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Documents sur Blâmont (54) et le Blâmontois

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L'Est Républicain

- 1930 -



5 février 1930
DOMÊVRE-SUR-VEZOUZE
Quete. - A l'occasion du mariage Saltzmann-Marchal, une quête faite à la mairie, a produit la coquette somme de 83 fr. 40, affectée à la caisse des écoles.


15 février 1930
Chevalier de la Légion d'honneur à 104 ans
M. ZALESKY, DE MIGNEVILLE

29 avril 1930
SAINT-MARTIN
Le chien. De passage territoire dans la commune, les gendarmes ont vu un chien en divagation dans la plaine et ont verbalisé contre son propriétaire, M. Peltier Louis, cultivateur à Saint-Martin.

16 juin 1930
M. le Préfet de Meurthe-et-Moselle
REMET LA LEGION D'HONNEUR
au Centenaire de Mignéville et à son petit-fils

13 juillet 1930
Nous avons appris hier le décès de M. le docteur Henri Hanriot, mort d'une crise d'urémie, à l'âge de 73 ans. Le Dr Hanriot était chevalier de la Légion d'honneur, officier d'Académie, chevalier du Mérite agricole, titulaire de la médaille d'or de l'Education physique, président de la délégation cantonale de Blâmont, président du conseil d'administration du Bon-Accueil, président de la Société de tir et de la Société de préparation militaire.
Né en Lorraine, à Lucy (Moselle), le docteur Hanriot vint s'installer à Blâmont, après son mariage avec Mlle Batho, la soeur du regretté juge de paix de Cirey-sur-Vezouze.
Esprit original et volontaire, homme d'initiative et d'organisation, ne manquant ni d'entregent ni d'esprit, le docteur Hanriot s'était consacré avec bonheur aux oeuvres du développement physique de la jeunesse, notamment à la société de tir et à la société de préparation militaire, qui, sous sa direction, connurent un remarquable développement.
Conseiller municipal de Blâmont, en 1924, le docteur Hanriot fut nommé maire aux élections complémentaires de 1928, en remplacement de M. Lucien Labourel, démissionnaire.
Nous prions Mme Hanriot et toute sa famille d'agréer l'expression de nos plus respectueuses condoléances.

6 août 1930
BLAMONT
Brevet de préparation militaire. - Notre société, que présidait avec tant d'autorité et de zèle le regretté maire de notre ville, M. le docteur Hanriot, secondé dans sa tâche par MM. Noirot, maréchal des logis de gendarmerie, et Tribout, de la brigade de gendarmerie de Blâmont, vient de remporter un brillant succès aux derniers examens du brevet de préparation militaire à Lunéville.
Sept de nos jeunes gens : MM. Bigeard, Pierson, Trabac, Chambrey, Hinerschid, Aubry, de Domèvre, Pierron, de Saint-Martin, s'étaient présentés aux épreuves. Sept succès à enregistrer. Ce beau résultat, qui aurait fait la joie de notre président défunt, honore à la fois nos sociétaires reçus et leurs dévoués instructeurs, qui ne marchandent ni leurs efforts, ni leur temps à notre oeuvre.
Le conseil d'administration de la société est heureux de présenter à tous ses vives félicitations et forme le voeu que l'exemple donné par les lauréats soit un encouragement pour leurs cadets et les amène à entrer en plus grand nombre dans une société dont le but mérite qu'on s'y intéresse activement.
Succès universitaire, - Nous apprenons avec plaisir que M. Etienne Caen vient d'obtenir avec succès sa licence ès sciences.
Nous lui adressons à cette occasion nos bien vives félicitations.
Société de gymnastique et de préparation militaires. - Notre société - que présidait, avec tant d'autorité et de zèle, le regretté maire de notre ville, M. le docteur Hanriot, secondé dans sa tâche par MM. Noirot, maréchal des logis de gendarmerie, et Tribout, de la brigade de gendarmerie de Blâmont - vient de remporter un brillant succès aux derniers examens du brevet de préparation militaire, à Lunéville. Sept de nos jeunes gens : MM. Bigeard, Pierson, Trabac, Chambrey, Hinerschid ; Pierron, de Domèvre ; Aubry, de St-Martin, s'étaient présentés aux épreuves.
Sept succès à enregistrer. Ce beau résultat, qui aurait fait la joie de notre président défunt, honore à la fois nos sociétaires reçus et leurs dévoués instructeurs, qui ne marchandent ni leurs efforts, ni leur temps à notre oeuvre. Le conseil d'administration de la société est heureux de présenter à tous ses vives félicitations et forme le voeu que l'exemple donné par les lauréats soit un encouragement pour leurs cadets et les amène à entrer en plus grand nombre dans une société dont le but mérite qu'on s'y intéresse activement.

7 août 1930
BLAMONT
L'ivresse. - Les gendarmes de service au poste fixe devant l'église de Blâmont, ont vu sortir du café Hoessler le nommé Fourmann François, journalier à l'hôpital, lequel était en état complet d'ivresse. Procès-verbal lui a été dressé. - De même, M. Cadario René, débitant à Blâmont, qui avait donné à boire à Fourmann, alors que celui-ci était déjà en état d'ivresse, a fait l'objet, lui aussi, d'une contravention.

11 août 1930
BLAMONT
Election complémentaire. - Résultats de l'élection complémentaire du 10 août pour un conseiller municipal :
Electeurs inscrits, 417 ; votants, 278.
M. Jules Conrad, 206 voix, élu. Bulletins blancs et nuls et enveloppes sans bulletin, 40 ; divers, 32.

20 août 1930
Quand inaugurera-t-on le monument des Entonnoirs de Leintrey ?
Il y a plusieurs mois, nous avons signalé ici que le monument érigé à proximité des entonnoirs de Leintrey n'était pas encore inauguré. Nous nous sommes informés de la cause de cet inexplicable retard. Des déclarations que nous avons recueillies, il résulte que certain personnage verrait d'un mauvais oeil que l'on organisât une cérémonie pour glorifier la mémoire des deux cent cinquante victimes de l'explosion d'une mine allemande, pour la raison qu'ils étaient commandés par un lieutenant appartenant à la religion Israélite.
Nous avons dit ce que nous pensions, en publiant notre premier article, de la manifestation de pareils sentiments !
Depuis, rien n'a été fait.
Nos camarades de l'A.M.C. de Nancy et de Lunéville comprendront que les choses ne peuvent demeurer en l'état. Il est nécessaire que ce monument, qui rappelle le tragique épisode de guerre au cours duquel deux cent cinquante malheureux ont trouvé une mort affreuse, soit inauguré solennellement, et dans le plus bref délai.
Avant que l'actuel monument ne fût élevé sur le lieu même de leur sépulture, une plaque évoquait leur souvenir.
Cette plaque a disparu, sans doute a cause du lieutenant Lévy, lequel est enfoui avec ses infortunés camarades, au fond des monstrueuses excavations. La stèle de pierre qui remplace aujourd'hui cette plaque est plus difficile à faire disparaître...
On y accède par un sentier aménagé au milieu des terres bouleversées, criblées de trous, d'éléments de tranchées envahis par une végétation folle, d'abris à moitié comblés, de pièces de bois pourries et de barbelés.
Sur une face de la stèle, on voit une épée de bronze qu'enlace une branche de laurier et cette simple inscription : «  Le 11 juillet 1916, une compagnie du 162e régiment d'infanterie a disparu dans l'explosion des mines qui ont ouvert ces entonnoirs. » C'est tout.
Dernièrement, nous avons eu l'occasion de nous entretenir avec notre camarade Gaston Rogé, qui ne demande, dans la circonstance, qu'à nous donner tout son appui. Nous sommes sûrs d'autre part du concours dévoué de nos camarades de Lunéville, de Finot, de Julien Risse, de Maurice Saulnier, de tous les autres, pour organiser la cérémonie réparatrice. F. R.

2 septembre 1930
OGÉVILLER
Accident d'auto. - Le 28 août, vers 18 heures, M. François Auguste, 49 ans, cantonnier à Thiébauménil, revenait à bicyclette de son travail, où il est occupé à la réfection de la route nationale n° 4, entre Herbéviller et Ogéviller. Arrivé à hauteur de la ferme de la Folie, à 800 mètres environ d'Ogéviller, suivant régulièrement sa droite, le cantonnier fut doublé par une voiture automobile qui le renversa.
La voiture, conduite par M. Clifford Berthoud, de Paris, n'avait pas annoncé son approche. M. François fut relevé par ses compagnons de route et transporté à son domicile par les soins de M. Largentier, demeurant à Ogéviller, lequel mit bénévolement son auto à la disposition du blessé.
L'automobiliste a fait l'objet d'une contravention, pour avoir doublé le cantonnier sans avertir de son approche.

11 septembre 1930
Contravention.
BLAMONT
Carnet blanc. - Mercredi 10 courant a été célébré à Blâmont le mariage de M. Pierre Toussaint, principal clerc de notaire à Jarville, avec Mlle Marie-Thérèse Colin, fille de M. Joseph Colin professeur honoraire du lycée Louis-le-Grand, chevalier de la Légion d'honneur, maire de la ville de Blâmont, et de Madame, née Brice.
Un grand nombre d'amis des familles avait tenu à offrir aux nouveaux époux leurs félicitations.
Nous présentons nos meilleurs voeux de bonheur aux jeunes époux et nos compliments aux familles.

16 septembre 1930
HALLOVILLE
Camionnette - De passage dans la localité, les gendarmes de Badonviller ont vu en stationnement une camionnette-auto qui ne portait pas l'inscription P.M et C.U. Procès-verbal fut relevé contre le propriétaire-conducteur, M. Jacob Bernard, négociant à Sarrebourg.

30 septembre 1930
BLAMONT
Nécrologie. - Nous apprenons avec regret le décès, à l'âge de 76 ans, de M. Charles-Joseph Labal, ancien principal clerc de notaire, président d'honneur de la Basoche Lunévilloise, titulaire de la médaille du travail en vermeil.
M. Laval, bien connu des habitants de Blâmont et du canton, exerça dans la même étude sa délicate profession pendant plus de soixante ans.
Nous prions la famille de M. Laval d'agréer nos respectueuses condoléances.

10 décembre 1930
Un beau livre sur la Maison de Mitry
La généalogie d'une grande famille lorraine
C'est un très beau livre que la «  Généalogie de la Maison de Mitry, de l'ancienne chevalerie de Lorraine » que l'auteur, le général-comte de Mitry, a écrit au déclin d'une vie exemplaire, et sur lequel on s'arrête avec respect, comme devant une fresque merveilleuse.
On admire de hautes prouesses, on s'émeut à l'évocation de gestes jolis et si simplement faits.
On s'attarde à d'exquis détails d'histoire....
Parmi les seigneuries que la Maison posséda de 1269 à 1924, les plus considérables furent celles de Fauconcourt, Bouzillon, They-sousVaudémont.
Gripport, Socourt, et surtout celle du Mesnil-devant-Bayon, aujourd'hui Le Ménil-Mitry.
Le premier connu de la lignée est Jehan de Mitry.
Après Poisignon, François et Thiébaut, on arrive a Nicolle de Mitry, seigneur de Vernéville. Grimont, et en partie de Villers-l'Orme.
En 1390, voici Pierre de Mitry, écuyer, seigneur de Nossoncourt ; en la châtellenie de Rambervillers, qui est suivi de Jehan III.
C'est celui-ci qui hérita d'une partie de la seigneurie de They-sous-Vaudémont et de «  la haute vouerie de Châtel-sur-Moselle »
Avec Jehan IV, nous trouvons «  le gentilhomme de la maison du duc Anthoine de Lorraine et membre des assises de la Chevalerie de cette province ».
On passe ensuite â la branche des seigneurs de Fauconcourt.
C est d'abord Christophe qui servit auprès du prince Nicolas de Lorraine, duc de Mercoeur et comte de Vaudémont, en qualité d'écuyer et de maître d'hôtel
Après la mort de ce prince, il continua ses services près de la princesse Catherine, sa femme, dont il était, en 1605, conseiller d'Etat.
Charles II de Mitry, fils du précédent, fut écuyer du duc Charles III. Il assista le l4 mai 1608 aux derniers moments de ce prince et figura, le 17 juillet de la même année, en qualité de maître des cérémonies, à la Pompe funèbre de ses obsèques.
Plus loin, c'est la vie pittoresque et fort élégamment commentée de Jean-Philippe, de Jacques II, de Charles II de Mitry, chevalier, seigneur de Gripport.
En 1632 est né à Nancy Nicolas-François-Dominique de Mitry II fut baptisé en l'église Saint-Sébastien et eut pour parrain le Cardinal de Lorraine et pour marraine la Duchesse de Lorraine.
Sa carrière fut des plus brillantes et des plus mouvementées.
Au treizième degré, nous trouvons Charles-Joseph comte de Mitry, qui servit dans la compagnie commandée par le marquis de Beauvau.
Et encore : Jean-Hyacinthe-Jacques-Joseph, qui fit, dans un régiment de dragons, les dernières campagnes de la guerre de Sept ans ; Charles-François, qui eut pour marraine Marguerite de la Pommeraye, épouse de Joseph-Humbert de Tonnoy écuyer seigneur de Sandronvillers, lieutenant au régiment des Gardes du duc de Lorraine.
Rentré en Lorraine, en raison de sa santé précaire, il se retira dans son fief de Rosières-aux-Salines.
Autre belle figure : Jean-Thomas, comte de Mitry qui s'engagea dans la légion de Saint-Victor à l'Ile de lié et y servit pendant trois ans. De là, il passa en Amérique où il servit à Saint-Domingue dans le régiment du Cap.
En 1790, il était maire de Blâmont.
Lorsque éclate la Révolution, il émigre et se rend à Etenheim où se formait pour l'arrivée des Princes, la légion de Mirabeau
Jean-Thomas est félicité et décoré par le prince de Condé pour sa brillante conduite dans les affaires de Wissembourg.
On note aussi Charles-François-Xavier et puis Marie-Antoine-Henri. général-comte de Mitry Que ce soit au 2e corps de cavalerie, dans «  la course à la mer » ou au 6e corps d'armée, au Chemin des Dames ou partout, le général de Mitry «  fait preuve de la plus grande intrépidité et des plus brillantes qualités militaires ».
A la suite d'une courte maladie, en 1924, il meurt au château de Chazeron (Puy-de-Dôme)
Ses obsèques solennelles furent célébrées à la cathédrale de Nancy ; le même jour, il fut inhumé, selon son désir, au Mesnil-Mitry, dans le cimetière de la famille
Et un de ses anciens chefs d'état-major, le général Rampont, lui adressa ces mots émouvants : «  Adieu, mon général vous allez dormir sous cette terre lorraine que vous avez tant aimée et si vaillamment défendue. Vous êtes mort en soldat chrétien, les yeux fixés droit sur l'éternité. Je vois déjà la Vierge lorraine vous accueillir au Paradis des soldats et vous conduire aux côtés du général Drouot dans un rayonnement de splendeur et de gloire. »
Tout le livre est dans cet esprit élevé de régionalisme persévérant et d'héroïsme tranquille.
A chaque feuillet, s'envolent des poussières d'étoiles, comme s'expriment aussi de grandes douleurs humaines.
Oui, c'est un très beau livre et les familles de Ravinel, de Wendel, de Gargan, de Dartein, de Courson (j'en oublie sans doute et je m'en excuse) qui se flattent d'être alliées à la famille de Mitry, peuvent se montrer légitimement fiers de cette splendide généalogie écrite à la gloire de la Maison qui porte d'or à trois tourteaux de gueules et en cimier, une tète de more voilée d'argent, avec la couronne de marquis.
G. L.

12 décembre 1930
OGÉVILLER
La lumière. - P.-V. contre le jeune Fournier Robert, pâtissier à Lunéville; Philippe Frédéric, négociant à Ogéviller et Coster Charles, charretier à Montigny, tous, trois, pour bicyclettes non éclairées.

27 décembre 1930
DOMJEVIN
Plainte, - Une jeune vigne, sise, lieudit «  Burga », appartenant à M. Louis Hollard, a été saccagée par un troupeau de moutons appartenant à M. Leacher, à Haguenau.
M. Hollard a porté plainte.
HERBEVILLER
Eclairez ! - M. Toussaint Croce, chauffeur à Compiègne, a été verbalisé pour automobile non éclairée, alors qu'il circulait territoire d'Herbéviller.

31 décembre 1930
BLAMONT
Accident de moto. - M. Paulus Joseph, 17 ans, ferblantier chez M. Catillon, revenait le 26 courant d'effectuer un travail à Ancerviller ; il pilotait une moto tandis que son patron circulait à bicyclette.
M. Catillon qui se trouvait à environ 400 mètres du cimetière d'Ancerviller, et qui n'entendait plus le bruit du moteur, aperçut la moto dans le fossé ; son ouvrier était étendu sans connaissance sur la route. Un cycliste de passage fut chargé de prévenir un médecin de Blâmont tandis qu'une voiture hippomobile transportait le blessé à Ancerviller.
Le docteur Collot ne put se prononcer sur l'état du blessé, qui, toujours sans connaissance, fut ramené à son domicile. Son état continue à inspirer de vives inquiétudes
 

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