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L'Est Républicain

- 1897 -


10 janvier 1897
Commissaires de police
M. Antoine, commissaire spécial adjoint à Epinal, est nommé commissaire spécial adjoint à Igney-Avricourt, en remplacement de M. Kaeuflin, nommé à Toulon.


23 janvier 1897
Cirey
On nous écrit :
«  Union des Femmes de France (comité de Cirey-Blâmont). - A la suite des visites de propagande faites par MMmes la vice-présidente et la secrétaire de ce comité, un grand nombre de municipalités des communes environnantes de ce centre, comprenant tout le patriotisme et la philanthropie de l'oeuvre de l'Union des Femmes de France, s'y sont associées. Nous citerons les communes de : Blâmont, Bertrambois, Cirey, Domèvre, Harbouey, Herbéviller, Parux, Petitmont, Raon-les-Leau, Saint-Sauveur, Tanconville, Val-et Châtillon.
Il serait à désirer que les autres municipalités également sollicitées, et dont les budgets disposent d'autant, sinon de plus, de ressources suivissent ce bel exemple. Tous les hommes passant sous les drapeaux, tous étant appelés à la défense effective de la patrie et pouvant, à un moment venu, avoir besoin des secours dont l'oeuvre des Femmes de France, comme les autres sociétés similaires, se montrera patriotiquement prodigue, tout le monde, toutes les communes ont un intérêt manifeste à seconder cette oeuvre, non seulement par la faible cotisation qui leur est imposée en s'y associant, mais surtout par l'appui moral de son adhésion.
Nous nous empressons de signaler une heureuse idée ; puisse-telle servir d'exemple et trouver beaucoup d'imitateurs : M. Mazerand a fait remise à l'oeuvre de l'indemnité qui lui avait été allouée comme délégué de sa commune aux élections sénatoriales de Meurthe-et-Moselle. »
26 janvier 1897
ETAT CIVIL DE LUNEVILLE
PUBLICATIONS DE MARIAGES
[...] Eugène Schaeffer, carrier, à Igney-Avricourt, et Catherine-Florentine Frisch, sans profession, domiciliée de fait à Igney-Avricourt, de droit à Lunéville.
31 janvier 1897
Blâmont
On vient de découvrir, mort dans la neige, au milieu d'un champ près de Blémerey, le sieur Auguste Taron, menuisier à Domjevin, venu l'autre pour affaires à Blâmont et qui avait voulu regagner le même soir son domicile, malgré un temps épouvantable.
Taron laisse une veuve avec trois jeunes enfants.

3 février 1897
Crue des eaux
[...] Voici de nouveaux détails pris pendant la soirée de mardi et la nuit suivante:
La Meurthe, mardi, à cinq heures du soir, marquait à l'échelle de Malzéville, 1 m. 72 au-dessus de l'étiage. A 4 heures du soir, la Vezouse paraissait stationnaire à Blâmont, à 1 m. 53 ;
17 février 1897
Tribunal correctionnel de Lunéville
Audience du 10 février
Joseph Iltis, 57 ans, à peine sorti de prison, a été surpris à Vaucourt, par les douaniers avec une charge de 2 kilog. 020 de tabac ç fumer d'une valeur de 27 f r. 50 destinée à la contrebande.
Deux mois de prison.
[...] - Les agents des douanes ont surpris sur le territoire de Vaucourt, le nommé Constant Georges, 57 ans, manoeuvre, au moment où celui ci cherchait à introduire en France deux kilogr. de tabac de provenance étrangère. - Deux mois de prison et 500 fr. d'amende

Verdenal
Une pauvre octogénaire de Verdenal, Mme veuve Marie Michel, aperçut en rentrant de la veillée l'autre soir un inconnu couché sur son iit. Qu'on juge de sa frayeur, surtout lorsqu'elle vit l'individu se lever, s'approcher d'elle et lui souffler sa lanterne.
Le malfaiteur saisit ensuite Mme Michel, la renversa et, lui tenant une main sur la bouche, explora ses poches et lui enleva son porte-monnaie contenant 7 ou 8 fr.
Pour entrer, le voleur, inconnu, avait cassé un carreau. La gendarmerie de Blâmont a ouvert une enquête. Il avait des souliers tout neufs, armés de clous appelés «  clous de fous ». Empreinte en a été prise.
19 février 1897
Avricourt
Le 15 février, l'homme d'équipe Antoine, de service à la gare à Avricourt, voulant, au cours d'une manoeuvre, arrêter un wagon isolé qui descendait sur la voie de garage, a eu le pied droit pris sous les roues dudit wagon.
Cet employé a eu le bout des doigts du pied écrasé.
On a transporté le blessé à l'hôpital de Lunéville, où il a subi l'amputation de quatre doigts.
22 février 1897
ETAT CIVIL DE LUNEVILLE
PUBLICATIONS DE MARIAGES
[...] - Joseph-Mathilde Cézard, sergent au 28 bataillon de chasseurs à pied à Lunéville, et Marie-Elisabeth-Victorine Bertrand, sans profession à Emberménil.
5 mars 1897
Harbouey
Le sieur Louis Collin, 44 ans, maçon à Harbouey, a été trouvé pendu l'autre soir à une poutre de son grenier. Le désespéré s'était enroulé autour du cou une courroie de valise.
Collin était veuf et père de six enfants. Il ne pouvait se consoler de la mort de sa femme, décédée en décembre dernier, et ce deuil avait même profondément atteint ses facultés mentales.
16 mars 1897
Chronique de l'Est
Domêvre-sur-Vezouze
Samedi, M. Viox a déposé sur le bureau de la Chambre des pétitions de Dames françaises de la commune de Domèvre. (Ces pétitions tendent, comme on sait, à l'institution, comme une fête nationale, de la fête de Jeanne d'Arc.)
28 mars 1897
Chronique de l'Est
Chazelles
Un commencement d'incendie s'est déclaré dans un armoire, remplie de linge, au domicile de M. Charles Masson, manoeuvre. Les pertes sont évaluées à environ 800 fr. Il y a assurance.
31 mars 1897
Vého
Un incendie, dont la cause est inconnue, â détruit une maison d'habitation appartenant à M. Julien Lioté, propriétaire. Les pertes, évaluées à 15.000 fr., « ont couvertes par une assurance.
6 avril 1897
ETAT CIVIL QUOTIDIEN DE NANCY
PUBLICATIONS DE MARIAGES
[...] Eugène-Habis Reutinger, employé à la Cie de l'Est, à Igney-Avricourt, et Marie-Alphonsine Daisay, sans profession, rue des Dominicains, 55.
11 avril 1897
Etude de Me Charles GANCE, notaire à Blâmont (suce de Me CRÉPIN).
A vendre à l'amiable
UNE BELLE FERME
située commune et territoire de Repaix, canton de Blâmont (M.-et M.), comprenant :
Maison d'habitation et bâtiment d'exploitation au centre du village de Repaix, 34 hectares de terres et 9 hectares de prés, soit une contenance totale de 43 hectares.
Revenu net, 1,500 fr.
Cette propriété, qui appartient à l'hospice de Sarrebourg, est exploitée depuis de nombreuses années par la même famille et elle est encore louée pour une durée de huit années.
Le fermier actuel fait la laiterie à Blâmont.
Conditions avantageuses pour le paiement.
Pour tous renseignements, s'adresser à Me Charles GANCE, notaire à Blâmont, dépositaire des titres de propriété.
12 avril 1897
Tribunal correctionnel de Lunéville
Audience du 7 avril
[...] Vol. - Le jeune Husson, 19 ans, domestique, a dérobé divers objets chez les personnes qui l'ont employé, à Azerailles, Herbéviller, etc. Comme le précédent prévenu, Husson exprime ses regrets au tribunal, qui lui inflige un mois de prison.
22 avril 1897
Blâmont
D'un compte rendu que nous recevons de Blâmont, nous extrayons les passages suivants :
«  Dimanche dernier, dans une soirée offerte par la compagnie des sapeurs-pompiers, les habitants de Blâmont ont eu la bonne fortune de pouvoir apprécier des artistes d'un mérite incontesté.
La Comédie-Lorraine avait bien voulu les faire participer à une de ses représentations.
Au programme : l'Anglais ou le Fou raisonnable, et le Malade imaginaire, avec monologues et musique durant les intermèdes.
Le gracieux concours de Mlle Marcelle Gugumus, cantatrice, dont la voix aussi juste que sûre, obtint les plus chaleureux applaudissements dans Hérodiade et la Berceuse de Psyché, ajouta encore au charme de la soirée. "
A la Comédie-Lorraine, à tous ceux qui ont prêté leur concours, dimanche soir, à la compagnie des sapeurs-pompiers et à son commandant, merci ! - X. »
- La Société de tir de Blâmont a l'honneur de prévenir MM. les sociétaires que les exercices de tir auront lieu les dimanches 25 avril, 9, 23 et 30 mai, 13 juin, 4 et 11 juillet, de dix heures à onze heures et demie du matin et de une heure et demie à six heures du soir. - En cas de mauvais temps, la séance serait remise à la date ultérieure.
Comme les années précédentes, une réduction de demi-place est accordée par les compagnies de chemins de fer aux militaires munis de leur livret.
Pour la première fois, des fusils Lebel seront à la disposition des tireurs aux cibles facultatives.
Afin de donner plus d'extension à une oeuvre patriotique qui fonctionne régulièrement depuis 1885, MM. les anciens sociétaires sont instamment priés de vouloir bien rechercher des adhésions parmi leurs camarades.
Outre les avantages qu'ils pourront en retirer, le plus bienveillant accueil leur est réservé par la Société.
23 avril 1897
Tribunal correctionnel de Lunéville
Audience du 14 avril
[...] - La veuve André, brodeuse à Blâmont, bêchait dans son jardin, lorsqu'elle fut injurié par une voisine, la femme Aubert. Il est fort probable que la femme André répondit sur Ie même ton, car la femme Aubert, franchissant la palissade qui sépare les deux héritages, tomba à bras raccourcis sur sa voisine. En s'entendant condamner à 25 fr. d'amende, la prévenue demande au tribunal sur un ton violent : «  Voulez-vous remettre la partie à huitaine ? je prouverai mon innocence ». A la sortie, les plaideurs recommencent à s'invectiver.
25 avril 1897
Deutsch-Avricourt
Le 21 avril,ont commencé les travaux de fondations pour le temple protestant de la colonie allemande. La première pierre doit être posée prochainement, et l'on espère que, pour l'entrée de l'hiver, il sera terminé. Le devis du bâtiment extérieur s'élève à 36.000 mark, sur lesquels l'Etat en donne 18.000
30 avril 1897
Avricourt
M. Jean-Baptiste Colotte, âgé de 36 ans, célibataire, homme d'équipe à la gare d'Igney-Avricourt, étant en état d'ivresse, a tenté de se suicider en se pendant au moyen d'une corde qu'il avait attachée à une échelle, au domicile de M. Saumier.
La jeune Saumier, âgée de 8 ans, ayant aperçu Colotte, appela au secours. Sa mère accourut et arrêta le désespéré au moment où il allait engager la tête dans le noeud coulant.
3 mai 1897
On nous communique la note suivante :
Société de tir. - La Société de tir de Blâmont est heureuse de constater que non seulement la plupart des anciens sociétaires, mais encore une foule de nouveaux adhérents, sont venus, dimanche dernier, assister à la première séance de tir.
Parmi les derniers inscrits, surtout des jeunes gens habitant les villages du canton, beaucoup d'entre eux qui n'étaient pas encore familiarisés avec l'arme de guerre, ont été agréablement surpris de leurs premiers résultats. La méthode et les leçons de tir qui leur sont intelligemment prodiguées par un sous-officier de l'armée active les perfectionneront rapidement et sauront leur faire aimer ce sport patriotique.
Encouragés par leurs premiers succès, ils reviendront plus nombreux dimanche 9 mai, car ils seront accompagnés de leurs camarades auxquels ils auront su faire comprendre les avantages qu'il y a à être classé bon tireur à leur entrée au régiment.
Noms des tireurs ayant obtenu les plus beaux points (distance : 300 mètres) : MM. Paradis, 6 balles 11 points ; Edmond Alain, de Halloville, 6 b. II p.; Maurice Renard, 6 b. 7 p. ; Charles Jacquat, d'Emberménil, 6 b. 7 p. ; Emile Hauswirth, 6 b. 7 p. ; Louis Foëll, 6. 7. ; Louis François, 6 b. 6 p. ; Cosson, de Xousse, 6 b. 6 p. : C. Adrian, de Blâmont, 6b. 6 p. ; Gustave Holvec, 5 b. 7. p. ; Honoré Bridey, d'Emberménil, 5 b. 7. p. ; Charles Beaucourt, 5. b. 7 p. ; Aimé Xillez, 5 b. 6 p ; Gonin, gendarme, 5. b. 6 p. ; Constant Thiaucourt, 5 b. 5 p. ; Charles Trabac, 5 b.5p.
11 mai 1897
Tribunal correctionnel de Lunéville
[...] Jean-Nicolas Dieudonné, âgé de 71 ans, propriétaire à Leintrey, a été vu, porteur d'un sac renfermant 30 litres de blé et provenant du grenier de M. Mangin, propriétaire. Le vol paraît établi par le tribunal qui condamne Dieudonné à 3 mois de prison, 200 fr. d'amende, avec application de la loi Bérenger.
17 mai 1897
Avricourt-Blâmont-Clrey,r- L'assemblée s'est réunie le 9 avril dernier. Les actions étant entre les mains d'un petit nombre de porteurs habitant la région, les choses se passent en famille ; il n'est point publié de compte rendu.
Le total des recettes de l'exercice 1896 s'est élevé à 159,898 fr.; celui des dépenses à 97,455 fr. L'excédent des recettes sur les dépenses a donc été de 62,443 fr. en augmentation de 2,431 fr. sur celui de l'année précédente. Le coefficient d'exploitation est de 60,94 %.
Une somme de 62,666 fr. était à répartir. Les réserves ont reçu 31,000 fr. Le dividende a été fixé à 25 fr. par action contre s 20 fr. en 1895.
26 mai 1897
Personnel des municipalités
Domjevin. - M. Grangé, rentier, est nommé maire ; M. Gérard est élu adjoint
30 mai 1897
Harbouey
Un incendie s'est déclaré dans une maison, appartenant à M. Luc-Jean Renaud, tailleur d'habits. Malgré les secours apportés par les habitants, l'immeuble a été entièrement détruit, ainsi qu'une partie du mobilier. Les pertes évaluées à environ 2.200 fr., sont couvertes par l'assurance.
4 juin 1897
Toul
Avant même que la température ait permis l'organisation des bains de rivière, on signale déjà de Toul un accident mortel arrivé à un militaire se baignant dans la Moselle.
Mardi soir, quatre militaires du 6e bataillon du 1er régiment du génie se baignaient sur le territoire de Gondreville, près de la redoute, lorsque l'un d'eux, cependant excellent nageur, le nommé Henri-Justin Klein, âgé de 22 ans, perdit pied et glissa au fond de la rivière profonde de quatre mètres en cet endroit.
Malgré les efforts de ses camarades, ce malheureux ne put être retiré.
Le lendemain matin des recherches furent faites pour retrouver le corps qui fut enfin découvert vers deux heures de l'après-midi.
Klein, dessinateur industriel, est natif de Blâmont et ses parents habitent Reims ; ils ont été prévenus du malheur qui les frappe. On attribue la mort à une congestion cérébrale causée par ce fait que cet imprudent avait mangé moins de deux heures avant d'entrer dans l'eau.
9 juin 1897
ETAT CIVIL QUOTIDIEN DE NANCY
[...] PUBLICATIONS DE MARIAGES
[...] Jean-Louis Vuillaume, employé aux chemins de fer, quai de la Bataille, 14, et Juliette-Mélanie Colin, tailleuse à Blâmont.
ETAT CIVIL DE PONT-A-MOUSSON
[...] PUBLICATIONS DE MARIAGES
Pierre Klein, préposé des douanes à Frémonville, et Catherine Thiel, sans profession à Pont-à-Mousson.
10 juin 1897
Société de tir de Blâmont
Si l'on compare attentivement les résultats obtenus dans les tirs effectués cette année, on est frappé du progrès notable qui s'affirme à chaque séance.
Ce progrès, très remarquable chez les nouveaux adhérents, est aussi à signaler parmi les vétérans de la Société, qui ont à coeur de garder leur renommée.
Du reste, la Société n'a pas seulement pour but la formation des jeunes tireurs, elle doit aussi aider les anciens à conserver les principes et les qualités de tir qu'ils ont pu acquérir précédemment.
C'est pourquoi les hommes qui font partie de l'armée active, à quelque titre que ce soit, et qui habitent la région, devraient choisir le champ de tir comme lieu de rendez vous ; moyennant une cotisation réduite pour eux à 2 fr., ils passeraient une heure agréablement en se perfectionnant et pourraient en outre obtenir des prix qui compenseraient largement le léger sacrifice qu'ils auraient su s'imposer.
Séance du 30 mai (distance, 300 mètres). - 6 balles 10 points. - M. Maurice Renard.
6 b. 9 p. - M. Joseph Barbier, de Montigny.
6 b. 8 p. - MM. Jules Hennequin, Edouard Marchai, Camille Thomas, de Bertrambois ; Emile Laval, Joseph Thomas, de Gogney; Emile Hauswirth, de Xousse.
6 b. 7 p. - MM. Roussel, gendarme, Charles Baudot, Auguste Trabac, Paul Thouvenin, Joseph Bridey, d'Emberménil.
6 b. 6 p. - MM. Pierre Mathis, d'Amenoncourt; Emile Colin. Charles Baudot, Camille Trenti, Alphonse Chambrey.
5 b. 9 p. - M. Melchior Martin.
5 b. 8 p. - MM. Eugène Sebalt, d'Ancerviller ; Constant Thiaucourt, Louis François.
5 b. 7 p. - MM. Joseph Charron, de Repaix; Ernest Jolain, de Gondrexon ; Léon Dieudonné.
5 b. 6 p. - Charles Gance, Joseph Gaudry, Jales Denis, Aloys Trabac, Albert Cosson, de Xousse ; Aimé Gaire, de Nonhigny.
5 b. 5 p. - MM. Aimé Breton, de Gondrexon ; Joseph Blanchet, d'Harbouey; Pierre Fremion de Domêvre ; Raymond Xilliez.
Prochaine séance, le dimanche 13 juin.
11 juin 1897
Laneuveville-aux-Bois
Lundi matin, à quatre heures et demie, M. Eugène Pernot, âgé de 20 ans, demeurant chez ses parents, s'est suicidé en se tirant un coup de fusil dans la tête. Il avait passé la nuit à la fête d'Emberménil où il s'était amusé avec ses camarades.
A plusieurs reprises, il avait manifesté l'intention de se suicider.
19 juin 1897
Biâmont
Société de tir. - On nous écrit :
Bien remplie la cinquième séance de tir du 13 juin courant. Durant toute la journée, en effet, les marqueurs, tant aux cibles régulières qu'aux facultatives, n'ont pas chômé.
Le bruit monotone de la fusillade ne s'est arrêté, de quatre heures à quatre heures et demie, que pour faire place aux airs plus mélodieux de la Blâmontaise qui avait gracieusement répondu à l'invitation du président de la société de tir. J
Après l'utile, l'agréable.
Résultats du 13 juin 1897 : lit MM. Joseph Barbier, à Montigny, 6 balles 12 points ; Maurice Renard, Jules Fensch, 6-10 ; Léon Petit, Edmond Alain, à Halloville, Aloïse Trabac, 6-9 ; Adolphe Ledoux, Pierre Bédé, Montreux, Paul Mantout, Victor Paradis, Charles Trabac, 6 8 ; Ignace Baumgarten, Auguste Bernard, Isidore Hénard, Joseph Blanchet, à Harbouey, 6-7 ; Honoré Bridey, à Emberménil, 6-6 ; Gustave Holvec, à Biâmont, 5 9 ; Camille Lemaire, à Gondrexon, Félicien Hainzelin, à Harbouey, Louis Hetzel, Joseph Clément, 5-7 ; Jules Richard, à Domêvre, Paul Marchai, Diot, notaire, 5-6 ; Emile Morhain, Charles Hilbert, Charles Gaudry, Jules Détré, 5 5.
Prochaine séance, le dimanche 4 juillet.
21 juin 1897
Tribunal correctionnel de Lunéville
Audience du 16 juin
[...] Coups et blessures. - Le 27 mai, le nommé Joseph Voinot, domestique à Autrepierre, sortait d'une auberge de cette commune, lorsque, sous l'empire de l'alcool absorbé en trop grande quantité, il a frappé sans motif deux de ses concitoyens, Bregeard et Dedenon; ce dernier est le garde champêtre d'Autrepierre. Les vapeurs du liquide avaient empêché Voinot de reconnaître le représentant de l'autorité.
Coût : 20 fr. d'amende
[...] Pour un cigare. - Les trois frères Dubas, de Domèvre, se sont pris de querelle avec deux jeunes gens de Blâmont, Trente et Usselmann, dans un café de Domèvre, à propos d'un cigare qu'un des frères Dubas avait demandé au débitant. Les Dubas, qui sont des gars solides, ont fait faire plusieurs pirouettes à Usselmann qui, à l'audience, récite une histoire qui tend à démontrer que s'il n'était pas mort c'était à sa vigoureuse constitution qu'il le devait.
Le tribunal, faisant la part des exagérations, condamne chacun des prévenus à un franc d'amende.
22 juin 1897
Instituteurs et institutrices P
Ont été nommés : [...] à Jezainville (classe enfantine), Mlle Eugénie Lallemand, adjointe à Blâmont ; à Létricourt (classe enfantine), Mlle Cassard, adjointe à Blâmont ;

AVIS On embauche des terrassiers aux travaux de distribution d'eau de Blâmont (M.-et-M.). Entreprise Degoix.
25 juin 1897
M. René FLORENTIN, fabricant de broderies à Blâmont, prévient le public qu'il est l'inventeur d'un article déposé sous le titre Diamants Lorrains, destinés à être appliqués sur tulle et étoffes.
Les contrefacteurs seront poursuivis
29 juin 1897
ETAT CIVIL DE LUNEVILLE
[...] DÉCÈS
[...] - Paul-Gustave Hilaire, 30 ans, cultivateur à Emberménil.
5 juillet 1897
ETAT CIVIL DE LUNEVILLE
PUBLICATIONS DE MARIAGES
Gustave Théophile Courtois, charpentier à Domjevin, et Marie Augustine Malo, cuisinière à Lunéville.
27 juillet 1897
ETAT CIVIL QUOTIDIEN DE NANCY
Du 25 juillet
[...] DÉCÈS
[...] Marie-Clotilde Hachon, 39 ans, sans profession, épouse Cung, à Ancerviller (Meurthe-et-Moselle).
4 août 1897
Cour d'assises de Meurthe-et-Moselle ;
Audience du mardi 3 août
[...] Accusé : Léon Liotté, âgé de 39 ans, cultivateur à Vého. - Ministère public, M. Villard ; défenseur, M° Schneider.
ACTE D'ACCUSATION
Le 23 mars 1897, le curé de Vého recevait une lettre anonyme dans laquelle son auteur déclarait qu'il se préparait à mettre le feu à plusieurs maisons du village.
Dans la nuit même du 23 au 24 mars, le feu était allumé dans un hangar attenant à une maison en construction et appartenant à M. Friot. L'incendiaire avait eu le soin d'arroser la paille avec du pétrole, mais, comme celle-ci était mouillée, le feu ne s'était pas propagé et n'avait brûlé qu'une partie du plancher, ne causant ainsi que des dégâts insignifiants.
Trois jours plus tard, dans la nuit du 26 au 27 mars, vers une heure du matin, M. Hippolyte Munier, qui s'était levé pour soigner un de ses enfants malades, s'apercevait que le grenier de la maison Liotté, située en face de la sienne, était en feu. Il courut donner l'alarme à la famille Liotté et aux habitants du village, mais tous secours furent inutiles.
La maison Liotté fut consumée avec ce qu'elle contenait, à l'exception des chevaux et de la vache que l'accusé était parvenu à faire sortir de l'écurie. Les pertes sont couvertes par une assurance de 15.200 fr. à la compagnie la Confiance. Seuls, les animaux n'étaient pas assurés, mais, sauf une chèvre et quelques poules, ils avaient été sauvés.
L'auteur de la tentative d'incendie du 23 mars et de l'incendie du 26 était évidemment l'auteur de la lettre anonyme reçue par M. le curé de Vého.
Le 28 mars, un brouillon de lettres de menaces d'incendie portant la date du 13 mars 1897, également anonyme, mais à l'adresse du «  Greffier municipal » était trouvé par M. GailIon sur la route d'Emberménit à Vého.
L'examen de ces deux lettres, leur comparaison avec un corps d'écriture que le magistrat instructeur fit exécuter à Liotté établit que celui-ci était le criminel et, le 6 avril, il fut arrêté.
Cependant, l'accusé opposait les dénégations les plus complètes et les plus énergiques à l'accusation qui pesait sur lui quand la découverte d'une lettre qu'il avait écrite à la maison d'arrêt et qui fut interceptée, l'obligea à modifier son système de défense.
II avouait au destinataire de cette lettre être l'incendiaire et l'auteur des lettres anonymes qu'il reconnaissait avoir écrites pour dépister les soupçons. Il adressait une troisième lettre anonyme en le suppliant de la recopier et d'imiter son écriture. Il insistait notamment sur la forme de certaines lettres. Il espérait que cette troisième lettre, reçue par le curé de Vého, pondant que lui, Liotté, était à la maison d'arrêt, dérouterait l'instruction.
Obligé de reconnaître, lorsque cette lettre lui eût été mise sous les yeux, qu'il était bien l'auteur des lettres anonymes, l'inculpé s'empressa d'ajouter que ce n'était pas volontairement, mais par imprudence, qu'il avait mis feu le 26 mars. Quant à la tentative d'incendie du 23 mars, il n'y était pour rien. Il expliqua que, s'étant levé vers une heure du matin pour donner à manger aux chevaux, il avait trébuché dans l'écurie, que sa lanterne où était fixée une bougie, s'était brisée et que la flamme avait communiqué le feu à un tas de paille qui se trouvait là.
Après avoir marché sur cette paille, croyant le feu éteint, il s'était recouché. Liotté n'a plus varié dans ce système invraisemblable de défense.
Contrairement à ses affirmations, il résulte de l'audition des témoins, et lui-même l'avait déclaré lors de son premier interrogatoire, que le feu du 26 mars a pris naissance dans le grenier.
Il est établi aussi que, le 26 mars, il n'y avait pas de paille dans l'écurie et que jamais on ne donnait à manger aux chevaux avant quatre ou cinq heures du matin.
Liotté était co-propriétaire avec ses deux frères de la maison incendiée qui était restée indivise. Son père, Julien Liotté, en avait l'usufruit. II habitait avec son père, son frère Nicolas-Christophe, la femme et les enfants de celui-ci.
Paresseux et débauché, il avait dépensé son patrimoine. Comme il le dit dans la lettre qui fut interceptée à la maison d'arrêt, il était à bout de ressources et c'est pour toucher sa part dans la somme qui devait être versée par la compagnie d'assurance, qu'il a mis le feu.
Dans son esprit, l'incendie précédent d'une maison du village, où il n'avait aucun intérêt, devait écarter de lui tout soupçon. C'est évidemment avec cette idée qu'il a mis le feu, le 23 mars, au hangar Friot.
L'accusé n'a jamais subi de condamnation, mais les renseignements fournis sur son compte sont des plus mauvais. a
Sa probité laisse à désirer et sa moralité est des plus douteuses.

L'INTERROGATOIRE
Léon Liotté est cultivateur à Vého. Il est de petite taille, sa figure aux traits grossiers, au front fuyant, à l'angle facial a aigu, est celle d'une homme dépourvu d'intelligence. Sa mise est propre. Il a toujours habité son pays natal, où il passait pour avoir un caractère sournois et méchant. Sa probité laisse également à désirer et il est soupçonné notamment d'avoir dérobé un chariot.
M. le président. - Votre moralité laissait à désirer ; vous étiez l'amant d'une fille que vous vouliez faire épouser par votre frère.
L'accusé. - Mon frère y tenait beaucoup.
D. - Vous avez mal géré votre fortune et vous avez dû vendre vos propriétés. Il ne vous reste plus que la part de la maison de Vého. Encore a-t-elle besoin de réparafions. Elle était assurée pour une somme supérieure à sa valeur.
R.- Non, car elle renfermait les récoltes et le mobilier de mon frère.
Liotté reconnaît avoir écrit la lettre trouvée par M. le curé de Vého, mais il nie avoir mis le feu dans le hangar de M. Friot.
M. le président fait remarquer à l'accusé qu'il vivait en mauvais termes avec Friot et qu'il avait écrit contre lui des dénonciations anonymes.
Le 26 mars, veille de l'incendie, Liotté a passé la soirée avec son frère et la femme de celui-ci; en les quittant pour aller se coucher, il prit une lanterne formée d'un globe de verre. Vers neuf heures du soir, peu avant de se coucher, la belle-soeur de Liotté entendit du bruit sur le grenier, situé au-dessus de la chambre à coucher.
Elle réveilla son mari qui, profondément endormi, répondit : «  Ce sont sans doute des chats... »
L'accusé reconnaît que c'est lui qui est monté au grenier pour aller chercher du son destiné aux chevaux.
Sur une question de M. le président qui lui demande s'il n'est pas monté plutôt sur le grenier pour arroser le plancher de pétrole, l'accusé répond négativement.
- Je n'avais pas, dit-il, l'intention de mettre le feu.
D - Vers une heure et demie, vous vous relevez; que vouliez-vous faire?
R. - Je voulais donner à manger aux chevaux.
D. - Vous ne deviez atteler vos chevaux qu'à huit heures du matin ; vous aviez le temps d'aller leur donner à manger. Comment étiez vous habillé?
R. - J'étais nu...
D. - Vous étiez donc bien pressé, puisque vous n'avez pas eu le temps de passer un vêtement. Quelle lanterne avez-vous prise pour vous éclairer ?
R. - Une lanterne en bois que j'ai trouvée dans la cuisine, le globe de celle que j'avais prise pour aller me coucher était brisé, et la lumière s'éteignait.
D. - Vous allez dans l'écurie puis, peu d'instants après que vous êtes ressorti, le feu se déclare dans le grenier. A quel endroit le feu a-t-il commencé ?
R. - Dans un petit tas de paille placé dans le fond de l'écurie. C'est de là qu'il a dû gagner le grenier.
D. -- Vous voyez le feu dans l'écurie et vous ne prévenez pas vos parents ?
R. - Je croyais l'avoir complètement éteint.
D.- Malgré les secours, la maison a été entièrement détruite. Vous avez estimé les pertes à 5,000 fr.; l'assurance a trouvé ce chiffre exagéré et vous a offert 1,250 fr. Vos frères ont accepté cette somme ; vous seul vous avez refusé, vous montrant intraitable.
R- - Mon frère a été peiné quand il a appris la somme qu'on lui offrait,
L'accusé ne répond rien quand M. le président lui demande pourquoi il n'a pas déclaré dès le début que l'incendie avait été involontairement allumé,
M. le président fait remarquer que Liotté n'a fait des aveux que lorsqu'il a été convaincu d'avoir écrit les lettres annonçant l'incendie et lorsque les charges sérieuses ne lui ont pas permis de continuer ses dénégations.

LES TÉMOINS
M. Alphonse Dedenon, curé desservant de Vého, a trouvé la lettre annonçant l'incendie de la maison Liotté. Il n'y prêta pas grande attention dès le début, mais à la suite du commencement d'incendie dans le hangar deM. Friot, il fit parvenir la lettre à M. le procureur de la République.
M. Auguste Simonet, maire de Vého a constaté, à la suite du sinistre de M. Friot, que des bottes de paille avaient été arrosées de pétrole. Le jour de l'incendie Liotté, il faisait un vent violent et c'est miracle que d'autres maisons n'aient pas été incendiées. Il fournit de mauvais renseignements sur l'accusé, qui, dit-il, «  avait tous les vices.» ,
M. Joseph Friot, aubergiste, donne de mauvais renseignements sur Liotté, qui n'était pas très honnête II a constaté aussi que du pétrole avait été jeté sur les bottes de paille placées dans son hangar. Les dégâts causés à son préjudice sont évalués à 30 fr. Il a porté ses soupçons sur l'accusé qui avait perdu il y a quelque temps un procès contre lui.
M. Nicolas Christophe Liotté, cultivateur, frère de l'accusé, déclare que la veille de l'incendie, son frère a passé la soirée avec lui. Il s'est retiré vers huit heures.
Bientôt après, on apercevait le feu dans le grenier situé au-dessus de la cuisine. Il avait accepté l'indemnité de l'assurance, mais son frère y avait mis opposition.
Mme Liotté, ménagère, belle-soeur de l'accusé, confirme les dépositions de son mari.
Mme Mattin, journalière a Vého, a reçu de la femme Liotté un livre de compte qu'elle a brûlé sur la demande qui lui en a été faite.
M. Hippolyte Munier, aubergiste, voisin dd la maison incendiée, a vu que les flammes envahissaient tout le grenier, tandis que le rez-de-chaussée était intact.
MM. Jean-Baptiste Munier, Paul Gérardin et Charles Michel, cultivateurs à Vého, font des déclarations sans importance.
M. Léon Michel, agent d'assurances à Lunéville, s'est rendu à Vého le lendemain de l'incendie pour faire l'expertise. ll a vu que les pertes avaient été exagérées par l'accusé.
M. Jacquot, directeur d école à Lunéville, a examiné les lettres anonymes. Il a pu se convaincre de la similitude de l'écriture avec celle de l'accusé.

INCIDENT
La déposition des témoins terminée, Me :S Schneider dépose des conclusions tendant à ce qu'il plaise à la Cour de retirer du dossier la lettre écrite pendant sa détention par Liotté à son conseil, Me Méquillet, avocat à Lunéville, et dans laquelle il avouait son crime.
M. Villard s'oppose au retrait de cette lettre, qui n'a pas été transmise par les voies régulières, conformément au règlement de la prison.
L'audience est suspendue à six heures.
A la reprise, la Cour, statuant sur l'incident, rend un arrêt déclarant qu'il n'y a pas lieu de retirer la lettre des débats, Me Méquillet n'étant pas encore en rapport avec Liotté et celui-ci ayant voulu lui faire parvenir cette lettre par une voie indirecte.

LE RÉQUISITOIRE d
M. Villard, qui occupe le siège du ministère public, soutient l'accusation. Grâce aux pièces de l'information et aux dépositions des témoins, il s'attache à démontrer la culpabilité de Liotté, qui n'a pu fournir, dit-il, que des explications embarrassées.
Le jury ne peut que rapporter un verdict affirmatif, qu'il pourra atténuer cependant par l'admission des circonstances.
L'audience est suspendue à sept heures et demie et renvoyée à huit heures et demie.

LA. PLAIDOIRIE S
Me Gustave Schneider, qui occupe la barre de la défense, cherche à établir l'irresponsabilité de son client qui, dans la commune de Vého, était un homme simple d'esprit, que l'on se montrait pour ses excentricités. Le ministère public n'a pu faire entièrement la preuve de la culpabilité, le mobile n'a pu également être indiqué.
Le défenseur, s'appuyant sur les maladies mentales dont les membres de la famille de l'accusé ont été atteints, sollicite un verdict d'acquittement.
Après la belle plaidoirie de Me Schneider, M. le greffier donne lecture des lettres écrites par l'accusé à M. le curé de Vého et à Mz Méquillet. Le sens et la forme paraissent dénoncer un homme qui n'a pas la plénitude de ses facultés. On y parle d'assassins imaginaires et de choses extravagantes...
M. l'avocat général combat les arguments de la défense qui n'a pu plaider que l'irresponsabilité sans apporter de documents séeieux.
Me Schneider réplique à son tour, maintenant ses premières conclusions.

LE VERDICT
Les débats sont terminés à dix heures et demie. Le jury, après avoir délibéré, rapporte un verdict affirmatif mitigé par les circonstances atténuantes.
En conséquence, la cour condamne Liotté à cinq ans de travaux forcés et à dix ans d'interdiction de séjour.
L'audience est levée à onze heures.
9 août 1897
Tribunal correctionnel de Lunéville
[...] Marie Prévôt, 34 ans, femme Vouaux, sans profession à Igney, pour vol de récoltes, 25 fr. d'amende, avec sursis.
15 août 1897
Chronique sportive
Avis aux cyclistes passant la frontière allemande
Les cyclistes arrivant aux postes-frontière d'Avricourt ou de Novéant sont informés qu'ils doivent déclarer expressément qu'eux et leurs machines séjournent temporairement dans le pays. En foi de cette déclaration ils demanderont un «  passe-avant ». Cette pièce coûte 2 mark 85 pfennigs, remboursables quand on repassera la frontière.
Si les cyclistes ne prennent pas la précaution que nous indiquons, on leur délivrera un «  acquit » coûtant également 2 mark 85, - mais non remboursables.
Les douaniers allemands se gardent bien d'indiquer la différence entre les deux pièces. Voilà les intéressés prévenus.
A. BILLES.

Le crédit agricole à Blâmont
Il existe à Blâmont, depuis un peu plus d'un an, une institution de crédit agricole et ouvrier fondée à l'aide des libéralités de M. Houpert.
Le compte rendu de cette première année de gestion a été fait par M. Barthélémy et sera déposé au cours de la session, sur le bureau du conseil général. En voici un aperçu :
Il a été fait en 1896 dix-neuf prêts se montant ensemble à 7,200 fr. Deux demandes seulement ont dû être écartées, à raison de l'insuffisance de garantie présentée par les pétitionnaires et leurs cautions.
Le tableau ci-après résume la situation financière de l'oeuvre :
Recettes. - Encaissement des arrérages de la rente (17 janvier 1896), 10,292 fr. 30 ; encaissement des arrérages de la rente (31 juillet 1896), 4,456 fr. 13 ; encaissement d'intérêts, 6 fr. 50. Total: 14,754 fr. 93.
Dépenses. - Achat d'imprimés et de fournitures de bureau, 173 fr. 50; prêts, 7,200 fr.; placements à la caisse d'épargne, 6,000 fr. Total, 13,373 fr. 50.
Différence formant l'encaisse au 1er janvier 1897 : 1,381 fr. 43.
La commission cantonale, réunie le 23 avril 1897 a exprimé le voeu de voir compléter sur deux points l'article 11 des statuts de la banque, qui est ainsi conçu :
Art. 11. - Les opérations de la caisse Houpert consistent à faire aux cultivateurs et aux ouvriers domiciliés dans le canton de Blâmont des prêts dans les conditions suivantes, déterminées par le testament de M. Houpert :
...
2°Les prêts' seront effectués sur la remise d'un simple billet, souscrit par le débiteur et sa caution solidaire, agréés par la barque justifiant de leur moralité et de leurs habitudes laborieuses par une certificat du maire-de leur commune.
...
4°Les débiteurs ayant la faculté de se libérer du capital à leur convenance, ne pourraient être poursuivis en justice pour le remboursement du capital que lorsqu'ils seront restés plus de cinq ans sans acquitter les intérêts échus, ou dans le cas de déconfiture imminente prévue par l'article 1188 du Code civil.
Le paragraphe 2 de cet article serait complété par la phrase suivante : « En cas de décès de la caution, l'emprunteur sera tenu de fournir une nouvelle caution dans le délai de trois mois à partir du décès », et le paragraphe 4 recevrait l'addition des mots ci-après: « ou bien encore dans le cas où il ne fournirait pas. de caution dans le délai convenu ».
Cette proposition, qui n'a d autre objet que de donner plus de sûreté aux créances de la banque et de garanties aux recouvrements.
L'administration en proposera l'adoption.

Nominations ecclésiastiques
Par décision épiscopale, sont nommés :[...] curé de Vaucourt, M. l'abbé Sins, précédemment curé de Montigny-sur-Chiers ;
2 septembre 1897
Nominations d'instituteurs
Par arrêté préfectoral sont nommés : [...] M. Joseph Marlot, instituteur à Repaix, en remplacement de M. Aubriot;
9 septembre 1897
Les eaux et les récents orages
A Blâmont, mardi, à quatre heures du soir, la Vezouze est tombée à 0 m. 90. La baisse continue. Les eaux ont envahi les prés, une grande partie des regains ont été enlevés. A Lunéville, mardi à midi, la Vezouze marquait 2 m. 10 ; à une heure, 2 m. 20 ; à quatre heures, 2 m. 05. La baisse continuait dans
la soirée. Mercredi, à huit heures du matin, cette rivière marquait 1 m. 34.
17 septembre 1897
Personnel des municipalités
Arrondissement de Lunéville. - Buriville, Cadix, cultivateur, maire
19 septembre 1897
Paris, 18 septembre, 11 h. 48 soir.
L' » Officiel » du 19 septembre publie un mouvement de percepteurs :
[...] M. Henriquet, percepteur à Emberménil, est nommé à Leyr; M. Petit, percepteur à Romagne-sous-les-Côtes (Meuse), est nommé à Emberménil
21 septembre 1897
ETAT CIVIL QUOTIDIEN DE NANCY
Du 19 septembre
[...] PUBLICATIONS DE MARIAGES
[...] Julien-René Guimont, terrassier à Blâmont, avant à Nancy, et Célestine Devinois, lingère à Blâmont.
28 septembre 1897
ETAT CIVIL QUOTIDIEN DE NANCY
du 27 septembre
PUBLICATIONS DE MARIAGES
[...] Jean-Edmond Breton, employé aux chemins de fer à Igney-Avricourt, et Marie Aline Benoit, sans profession, rue du Montet, 39.
3 octobre 1897
Instituteurs et institutrices
Ont été nommés instituteurs à partir du 1er octobre 1807: A Marainvillcr, MM. Nicolas
[...] à Courbessaux, Aubriot, inst. à Repaix ; à Repaix, Marlot, inst. à Sionviller
8 octobre 1897
Personnel des municipalités
Arrondissement de Lunéville. - Reclonville, M. Fleurant, vannier, maire.
10 octobre 1897
Une mauvaise farce. - Une deuxième affaire Bariset en perspective
Jeudi, à Nancy, prenait place dans le train. 33, partant à 7 heures 11 du soir, un nommé X..., boucher à Charmes (Vosges). Dans le même compartiment étaient quelques amis. Le train, ne s'arrêtant pas de Nancy à Blainville, M. X... ne tarda pas à s'endormir. Arrivé à Blainville, où il aurait dû changer de train, il continua à dormir et les personnes présentes ne l'éveillèrent pas ! Lorsque le train arriva au delà de Mont-sur-Meurthe, le train ralentit sa marche, à un point de la ligne où un pont se trouve en réparation. La secousse ayant été forte, M. X... s'éveilla en sursaut, et, effaré, demanda à ses voisins où il se trouvait. Ceux-ci lui répondirent que le train venait de quitter la gare d'Avricourt et qu'en ce moment il entrait en Allemagne.
A cette nouvelle, M. X... (qui est réfractaire allemand) perdit la tête et, pour ne pas être arrêté par les gendarmes de Guillaume, ouvrit brusquement la portière et se précipita sur la voie, au risque de se rompre les os ou d'être broyé sous les roues ! car le train avait repris une partie de sa vitesse. Ceci fut fait si rapidement que les farceurs n'eurent pas le temps de l'empêcher de commettre cet acte de folie.
Par un hasard miraculeux, M. X... n'a été que contusionne et légèrement blessé à la lèvre.
Des employés, occupés à la reconstruction du pont, croyant à un accident, se précipitèrent, pour lui porter secours ; ce que voyant, M. X... les prenant pour des Allemands, prit la fuite, et ils durent renoncer à le joindre.
Quelque temps après, M. X..., remis de son émotion, constata son erreur, et vint a la gare de Lunéville, y faire sa déclaration, et envoyer une dépêche pour que l'on descendit du train et lui renvoyât son pardessus, que dans sa détresse, il avait oublié.
11 octobre 1897
Mariage
Nous apprenons avec plaisir que le mariage de Mlle Marie Lemoine, d'Herbéviller, et de M. Alfred Magnien, de Marainviller, a été récemment célébré en l'église d'Herbéviller.
Nous adressons nos meilleurs voeux de bonheur aux jeunes époux
16 octobre 1897
Buriville
Le feu a détruit en partie une meule de foin, appartenant à M. Charles Mollé, fermier à Buriville. Ce sinistre est dû à l'imprudence des enfants Joseph et Jules Martin, âgés de 9 et 6 ans, demeurant à Ogéviller. Les dégâts évalués à 300 fr. sont couverts par l'assurance.
21 octobre 1897
Nécrologie
Nous apprenons le décès de M. Lucien Godfroy, contrôleur des contributions directes des perceptions d'Azerailles, Baccarat, Badonviller, Blâmont, Cirey, Emberménil et Herbéviller, qui a succombé à l'âge de cinquante-six ans, des suites d'une grave et douloureuse maladie.
M. Godfroy habitait Lunéville depuis près de trente ans. Il avait su se concilier de nombreuses et sincères amitiés.
Ses obsèques ont eu lieu le mercredi 20 octobre, à neuf heures et demie, en l'église Saint-Jacques ; de là, le corps a été transporté à la gare pour être dirigé sur Marbache, pays natal de M. Godfroy, où doit avoir lieu l'inhumation.
23 octobre 1897
Tribunal correctionnel de Lunéville »
Audience du 20 octobre
Coups. - Félix Usselmann, 72 ans, retraité à Blâmont, 5 fr. d'amende; Constant Martin, 50 ans, cantonnier à Blâmont, 10 fr.;
[...] Outrages publics à la pudeur. - Joseph Collette, 18 ans, domestique à Blâmont ; Ernest Roussel, 20 ans, domestique à Fremonville, chacun un mois de prison ;
24 octobre 1897
Nomination
Nous relevons parmi la liste des sous-officiers de l'Ecole de Saumur promus officiers le nom de M. Paul Marin, du 6e chasseurs à cheval, à Rouen, promu au 1er hussards, à Valence.
M. Marin est le fils d'un honorable habitant de Malzéville et le neveu du général Marin, originaire de Blâmont et commandant la brigade de cavalerie de Rouen.
24 octobre 1897
Meuse
Cour d'assises
Rôle des affaires à juger
Mardi 26. - Léon-Gustave Liotté, de Vého (Meurthe-et-Moselle), incendie volontaire. Ministère
public, M. Audiat, procureur de la République ; défenseur, Me Schneider, avocat à Nancy.
25 octobre 1897
Mignéville
Le nommé Jean-Joseph Blaise, âgé de 61 ans, manoeuvre à Mignéville, s'est suicidé, le 21 courant, dans le canal du moulin de la commune. Il avait eu soin de prévenir le maire de son intention d'en finir avec la vie qui lui était à charge, disait-il, depuis la mort de sa femme, décédée il y a huit jours. Le corps de ce malheureux a été trouvé flottant sur l'eau par M. Joseph Louis, vannier au dit lieu.
28 octobre 1897
Blainville
M. Glass, sous-chef de gare à Blainvile, est nommé au même emploi â Igney-Avricourt, en remplacement de M. Rabaioye.

Meuse
Cour d'assises
Audience du 26 octobre 1897
Affaire Liotté.- Incendie volontaire.- L'accusé d'aujourd'hui n'est pas du département; l'affaire vient devant les assises de la Meuse par suite d'un arrêt de la cour de cassation qui a annulé un arrêt de la cour de Nancy condamnant Liotté à cinq ans de travaux forcés.
Nous extrayons de l'arrêt de la cour de cassation les passages suivants :
«  Attendu qu'une lettre close clandestinement adressée par Liotté de la prison où il était détenu à Me M..., avocat, et intéressant sa défense, ayant été interceptée et remise au juge d'instruction, qui l'a saisie et jointe aux pièces de la procédure, le dit Liotté a pris devant la cour d'assises des conclusions tendant à ce que cette lettre fût rejetée des débats comme ayant été ouverte et saisie en violation de ses droits ;
Que, par l'arrêt incident contre lequel le pourvoi est spécialement dirigé, la cour a repoussé ces conclusions en se fondant sur ce que la dite lettre avait été écrite et expédiée subrepticement; que Me M... n'avait pas été encore en communication avec l'accusé, et que celui-ci lui demandait, d'ailleurs, un acte criminel ;
Mais attendu que la clandestination du mode d'envoi ne pouvait autoriser le juge d'instruction à pénétrer dans le secret de la correspondance, alors que rien n'indiquait que, sous le couvert du nom de l'avocat, la lettre fût en réalité destinée à une autre personne ;
Qu'atteinte ayant été ainsi portée aux intérêts et aux droits de la défense, il y a lieu d'annuler tant l'arrêt incident qui a ainsi statué que l'arrêt de condamnation qui a suivi. »
Au début de l'audience, l'avocat de l'accusé dépose des conclusions tendant à ce que la lettre écrite par Liotté ne soit pas communiquée aux débats, que l'acte d'accusation et les passages de l'arrêt de renvoi concernant cette lettre ne soient pas lus.
Après délibéré, la cour donne acte des dites conclusions.
M. le président procède immédiatement à l'interrogatoire de l'accusé. Rien de bien marquant ne vient interrompre cet interrogatoire.
Notons toutefois que le prévenu hésite à répondre et cherche toujours à demander à son défenseur quel système il doit employer.
Néanmoins il nie énergiquement.
Les témoins sont au nombre de douze.
M. le curé de Vého vient dire que quelques jours avant l'incendie il a reçu une lettre anonyme annonçant que plusieurs incendies devaient éclater dans le village ; une autre lettre fut trouvée sur la route.
Au moment de régler le sinistre, l'agent d'assurances s'est aperçu que l'état des pertes écrit de la main de Liotté avait, comme écriture, une certaine ressemblance avec celle des lettres anonymes. Un expert en écriture fut désigné et vint déclarer que ces écrits se ressemblaient en tous points.
M. Audiat, procureur de la République soutient l'accusation. (A suivre).
29 octobre 1897
Meuse
Cour d'assises
Affaire Liotlé.- Incendie volontaire (suite),
Après la plaidoirie de M. le procureur de la République, la parole est donnée à Me Schneider, avocat au barreau de Nancy, défenseur de l'accusé.
Me Schneider s'applique surtout à démontre l'irresponsabilité de son client et sollicite son acquittement.
Après un délibéré d'environ un quart d'heure, le jury rapporte un verdict affirmatif sur toutes les questions, mitigé par l'admission de circonstances atténuantes.
La cour condamne Liotté à cinq ans de travaux forcés et dix ans d'interdiction de séjour.
3 novembre 1897
Blâmont
M. Florent Schmitt, né à Blâmont le 28 septembre 1870, élève de MM. Massenet et Fauré, a remporté le deuxième second grand prix de composition musicale à l'Académie des Beaux-Arts.
Le sujet du concours était une cantate à trois personnages, intitulée Frèdégonde, par M. Charles Morel.
5 novembre 1897
ETAT CIVIL DE DOMBASLE
Mois d'octobre 1897
PUBLICATIONS DE MARIAGES
[...] - Marie-Jean-Auguste Limon, comptable, et Antoinette-Louise Marin, sans profession, à Blâmont. - Louis Claude, ferblantier, et Maria-Franziska Lingelset, sans profession, à Leintrey. - [...] - Justin Jacquemin, ouvrier d'usine, et Joséphine Cuny, sans profession à Leintrey
6 novembre 1897
ETAT CIVIL DE LUNÉVILLE
PUBLICATIONS DE MARIAGES
[...] Charles-François Raffin, adjoint du génie à Lunéville, et Catherine-Elisabeth-Marie Feusch, sans profession à Blâmont.
11 novembre 1897
Igney-Avricourt
M. Brisson, président, a fait connaître mardi à la Chambre qu'il avait reçu de M. le ministre de l'intérieur un projet de loi tendant à distraire de la commune d'Igney-Avricourt la section d'Avricourt, pour l'ériger en commune distincte.
20 novembre 1897
Les eaux de sources à Blâmont
Les travaux, entrepris par la maison A. Degoix, à Lille (succursale, 5, rue Drouot, à Nancy), commencés en juin dernier pour amener à Blâmont l'eau de la source des Sallières, distante de 6 kilomètres, sont terminés.
M. Labourel, maire, ses conseillers et particulièrement M. Jules Limon, qui a suivi avec un rare dévouement l'exécution du projet dont il est le promoteur, doivent avoir une grande satisfaction de la complète réussite.
La fête qui sera donnée dimanche prochain, à l'occasion de l'inauguration des fontaines, promet d'être brillante. Les organisateurs, bien choisis par la municipalité, en sont un sur garant. Voici le programme : i
Dix heures: Revue de la compagnie des sapeurs-pompiers et manoeuvres avec essais des bouches à incendie sur différents points de la ville.
Midi et demi: Banquet par souscription, salon de ! hôtel de ville.
Banquet offert aux ouvriers de l'entreprise.
Dans l'après-midi: Amusements pour les enfants sur la place de l'Hôtel-de-Ville.
Six heures: Bal populaire gratuit.
Sept heures: Illuminations.
Huit heures: Grand bal par souscription (salon de l'hôtel de ville).
«  La Blâmontaise » prêtera son concours à la fête.
27 novembre 1897
Inauguration des fontaines à Blâmont
On nous écrit :
Dimanche, la petite ville de Blâmont, était en fête pour l'inauguration du service des eaux de source des Salières.
La municipalité recevait à l'arrivée du train de neuf heures MM. Aubin, ingénieur en chef; Imbeaux et Joyant, ingénieurs; Ribierre, maire de Lunéville, et de nombreux invités.
Toutes les rues étaient pavoisées et les fontaines enguirlandées. Après une manoeuvre parfaitement réussie de la compagnie de sapeurs pompiers qui a fait fonctionner toutes les bouches d'incendie, banquet dans une des salles de la mairie fort bien servi par M. Cuny, de l'hôtel de Paris.
Au dessert, toast de M. Labourel, maire de Blâmont, qui félicite M. Limon, conseiller municipal, de son dévouement incessant à cette oeuvre philanthropique.
Réponse de M. Limon qui expose que c'est grâce au concours éclairé des ingénieurs et à l'aide des habitants qu'il a pu mener à bien les travaux d'adduction des eaux de source.
Toast de M, Ribierre, maire de Lunéville, à la patriotique cité blâmontaise.
Divertissements: Fête foraine sur la grande place et bal de souscription au salon de l'hôtel de ville, où les danses se sont succédé jusqu'à six heures du matin.
30 novembre 1897
Un bruit erroné
Dans la journée de lundi, le bruit se répandait dans Nancy qu'un neveu de M. Bloch, fabricant de fécule à Tomblaine, avait été arrêté à Deutsch-Avricourt par les autorités allemandes.
Heureusement la nouvelle est erronée. Voici ce qui donné naissance à ce bruit. Dimanche ce jeune homme se rendait en Allemagne avec son père. A la gare de Deutsch-Avricourt, les autorités refusèrent de le laisser continuer son chemin, en lui intimant l'ordre de regagner la France. M. Bloch ne sait pour quelles raisons le passage par le pays annexé a été refusé à son parent, qui est parfaitement en règle.

Igney-Avricourt
C'est samedi qu'a été déposé sur le bureau de la Chambre le rapport, dont nous avons parlé il y a quelque temps, tendant à distraire de la commune d'Igney-Avricourt, la section d'Avricourt pour l'ériger en municipalité distincte.
3 décembre 1897
CHAMBRE DES DÉPUTÉS
(De notre correspondant particulier)
Séance du jeudi 2 décembre
Très peu de députés en séance. On vote au début un certain nombre de projets locaux, parmi lesquels :
Un projet portant prorogation de surtaxes à l'octroi de Rambervillers ;
Et un autre, dont nous avons récemment publié le texte, tendant a distraire de la commune d'Igney-Avricourt la section d'Avricourt, pour l'ériger en commune distincte
15 décembre 1897
Personnel des municipalités
Arrondissement de Lunéville. - [...] Emberménil, M. Hilaire, cultivateur, adjoint. - Halloville, M. Monzein, cultivateur, adjoint.
20 décembre 1897
Igney-Avricourt
La gendarmerie d'Igney-Avricourt a amené au parquet de Lunéville le nommé Xavier Marchal, âgé de 55 ans, vannier ambulant, et frappé d'expulsion.
Cet individu est en outre inculpé de mendicité et de violences sur la personne du garde champêtre de Vého qui a procédé à son arrestation.
24 décembre 1897
Tribunal de commerce de Nancy
Par son jugement du 20 décembre 1897, le tribunal a déclaré en état de faillite, ouverte provisoirement à dater du dit jour, le sieur Joseph MASSON, ex-restaurateur à Nancy, rue du faubourg Saint-Jean, 18, actuellement journalier demeurant à Ancerviller.
Il a nommé juge-commissaire M. Bournique.l'un de ses membres et syndic provisoire, M Bloch, gradué en droit, demeurant à Nancy, rue des Carmes, 9.
25 décembre 1897
Tribunal correctionnel de Lunéville
Audience du 22 décembre
[...] Injures et ivresse. - Auguste Poirot, 20 ans domestique à Domèvre, 16 fr. et 1 fr. d'amende, avec sursis
30 décembre 1897
Percepteurs
L'Officiel du 28 décembre publie un certain nombre de nominations ou de mutations dans le personnel des percepteurs. Voici les noms intéressant notre région:
M. Petit, percepteur de Romagne-sous-les-Côtes (Meuse), appelé à Emberménil, et non installé, passe à la perception de Leyr
 

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