un honneur de répondre à l'appel qui lui avait été adressé. Dans la nuit du Lundi au Mardi, de demi-heure en demi-heure, les hommes, malgré les fatigues du jour se sont succédé devant le Saint-Sacrement. Dans les heures assez pénibles qui suivent minuit, ils se sont trouvés à 4 ou 5, quelquefois bien étonnés de la rencontre, mais mûs dans une prière silencieuse, émue, sincère : leur démarche en fait foi. »
«  Que Dieu bénisse leur piété! » ajouterons-nous, avec un dévoué Pasteur.
La Vierge puissante et bonne que Domjevin honore avec tant de dévotion, en son champêtre sanctuaire de la Bonne Fontaine, n'a pas manqué d'appuyer, de son crédit, leur prière, auprès de son divin Fils.


2 juillet 1927- n ° 27 - p. 435
Grades canoniques
Aux examens de baccalauréat qui viennent de se passer au Grand-Séminaire, ont été reçus :
[...] Bacheliers en philosophie scolastique : [...] René MARCHAND, de Blâmont [...].


27 août 1927 - n° 35 - p. 555
CHRONIQUE DIOCÉSAINE
Annonces d'Offices et de Réunions Fêtes traditionnelles de N.-D. de Sion 4-18 Septembre
Dimanche 4 septembre. - Ouverture des fêtes.
Lundi 5. - Journée de Lunéville, Baccarat, Badonviller, Blâmont, Cirey, Gerbéviller, Einville.


24 septembre 1927 - n° 39 - p. 633
A Ancerviller, lundi, à la suite d'un service funèbre, a été bénit, par M. le vicaire général BARBIER, en présence d'un Clergé nombreux, de la Municipalité et de toute la population, sur la façade de la Maison d'oeuvres qui occupe la place de l'ancienne église, un buste en bronze, oeuvre du sculpteur nancéien, Auguste VALIN, de M. l'abbé Lefebvre, qui fut 34 ans curé de cette paroisse et qui mourut, en février 1918, victime de son dévouement au service des varioleux, à l'Hôpital Villejuif, de Nancy.
L'éloge funèbre du défunt a été prononcé par M. l'abbé RENAULT, curé-doyen de la paroisse Saint-Pierre, qui, après l'Armistice, ramena dans les ruines du village la population d'Ancerviller, dont il fut l'appui matériel et la consolation morale. Dans un portrait d'une belle tenue littéraire et d'une ressemblance parfaite, il a fait revivre le prestige imposant et la majestueuse physionomie du prêtre dont il admira l'action profonde et dont il s'honora d'être le continuateur, en des heures bien difficiles.


3 décembre 1927 - n° 49 - p. 787
Nécrologie
On nous annonce la mort de M. l'abbé Diedat, qui, né à Bieberkirch (Moselle), en 1855, et ordonné prêtre à Nancy, en 1879, fut vicaire à Domêvre-sur-Vezouze, curé de Xures; puis rentra, en 1895, clans le diocèse de Metz, où il fut curé de Morville-sur-Nied. Il était retiré dans son village natal depuis 1919.
M. l'abbé Diedat était resté membre de l'Association de prières.
 

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