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L'Est Républicain

- 1937 -



9 février 1937
BLAMONT
Qui a pris la bicyclette ? - M. Jules Goublaire, sous-chef d'équipe à la compagnie de l'Est, a déposé une plainte contre inconnu pour disparition d'une bicyclette que son fils avait déposée devant le café Simon, rue Carnot, à Blâmont.
Violences. - M. Henri Mougel, boulanger à Maizières-les-Vic, qui s'était rendu à Blâmont, a porté plainte pour violences, contre son beau-frère, M. Idoux Jean.

22 mars 1937
HERBÉVILLER
Trouvaille. - Il a été trouvé, sur la route, nationale une petite valise. S'adresser à la mairie.
LEINTREY
Nomination ecclésiastique. - Par décision de l'évêque de Nancy, a été nommé curé de Leintrey, en remplacement de l'abbé Klein, décédé, M. l'abbé Porta, précédemment curé de Pannes.

19 mai 1937
Depuis huit jours un garçonnet de Blâmont est disparu
Nous avons annoncé la disparition du jeune Wilhem Marcel-Charles, âgé de 12 ans. demeurant chez sa mère, à Blâmont.
Un instituteur de Blâmont, avait emmené les enfants de sa classe en promenade, le mercredi 12 mai. C'est entre Domèvre et Verdenal que, vers 15 heures, le petit Wilhem, s'étant sans doute

isolé un instant, perdit le groupe. On le revit à Domèvre. Il était seul et demanda à Mme Susset le chemin de Blâmont. Cette dame lui conseilla de suivre la voie du chemin de fer L.B.B. Depuis ce moment, personne n'a revu le pauvre enfant.
Rappelons que le garçonnet est vêtu d'un tablier noir, veste beige, culotte de velours et sandalettes en caoutchouc.
Les personnes pouvant fournir des renseignements sont priées d'en aviser immédiatement sa mère, Mme Wilhem Marie, à Blâmont, ou son oncle, M. Wilhem Georges, boucher, 31, faubourg de Nancy, à Lunéville.
Une prime sera donnée.


25 mai 1937
Après la découverte du cadavre du petit Wilhem
La lettre du radiesthésiste de Dijon qui orienta et fit aboutir les recherches Lunéville, 24 mai. - Nous annoncions que, grâce aux indications envoyées par un radiesthésiste de Dijon, le cadavre du petit Marcel-Charles Wilhem avait été découvert dans la Vezouze, à l'endroit précisément désigné par le pendule.
Une aussi parfaite réussite et une démonstration aussi définitive de l'influence des ondes électro-magnétiques se passent, de commentaires.
Nous tenons, néanmoins, pour l'édification de nos lecteurs, à reproduire la lettre du radiesthésiste de Dijon, adressée à M. Wilhem, boucher à Lunéville, oncle de l'enfant disparu et retrouvé mort.
Le ton de cette lettre montre tout le sérieux de l'expérience en même temps que le parfait désintéressement du savant, qui, à l'aide d'une simple carte et d'un pendule, oscillant à plus de deux cent cinquante kilomètres de distance, a réussi, en quelques instants, à pénétrer l'angoissant mystère.
Dijon, le 19 mai 1937.
Monsieur,
Je vois aujourd'hui, sur «  l'Est. Républicain », la disparition du jeune Wilhem, de Blâmont, votre neveu.
Faisant beaucoup de radiesthésie, c'est donc par le pendule que j'essaie de retrouver les personnes disparues; ceci à titre humanitaire et non pour obtenir la prime que vous annoncez au cas où une indication vous permettrait de retrouver votre cher disparu.
Mon pendule m'indique que le petit est couché et décédé; qu'il se trouve dans la Vezouze, à environ 5 à 600 mètres au nord du confluent du Vacon, près d'une grande boucle faite par la Vezouze. A cet endroit, je trouve 2 m. 50 à 2 m. 80 d'eau et que les bords de la rivière sont à pic, dans le genre d'un bief de moulin.
Si mes recherches sont exactes, je trouve que le petit serait tombé à l'eau, vers 19 h. 15, le jour de sa disparition, en allant de Domèvre à Blâmont.
Je souhaite de tout coeur me tromper pour le petit et toute votre famille et que vous retrouviez vivant votre neveu; mais, au cas contraire, je vous demande simplement de bien vouloir me faire connaître le résultat de vos recherches et l'issue fatale de cette disparition pour ma satisfaction et mon instruction personnelles uniquement.
Bien que je n'aie pas l'honneur de vous connaître, je serai très heureux si j'ai pu vous être utile.
Espérant vous lire bientôt, je vous prie de croire, cher Monsieur, à. l'expression de mes sentiments dévoués.
A. DORET,
42, rue des Perrières, Dijon.
Les obsèques du petit Wilhem ont été célébrées ce matin en présence d'une nombreuse assistance profondément émue.
Les petits camarades du pauvre enfant suivaient le cortège les bras chargés de fleurs.
A Blâmont on ne s'entretient que des révélations du radiesthésiste de Dijon, dont on considère l'intervention comme un phénomène déconcertant, un véritable miracle. - F. R.

26 mai 1937
UNE VICTOIRE POUR LA TÉLÉRADIESTHÉSIE
Un radiesthésiste dijonnais retrouve par la seule puissance du pendule le corps d'un garçonnet de Blâmont
CE RADIESTHÉSISTE DE DIJON, M. ALBERT DORET, EST UN ÉLÈVE DU RÉVÉREND PÈRE GÉRALD DE SARRAZIN
Dijon, 25 mai. - «  L'Est Républicain » avait, dans son numéro du 19 mai, donné la photographie du petit Marcel-Charles Wilhem, âgé de 12 ans, demeurant chez sa mère, et signalé la disparition du garçonnet.
Un radiesthésiste de Dijon a adressé à l'oncle du disparu une lettre, publiée


(Photo «  Est Républicain. »)
M. Albert DORET (à droite), au cours de l'interview prise par notre collaborateur.

dans notre numéro d'hier, et qui contenait des détails fort intéressants.
Des recherches effectuées dimanche après-midi, vers 17 h. 30, firent découvrir, ainsi que nous l'avons relaté, le cadavre du petit Marcel-Charles Wilhem, exactement à l'endroit indiqué par le radiesthésiste.

M. Albert Doret, téléradiesthésiste nous dit :

Dès que nous avons connu la nouvelle, nous avons essayé de rejoindre le radiesthésiste, M. Albert Doret. Nous l'ayons trouvé vers la fin de l'après-midi, 42, rue des Perrières, à Dijon.
Il était avec sa mère et sa fillette dans le jardin, où tout le monde profitait d'une splendide fin de journée. Dès que nous nous présentons et indiquons à M. Doret le but de notre visite, ainsi que le résultat de son expérience, il nous répond modestement ;
- Cela ne m'étonne point et, voyez vous, je m'attendais à avoir des nouvelles, hélas ! tristes, car je savais...
M. Albert Doret est un homme de quarante ans qui n'a pas du tout l'air d'un sorcier et qui raisonne avec une sûreté et une aisance remarquables. Son regard est d'un bleu pâle, pénétrant, et si ses moustaches blondes, taillées à l'américaine, ne lui donnaient pas une physionomie moderne, on lui trouverait peut-être quelque chose de singulier. Sans douté, l'acuité de ce regard... :
Mais, très aimablement, M. Doret nous invite à aller bavarder dans son appartement.

La recherche sur plan
Le corps est là par 2 m. 70 d'eau...

«  Oui, nous dit M. Doret, j'avais lu la nouvelle de cette disparition sur «  L Est Républicain ». Après déjeuner, j ai pris mon pendule et j'ai trouvé que l'enfant, était décédé.
Le soir, quand je suis rentré de mon bureau, j'ai pris une carte d'état-major de la région de Lunéville et j'ai effectué ainsi de nouvelles recherches sur plan et en relation avec la photographie de l'enfant.
Il m'a fallu trois recoupements pour trouver le point que j'ai piqué exactement, là, sur la carte.
J'ai cherché d'abord sous terre, puis, finalement sous l'eau et j'ai trouvé enfin, comme je l'ai indiqué à M. Georges Wilhem, la position du corps du malheureux petit... Evidemment, ceci me peine, mais je sens tout de même que j'ai rendu service aux parents en les orientant vers le lieu où fut découvert le corps du petit garçon.

La téléradiesthésie est une science

M. Doret nous déclare que la radiesthésie n'est pas pour lui une profession ; il la considère comme une science qu'il pratique à ses moments de loisirs, simplement, parce qu'il a la foi en elle.
M. Doret avait eu, en 1914, car il a fait la guerre dans l'infanterie; ce qui lui valut la Légion d'honneur et la Croix de guerre, l'occasion, au cours d'un cantonnement aux environs de Reims, de remarquer une certaine sensibilité de radiesthésiste, au cours de recherches d'une nappe d'eau.
Ce n'est que depuis 1936 que M Doret s'occupe de téléradiesthésie. Il a d'abord étudié les traités scientifiques, ensuite, le révérend père Gérald de Sarrazin lui donna des leçons. Peu à peu, avec de l'entraînement, il arriva à situer à distance, par exemple, l'emploi du temps des siens.
Il nous cite également un fait : lorsqu'un officier supérieur arriva dans la garnison, il indiqua à l'un de ses camarades l'interrogeant pour l'éprouver le signalement de l'officier, avec la blessure que ce dernier portait à une jambe.
Plus tard, il fit partie du groupe radiesthésique de Dijon et effectua des expériences étonnantes. Modeste, il n'en parla qu'à ses intimes et c'est ainsi qu'il indiqua la catastrophe du «  Hindenburg ».

Quel est la méthode du radiesthésiste ?

M. Doret nous apprend qu'il existe diverses méthodes de téléradiesthésie Néanmoins, s'il emploie parfois les méthodes des grands chercheurs, il a aussi sa méthode à lui. Evidemment, de celle-ci, qui lui est personnelle, il nous demande, pour l'instant, de ne pas parler, car d'après lui elle n'est peut-être pas au point.
«  La téléradiesthésie et la radiesthésie exigent que le manipulateur du pendule soit complètement isolé, maître de soi. En un mot, il doit être neutre et ne penser à rien. Il faut, ajoute-t-il, beaucoup d'intuition, envisager tout ce qui se produira et passer en revue toutes les hypothèses, avoir une sensibilité à un très haut degré.
La radiesthésie n'est pas permise à tous les sujets ; il faut avant tout que leurs centres nerveux soient sains. Tout change, suivant celui qui pratique le pendule ! A la base, il y a un don de divination, qui sert dans les champs des expériences pour de réelles découvertes.
M. Doret nous signale que l'autre soir, à la T. S. F., il indiquait, à des amis, le physique des acteurs invisibles. C'est une brune qui va chanter... et ceci quelques secondes avant l'annonce du speaker lui-même.
Pendant une heure, M. Doret nous a exposé ainsi une suite d'expériences, toutes contrôlées et qui semblent bien prouver la valeur exceptionnelle de ses recherches. Celle du confluent de la Vezouze et du Vacon en est une magnifique illustration, qui pourrait bien ébranler l'esprit des incrédules.
Tout de même, la téléradiesthésie a donné une indication, avec une étrange précision. Coïncidence ? Mystère ? Il est facile de critiquer ou de ridiculiser. Mais il y a des faits contrôlés : en voici un de plus et indiscutable, qui vient s ajouter certainement à d'autres. Alors? En tout cas, M. Doret veut bien nous dire, répondant encore à certaines de nos questions, qu'il ne s'occupe pas pour le moment, des recherches concernant les affaires criminelles. Non pas que cela lui répugne, mais il ne désire pas se faire une publicité. II travaille modestement, en savant.
René GERRIET.


4 septembre 1937
BLAMONT
Fermeture des boulangeries. - En raison de l'application des lois sociales, les boulangeries de la ville fermeront tous les mardis, à partir du 7 septembre.
Election complémentaire, - En vue de procéder à l'élection d'un maire en remplacement de M. Joseph Colin, décédé, M. le sous-préfet, par son arrêté du 28 août 1937, a fixé au dimanche 19 septembre la réunion du collège électoral de la commune de Blâmont, à l'effet d'élire un conseiller municipal.
Le scrutin qui sera installé salle de la justice de paix sera ouvert à 8 heures et sera clos à 15 heures.
Réunion. - Les jeunes gens des environs désirant s'inscrire pour jouer sous les couleurs de l'A.S. Blâmontais sont priés d'assister à la réunion qui aura lieu au café du Commerce jeudi 9 courant, à 20 h. 30.

14 septembre 1937
A la mémoire du premier tué du 170e R. I.
L'Amicale des A. C. des 170e et 174 R. I. a fait ériger sur la route de Baccarat a Blâmont, près de Merviller un monument à la mémoire du premier tué du 170e, Louis Pelletier. d'Uriménil (Vosges).
L'inauguration en aura lieu le dimanche 26 septembre 1937, à 14 heures. Un déjeuner en commun aura lieu à midi, à l'hôtel de la Gare, à Baccarat (prix : 17 fr. 50, service compris). Une navette entre Baccarat et Merviller sera assurée au cours de l'après-midi, par un car.
Les personnes désirant assister au déjeuner devront en aviser avant le 22 : Soit M. Conraud, hôtel de la Gare, à Baccarat ; Soit M. Vinel, 15, rue Boulay-de-la-Meurthe, à Epinal ; Soit M. Maurice Aubry, à Arches.

16 novembre 1937
Déviation de la route nationale n° 4 à Blâmont
Sur le rapport de M. Noirtin, et après une intervention de M. André Veil, demandant qu'il soit tenu compte, dans toute la mesure du possible, des intérêts légitimes du commerce de Blâmont.
La Chambre, consultée par M. le préfet, donne un avis favorable au projet, actuellement à l'enquête, de détournement de la route nationale n° 4 dans la traversée de Blâmont.

4 décembre 1937
TRIBUNAL CORRECTIONNEL
Audience du 1er décembre
Outrages à garde champêtre. - M. Reutenauer, 34 ans, cultivateur à Xousse, est prévenu d'avoir menacé et insulté le garde champêtre de la commune au cours d'une discussion relative aux coupes de bois.
Le prévenu nie avoir tenu les propos qui lui sont reprochés.
Le garde champêtre, de son côté, maintient formellement les insultes et menaces dont il a été l'objet.
Me Kappler plaide non coupable et demande l'acquittement de son client.
25 francs d'amende avec sursis.
- M. Dieulin Paul, cultivateur à Xousse, aurait lâché sets bêtes dans des terres ensemencées. Il aurait, en outre, insulté le garde champêtre qui lui faisait des observations à ce propos.
M. Dieulin, défendu par Me Kappler, oppose des dénégations au garde champêtre, qui maintient les termes de sa plainte.
16 francs d'amende avec sursis.
 

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